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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E16: The Hitch-Hiker (1959)
Autre titre : Le voyageur.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 22 janvier 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 15 mai 1965 sur ORTF FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste), d'après la pièce de théâtre radiophonique de Lucille Fletcher ; réalisé par Alvin Ganzer ; avec Inger Stevens, Adam Williams, Lew Gallo, Leonard Strong.
Pour adultes et adolescents.
Nan Adams a 27 ans, elle est chef des commandes pour un grand magasin et se retrouve à faire réparer un pneu éclaté de sa voiture de sport sur une route peu fréquentée. Comme elle explique qu’elle faisait du 50 à 65 miles par heure au moment où c’est arrivé, le mécano, enthousiaste, remarque qu’elle doit avoir les anges de son côté : après un tel accident, ce n’est pas un mécano que l’on appelle d’habitude, mais un corbillard. Ayant terminé de remplacer la roue, le mécano demande à la jeune femme de le suivre en ville pour lui passer un pneu de rechange. C’est un incident minieur survenu sur l’autoroute 11 en Pennsylvanie, peut-être à classer dans la catégorie « les accidents dont on s’est sorti ». Mais à partir de ce moment, le compagnon de route de Nan Adams en voyage pour la Californie – sera la Terreur ; sa route sera la Peur ; et sa destination – pour le moins inconnue.
Comme elle démarre sa voiture, Nan lève les yeux et aperçoit de l’autre côté de la route, un drôle de bonhomme en complet veston et chapeau mou qui la regarde et lève son pouce. Elle détourne les yeux et démarre. Arrivée à la station service, elle règle ses dettes et fait remarquer avec légèreté que c’est moins cher qu’un enterrement. Comme elle a ouvert sa valisette, et alors que le mécano va lui chercher sa monnaie, elle aperçoit le même bonhomme lui faisant le même signe du pouce dans le reflet du miroir fixé à l’intérieur du couvercle de sa valisette. Nan Adams perd alors le sourire. Elle referme brutalement sa valisette et reste interdite plusieurs secondes, alors que le mécano est revenu pour lui dire qu’il a sa monnaie et qu’il a vérifié ses autres pneus.
Le mécano lui demande alors si quelque chose ne va pas, mais Nan répond que non, tout va bien, elle était seulement en train de regarder ce drôle d’auto-stoppeur. Le mécano lui demande alors de quel auto-stoppeur elle parle : il n’y a plus personne derrière elle de l’autre côté de la route, et Nan en déduit que quelqu’un a dû le prendre en stop. Mais ce qui étonne Nan, c’est d’avoir vu ce même auto-stoppeur quand le mécano était en train de changer sa roue. Pour le mécano, rien d’étonnant : un automobiliste l’a probablement pris juste après leur départ et déposé ici. Nan remercie alors le mécano, qui lui souhaite une bonne route, en toute prudence. Et comme Nan quitte la station service, l’auto-stoppeur est bien là, qui la regarde partir… Et il est encore là, 50 miles plus loin sur la route.
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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E15: I Shot an Arrow Into the Air (1959)
Traduction du titre original: J'ai tiré une flèche en l'air.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 15 janvier 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 25 avril 1984 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste), d'après une idée de Madelon Champion ; réalisé par Stuart Rosenberg ; avec Dewey Martin, Edward Binns, Ted Otis, Harry Bartell, Leslie Barrett .
Pour adultes et adolescents.
Une fusée habitée est sur le point d’être lancée, et le poste de contrôle passe en revue l’état des différents systèmes – hydrolique, oxygène. La fusée s’appelle la Flèche 1. Elle représente quatre années et demi de planification, préparation et entraînement – et un millier d’années de Science et de Mathématiques, et la projection des rêves et des espoirs non seulement d’une nation mais également d’un monde. C’est le premier engin volant habité à être lancé dans l’Espace, et nous en sommes au compte à rebours : les cinq dernières secondes avant que l’être humain ne lance une flèche à travers les airs.
La fusée décolle avec fracas à l’heure dite. La flamme de ses réacteurs s’élève dans le ciel noir. Plus tard, un technicien écrit sur la carte transparente au bout de la trajectoire déjà tracée, les mots « porté disparue ». Les responsables de la mission ne comprennent toujours pas comment ils ont pu perdre la Flèche, mais l’un d’eux explique que même avec 15.000 points d’observation, le problème serait le même : ils ont perdu le contact – la fusée a quitté sa trajectoire, a disparu des écrans radar – elle a disparu, complètement disparu.
