Riddick (2013)
Autre titre : Les chroniques de Riddick 3.
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Noter que ce film existe au moins en deux versions : cinéma "courte" de 1h58 et "longue" extended cut de 2h06 du blu-ray.
Sorti en Angleterre le 4 septembre 2013.
Sorti aux USA le 6 septembre 2013.
Sorti en France le 18 septembre 2013.
Sorti en coffret américain br+dvd UNIVERSAL US au moins STFR, le 14 janvier 2024.
Sorti en coffret français br+dvd METROPOLITAN FR le 18 janvier 2014.
Sorti en coffret américain 4K+2br SHOUT FACTORY US le 10 décembre 2024.
De David Twohy (également scénariste) d'après les personnages de Jim Wheat et Ken Wheat du film Pitch Black 2000 ; avec Vin Diesel, Jordi Mollà, Matt Nable, Katee Sackhoff, Dave Bautista, Bokeem Woodbine, Raoul Trujillo, Karl Urban.
Pour adultes.
(Planet opera, monstre, les deux versions) Un désert de pierres poussiéreux au bas d’une rangée de mesas, au ciel jaune orangé. Une sorte de ptérodactyle dépenaillé se pose en croassant. Le ptérodactyle trotte jusqu’à une main ensanglantée dépassant de la terre, et commence à donner des coups de bec pour la déchiqueter.
Je ne sais pas depuis combien de temps j’ai été rayé de la liste et laissé pour mort. Je suppose que lorsque c’est arrivé la première fois le jour de votre naissance, vous perdez le compte.
Brutalement, la main attrape le coup du pauvre et innocent ptérodactyle, qui pousse un terrible, quoiqu’improbable cri, l’arrivée d’air à ses cordes vocales étant coupé par la prise. Après plusieurs sursauts et tout en râlant, mais sans jamais s’être servi de ses pattes arrières pour se dégager en attaquant l’avant-bras étrangleur, le ptérodactyle s’effondre.
Alors ceci n’a rien d’une nouveauté. Il y a des mauvais jours, et il y a des jours légendairement plus mauvais.
Au-dessus, dans le ciel jaune orangé strié de nuages, d’autres ptérodactyles tournoient, apparemment indifférents au sort de leur congénère, ce qui est tout aussi étonnant : s’il s’agissait de charognards, tels des vautours, ils descendraient tous à la curée, et l’être apparemment humain serait bien emm.rdé. Surtout que même si l’étrangleur est presque enterré, ce n’est pas le cas du ptérodactyle étranglé qui a crié encore et encore et s’agitait au sol, clairement en difficulté. Et même si atterrir pourrait être dangereux sur cette planète, on peut se poser la question de ce que ces ptérodactyles bouffent pour continuer à voler, ce qui demande beaucoup d’énergie, donc beaucoup de nourriture à la fois riche et digeste.
Un autre ptérodactyle descend se poser au sommet plat d’une colonne rocheuse, qui semble surplomber la planque de l’étrangleur de ptérodactyles, et également un lambeau de nuages ; et cela se confirme, ces ptérodactyles voient parfaitement ce qui se passe en dessous de leur vol.
De son côté, l’étrangleur sort, et il s’agit bien de Riddick l’assassin nyctalope (cela ne veux pas dire ce que vous entendez), et très curieusement, il n’est pas aveuglé par la très grande luminosité des lieux. Aurait-il retrouvé la molette virtuelle de réglage de sa vision de nuit ?
Apparemment oui et non, puisque tout est rose autour de lui, et le soleil a complètement changé de position entre le moment de l’étranglement et celui où il regarde autour. A moins qu’il y ait un second soleil, mais qui, en mode vision de nuit par-dessus le marché, fixerait un soleil dans le ciel, peu importe le nombre ?
Riddick se traîne à plat ventre, apparemment blessé à la jambe, on ne sait pas quand mais supposément peu de temps auparavant, et on peut se poser maintenant la question de comment aura tourné exactement sa tentative d’étrangler le gentil ptérodactyle descendu voir comment aller sa main, et si mal récompensé d’avoir tenté de le ranimer de ses baisers affectueux.
Riddick se haussant sur ses bras, avance un peu plus vite pour arriver à un trou d’eau, qui pourtant aurait été invisible vu la hauteur de son regard, et compte tenu de sa vision éblouie rose. Il prend néanmoins de l’eau ? dans le creux de ses mains, mais la renifle, puis la relâche, frappant la surface de l’eau de déception.
Il porte également une longue estafilade à la tempe, très récente, mais qui aurait dû saigner bien davantage à moins de l’application de soins immédiats type suture ; ou de faculté de coagulation particulière. Riddick aurait-il attrapé le COVID long ? Cela expliquerait en tout cas pourquoi il se traîne et a l’air encore moins malin que d’habitude.
De manière à nouveau étonnante, nous découvrons que Riddick s’est traîné jusqu’à l’emplacement de fumerolles aux concrétions souffreteuses jaunes, et que tous les trous ainsi que l’eau à côté fume abondamment. Ce qui en odorama aurait provoqué la fuite générale des spectateurs. Comment expliquer l’absence de fumées dans le plan précédent où Riddick approchait, et comment expliquer qu’il n’ait pas senti l’odeur pestilentielle du souffre avant d’avoir pris l’eau dans ses mains.
Certainement pas par le sens du vent qui souffle apparemment dans sa direction. Par ailleurs des dépôts rouges parfaitement visible de là il s’était penché flottent clairement à la surface du trou d’eau. Pas besoin de renifler pour en déduire que l’eau est ici polluée.
Nous retrouvons le même adossé à un rocher, apparemment endormi, et à la nuit tombée. Pourquoi n’a-t-il pas été attaqué par des dizaines d’autres ptérodactyles dès qu’il aurait eu cessé de bouger ? Comment a-t-il pu survivre sans eau jusqu’ici ? Pour boire son urine, encore faut-il avoir pu en produire, et ce n’est possible qu’en buvant, la filtration des reins et la décharge d’urine fonctionnant à la pression et s’il fait si chaud, un être humain ne survit guère que trois jours, sans compter le coup de chaleur sur un crâne nu non protégé du soleil au bout de quelques heures seulement.
Plus, les vapeurs volcaniques tendent à empoisonner le touriste dont les voies respiratoires ne sont pas protégées. Certes, Riddick est un surhomme, mais encore ? Si ses lèvres sont gercées de sécheresse, ses yeux sont parfaitement humides, et apparemment il continue de transpirer du front.
En tout cas le surhomme n’est pas allé loin : le soleil vient de se lever, c’est encore une belle journée, et Riddick a encore une belle idée, aller coincer le pied de sa jambe blessée dans une enfractuosité, pour tirer dessus. Comment compte-t-il retirer son pied après avoir, nous supposons reboîté sa jambe, ou déluxé son genou. Ayant poussé un grand cri pour ameuter à nouveau tous les prédateurs supposés de la région, qui ne semble pas particulièrement peuplée en gibier, voilà qu’une meute de gentils pumas arrivent pour lui porter secours.
A moins que ce ne soit l’appel du Sheba (non ce n’est pas un placement de produit, plutôt du vécu).
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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