- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret 2 blu-rays français de Wayward Pines (2015)
Wayward Pines S01E03: Our Town, Our Law (2015)
Traduction : Notre ville, nos lois.
Titre français : Justice pour tous
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Wayward Pines 2015.
Diffusé aux USA le 28 mai 2015 sur FOX US.
Diffusé en France à partir du 27 août 2015 sur CANAL PLUS FR.
Sortie en blu-ray français 20TH CENTURY FOX DE le 31 octobre 2015.
Sorti en coffret 2 br allemand 20TH CENTURY FOX DE le 5 novembre 2015.
De Chad Hodge, d'après le roman Pines de 2012 de Blake Crouch, avec Matt Dillon, Carla Gugino, Toby Jones, Shannyn Sossamon, Reed Diamond, Tim Griffin, Charlie Tahan, Juliette Lewis.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère dystopie monstre) La nuit. Une petite fille fend la foule pour déposer sur l’échafaud une fleur. Le Shérif Pole ramasse la fleur et déclare : « Citoyens de Wayward, nous sommes vraiment bénis : toutes les communautés ne sont pas aussi chanceuses — Nous nous soucions vraiment les uns des autres, nous nous protégeons les uns les autres...
... Parfois même, les uns des autres ; et nous ne permettrons à rien ni à personne de mettre en danger notre manière de vivre ; et je n’approuve pas les contradicteurs, ceux qui disent qu’être shérif est un travail ingrat ; c’est éprouvant parfois ; mais sachant que j’ai le soutien et la confiance de chacun d’entre vous rassemblé ici ce soir, c’est qui me donne la force de continuer ! Citoyens de Wayward, voudriez-vous me rejoindre ? »
Et la foule de lui répondre en chœur : « N’essaie pas de partir ! » Le ehérif reprend, bras écartés et levés : « Où ailleurs pourrions-nous aller ? Et la foule lui répond : « Ne parle pas du passé ! » Le shériff ajoute : « Savourez le présent. »
La foule répond : « Ne discute pas de ta vie d’avant ! » Le shérif insiste : « Acceptons-nous les uns les autres pour qui nous sommes aujourd’hui et pas pour qui nous étions autrefois. » La foule : « Répond toujours au téléphone s’il sonne ! » Le sherif : « Nous devons tous jouer notre rôle : travaillez durs ! » Et la foule prononce avec lui : « soyez heureux ! Appréciez votre vie à Wayward Pines. »
Pendant ce temps, l’agent Ethan Burk s’est enfoncé dans la forêt consultant de temps à autres les notes qu’il avait récupéré sur le cadavre. Il s’embusque au passage de la voiture de la police et entend leur radio : « Voiture 83, aucun signe d’Ethan Burke. » Alors qu’Ethan entend la foule scander ses mots d’ordres, les policiers dialoguent encore : « Soyez certains d’avoir fouiller tous les secteurs ! — Il faut qu’on le retrouve ! »
… Soyez heureux, appréciez votre vie à Wayward Pines.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret 2 blu-rays français de Wayward Pines (2015)
Wayward Pines S01E02: Don't Discuss Your Life Before (2015)
Traduction : Ne parlez pas de votre vie d’avant.
Titre français : Ne parlez jamais du passé.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Wayward Pines 2015.
Diffusé aux USA le 21 mai 2015 sur FOX US.
Diffusé en France à partir du 27 août 2015 sur CANAL PLUS FR.
Sortie en blu-ray français 20TH CENTURY FOX DE le 31 octobre 2015.
Sorti en coffret 2 br allemand 20TH CENTURY FOX DE le 5 novembre 2015.
De Chad Hodge, d'après le roman Pines de 2012 de Blake Crouch, avec Matt Dillon, Carla Gugino, Toby Jones, Shannyn Sossamon, Reed Diamond, Tim Griffin, Charlie Tahan, Juliette Lewis.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère dystopie monstre) De nuit, Ethan a été arrêté par le shérif devant un portail métallique blindé éclairé avec le panneau « si vous allez plus loin, vous mourrez. » Le shérif, sans son dos, lui ordonne de poser ses mains sur le toit de sa voiture.
