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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de I, Robot.
I, Robot (2004)
Traduction du titre original : "moi, robot".
Sorti aux USA le 16 juillet 2004.
Sorti en France le 28 juillet 2004.
Sorti en Angleterre le 6 août 2004.
Sorti du blu-ray américain le 11 mars 2008 (multi-régions)
Sorti du blu-ray français le 4 juin 2008 (multi-régions, identique à l'édition américaine).
Sorti du blu-ray 3D le 10 octobre 2012 (3D de mauvaise qualité ajoutée après la production).
De Alex Proyas. Avec Will Smith, Bridget Moynahan, Alan Tudyk, James Cromwell, Bruce Greenwood. D'après les nouvelles et romans d'Isaac Asimov.
Attention, ce film n'est pas l'adaptation du scénario d'Isaac Asimov du même titre, et ne respecte ni les personnages ni les scénarios des nouvelles ou romans d'Isaac Asimov.
Loi 1 : Un robot ne doit pas blesser un être humain ou par son inaction, laisser un être humain en venir à souffrir.
Loi 2 : Un robot doit obéir aux ordres données par les êtres humains sont quand de tels ordres entreraient en conflit avec la première loi.
Loi 3 : Un robot doit protéger sa propre existence tant qu’une telle protection n’entre pas en conflit avec la première ou la seconde loi.
Un accident de voiture. Deux véhicules submergés. Une jeune fille qui frappe en vain à la vitre, et un robot qui vient briser une autre vitre pour sauver le témoin impuissant tandis que l’enfant se noie. Del Spooner en rêve encore – inspecteur de police, collectionneur de converse vintage, il ne supporte plus les robots omniprésents dans Chicago en 2035 et pourtant il le faut. Sur les panneaux publicitaires animés défilent les spots pour le nouveau modèle de robot qui va débarquer sur le marché. Alors qu’il se rend à son travail, il est accosté par un jeune qui veut absolument lui emprunter sa voiture pour soit-disant sortir avec une superbe jeune fille. Spooner se rend chez sa mère Gigi. Il a beau essayé de la sortir, il n’arrive jamais à la surprendre. Elle passe son temps à cuisiner, et lui vient déguster ses tartes à la patate douce. Bien sûr, il ne partage pas du tout son enthousiasme pour les nouveaux robots qui sont offert gratuitement au tirage au sort télévisé. Comme il répond que ces robots n’apportent rien de bon, elle le rabroue car lui, plus que n’importe qui au monde, devrait savoir que cela n’est pas vrai.
Comme Spooner retourne dans la rue, il aperçoit un robot en train de courir avec un sac à la main. Immédiatement, il se met à le poursuivre en lui criant de s’arrêter, et le robot ignorant son ordre, il s’en suit une spectaculaire poursuite, et un placage devant la foule médusée, et la propriétaire du robot, furieuse : elle avait oublié son sac à main à la maison, qui contenait son inhalateur contre les crises d’asthme. Le robot a fait ce qu’il était censé faire, la conduite de l’inspecteur de police est inexcusable à ses yeux.
Au poste, tout ses collègues se moquent de lui, et son supérieur tente de le raisonner : il n’existe aucun robot dans le monde qui ait jamais commis un crime alors il lui demande ce qui vient d’arriver. Ce à quoi le policier répond qu’il n’est rien arrivé, qu’il est prêt à reprendre le travail plutôt resté assis à ne rien faire à la télévision. C’est alors que Spooner reçoit un appel téléphonique : il y a eu un mort à tour de l’US Robotics et Del Spooner connait le défunt. Il est accueilli à l’entrée par le Dr. Alfred Lanning, lequel, énigmatiquement, lui répond que ses réponses sont limitées, et que la question de pourquoi il se serait suicidé est une bonne question. Car le corps du docteur Lanning git en fait brisé sur le sol du hall quelques mètres plus loin, derrière sa projection holographique interactive.
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- Écrit par David Sicé
The Chronicles of Riddick (2004)
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Noter que ce film existe au moins en deux versions : version cinéma originale 119 minutes, version longue du réalisateur (director's cut, 134 minutes).
