Looker (1981)
Traduction du titre original : De la bombe.
Autre titre : Vidéo crime ; L'ordinateur meurtrier (!).
Sorti aux USA le 30 octobre 1981.
Sorti en France le 6 juin 1984.
Sorti en DVD français le 3 avril 2008 (zone 2, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround ; sous-titres français forcés sur la version anglaise, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en DVD américain le 30 janvier 20017 (zone 1, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround, sous-titres anglais, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en DVD français le 17 mars 2010 (zone 2, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround ; sous-titres français forcés sur la version anglaise, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en blu-ray américain WARNER ARCHIVES le 18 septembre 2018.
De Michael Crichton (également scénariste) ; avec Albert Finney, James Coburn, Susan Dey, Leigh Taylor-Young, Dorian Harewood, Tim Rossovich, Darryl Hickman, Kathryn Witt, Terri Welles, Michael Hawkins, Ashley Cox, Donna Kei Benz, Catherine Parks.
Pour adultes et adolescents.
« Oh miroir, miroir sur le mur, comment puis-je être certaine que Bill me téléphonera ? », se lamente une blonde en train de se pomponner tandis que derrière-elle une baie vitrée futuriste montre les gratte-ciels illuminés dans la nuit.
Alors le miroir lui répond : « Bien sûr, vous êtes très belle… » ce qui ravit la blonde. Mais c’est seulement pour ajouter aussitôt : « Mais j’ai bien peur qu’il vous manque une chose… » Alors la blonde presse le miroir de lui dire quoi : Ravish – le Parfum Ravish : vous en mettez un peu derrière votre oreille ; une goutte derrière les genoux plaira sûrement ; et puis en tamponner entre les orteils… La blonde s’étonne : « Mes orteils ? ». Et le miroir de répondre : « On ne sait jamais ! »
Comme elle s’apprête à le faire, son téléphone sonne, et le miroir commente : « Je me demande maintenant qui cela peut bien être ? »
Ravish ! Le parfum qui réalise vos plus profonds désirs…
Le cabinet de chirurgie esthétique du Dr. Roberts. La même blonde est assise au bureau et déclare que Roberts pense probablement qu’elle est belle – mais elle ne l’est pas : elle a des tas de défauts à corriger. Elle a une liste avec elle : son nez est trop étroit de 2 millimètres ; et ses pommettes sont trop hautes de 4 millimètres ; et son menton a une petite bosse de 1 millimètre au bout. Et la distance de ses aréoles est de cinq millimètres. Et elle a un grain de beauté sur les côtes. Donc elle a vraiment besoin d’une chirurgie esthétique.
Circonspect, le Docteur Roberts, la quarantaine bien sonnée et le visage buriné, se penche et attrape la liste, déplie le papier et lit. Il porte son index à la bouche et la jeune femme lui demande s’il y a quelque chose qui ne va pas. Le docteur répond que c’est seulement que la demoiselle – Lisa – est très belle, et il n’arrive pas à concevoir qu’elle puisse vouloir changer ce que Dieu lui a donné. Lisa répond sans se troubler : c’est pour son travail – elle joue dans des publicités pour la télévision ; ils veulent une certaine apparence. Roberts proteste : ces changements sont minuscules – personne ne remarquerait la différence. Lisa soupire : le docteur Roberts s’est déjà occupé de ses amies – Tina, Cindy et Susan – et tout le monde dit qu’il est le meilleur chirurgien esthétique de Beverly Hills.
Le docteur Roberts demande alors à Lisa de l’excuser car il souhaite consulter son associé, le Docteur Belfield. Roberts va donc prendre un café, et Belfield lui répond qu’il n’en est pas question : Lisa est folle – c’est une fille superbe. Puis il demande à Roberts combien de ces actrices avec des listes il a opéré jusqu’à présent – trois, quatre ? Roberts confirme qu’il en opérées trois. Pour Belfield, c’est sûrement une mode de l’industrie du spectacle. Belfield demande alors si Roberts va opérer Lisa. Roberts hésite. Alors Belfield remarque que si Roberts n’opère pas Lisa, quelqu’un d’autre de moins compétent le fera. Ce qui convainc Roberts. Belfield est ravi et allume un cigare : si Roberts opère Lisa, c’est lui qui l’anesthésiera…
Après l’opération et après avoir guéri des hématomes, Lisa, ravie, se maquille chez elle devant son miroir, dans son luxueux appartement : elle est une vraie bombe, si parfaite à tous les égards et elle a tout ce qu’elle désire. Son petit chien tressaille. On sonne à sa porte. Lisa enfile un peignoir, puis à la réflexion l’abandonne, et va pour ouvrir la porte, se recoiffant au passage devant un autre des grands miroirs de l’appartement. Elle ouvre, croyant avoir affaire à son petit ami – un flash – le couloir de la résidence est vide. Lisa reste immobile un temps, puis regarde d’un côté et d’un autre. Son petit chien aboie joyeusement.
Lisa pivote sans refermer la porte et retourne dans l’appartement, suivie par son petit chien qui continue d’aboyer. L’appartement est vide. La porte d’entrée se referme violemment dans le dos de la jeune femme, qui laisse échapper un petit cri. Il n’y a toujours personne. La porte-fenêtre qui donne sur le balcon est ouverte et le vent soulève les rideaux. Alors Lisa remarque que son petit chien Teddy a disparu, et elle l’appelle. Elle entend alors les aboiement étouffé du chien et va dans la chambre à coucher, toute de rose décorée. Elle découvre alors son petit chien enfermée dans la penderie. Comme elle sort le petit chien et lui demande ce qu’il fait là – ils doivent se préparer pour l’arrivée de son petit ami Bob, Lisa s’arrête net : quand elle était passée devant le grand lit rose, il n’y avait rien dessus. Maintenant il y a une valisette de métal ouverte, avec la forme découpée d’une arme à feu dans le rembourrage qu’elle contient.
Lisa s’approche – et touche le rembourrage pour s’assurer que l’objet est bien réel. Puis tenant toujours le chien, elle va voir dans la salle de bain – vide – revient dans la chambre, puis le salon, sans remarquer l’ombre d’un homme armé projetée sur les rideaux flottants de la porte-fenêtre donnant sur le balcon. L’homme suit alors Lisa le long du balcon. Lisa veut alors franchir le rideau pour passer du salon au balcon – un nouveau flash. Lisa reste immobile et soudain se met à tourner lentement sur elle-même, contre sa volonté, s’empêtrant dans le rideau. Elle lâche son petit chien. Les fixations du rideau sautent… et elle bascule par-dessus la rambarde en hurlant : il y avait bien un tueur dans son dos, moustachu, une visière argentée masquant ses yeux, portant des gants, qui marche ensuite tranquillement déposer un stylo sur l’un des fauteuils roses du salon de Lisa…
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