Ethan proteste : « Ecoutez, je suis un agent du gouvernement. — C’est cela, et Mary Poppins est ta grand-mère : t’es un type sans pièce d’identité, sans badge, qui vient de voler cette voiture. »
Ethan rétorque : « Vous voulez bien baisser cette arme ? — Ouais, volontiers. ».
Et le shérif de frapper Ethan à l’arrière du crâne. Ethan tombe à plat-ventre, roule et se retrouve à quatre pattes, et proteste encore : « Vous venez d’attaquer un agent fédéral ! — Non, corrige le shérif avec fierté : « Je viens seulement de recadrer un suspect qui résistait à son arrestation. Mets-toi debout ! Tu vois, j’ai appelé le bureau de Seattle des service secrets : ils n’ont jamais entendu parler de toi. »
Ethan s’est relevé et souffle, les mains en l’air : « A qui avez-vous parlé là-bas ? — On s’en fiche qu’à qui nous parlons : d’aussi loin que ça me concerne, tu restes mon principal suspect. — Ecoutez, je n’ai pas tué Evans : j’ai été envoyé ici pour le retrouver ! Je peux vous aider : j’ai quinze ans de service dans le ventre… »
Alors que des cyclistes arrivent sur la route, le shériff se met à crier : « Je m’en fiche de ce que tu penses avoir ! Si je veux ton aide, je te la demanderai. Sinon, tu restes dans ta chambre d’hôtel. » Les cyclistes passent, et le shérif le hèle : « Hé, Alex ! Larry ! »
Le second cycliste, un adolescent blond, toise Ethan : « N’essayez pas de partir, Monsieur Burke : c’est la règle numéro un ! » Et le jeune cycliste repart sur la route.
De retour à sa chambre d’hôtel, Ethan s’est allongé sur le lit et attend, lugubre. Son réveil sonne. Il le prend et l’arrête. Le repose sur la table de nuit. Puis il se lève et descend à la réception, déserte. Tape plusieurs fois sur la clochette pour appeler le réceptionniste, d’abord dans succès. Personne ne vient.
Ethan fait le tour du comptoir, tente de réveiller l’ordinateur en tapotant sur le clavier. Survient le réceptionniste. « Bonjour, euh, qui vous a donné la permission d’être de retour ici ? — Moi-même. Vous savez quoi ? Vous semblez être le patron ici. — Merci ! — Avez-vous un ordinateur en état de marche ? — Non, j’ai bien peur que non… — Et pourquoi pas un journal d’actualité ? — La Chronique de Wayward Pines, oui ! Nous n’avons pas eu d’édition depuis près de deux semaines à ce jour ; je suppose qu’il n’y avait pas tant d’actualité que cela… — Non, je suppose que non… »
Ethan sort et le gérant de l’hôtel tente de le rattraper : « Désolé, Monsieur, vous n’êtes pas censé… Monsieur Burke ! »
Mais Ethan a déjà claqué la porte de l’hôtel derrière lui. Nous retrouvons Ethan à la porte de la maison délabrée au numéro 602 en pleine forêt, dont il tente sans succès d’ouvrir la porte de devant.
Ethan redescend les marches du perron, fait le tour, casse une fenêtre et revient devant le lit sur lequel est allongé le cadavre en décomposition boursouflé recouvert de mouches.
