Interzone #001 (1982)
Présumé paru le 1er mars 1982, £1.25 l'exemplaire ou $2.50 (8,17 dollars de 2024 autant en euros)
De John Clute, Alan Dorey, Malcom Edwards, Colin Greenland, Graham Jones, Roz Kaveney, Simon Ounsley et David Pringle (rédacteur en chef), M. John Harrison, Keith Roberts, Angela Carter, John Sladek, Michael Moorcock.
Pour adultes
(revue littéraire de Science-fiction & Fantasy) Interzone semble avoir été nommé d'après la ville du roman pas pour les enfants The Naked Lunch (le festin nu) dont les caractéristiques semblent coller à cette sorte de récit "imaginatif" plus expérimental et provocateur que ne le sont les récits avec des fusées ou des épées sur la tranche. Avec une visite au bordel guidée par le toujours fleuri Michael Moorcock (essayez donc de traduire son patronyme en français), Interzone tient ses promesses, et par le prodige de la volonté d'une équipe de bénévole, remplit ses objectifs de mettre en selle des auteurs britanniques peinant à s'établir, ou rappeler au bon souvenir du lecteur ceux qui sont déjà "établis", sachant que les années 1980 sont les années de l'effondrement des ventes des livres de Science-fiction, incapables de satisfaire un jeune et moins jeune grand public ébloui d'une part par le nouvel âge d'or du cinéma fantastique et la déferlante des jeux de rôles sur table combinée à celles des jeux vidéos.
Dans les faits, Interzone n'est pas un magazine de Science-fiction et de Fantasy littéraire - ni d'initiation ni de confirmation. Il s'agit d'un fanzine professionnel chevillé aux prix de Science-fiction, et qui va fournir en particulier aux revues françaises des années 1990 l'essentiel de leurs récits de fiction, alors que le fossé entre les jeunes lecteurs ou le grand public va se creuser au moins à la vitesse de l'inflation des prix du livre et la raréfaction du choix des éditions de poches en librairies -- puis des librairies elles-mêmes, dans toutes les villes occidentales. Les promesses sont tenues dans le sens que chaque récit du numéro peut intriguer, et laisser entrevoir l'éclat de mondes étranges.
Mais les tares habituelles du roman de gare restent ancrés dans le décor : Interzone comme bien d'autres confondent le fantastique avec l'horreur et, on va dire, l'érotisme, et sous les apparences d'une prose soignée affleure le vilain mufle de l'exploitation, exactement comme dans les magazines de bande-dessinées, et pour illustrer la tendance lourde d'un exemple relativement chaste aujourd'hui, nous sommes comme à découvrir le pire comme le meilleur d'un épisode de Cosmos 1999, avec ses filles déshabillées et ses effets gores parés de prétentions intellectuelles qu'on se gardera de creuser.
Il est particulièrement révélateur de constater que si dans les années 1920 et sans doute jusque dans les années 1960 -- vous le constaterez par vous-mêmes -- les premières lignes d'un récit suffisent à non seulement nous dire sur quel pied les auteurs vont nous faire danser, dans quel genre de monde et avec quels partenaires, ce n'est pas le cas pour les récits d'Interzone : trop facile ? trop divertissant ? Pas assez intellectuel ? En tout cas impossible de savoir si même le récit mènera quelque part qui vaille la peine d'aller.
Oui, les auteurs semblent bons, mais comment le croire suffisamment pour poursuivre une lecture qui prend un temps précieux sans garantie réelle d'enrichissement. Il y a de quoi faire, mais pour en faire quoi ? La réalité est que sur la demi-douzaine de récits, vous en trouverez sans doute toujours au moins un qui vous impressionnera, plusieurs qui vous feront passer à autre chose, et probablement un qui vous fera regretter d'avoir commencé à le lire, quand bien même un autre lecteur pourra jurer qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre de plus : David Pringle et les autres du collectifs ne mentent pas, ils laisseront leurs auteurs délirer du moment qu'ils livrent du neuf et de la "qualité"', ou en tout cas, c'est le plumage du canard.