Sorti aux USA le 11 juin 2004.
Sorti en France le 18 août 2004.
Sorti en Angleterre le 27 août 2004.
Sorti en blu-ray américain le 31 mars 2009 (multi-régions, deux montages cinéma et version longue, angalis DTS HD MA, français DTS 5.1 inclus)
Sorti en blu-ray français le 6 janvier 2009
De David Twohy (également scénariste) ; d'après son film Pitch Black ; avec Vin Diesel, Judi Dench, Colm Feore, Thandie Newton, Karl Urban, Alexa Davalos, Nick Chinlund, Keith David, Mark Gibbon, Roger Cross, Christina Cox, Alexis Llewellyn, Kim Hawthorne.
Pour adultes et adolescents.
Une colonne de feu aveuglant bleuâtre jaillit d’une gigantesque tour surmontée de quatre masques grimaçants gigantesques. La tour est plantée au milieu d’une ville enfumée, entourée d’une nuée de vaisseaux de guerre noirs aux allures de scarabées. Ils sont une armée, à nulle autre pareille, faisant croisade à travers les étoiles en direction d’un lieu qu’ils appellent l’Infravers (UnderVerse) – leur terre promise, une constellation de nouveaux mondes obscurs.
On les appelle les Fomentateurs de Mort (Necromongers). Et s’ils ne peuvent vous convertir, ils vous tueront Les menant, le Seigneur Maréchal. Lui seul a déjà fait le pèlerinage jusqu’aux portes de l’Infravers, et il est revenu sous la forme d’un être différent – plus fort, plus étrange. À moitié vivant et à moitié… quelque chose d’autre. De son gant fantomatique, le Seigneur Maréchal s’empare d’une poignée de cristal, et en haut de la tour éclate une boule de foudre incendiant toute l’atmosphère de la planète.
Si l’Espèce Humaine doit survivre, un nouvel équilibre doit être trouvé. En des temps ordinaires, le Mal serait combattu par le Bien, mais à une époque comme celle-ci, eh bien, le Mal devra être combattu par une autre sorte de Mal.
Ailleurs dans l’univers, sur la sixième planète du Système U.V., un homme court au sommet des crêtes rocheuses labyrinthiques balayées par un vent neigeux, poursuivi par un petit astronef de chasseurs de prime. Et cet homme, c’est Riddick.
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- Écrit par David Sicé
The Stepford Wives (2004)
Sorti aux USA le 11 juin 2004.
Sorti en France le 7 juillet 2004.
Sorti en Angleterre le 30 juillet 2004.
Sorti en DVD français le 3 août 2006 (anglais et français DD 5.1)
De Frank Oz ; sur un scénario de Paul Rudnick ; d'après le roman de Ira Levin ; avec Nicole Kidman, Bette Midler, Matthew Broderick, Bette Midler, Glenn Close, Christopher Walken, Roger Bart, David Marshall Grant, Jon Lovitz, Dylan Hartigan, Fallon Brooking, Faith Hill, Matt Malloy.
Pour adultes.
Un gala organisé par la chaîne de télévision américaine. Sur la scène, l’hôtesse annonce qu’elle va présenter une légende de l’industrie télévisuelle : la présidente la plus performante de l’histoire de leur chaîne de télévision – et depuis les cinq dernières années, elle a maintenu la chaîne au sommet des indices d’écoute : c’est leur aventurière et ce jour, elle va les emmener juste à la pointe du progrès – une géante, un génie, et la personne qui travaille le plus dur dans le monde de la télévision : Joanna Eberhart.
