Frankenstein; or, The Modern Prometheus (1818)
Publié en Angleterre le 11 mars 1818 chez Lackington, Hughes, Harding, Mavor & Jones, 3 volumes, 280 pages.
De Mary Shelley (Mary Wollstonecraft Shelley).
Pour adultes.
Résumé à venir.
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Les adaptations au cinéma chroniquées dans ce blog
Docteur Frankenstein (2015, Victor Frankenstein)
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Les adaptations à la télévision chroniquées dans ce blog
The Frankenstein Chronicles (2015)
Second Chance (2016, The Frankenstein Code, Looking Glass)
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(Traduction au plus près de David Sicé).
- T'ai-je demandé, Ô Toi, mon Créateur, le jour de ma naissance
- De me fondre en Homme ? T'ai-je imploré, Ô Toi,
- Depuis les Ténèbres, de m'élever en rang ? —
- Le Paradis Perdu (x. 743-5)
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Lettre I.
A Mrs. Saville, Angleterre.
Saint Pétersbourg, 11 décembre 17..
Vous vous réjouirez d’apprendre qu'aucun désastre n’a accompagné le commencement d’une entreprise que vous estimiez vouée à de si mauvais augures. Je suis arrivé ici hier et mon premier soin est d’assurer ma chère sœur de ma prospérité, et de ma confiance croissante en le succès de mon entreprise.
Je suis déjà très au nord de Londres, et comme je me promène dans les rues de Pétersbourg, je peux sentir une brise nordique froide taquiner mes joues, ce qui excite mes nerfs et me remplit d'enchantement. Comprenez-vous ce sentiment ? Cette brise, qui a voyagé depuis les contrées vers lesquelles j'avance, me donne un avant-goût de ces climats glacés. Inspiré par ce vent prometteur, mes rêveries deviennent plus fiévreuses et plus vivaces. J'essaie en vain de me persuader que le pôle est le siège du gel et de la désolation, il se présentera toujours à mon esprit comme la contrée de la beauté et de l'enchantement...
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(Texte original.)
- Did I request thee, Maker, from my clay
- To mould Me man? Did I solicit thee
- From darkness to promote me?—
- Paradise Lost (x. 743-5)
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Letter 1
TO Mrs. Saville, England
St. Petersburgh, Dec. 11th, 17-
You will rejoice to hear that no disaster has accompanied the commencement of an enterprise which you have regarded with such evil forebodings. I arrived here yesterday, and my first task is to assure my dear sister of my welfare and increasing confidence in the success of my undertaking.
I am already far north of London, and as I walk in the streets of Petersburgh, I feel a cold northern breeze play upon my cheeks, which braces my nerves and fills me with delight. Do you understand this feeling? This breeze, which has travelled from the regions towards which I am advancing, gives me a foretaste of those icy climes. Inspirited by this wind of promise, my daydreams become more fervent and vivid. I try in vain to be persuaded that the pole is the seat of frost and desolation; it ever presents itself to my imagination as the region of beauty and delight...
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