Alors que Ethan aperçoit un calepin glissé dans la bottine du cadavre et va pour le récupérer, le Shérif arrive subrepticement derrière lui : « Entrer par effraction est un crime dans l’état d’Idaho. »
Ethan se retourne, et évidemment le shérif le tient en joue. « Maintenant, qu’est-ce que tu n’as pas compris dans la phrase « Reste dans ta chambre d’hôtel. — Je n’avais pas réalisé que j’étais sous le coup d’une assignation à domicile. »
Puis, Ethan ajoute : « Ecoutez, c’est mon collègue, je ne peux pas juste rester là et ne rien faire de mon travail. Maintenant peut-être que vous ne pouvez comprendre, vu que vous êtes tout seul à votre poste, etc. »
Gardant Ethan en joue, le shérif s’approche du lit : « Qu’est-ce que vous étiez juste en train de faire quand je suis entré ici ? — J’ai vu de la boue et des épines de pins sur le bas de ses bottes : il a pu être tué dans les bois et amené ici après quoi. — Ouais, c’était déjà dans mon rapport. »
Ethan hausse le ton, les mains en l’air : « Alors qu’est-ce que fait son cadavre encore ici ? Où est le légiste ? — Le légiste vient de Boise, et ça va leur prendre deux ou trois heures ; j’espère que vous n’avez pas souillé ma scène de crime… — Non, les mouches s’en sont déjà occupé. »
Le shérif semble à court de patience : « Monsieur Burke, je veux que vous retourniez à la chambre d’hôtel : nous laisserons les professionnels faire leur travail. — Très bien, je retourne à l’hôtel. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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D.C. Creature Commandos S01E01: The Collywobbles (2024)
Traduction : commandos de créatures.
Ici la page de ce blog consacrée à cette série animée.
Notez que la saison 1 de Creature Commandos fait suite à la saison 1 de Peacemaker.
Diffusé avec l'épisode S01E02 à partir du 5 décembre 2024 sur MAX US.
De James Gunn, d'après la bande dessinée parue dans Weird War Tales #93 (Novembre 1980) de J. M. DeMatteis (scénario) et Pat Broderick (dessin), avec les voix de Steve Agee, Maria Bakalova, Anya Chalotra, Zoë Chao, Frank Grillo, Sean Gunn, David Harbour, Alan Tudyk, Indira Varma, Viola Davis.
Pour adultes.
(super-héros monstres, guerre) Le "centre correctionnel de Belle Reve, son couchant, ses vols d'hélicoptères, ses blocs de bétons et le drapeau américain flottant au vent. Amanda Waller et Rick Flag père suivent sur un écran plat du bureau de Waller le dernier bulletin d'actualité de GBS News : "Le bataillon, qui s'est auto-baptisé les Fils de Themyscira, ont violemment passé la frontière pour entrer dans le Pokolistan..."
"... Les Fils sont prétendus travailler sous le commandement de l'amazone rebelle et réputée sorcière Circée. Circée déclare être l'héritière légitime du trône du peut-être mythique, peut-être réel royaume insulaire de la nation entièrement féminine de Themyscira. Des sources internes affirment que Circée aurait promis aux Fils qu'une fois le Pokolistan tombé, elle les mènera à la conquête de Themyscira."
Le commentaire et le montage d'images et de vidéo cède place à l'interview de la "source interne" un mercenaire blond mal rasé, chemise à fleurs, bracelets élastiques qui déclare au micro de l'envoyé spécial répondant au pseudonyme Paslegarsquiboitdusoja86, fils de Themyscira : "Je veux dire, grave, Themyscira est l'endroit le plus génial qui existe, et toi tu me dis, mec, seules les femmes peuvent vivre là-bas ? Hé, tu sais quoi, c'est sexiste mon frère !"
Puis la parole passe à @sceptiquecritiquelesfaitsavantlessentiments_91, fils de Themyscira : "On dit qu'ils ont les cascades les plus incroyables, alors j'ai une question pour les féministes woke : pourquoi les filles seraient les seuls à avoir les cascades qui sont cools ? Dans le monde entier nos droits en tant qu'hommes sont désintégrés..."
