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- Écrit par David Sicé
Cuando los amos duermen (2024)
Traduction : Quand les maîtres dorment.
De Santiago Alvarado Ilarri (également scénariste), sur un scénario de Ramón Salas ; avec Manuela Velasco, Ivan Massagué, Diana García, Pablo Guisa Koestinger, Llum Barrera, Mireia Aixalà, Jordi Díaz, Juli Fàbregas, Juanjo Pardo.
Pour adultes et adolescents ?
(comédie horrifique fantastique, vampire, presse) Samuel et Lourdes sont un couple modeste qui s'efforce de prendre soin de la terre et des propriétés de leur seigneur. Le propriétaire de la maison est Víctor, un ancien vampire qui ne se nourrit que du sang des méchants. De génération en génération, la famille de Samuel a été chargée de protéger leur seigneur, mais aujourd'hui, Samuel et Lourdes ont deux problèmes : ils ne peuvent pas avoir d'enfant et un mystérieux parent vampire arrive dans la maison, mettant tout sens dessus dessous.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
El Ministerio Del Tiempo S02E04: El monasterio del tiempo (2016)
Traduction: Le ministère du Temps, le monastère du Temps.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 7 mars 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé à l'international sur NETFLIX INT, pas FR.
Annoncé en France à partir du 24 novembre 2024 sur SYFY FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Aura Garrido, Nacho Fresneda.
(Voyage dans le temps, aventure, uchronie) Alonso rêve de son épouse Bianca, alors qu’il se déclarait être son ange gardien, un esprit… Madrid 1916, Alonso est réveillé en sursaut par les cris de son colocataire, Pacino.
Comme celui-ci semble supplier quelqu’un de ne pas faire quelque chose, Alonso dégaine sa dague, et prêt à frapper, il entre dans la chambre en hurlant, réveillant Pacino qui lui dort toujours avec un revolver automatique sous son oreiller et met en joue immédiatement Alonso.
Les deux hommes se figent. Puis Alonso dit qu’il est désolé : il a entendu des cris et pensé que Pacino était en danger. Pacino, l’air égaré, ne répond rien, et Alonso demande s’il y a un problème — un mauvais rêve ? Pacino hoche la tête et confirme.
Tandis qu’Alonso s’assied, Pacino allume la lampe de chevet et avoue que c’est toujours le même cauchemar : son père, qui se suicide avec son arme de service dans la bouche. Pacino s’allume une cigarette. Alonso remarque que Pacino a changé l’histoire : il a sauvé son père.
Mais Pacino répond que parfois il en doute : est-ce qu’Alonso n’a jamais pensé qu’il pourrait y avoir plusieurs lignes temporelles distinctes ? Comme des mondes parallèles ? Dans l’un, le père de Pacino est encore en vie, et dans un autre, il s’est suicidé ?
Alonso répond qu’en fait il préfère ne pas réfléchir autant : avec un seul passé, il en a suffisamment sur les bras. Ce qu’il comprend, c’est que l’Histoire peut être changée, mais qu’il n’existe pas de manière de changer leurs souvenirs.
Le matin alors que les bruits de la circulation montent de toute la ville. Alonso finit de prier dans la pénombre du salon où il dort sur un canapé lit déplié. Pacino entre, et est surpris de le trouver à genoux. Il s’excuse, il ne savait pas que… Alonso se relève et lui répond de se tranquilliser : il avait terminé.
Alonso propose qu’ils petit-déjeunent. Et voilà Alonso qui s’essaye au fonctionnement du grille-pain – et se brûle en sortant les toasts : ça n’arrête pas de le surprendre, toutes ces merveilles de ces temps nouveaux…
Pacino le coupe : un grille-pain, ça s’appelle un grille-pain. Pacino remarque que c’est pareil pour lui : Alonso ne sait pas à quel point les choses ont changées depuis les années 80 : l’Internet, il ne sait toujours pas ce que c’est ; les téléphones mobiles, la télécommande… On dirait des inventions sorties de Star Trek…
Et devant l’air éberlué d’Alonso, Pacino tente d’expliquer : c’est un vaisseau spatial qui va explorer des nouveaux mondes. Dépassé, Alonso, répond « oui, oui… » et après un silence, Pacino demande à Alonso ce qui lui arrive.
Alonso répond qu’il se sent complètement inutile à cette époque ; et à la sienne, il ne lui reste plus personne : il est un homme de nulle part.