Sous les acclamations et les applaudissements du public qui s’est levé, Joanna entre sur scène – grande mince, en noir rousse aux cheveux courts, elle lance qu’un tel accueil lui fait du bien, surtout de la part de tous les représentants du réseau venus des quatre coins des USA. Et elle invite le public à s’applaudir lui-même… car il le mérite ! Et Joanna déclare ensuite être prête à recevoir son gros bonus de Noël – elle plaisante, mais pas vraiment : elle est très enthousiaste – en feu, remplie de passion glorieuse qui vient des tripes, au sujet de ce qu’elle va maintenant montrer au public : les lundis soirs, tout le monde regardera désormais « un homme, une femme et un bouton vibreur », à savoir L’Equilibre des Pouvoirs - le défi final pour départager quel est le meilleur des sexes…
Sur l’écran, deux fauteuils pivotent pour révéler un couple. L’animatrice demande lequel des deux gagne le plus d’argent. La femme est la plus rapide et répond que c’est elle. L’animatrice demande ensuite qui participe aux triathlons de l’Homme de Fer chaque année et gagne. La femme est encore la plus rapide et répond que c’est elle. L’homme soupire. Puis l’animatrice demande qui souhaite en secret être marié à une lesbienne superbe et sexy. Cette fois, l’homme et la femme se précipitent sur leurs boutons vibreurs respectifs et affirment tous les deux qu’ils sont la personne concernée. Mais l’animatrice tranche et désigne la femme – Tara, gagnante du jeu.
Fin de l’extrait : sur la scène, Joanna annonce que ce qui passera le jeudi soir n’est pas seulement une émission télévisée, c’est une découverte, qui brise toutes les règles et qui ramènera une méga-victoire aux Emmys, les prix de la télévision américaine : le phénomène de la télé-réalité « Je peux faire mieux ».
Après une petite animation promettant l’exotisme des îles du Pacifique, dans laquelle un couple s’avance et se sépare, la commentatrice commence : les couples sont envoyés par avion en première classe dans un paradis tropical, dans lequel ils seront complètement encerclés par des prostitués professionnels – et à la fin de la semaine… Hé bien, voyons cela : devant un feu, des torches et une idole hawaïenne, le présentateur en costume colonial annonce que la semaine a passé et que Hank, chef de service venu d’Omaha, a passé les sept jours complets avec Vanessa, une escorte et danseuse exotique. Hank admet qu’il a passé de bons moments, surtout dans le Jacuzzi – mais tout ce qu’ils ont fait, c’est parler, parce que Hank aime son épouse, et le seul endroit où Hank veut être, c’est de retour à Omaha avec sa Barbara.
L’animateur, Billy, se tourne alors vers Barbara, qui a passé son lundi avec Rocky, culturiste et escorte, de mardi à jeudi avec la totalité des acteurs du film XXX « Un jury bien pendu », et la totalité du week-end avec Tonkiro – un géant chevelu bodybuildé qui entre sur le plateau par la gueule de l’idole hawaïenne devant un rideau de flammes. Billy demande alors à Barbara de prendre la décision finale : est-ce qu’elle va choisir Omaha – ou Oh-mes-beaux-gosses ? Barbara semble hésiter, puis elle explique qu’avant de faire cette émission, elle n’avait eu de rapports sexuels qu’avec un seul homme, et d’habitude, c’était Hank – Barbara aime Hank, profondément et à jamais de tout son cœur, et elle ne ferait rien qui puisse lui faire du mal… Mais elle peut faire mieux !!! Et Barbara saute dans les bras de Tonkiro.
Sur la scène, Joanna Eberhart conclut : la bataille des sexes est aussi vieille que le monde mais… Quelqu’un dans le public lui crie « pourquoi ? ». Joanna essaie de voir qui parle et demande de répéter. L’homme répète sa question : pourquoi elle a fait cela ? Joanna semble très heureuse en reconnaissant Hank de l’émission « Je peux faire mieux ! » Dans l’allée, la sécurité empoigne Hank, qui n’a pas l’air aussi heureux. Joanna fait applaudir le candidat malheureux et du coup la sécurité le relâche. Comme les applaudissements redoublent, Hank crie d’arrêter : il aime Barbara, il avait une famille, il avait une vie. Sur scène, Joanna est tout sourire et compréhension : elle sait que cela fait mal, l’amour n’est pas facile. Plus elle insiste : les relations entre les gens ne sont faciles pour personne ; mais maintenant que Hank sait la vérité sur Barbara, il va pouvoir passer à autre chose dans sa vie, et il va rencontrer quelqu’un de merveilleux et l’Amérique va l’adorer !