Et dans le même temps, les romans franchisés et les livres dont vous êtes le héros, sans oublier les romances vampiriques et autres loups garous torses nus sur la couverture vont déferler, et désormais si aujourd'hui vous cliquez pour acheter, vous avez toutes les chances de lire du Chat GPT. Interzone, est, en tout cas dans les années 1980 à 2000, définitivement l'expérience d'une rencontre entre un lecteur humain et des auteurs convaincus de leur mission d'expérimenter, et surtout d'avoir à dire quelque chose sur leur monde, même si c'est d'abord une question d'en combien de caractères. Je dirais en l'état qu'Interzone est une mission réussie fascinée par l'effondrement de sa propre réalité, alors que la réalité comme à son habitude multi-millénaire, continue de dépasser la fiction et que les médias de toutes les époques persistent à faire passer cette réalité pour ce qu'elle n'est pas. Ai-je correctement reformulé le passage de l'édito "... le monde toujours plus complexe, tragi-comique et mystificateur de la fin du vingtième siècle." ?
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p.02 : Editorial, par David Pringle.
Pendant dix années ou plus, il y a eu un vide dans l'édition britannique de magazines. Il nous a manqué un magazine populaire dédié à la Science-fiction et la Fantasy intelligente -- et à d'autres types de prose imaginative à la frontière de ces genres. Interzone est une nouvelle tentative de combler ce vide, et d'apporter au-devant d'un lectorat plutôt large mais éclairé la meilleure fiction fantastique que nous pouvons trouver. Ce premier numéro contient les contributions origi ales de Angela Carter, M. John Harrison, Michael Moorcock, Keith Roberts et John Sladek - tous écrivains aux réputations bien établies. Notre second numéro mettra aussi en vedette des noms bien établis. Mais en plus nous avons l'intention de publier des récits de nouveaux auteurs. Nous croyons que le lancement de nouveaux auteurs est l'une des raisons principales de la nécessité de ce magazine. Des écrivains établis -- par définition -- ont des débouchés établis : les éditeurs sont prêts à investir dans leurs ouvrages : ils ont prouvés leur rentabilité. Et dans la plupart des cas, les écrivains imaginatifs établis ont prouvé leur rentabilité dans des magazines -- des publications telles Science Fantasy et New worlds, qui aujourd'hui n'existent plus. Nous souhaitons développer les chances de voir émerger de nouveaux écrivains ; nous voulons préparer le terrain pour l'arrivée de talents majeurs. Interzone espère s'inscrire dans la tradition des meilleurs magazines britanniques du passé, mais cela ne veut pas dire qu'il sera une copie conforme des magazines d'une ère révolue: ceci est, et je le souligne, un nouveau magazine pour une nouvelle décade (NDT : 1982 à 1992)
Interzone est produit par un collectif bénévole de huit personne. Tous les profits seront réinvestis dans le magazine et aideront à payer aux auteurs des tarifs décents pour leurs oeuvres. En temps que directeur de publication et éditeurs nous sommes motivés par la foi en la fiction imaginative. Aussi étrange qu'elle puisse paraître, la meilleure science-fiction et fantasy fait le portrait d'un monde réel : le monde toujours plus complexe, tragi-comique et mystificateur de la fin du vingtième siècle. Nous croyons que le mode fantastique de l'écriture est le plus à même pour traiter de ce monde. Au-delà de cela, nous n'avons que peu de préjugés concernant le contenu du magazine, et sommes prêt à laisser s'y développer toute direction que les meilleurs écrivains se seront choisis eux-mêmes. Il ne s'agira pas purement d'un magazine de Science-fiction ou de Fantasy, mais notre intention est qu'il demeure un magazine d'imagination et de qualité. Nous serons à la recherche des textes les plus divertissants et les plus originaux que nous puissions trouver, une fiction pour les années 1980 qui continuera d'être lisible dans les décennies à venir.
Nous espérons que le sommaire de ce numéro vous stimulera, mais que vous ne nous jugiez pas sur la base de ce seul premier numéro -- car Interzone sera un organisme en développement: chaque futur numéro portera de nouveaux bourgeons. Restez avec nous, parlez de nous à vos amis et vos relations et envoyez-nous vos commentaires. (nous avons dans l'intention d'augmenter la pagination et la fréquence de parution, et nous avons la place de publier les lettres de nos lecteurs aussi bien que les récits de nos lecteurs.)
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p. 3 THE NEW RAYS (les nouveaux rayons) par M. John Harrison.