D'une pression sur la télécommande, Amanda Waller coupe l'interview. Rick Flag père commente : "Quelle bande de clowns !" mais Waller corrige en se levant de son bureau : "Des clowns dangereux : le Pokolistan est un ami des USA..." Rick Flag rétorque : "Les pays n'ont pas d'amis."
Waller corrige à nouveau tandis qu'ils sortent du bureau et suivent un couloir : "Après vos décades chez les militaires, Général Flag, je pense que vous aurez réalisé qu'une amitié véritable repose sur les gisements pétroliers, en particulier ceux qui n'ont jamais été exploités dans un pays au fin fond d'un trou du cul, qui n'a jamais profité de ses ressources naturelles."
Waller passe sa carte magnétique dans la serrure d'une porte blindée qui s'écarte pour leur livrer passage. Waller poursuit : "La princesse Ilana Rostovic, l'héritière apparente du Pokolistan, négocie déjà en faveur des USA et si elle est renversée par une cinglée à chapeau pointu, le contrat tombera : nous devons aider Rostovic."
Au-dessus de la large porte blindée suivante est écrit "Division des internements non humains" et Flag remarque : "Je croyais que le Congrès avait mis un point d'arrêt à vos activités depuis que votre fille vous a dénoncée. Waller compose un code sur un clavier et répond : "Techniquement, le congrès a dit que l'A.R.G.U.S. ne peut plus se servir d'êtres humains emprisonnés en guise d'agents opérationnels."
La porte s'ouvre avec un chuintement. Waller se retourne vers Flag pour achever : "Mais qu'en est-il des êtres qui ne sont pas humains ?" "hein ?" fait Flag. Ils entrent dans un poste de surveillance aux murs tapissés d'écrans avec vue plongeante sur un hall via une baie vitrée.
S'approchant de la baie vitrée, Flag s'exclame en ouvrant grand ses yeux : "Qu'est-ce que par le saint-enfer... ?!?" Et Waller de répondre froidement : "Ceci est la division d'internement non humaine de Belle Reeve."
"Depuis plus de cinquante ans, seuls ceux occupant les plus hauts niveaux d'accréditation ont été tenus au courant de son existence. En utilisant ces prisonniers, je pense que l'on peut vraisemblablement contourner nos nouvelles restrictions." Flag rétorque : "Vraisemblablement ? Comment ?" "Le congrès dit que nous ne pouvons pas utiliser de prisonniers humains : ces trouducs ne sont pas humains";
Flag pointe depuis la baie vitrée du poste de surveillance une grande femme maigre à la peau verte recousue de partout : "Elle, elle n'est pas humaine ?" Waller répond : "Est-ce qu'un cadavre est humain ?" Et la femme verte recousue de déchirer de colère le magazine qu'elle feuilletait. "Qui est-elle ?" interroge Flag. "Nous ne le savons pas, répond tranquillement Waller, on l'appelle la Promise."
Et la Promise de faire un doigt d'honneur recousu à ses observateurs. Flag demande alors : "Qui est Jason et les argonautes ?" Flag pointe du menton un squelette noir illuminé de l'intérieur par un feu jaune verdâtre malsain vêtu de la même combinaison rouge que les autres monstres prisonniers. Waller répond : "Un sociopathe, qui se surnomme lui-même le docteur Phosphore : il a une peau irradiée qu'il peut utiliser pour brûler à travers les gens et les objets."
Flag objecte : "Eh bien comment cette radiation affecte les gens autour de lui ?" Waller répond du tac au tac : "Si vous ne dormez pas dans la même chambre que lui, je pense que les conséquences devraient être minimales... -- Minimales ? -- Considérez ça comme une vasectomie gratuite."
Puis comme un genre d'animal dépenaillé à quatre patte s'étrangle et recrache de la bile, Flag demande ce que c'est. "La Fouine, l'un des rares soldats qui aura survécu au Projet Etoile de Mer au Corto Maltese. Nous savons donc que ça a ce qu'il faut pour survivre." Flag fronce alors des sourcils, et Waller s'excuse : "Je ne voulais rien insinuer à propos de votre fils : quand il est mort au Corto Maltese, il est mort en héros."