Et c’est à nouveau un tonnerre d’applaudissement. Hank répond alors que oui, et qu’il a une idée géniale pour une nouvelle super-émission. Toujours enthousiaste, Joanna lui répond de leur dire laquelle. Hank répond que cela s’appellera « Tuons toutes les femmes ». Et il sort un révolver et tire en direction de Joanna. Seulement comme c’est la première fois qu’il utilise une arme à feu, il ne maîtrise pas le recul de son arme et rate deux fois Joanna, et se retrouve maîtrisé au sol avant d’avoir pu tirer une troisième fois.
De retour dans les bureaux de la chaîne, Joanna est ravi d’avoir sa supérieure qui vient prendre de ses nouvelles : la sécurité a été géniale, elle n’a pas une égratignure. Sa supérieure s’étonne : elle n’a pas entendu les nouvelles ? Sa supérieure la fait asseoir : Hank, juste avant d’essayer de la tuer, il est allé voir son ex-femme et cinq de ses nouveaux petits amis. Il les a tous abattus, l’épouse est dans un état critique et quatre des types sont sous assistance respiratoire. Aussitôt, Joanna s’inquiète pour Tonkiro – mais sa supérieure l’assure que Tonkiro va bien. La femme demande alors si Joanna comprend ce que cela veut dire. Joanna comprend, bien sûr : ils paieront tous les frais médicaux, psychologiques, garde des enfants, cure de désintoxication – tout ce dont ils auront besoin. Puis la chaîne les fera venir par avion à New-York en première classe pour une émission spéciale en prime-time : « Hank et Barbara : quand la guérison commence ».
La supérieure se penche vers Barbara : Barbara n’a pas écouté. La chaîne ne peut endosser une telle responsabilité – les procès uniquement pourraient mettre en faillite l’entreprise. Et toutes les nouvelles émissions de Joanna – la totalité de ce qui est au programme, les chaînes locales ne veulent pas y toucher. Et d’ajouter tout bas qu’ils ont des actionnaires, et qu’ils ne peuvent pas laisser Joanna couler l’entreprise. Mais la chaîne souhaite à Joanna seulement le meilleur.
Joanna n’a pas cessé de sourire, et un moment se passe avant qu’elle ne réalise qu’elle vient d’être congédiée. Elle se met à rougir fortement, retrouve son sourire et répond « mais bien sûr ». sa supérieure se lève et la remercie pour montrer tant de classe et prendre cela si bien. Joanna se lève à son tour, puis se rend tranquillement vers l’ascenseur. Une secrétaire l’arrête au passage : son équipe veut qu’elle sache qu’ils trouvent la situation très injuste. Joanna semble soudain épouvantée, se hâte de gagner l’ascenseur, crie à tout le monde au revoir, et les meilleurs choses dans la vie. Mais une fois les double portes de l’ascenseur refermée sur elle, elle ne peut retenir plus longtemps un hurlement terrible.
Plus tard, Joanna est rejointe à l’hôpital par son mari, Walter Kresby. Complètement décoiffée, elle demande ce qui lui est arrivé, et Walter répond gentiment qu’elle s’est complètement effondrée nerveusement, et les docteurs disent qu’il y aura beaucoup de travail, mais que tout ira bien pour elle. Et Pete, leur fils, a fait un dessin pour elle : un homme en train de tirer au pistolet sur sa mère. Joanna trouve le dessin très mignon. Walter tient également à ce que Joanna sache qu’à la minute où il a appris la nouvelle, il a appelé la chaîne et a démissionné. Joanna est très étonnée – Walter répond en plaçant le dessin parmi les fleurs : il sait qu’il n’était que vice-président, mais il n’aurait pas pu travailler pour ces gens, pas après ce qu’ils ont fait à son épouse. Et ce jour est leur anniversaire de mariage. Joanna fond en larmes – elle est tellement désolée, peut-être que cet homme qui a essayé de l’abattre avait raison, peut-être elle est devenu une mauvaise femme qui a pris toutes les mauvaises décisions. Pourraient-ils s’enfuir et reprendre à zéro, afin qu’elle réussisse son mariage ?
