Conquest of the Planet of the Apes (1972)
Titre français : La conquête de la planète des singes.
Titre alternatif : Planet Of The Apes IV.
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Noter que ce film existe en deux versions : version cinéma courte altérée et censurée (1h26), et version longue non censurée (1h27, plus violent et fin différente, blu-ray).
Sorti aux USA le 14 juin 1972
Sorti en France le 9 août 1972.
Sorti en Angleterre en août 1972.
Sorti en blu-ray américain (BR simple et coffret 5BR evolution) le 4 novembre 2008 (région A, format 2:36 original 2:35 non respecté; anglais DTS MA 5.1, français DD 2.0)
Sorti en blu-ray français (coffret 5BR evolution) le 3 décembre 2008 (région A, format 2:36 original 2:35 non respecté; anglais DTS MA 5.1, français DD 2.0)
De J. Lee Thompson, sur un scénario de Paul Dehn, d'après les films précédents et le roman La planète des singes de 1963 de Pierre Boulle, avec Roddy McDowall, Don Murray, Ricardo Montalbán, Natalie Trundy, Hari Rhodes.
Pour adultes et adolescents
(Dystopie, fable, version longue non censurée) Amérique du Nord, 1991. Une grande ville. Menés par des gardes humains armés de matraques, des singes humanoïdes émergent des tunnels têtes basses, en combinaison rouge pour les Gorilles, verte pour les Chimpanzés.
Sur une esplanade, on leur apprend divers tâches élémentaires, dont celle de passer la serpillère. Un hélicoptère survole la vile pour atterrir derrière des grillages.
Un premier passager humain montre sa carte et passe les deux gardes. Un second passager humain, grand barbichu (Armando) descend à son tour de l’hélicoptère, tenant en laisse un chimpanzé humanoïde portant une veste de cuir. Au passage du poste de contrôle, l’un des gardes demande aussitôt, durement : « Avez-vous l’autorisation de l’habiller comme ça, Monsieur ? »
Le barbichu répond : « Oh que oui, Monsieur. » et de tendre un papier. En le lisant, le garde s’étonne : « Un singe de cirque ? — Le seul qui ait été entraîné en tant que cavalier à cru dans toute l’histoire du cirque. »
L’autre garde proteste : « Non, non, non : le cirque c’est de l’histoire ancienne. »
Et le barbichu de répondre en secouant la tête : « Pas tant que je serais en vie et que je respirerais. »
Le premier garde déclare : « Tout est bon, Señor Armando, avancez. — Merci. » répond Armando, et de tirer deux fois sur la chaîne fine qui sert de laisse à chimpanzé humanoïde : « Allez, allez ! » tandis que le chimpanzé humanoïde suit servilement, jetant des regards par en-dessous de tous les côtés tandis qu’ils descendent un escalier de métal peint en blanc dans les profondeurs du bâtiment, sous le regard soupçonneux du second garde.
Arrivé au bas des escaliers et dessous, donc dissimulés à la vue du garde, le chimpanzé humanoïde demande à Armando : « Est-ce que je me suis bien débrouillé ? », et Armando répond en chuchotant « Oui, oui, oui. » Puis : « Mais essaie de marcher un petit peu plus comme un chimpanzé primitif : tes bras devraient bouger en descendant et un montant de tes épaules, comme ça… »
Armando fait alors un mouvement de balancier des épaules, entraînant effectivement ses bras. Le chimpanzé humanoïde l’imite et Armando commente : « Oui, c’est mieux ! » Puis il soupire : « Vingt ans après, tu as pris mes habitudes évoluées : cela pourrait s’avérer dangereux, peut-être même fatal. »
Le chimpanzé humanoïde répond : « Armando, je ne comprends pas ! »
Armando répond, tenant toujours le chimpanzé humanoïde en laisse : « Ecoute-moi bien, César : il ne peut y avoir qu’un seul chimpanzé parlant sur la Terre : l’enfant des deux singes parlants Cornelius et Zira, qui nous sont arrivés des années auparavant, sortis du futur, et qui furent brutalement assassinés de peur qu’un jour lointain, les singes en viendraient à dominer la race humaine. »
César objecte : « Oui, mais à part toi, personne ne sait seulement que j’existe. »
Armando insiste : « Et nous devons faire qu’il en reste ainsi, parce que la peur est toujours là ! Le simple fait de ton existence serait considéré comme une grande menace pour l’Humanité. »
César veut protester mais Armando le fait taire comme une porte du métallique préfabriqué adjacent s’ouvre et deux hommes en noir en sortent.
« Allez, allez » dit Armando en tirant sur la laisse et en entraînant César vers la même porte marquée en rouge « Sortie », sous le regard soupçonneux du dernier homme. Et César de s’appliquer à faire se balancer franchement ses épaules pour entraîner davantage ses bras.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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