Pacino demande alors si c’est la raison pour laquelle Alonso prie. Non, explique Alonso, il prie tous les jours parce qu’il a dû faire mille batailles et il est encore envie, alors il rend grâce à Dieu pour cela. Pacino répond qu’il trouve cela très bien.
Alonso demande alors Pacino lui ne prie pas. Pacino ouvre de grands yeux : lui ? Alonso ouvre à son tour de grands yeux : Pacino ne se confesse pas non plus ? Pacino répond qu’il ne voit pas l’intérêt de raconter sa vie à un homme en jupe longue.
Le téléphone de Pacino bipe. Pacino prend le téléphone et dit seulement : « le job ». Alonso veut se lever : « allons-y ! », mais Pacino le retient : « non, non, non, toi tu restes ici : tu a deux jours pour déménagement. »
Alonso ouvre de grands yeux : « mais comment je vais rester ici ? » Pacino explique : « Tu restes, parce que si tu ne le fais pas, ce sera ma faute et ils me les couperons. Tu sais ce que tu vas faire ? étudier le monde d’emploi de la machine à laver et du micro-ondes. Et après tu me les expliques à moi, parce que je n’y comprends rien. Allez ! »
Pacino s’en va. Alonso a l’air vexé. Au ministère, le chef, Salvadore Martì explique qu’ils ont reçu un avis de Tordesillas. Amélia demande si c’est à propos de Jeanne la Folle.
Martì répond que non, Dieu merci ! Irène fait alors remarquer qu’ils ont vraiment tout gâché avec cette affaire-là. Martì insiste : non, il ne s’agit pas de Jeanne la folle. C’est un voyage à une année que la demoiselle Folch connait bien : 1808 — La guerre d’indépendance, répond Amélia : c’est encore à propos de Juan Martìn Dìez, « le têtu » ? — Non, corrige Martì : cette fois il s’agit de Napoléon Bonaparte lui-même.
Pacino s’étonne : mais on lui avait dit qu’ils ne pouvaient voyager dans le Temps ailleurs qu’en Espagne ? Amélia lui répond que Napoléon a été en Espagne pendant la Guerre. Et de fait, il était en Tordesillas.
Irène complimente : « j’adore, vous savez tout ! » Agacé, Pacino fait un pas en direction d’Amélia : « Encore une chose : vous savez qui sont les Beatles ? — Non. Euh… Serrat ? (il lève la main en essayant d’écarter le majeur et l’annulaire) Monsieur Spock ? Superlopez ? — Qui ? »
Pacino en déduit qu’Amélia ne sait pas tout. Martì à son tour fait un pas vers Pacino pour remarquer qu’il apprécie sa connaissance de la culture populaire, mais là, ils ont un problème important à résoudre, et qu’avec sa permission, ils vont reprendre.
C’est à Ernesto d’intervenir : à Noël la 1808, l’armée française du Maréchal Ney a emprisonné trois espagnols accusés d’espionnage ; l’un d’eux était le curée de Tordesillas lui-même. Ils les ont enfermé dans le monastère de Santa Clara…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret 3 DVD anglais ITV UK le 28 décembre 2015, anglais sous-titré, pas de VF.
Ici la page Amazon.fr du coffret 3 DVD anglais ITV UK réédité le 9 mars 2021 toujours pas de VF.
Jekyll And Hyde S01E06: Spring-Heeled Jack (2015)
Traduction : Jack aux Talons-Ressorts.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici l'article de ce blog consacré à la série Jekyll & Hyde de 2015.
Diffusé en Angleterre le 6 décembre 2015 sur SKY UK.
De Charlie Higson (également scénariste), réalisé par Colin Teague, d'après le roman de 1886 de Robert Louis Stevenson ; avec Tom Bateman, Richard E. Grant, Tom Rhys Harries, Enzo Cilenti, Michael Karim, Natalie Gumede, Stephanie Hyam, Ruby Bentall, Donald Sumpter, Christian McKay.
Pour adultes et adolescents.
(Dark fantasy, horreur, monstre, démon) Les cheminées des toits de Londres, repaire des chauves-souris par une nuit glauque de pleine lune. Un individu masqué, ganté et casqué escalade les toits, avec trois bonbonnes de gaz en guise de sac-à-dos.
Son masque a la forme d’un grand bec ; il observe un temps debout sur le faît du toit, puis saute, dans une vive lueur bleu électrique, et s’envole, comme un réacteur au pied, laissant derrière lui un panache de fumée. Il se juche alors sur la cheminée du toit opposé, de l’autre côté de la rue. Puis il bondit à nouveau et zigzague dans les airs pour plonger, toujours la botte brûlant d’un feu bleuté. Alors une femme pousse un cri perçant.
