Hammer House of Horror S01E12 : The Two Faces of Evil (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : Les deux visages du Mal.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : Les Deux Faces du démon.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Toxique : exploitation sans issue. L'héroïne donc le spectateur sont enfermés dans des situations horrifiques sans aucun choix ni moyen de sortir par le haut de l'aventure, et sans loi surnaturelle ou naturelle qui explique ou limite les obstacles ; il n'y a aucun moyen d'en déduire quoi que ce soit d'utile pour quelque situation réelle que ce soit. L'épisode est donc une voie sans issue et tourne au seul voyeurisme malsain qui peut facilement aggraver la situation réelle du spectateur malade, affaibli, victime d'une agression réelle etc. La catharsis n'existe pas, la violence est imitée et/ou transposée et les rôles de victime ou bourreau ne sont jamais échangés, seulement imprimés.
Diffusé en Angleterre le 29 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Diffusé en France 12 août 1993 sur M6 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Alan Gibson, sur un scénario de Ranald Graham, avec Gary Raymond, Anna Calder-Marshall, Philip Latham, Jenny Laird, Brenda Cowling.
Pour adultes.
(anthologie d'horreur fantastique, slasher) Sur une route de campagne par une belle journée, une petite voiture rouge roule à vive allure tandis qu’une petite famille à bord chante, d’abord l’épouse « …portera des pyjamas de soie quand elle viendra ! », ensuite le mari au volant répond « Elle portera des pyjamas de soie quand elle viendra ! » et tous, le jeune garçon rose et blond inclus reprennent en chœur : « Elle portera des pyjamas de soie quand elle viendra, elle viendra, elle viendra ! »
Le garçon en pull blanc chemise rouge est assis sur le siège avant, sans ceinture de sécurité évidemment, et joue avec un biplan jouet imité de la première guerre mondiale.
La voiture arrivement direction Gué des Majordomes et Stoke Mandeville ou direction Colline de Denner deux kilomètres, Repaire de Huchen, quatre kilomètres et Wycombe le haut, six kilomètres — quand soudain la mère s’inquiète : « Oh Martin, as-tu vérifié la fenêtre du cabinet de toilette à l’étage ? »
Martin répond : « Je te l’ai dit, j’ai vérifié toutes les fenêtres. » Mais son épouse insiste : « La serrure sur cette fenêtre ne fonctionne pas bien, tu sais… » Ils sont arrêtés au stop et Mertin se retourne pour répondre : « Janet, arrête de te tracasser… » et leur fils surenchérit en souriant : « Tu t’inquiètes toujours à propos de quelque chose, Maman ! »
Janet attrape l’avion-jouet pour le ranger à l’arrière tandis que son époux s’amuse à lui poser un doigt sur le nez et elle veut bien en rire. Mais n’en pense pas moins : mieux vaut prévenir que guérir.
Alors Martin demande à son fils : « Quelle direction ? » Le garçon étonné demande : « Qu’est-ce que tu veux dire ? — T’es pas le navigateur ? — Oui… — Alors, navigue, je ne vais absolument pas t’aider. »
Et comme son mari sourit, Janet remarque un homme en ciré jaune qui les guette, planté sur un monticule voisin du croisement, à côté d’un arbre mort.
« Allez… » insiste Martin qui n’a rien remarqué tandis que Janet ne cesse de fixer le voyeur, dont le visage n’est pas visible à cause de la capuche rabattue et du col relevé. Le mari finit par noter l’expression de son épouse et demande : « Quelque chose ne va pas ? »
Janet sursaute et veut rassurer son mari en touchant son épaule. Alors le fils s’écrie : « … à gauche ! » Et son père de répondre : « … à droite — Non, à gauche ! — …à gauche, puis à droite. » Ils éclatent de rire, mais l’épouse regarde à nouveau le monticule, et il n’y a plus personne.
Plus tard, il se met à pleuvoir et il fait de plus en plus sombre, et soudain, l’homme à l’imperméable jaune surgit juste devant la voiture, et, en voulant l’éviter, Martin fait un écart et s’arrête… pour prendre l’inconnu en auto-stop, et demande à son fils de passer sur la banquette arrière, ou si vous préférez, après avoir manqué le coup de la panne au tirage, voilà qu’il s’empresse de le retenter au grattage.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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