Dans la voiture, Pete, tout en jouant sur sa console, demande à son père pourquoi ils emménagent dans le Connecticut. Walter répond qu’ils prennent un nouveau départ dans cette merveilleuse nouvelle ville. Dans le siège du passager, Joanna est complètement assommée par les tranquillisants. La voiture quitte la route pour s’engager dans une allée qui mène à un poste de contrôle très fleuri. Un garde vérifie que Walter est bien sur sa liste et lui souhaite la bienvenue à Stepford, déclenchant l’ouverture du portail blanc.
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- Écrit par David Sicé
Harry Potter and the Prisoner of Azkaban (2004)
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Sorti en Angleterre le 31 mai 2004.
Sorti en France le 2 juin 2004.
Sorti aux USA le 4 juin 2004.
Sorti en blu-ray américain le 11 décembre 2004 (un seul blu-ray, multi-régions, anglais LPCM 5.1, français inclus, version cinéma).
Sorti en blu-ray américain le 4 novembre 2009 (un seul blu-ray, multi-régions, anglais LPCM 5.1).
Sorti en blu-ray américain coffret Ultimate le 19 octobre 2010 (deux blu-rays, nouveaux bonus dont Creating The World part 3: Creatures, plus goodies, français inclus, anglais DTS HD MA 5.1).
De Alfonso Cuarón ; sur un scénario de Steve Kloves d'après le roman de J.K. Rowling ; avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Oliver Phelps, James Phelps, Robbie Coltrane, Matthew Lewis, Sitara Shah, Jennifer Smith, Tom Felton, Chris Rankin, Julie Walters, Bonnie Wright, Mark Williams, David Thewlis, Devon Murray, Warwick Davis, David Bradley, Michael Gambon, Alan Rickman, Maggie Smith, Gary Oldman, Emma Thompson, Timothy Spall, Julie Christie, Pam Ferris, Richard Griffiths, Harry Melling, Fiona Shaw, Robert Hardy, Lenny Henry, Lee Ingleby, Jimmy Gardner.
Pour adultes et adolescents.
Par une nuit où un orage gronde au loin, dans une petite chambre à l’étage de la maison des Dursley, Harry Potter répète sous son drap l’incantation Lumos Maxima, qui fait s’illuminer à chaque fois un peu plus fort sa baguette magique. Entendant soudain une chasse d’eau être tirée, il se rallonge précipitamment dans son lit et fait semblant de dormir. Juste après, l’Oncle Vernon ouvre la porte de la chambre en bâillant, et ne voyant rien d’anormal, referme la porte. Aussitôt, Harry se remet sous le drap et reprend sa pratique, mais cette fois-ci incante plus fort. La lumière devient éblouissante, et Harry se dépêche alors de se rallonger sur son lit et de faire à nouveau semblant de dormir. L’Oncle Vernon ouvre à nouveau la porte, et ne voyant à nouveau rien d’anormal, la referme.
Le lendemain, on sonne avec insistance à la porte, et Tante Pétunia ordonne sèchement à Harry d’aller ouvrir. C’est M. Dursley, qui ramène sa sœur Marge à la maison, une horrible grosse femme avec un petit bouledogue qu'elle appelle Ripper ("l'éventreur"). Harry demande alors à son oncle Vernon de signer un formulaire. Vernon demande ce que c’est, et Harry répond que ce n’est rien, un truc de l’école. Vernon répond qu’il signera plus tard, si Harry se conduit bien. Harry répond alors à voix basse qu’il se conduira bien si Marge se conduit bien elle aussi. C’est alors que Marge aperçoit Harry et remarque sur un ton méprisant que Harry est encore là. Ce que Harry confirme. Marge rétorque de ne pas répondre par un oui aussi peu reconnaissant, car son frère Vernon est trop généreux de le garder chez lui – et si Harry avait été abandonné devant sa porte à elle, il aurait été envoyé droit à l’Orphelinat. C’est alors que Dudley, qui regardait la télévision, éclate de rire, et Marge s’empresse de faire des mamours à son « petit caniche ». Vernon profite alors de la diversion pour envoyer Harry à l’étage, qui obéit, tandis que le petit bouledogue de sa sœur monte aussitôt manger dans l’assiette de Dudley.