Le lendemain dans la rue où la foule se presse, le vendeur de journaux crie : « Allez les gens, venez prendre votre Vérité Quotidienne ! Lisez tout sur l’affaire : Jack aux talons ressorts fait une nouvelle victime ! Lisez tous les détails, dépêchez—vous, ils se vendent vite ! » Jubilant, le jeune vendeur le garantit : « Des corps retrouvés avec des organes manquants ! »
Dans la foule qui repart absorbé dans sa lecture, Bella s’amuse de la une avec sa blonde amie : « Jack aux talons—ressorts ! Que vont—il encore inventer ? Frankenstein et le Loup—garou ? » Elle passe le journal à sa camarade, intrigué par le prêche d’un homme barbu à chapeau melon à quelque pas devant elles : « Les gens comme vous et moi sont ici les victimes : il y a un monstre, là dehors, il tue nos familles et nos amis ! » La petite foule massée autour de lui approuve. « A présent la police assure le public qu’ils vont faire quelque chose à ce sujet… »
Alors Bella remarque à non pas une, mais deux jeunes femmes qui l’accompagnent : « Ne gâchons pas une occasion, les filles ! » Tandis que l’orateur poursuit : « Nous allos le traquer et l’abattre ! »
Bella ajoute : « Récolte de choix. » Et l’orateur : « C’est à nous qu’il incombe de jeter cet animal à l’égout ! Qu’il incombe de rendre nos rues sûres à nouveau, de prendre nos responsabilités, de déraciner cette ignoble racaille ! » Et la blonde danseuse de chez Bella soutire le porte-feuille un homme captivé par le discours de l’orateur, qui continue : « Tu peux te la couler douce, le flic, nous on protège les nôtres ici. »
La danseuse rouquine de chez Bella fait mine de s’éloigner et plonge la main dans poche d’un moustachu. Seulement le portefeuille est retenu par une sangle et le moustachu attrape aussitôt le poignet de la rouquine : « Oh, la p’tite voleuse ! » Elle lui donne en retour un coup de coude dans l’estomac et le moustachu se plie en deux avec un cri de douleur.
La rouquine s’enfuit en courant, et quelqu’un crie : « Arrêtez cette fille ! », attirant l’attention du policier à deux pas, qui ne bouge pas d’un cil. Ce qui bouge en revanche est sur les toits voisins, a un long bec, et trois bouteilles de gaz dans le dos.
Le moustachu a emboîté le pas à la rouquine, qui a filé par un passage couvert, tandis qu’un policier s’est arrêté à l’entrée. Cependant, le policier voit ce qui se passe dans le passage depuis sa position. La rouquine, elle est allé au bout et franchi le portail ouvert d’une laiterie, sauf que la petite cour est un cul-de-sac. Elle se lamente « Oh, non ! », se retourne et se retrouve nez à nez avec son poursuivant.
« Cul-de-sac, où tu vas maintenant ? » fait l’homme qui saisit la rouquine par le poignet pour le lui tordre. Elle crie de douleur. « T’as choisi la mauvaise cible aujourd’hui, chérie ! » Mais la rouquine se fige en ouvrant de grands yeux, et sa bouche s’agrandit d’horreur. « Laisse tomber ! » fait le moustachu, avant de se retourner au son d’un cliquetis métallique. La rouquine hurle.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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- Écrit par David Sicé
L'étoile étrange du 18 novembre 2024.
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Ici l'exemplaire .pdf gratuit de 87 pages couleurs.
Sorti le 21 novembre 2024.
De David Sicé.
(fanzine de Science-fiction) Ce numéro comprend les Chroniques de la Science-fiction de la même semaine, un cour de conversation du 17ème siècle traduit en latin simple et le guide des épisodes de la série Trepalium 2016, inclus la remise en contexte de chaque citation ouvrant les épisodes.
Ce numéro ne contient pas de texte ou d'image créé par intelligence artificielle.
Une édition anglaise sera éventuellement mise en ligne séparément.
Au sommaire.
p. 2 : Edito : Nous vivons actuellement V pour Vendetta.
p. 17 : Chroniques de la Science-fiction de la semaine du 18 novembre 2024.
p. 24 : Aïe, robot ! (nouvelle prospective)
p. 28 : Trepalium 2016, guide des épisodes de la série de prospective dystopique.
p. 63 : Conversation à l'auberge 17, latin, français et anglais du 17eme siècle et latin simple.
p. 67 : Les crimes des riches contre les auteurs-éditeurs (essai)
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