Flag change de sujet : "Celui-là ressemble à un lave-vaisselle en fin de série." Waller répond aussitôt : "Ce lave-vaisselle a tué plus de 300 naz1s durant la seconde guerre mondiale ; je l'aurais bien démantelé, mais j'ai pensé qu'il pourrait avoir un jour son utilité."
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¡García! S01E04: capítulo 4 (2022)
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Garcia! 2022.
Diffusé à partir du 11 novembre 2022 sur HBO MAX US.
De Sara Antuña et Carlos de Pando (également scénaristes), réalisé par Eugenio Mira, d'après la bande dessinée ¡García! de Santiago García et Luis Bustos ; avec Veki Velilla, Curro Ortiz, Daniel Freire, Francisco Reyes, Silvia Abascal, Emilio Gutiérrez Caba, Lola Herrera.
Pour adultes et adolescents.
(Superhéros, espionnage, eugénisme) Nous sommes à nouveau dans les années 1960, en noir et blanc au format 4 :3 ; en imperméable, le jeune Ortiz est accoudé à un bar, et vide cul sec ce qui ressemble à un verre de whisky. Il repose son verre et semble avoir son compte.
Il sort de la poche intérieure de son imperméable un petit coffret qu’il ouvre et qui contient deux boutons de manchette, possiblement en argent. C’est alors qu’une femme lui déclare que ça a l’air très joli, et de lui demander si c’est un cadeau pour elle.
Le jeune Ortiz referme le petit coffret. L’hôtesse de bar ajoute : « Si ça me plaît, je t’offre un autre verre. »
Le regard du jeune Ortiz est devenu dure. Elle essaie d’attraper le coffret, il saisit vif comme l’éclair le poignet de l’hôtesse, et comme il sert de plus en plus fort, elle bafouille : « Hé, c’était juste une blague. »
Ortiz gronde : « Tu aurais dû dire, un verre, et pas un autre… — Lâche-moi, tu me fais mal ! » Mais il persiste : « Quand tu dis un autre, les gens pensent que je suis un ivrogne qui noie son chagrin. — D’accord, d’accord, pardon ! — Ils vont se faire une idée fausse, ils vont penser qu’ils me connaissent, mais personne ne me connait… »
Alors un homme et trois femmes qui rient entre dans le bar, l’homme, un grand moustachu tenant un cigare, avise Ortiz retenant l’hôtesse de bar par son poignet et dit : « Lâche-là, gamin… »
Ortiz la lâche, et descend de son tabouret, fixant le moustachu, avant de se tourner vers l’hôtesse : « Pardons, j’ai eu une sale journée ; sers-moi un verre et je m’en vais. » Le moustachu intervient à nouveau : « Tu ferais mieux de rentrer chez toi et de dormir un peu. »
Alors Ortiz lui rentre dedans. Repoussé contre le mur voisin, le moustachu éclate de rire, tandis qu’Ortiz peine à retrouver son équilibre. Le moustachu passe son cigare à l’une des femmes, s’essuie les mains, remonte la ceinture de son pantalon, et décoche un direct en plein la machoire d’Ortiz, qui va valser contre un mur.
Pas celui du bar, celui d’un trottoir sous la pluie, devant laquelle il vomit. Les éclairs zèbrent le ciel et le tonnerre retentit deux fois, tandis qu’Ortiz, le visage tuméfié, s’est redressé et a ressorti le petit coffret — et le lance au loin sous la pluie battante.
Puis soudain il s’affole : « Non ! Non, non, non, non, non ! » Il descend les marches d’un escalier et part à la recherche du coffret, titubant le long d’une voiture avec chauffeur tandis qu’à l’arrière s’encadre un profil barbichu familier. Le barbichu fait signe au chauffeur de suivre Ortiz.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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