Space 1999 S01E11: The Last Sunset (1975)
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 1er janvier 1976 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 19 février 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Charles Crichton sur un scénario de Christopher Penfold ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate.
Pour adultes et adolescents.
Bergman s’extasie : la planète bleue Ariel a un soleil comme celui de la Terre, une atmosphère, un petit système solaire parfaitement équilibré. Koenig remarque qu’une fois la Lune en orbite, le sens de la symétrie de Bergman pourrait être dérangé. Bergman détrompe son commandant : si la Lune se place en orbite d’Ariel, il ne se souciera pas de symétrie ! Koenig rappelle qu’il faut encore que la planète prouve qu’elle est aussi bien dotée que l’Ordinateur le prévoie.
Deux aigles sont justement en approche d’Ariel pour le vérifier, dont l’Aigle 2 piloté par Alan. Alan déclare que l’atmosphère de la planète vue depuis là-haut ressemble à de la soupe de pois. La doctoresse Héléna Russel confirme : ladite atmosphère contient quatre fois plus d’oxygène que celle de la Terre. Sandra ajoute qu’il faudrait surveiller la température de la surface de l’Aigle quand il entrera dans l’atmosphère.
Paul annonce que les écrans de protection contre la chaleur sont au maximum et qu’ils doivent compter encore trente secondes avant d’allumer leurs rétro-réacteurs. Kano arrache le ticket que vient d’imprimer son pupitre, se lève et annonce aux autres qu’il a le plan de vol de l’Ordinateur pour la descente des aigles vers la surface. Il le remet au professeur Bergman qui demande s’il y a des problèmes annoncés. Kano répond que non. Bergman remet le ticket à Paul qu’il charge d’envoyer le plan de vol aux ordinateurs de bord des deux aigles.
A bord de l’Aigle 2, une alarme se met à biper. Alan annonce qu’il a un contact au scanner, un objet extraterrestre est en approche, et effectivement, une sonde vient de sortir de l’atmosphère de la planète Ariel et se rapproche vite. En fait, elle se dirige droit sur l’Aigle 2, c’est une sorte de missile. Alan tente d’enchaîner des manœuvre d’évasion mais n’arrive pas à échapper à la sonde. Les deux pilotes à bord se positionnent la tête entre les bras, mais la sonde ne fait que se coller à leur cockpit, sans exploser.
Alan fait son rapport, Koenig demande le retour des deux aigles sur la Lune, et à Paul demande l’évacuation du personnel du pas de lancement numéro un, tout en demandant à l’unité d’intervention en cas de crash de se préparer à intervenir. Koenig demande encore à Alan de descendre en pilotage automatique, présumant que la sonde ne fera rien avant qu’ils soient de retour à la base.
L’aigle 2 touche le sol. La sonde qui ressemble à une espèce de sablier n’a pas réagie. Koenig demande des nouvelles du scan à Berman, qui n’a rien en retour : ni densité, ni radiation, l’objet résiste à toute technique d’analyse à distance dont ils disposent. Koenig répond qu’alors ils vont devoir faire entrer la sonde.
Et effectivement ils amènent la sonde… à l’intérieur de la base. Koenig se plante à un moins d’un mètre de l’engin potentiellement explosif et émet une hypothèse : la sonde est la fabrication d’une civilisation qui voyant les gens de la Terre approcher, essaye de les en empêcher, en créant une diversion et un mystère en progression. Bergman amène le capteur d’un robot d’analyse juste au-dessus de la sonde : il trouve cela plausible, mais pourquoi ? Koenig poursuit son hypothèse : peut-être pour gagner du temps, en savoir plus à leur sujet.
Héléna Russel s’approche à son tour et complète : et aussi pour les empêcher de découvrir quoi que ce soit à leur sujet. Alan intervient : que le professeur Bergman joue avec aussi longtemps que cela lui plaise et qu’ils ne perdent pas davantage de temps à propos de cette planète. Héléna répond que si la Lune se met en orbite, ils auront tout le temps qu’il faut. Koenig répond qu’ils ne savent pas s’ils resteront en orbite pas plus qu’ils ne savent si la sonde est amicale ou hostile. Et même si celle-ci était un carton d’invitation, ils vaudraient mieux qu’ils y aillent étape par étape.
Puis Koenig demande un rapport sur ce qu’il a déjà découvert sur la sonde avec son robot. Bergman répond : poids 4-28, diamètre 86 centimètres, température ambiante, radiation zéro, composition inconnue. Koenig demande si l’engin est inerte. Bergman répond : totalement. Et à ce mot, des antennes sortent de la sonde, se déploient — et la sonde émet un gaz par des orifices de tous les côtés.
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