Ils ont perdu contact il y a moins d’une demi-heure. Il y a eu un court intervalle de fortes interférences, probablement solaire, même s’ils n’en ont pas encore identifié l’origine. Le responsable le plus âgé demande alors si l’équipage n’aurait pas changé de trajectoire à cause de ces interférences, mais pour l’autre, la trajectoire était fixée d’avance, le pilote ne l’aurait pas modifiée sans en avertir au préalable le poste de contrôle – c’était Bob Donolan qui commande la fusée. Alors le responsable le plus âgé récapitule : un aéronef avec un équipage de huit hommes a simplement disparu comme une bouffée de fumée – à un moment, la fusée est là, à l’autre, disparue ! L’homme se lève et va scruter les étoiles par une fenêtre et cite : « J’ai tiré une flèche en l’air ; je ne sais où elle est retombée par terre. » et d’expliquer que la citation pourrait servir de comptine de l’Âge de l’Espace. Il implore alors que Dieu apporte son aide aux astronautes, où qu’ils soient.
Le soleil brille dans un ciel bleu. Debout, le front ruisselant de sueur, le commandant de la fusée, le colonel Bob Donolan, écrit dans son petit calepin, la première entrée du journal de bord de la Flèche 1. Selon Donolan, ils se seraient écrasés sur ce qui semble être un astéroïde non cartographié. Ils ignorent la cause de la panne et du crash qui s’en est suivi. Il y a eu une explosion, le système électrique est mort – et c’est tout ce dont se souvient l’équipage survivant, c’est-à-dire les pilotes Corey et Pearson et le navigateur Hudack, grièvement blessé – ainsi que le commandant de bord Donolan lui-même. Le reste de l’équipage est mort.
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- Écrit par David Sicé
Les yeux sans visage (1960)
Titre anglais : Eyes Without A Face.
Sorti en France le 11 janvier 1960.
Sorti aux USA le 24 octobre 1962.
Sorti en blu-ray français le 2 novembre 2010 (illisible sur les anciens lecteurs non à jour, français DTS HD MA mono).
Sorti en blu-ray américain le 15 octobre 2013 chez CRITERION (région A, son français LPCM mono, incompressé, nombreux bonus)
De Georges Franju, sur un scénario de Pierre Boileau, Thomas Narcejac (Boileau-Narcejac), Claude Sautet, Pierre Gascar ; d'après le roman de Jean Redon (également scénariste) ; avec Pierre Brasseur, Alida Valli, Edith Scob, Alexandre Rignault, Michel Etcheverry, François Guérin, Juliette Mayniel.
Pour adultes et adolescents.
Une femme roule à vive allure dans la nuit, avec un passager apparemment assoupi sur le siège arrière, en gabardine et le visage dissimulé par des grosses lunettes noires et un chapeau. La femme, visiblement inquiète, se range pour laisser passer un camion, puis reprend sa route jusqu’au bord d’une rivière. Elle descend, vérifie que personne ne l’observe, puis tire le corps hors de sa voiture jusqu’à la rivière – une jeune femme aux jambes et pieds nus, qu’elle jette dans l’eau. Puis elle s’éloigne rapidement.
Le professeur Genessier fait une conférence sur l’hétéro-greffe, c’est-à-dire la greffe de tissus vivants d’un individu sur un autre, dans un salon devant peut-être deux cents personnes attentives. X expose les techniques toutes aussi atroces les unes que les autres pour tenter d’éviter le rejet de la greffe. Malgré les compliments du public, le professeur quitte rapidement les lieux, et l’une des femmes fait remarquer que le professeur a beaucoup changé depuis la disparition de sa fille, et fait des réflexions bizarres.
Le bureau du médecin légiste : le légiste, le docteur Lherminier, admet que l’hypothèse de l’inspecteur Parot du Service des Recherches dans l’intérêt des familles, selon laquelle la jeune noyée au visage profondément détruit pourrait être la fille du professeur Genessier. Mais ils ont des doutes : le signalement correspond aussi à celui d’une autre jeune fille disparue, Monique Tessot ; la noyée était nue sous un manteau d’homme et il est curieux quand on veut se suicider en plein hiver de commencer par quitter ses vêtements ; par ailleurs, la plaie au visage a des contours trop réguliers, comme si elle avait été faite au scalpel.