Le dîner venu, Dudley continue de se concentrer sur la télévision tandis que Harry débarrasse et que le bouledogue de Marge lèche l’assiette que sa maîtresse a laissé par terre, et Marge abuse du Brandy que lui propose son frère. Comme Marge remarque le regard consterné de Harry tandis qu’elle fait boire son chien dans son propre verre, elle demande à Harry ce qu’il regarde avec son sourire en coin (qu’il n’a pas). Puis il demande où Vernon a envoyé Harry à l’école, et Vernon prétend que Harry est à Saint Brutus, une institution pour les cas désespérés. Marge, visiblement ivre, demande à Harry si à Saint Brutus ils utilisent une canne pour le battre. Comme Harry confirme avec enthousiasme, Marge se lance dans une tirade à propos du fait que certains enfants méritent de se faire battre et que Vernon ne doit pas se reprocher la manière dont Harry a tourné, car c’est une question de sang, de mauvais sang qui finit toujours par se révéler. Puis Marge demande à Tante Pétunia ce que le père de Harry faisait comme métier. Pétunia prétend alors que le père de Harry ne faisait rien, il était sans emploi. Marge insinue alors que le père de Harry était aussi un ivrogne.
Et là, Harry ne peut s’empêcher de répondre que c’est un mensonge. Comme Marge, très contente d’avoir réussi à provoquer Harry, lui demande de répéter ce qu’il vient de dire, Harry le fait, et le verre de Brandy dans la main de Marge explose. Si Pétunia est effrayée et Vernon franchement inquiet, Marge éclate de rire : elle a une poigne très ferme ! Vernon déclare alors qu’il est l’heure pour Harry d’aller se coucher. Marge lui dit de se terre et ordonne à Harry de nettoyer les dégâts, claquant des doigts. Puis comme Harry obéit, Marge reprend : selon elle, le mauvais sang n’a rien à voir avec le mari, c’est toujours de la faute de la mère – elle voit ça tout le temps avec les chiens : s’il y a quelque chose qui ne va pas avec la chienne, il y aura quelque chose qui ne va pas avec le chiot.
Alors Harry craque et crie deux fois à Marge de se taire, jetant son chiffon à terre. Marge sourit et se tourne vers Harry en levant son index, alors que derrière Harry, les lumières de la cuisine se mettent à vaciller… Mais Marge s’arrête de parler : d’abord le bout de son index se met à gonfler, puis le visage de Marge, son ventre, ses fesses, ses jambes. Les coutures de son tailleur craquent et ses bas filent, son collier cède, projetant les perles – puis c’est la chaise qui craque complètement, tandis que Marge, telle une baudruche, comme à s’envoler vers le plafond, dérive vers la véranda en hurlant, et rebondissant sur les vitres, passe par les portes ouvertes sur le jardin… Vernon tente en vain de la retenir par les mains, mais manquant de s’être entraîné à son tour dans les airs, il la lâche et Marge disparait en hurlant dans le ciel.
Alors Harry se précipite dans sa chambre à l’étage et en redescend avec une grosse valise sur roulette. Vernon se précipite sur lui et hurle de faire revenir Marge immédiatement ; Harry rétorque que la sœur de Vernon n’a que ce qu’elle mérite, et comme Vernon tente de saisir Harry au cou, Harry le menace de sa baguette magique. Vernon recule en répondant que Harry n’est pas autorisé à pratiquer la Magie en dehors de l’école – ce à quoi Harry répond que Vernon n’a qu’à le tenter. Et comme Vernon prétend se réjouir du fait que Harry ne sera pas repris à l’École de Magie et qu’il n’a nulle part où aller, Harry rétorque qu’il s’en fiche : n’importe où sera meilleur que chez les Dursleys.
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