C’est précisément auprès de Lherminier et Parot que le professeur Genessier se rendait si rapidement après sa conférence. Après avoir fait les présentations, les deux hommes conduisent le professeur auprès du cadavre, et Genessier reconnait sa fille Christiane. C’est alors qu’on frappe à la porte : Henri Tessot, le père d’une autre disparue, se présente pour reconnaître sa fille, mais Lherminier ordonne que Tessot soit remercié, puisque Genessier a formellement reconnu le cadavre.
Lorsqu’il sort de la morgue, Genessier est abordé par Henri Tessot, qui lui demande s’il est bien sûr que la noyée est sa fille. Genessier répond que oui, et Tessot est très ému. Alors Genessier fait froidement remarquer qu’il trouve curieux d’avoir à réconforter Tessot alors qu’à lui, il lui reste un espoir.
Non loin d’une université, à Paris, la femme qui avait jeté la jeune fille à la Seine, et qui n’est autre que Louise, la secrétaire du professeur Genessier traîne près d’une bouquinerie : elle suit discrètement une autre jeune fille, à la recherche d’une chambre.
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The Twilight Zone S01E14: Third From The Sun (1959)
Traduction du titre original: La troisième à partir du Soleil.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 8 janvier 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 2 février 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste), d'après la nouvelle de Richard Matheson ; réalisé par Richard L. Bare ; avec Fritz Weaver, Edward Andrews, Joe Maross, Denise Alexander, Lori March, Jeanne Evans.
Pour adultes et adolescents.
Le soir, la sortie des employés d’une usine par la porte sécurisé numéro 22. Parkinson, département des armes chimiques ; Amberley, département des armes à hydrogène ; Mills, département des armes bactériologiques ; Sturka, département des armes à hydrogène – tous sont contrôlés, et le policier fait remarquer à Sturka que son département est particulièrement occupé en ce moment, ce que Sturka confirme laconiquement.
Sturka s’en va immédiatement allumer une cigarette, et il est rejoint par un autre homme, Carling, qui lui demande de garder son briquet allumé, le temps qu’il allume sa propre cigarette. Carling lui fait remarquer que les journées sont longues, ce que Sturka confirme, l’air surpris. Pour Carling, c’est l’éclate totale pour le département des armes à hydrogène : cela va arriver, pour de vrai, et ce sera d’envergure. Et il parie qu’au moment même où ils ont cette conversation, l’armée est en train de tout mettre en place – il parie qu’ils ont tout prévu, et on dit que cela arrivera dans 48 heures. Que Sturka attende et il verra que Carling a raison : dans 48 heures, et l’armée aura décollé, puis woosh, là-haut, en place et boum, l’Ennemi sera anéanti, achevé.
Alors Sturka demande ce que l’Ennemi fait pendant ce temps-là. Carling répond qu’ils préparent probablement leur riposte du mieux qu’ils le peuvent, mais c’est une grande perte de temps : une fois que leur pays aura frappé le premier, les autres ne pourront plus faire grand-chose. Sturka objecte que l’Ennemi pourrait aller eux aussi faire woosh, là-haut, en place et boum. Carling concède que cela est parfaitement possible, mais pas avec autant de ressources, ni aussi précisément visé, ni aussi talentueusement porté. Sturka répond que donc, au lieu de perdre 50 millions de personnes, ils n’en perdront que 35. Carling demande alors à Sturka s’il est un défaitiste, car c’est une manière de penser dangereuse et Sturka ferait mieux de faire attention à ce qu’il dit. Sturka ajoute avec ironie qu’il devrait aussi faire attention à ce qu’il pense. Carling le confirme. Sur ces mots, Sturka souhaite une bonne nuit à Carling et lui donne rendez-vous au lendemain.
Il est temps de dîner désormais, de passer du temps avec sa famille, de se rafraîchir en prenant un verre sur le porche de sa maison, de se distraire du froissement des feuilles des arbres de l’allée, qui font de l’ombre à la Lune, et dessous tout cela, caché des yeux des humains, invisible dans la nuit d’été, l’horreur indicible – car cela n’est que le calme avant une tempête : c’est la veille de la fin du monde.
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