Quand j'arrivais tout d'abord ici, c'était après un voyage hideux. Nous avions passé dix heures à bord du train qui s'arrêtait et repartait constamment dans des stations de campagne aux abords vides. Il était bourré à craquer de jeunes conscrits qui criaient et chantaient ou bien fixaient désespérément l'extérieur par les fenêtres comme s'ils souhaitaient avoir eu le courage de sauter en marche. Nous avions pris une tasse de café à une étape dans les Midlands. Dans la confusion à regagner nos sièges, j'avais eu sorti la petite horloge de voyage que W. B. m'avait offert la première fois que j'étais tombé malade, et je l'avais, je ne sais comment, perdue. Un jeune garçon jouant des coudes pour descendre du wagon nous avait aider à la chercher. Pour un temps, il semblait avoir oublié où il était: puis il avait regardé autour de lui, soudain, et avait déguerpi. J'étais inconsolable. Deux nuits de suite j'avais rêvé du nom d'une rue : Agar Grove. (NDT le bois d'Agar). Nous arrivâmes en retard dans l'après-midi, juste à temps pour contempler la ville se dissoudre dans en pluie noire, nuées et ténèbres. Au cours de la nuit je m'étais réveillé et j'avais eu à suivre le couloir jusqu'aux lavabos. L'hôtel était froid et sordide. Il y avait une fuite de gaz. Quand je regardais par une fenêtre, des gens creusaient dans la rue. Il pleuvait toujours.
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p. 08 : KITEMASTER (maître du cerf-volant) par Keith Roberts.
L'équipe au sol n'en avait pas fini avec sa litanie. Ils formaient une ligne, tête baissée, ombres chinoises sur les derniers éclats du couchant ; sous moi, le lanceur s'immobilisa gentiment, la vapeur d'eau jaillissant autour le rivet d'une chaudière rouillée. Un souffle chaud exhala en direction de la tour d'assemblage, embaumant la vapeur et l'huile pour en mélanger les senteurs avec l'éternel relent des lubrifiants. A mon côté, le capitaine du Cert-volant renifla, impatiemment il me semblait, enfouissant son cou de taureau encore davantage entre ses épaules. Je promenais mon regard sur le hangar qui s'assombrissait, m'imprégnant de la scène pour mieux m'en rappeler ; les bobines de câble, dressées haut sur leurs chariots...
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p. 13 : INTERZONE par Colin Greenland
Interzone est une ville imaginaire au-delà des limites, juste là où les lignes blanches se perdent enfin: entre les pages de la carte, ou sur un panneau au bord de la route, un nom aperçu un instant balayé par les phares avant d'un poids-lourd. Le poids-lourd transporte une cargaison de livres de poches à couvertures de papier glacé luisantes identiques, comme des briques emballé de cellophane avec une date limite de consommation de seulement deux semaines et demie. Après ce temps, ils se désintégreront en silence, obsolètes, sans avoir été lus... Vous trouverez Interzone désormais sur n'importe quelle route concevable, telle une intersection majeure par laquelle chacun doit passer, même si cela ne doit être qu'en esprit. Un endroit où le passé inconnu et le futur émergent se rencontrent dans un ronronnement silencieux vibrant.
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p. 14 : THE CABINET OF EDGAR ALLAN POE (le Cabinet d'Edgar Allan Poe) par Angela Carter.
Imaginez Poe en la République ! Alors qu'il n'en possède aucune des vertus; pas un Sparte, lui. Chaque fois qu'il incline le pichet pour saluer le matin austère, ses amis à regrets s'accordent : "Aucun homme n'est en sécurité s'il boit avant petit-déjeuner." Où est l'étoile noire de la mélancolie ? Ailleurs; pas ici. Ici, c'est toujours le matin, la stricte, démocratique lumière qui gomme les apparitions des rues où ses pas dangereux doivent le mener.
Peut-être... peut-être que l'étoile noire de la mélancolie se cachait dans l'obscurité du fin fond du pichet depuis le début... Il se pourrait que toute affaire ne soit qu'un petit secret entre le pichet et lui-même.
Il se retourne et va y voir ; et toute la lumière impitoyable du jour ordinaire le frappe en plein visage comme la violence du regard de Dieu. Foudroyé, il s'enfuit. Où pourrait-il se cacher, quand il n'y a aucune ombre ? Ils ont coupés la République en deux, ils ont coupés en deux moitiés la pomme du savoir, la lumière éblouissante frappe la moitié haute et laisse le reste dans l'ombre : là haut, vers le Nord, dans les latitudes élevées, un homme doit fabriquer sa propre pénombre s'il veut resté caché parce que la lumière massive, héroïque de la République ne tolère aucune ambiguïté : vous êtes un saint ou vous êtes l'étranger. Lui, c'est l'étranger, un gentleman de Virginie quelque part dans une mauvaise passe, et si, au moins, il n'ira pas rallier le Prince des Ténèbres (toujours en parfait gentleman) à sa cause, dans la nuit absolue qui est l'antithèse de ces jours de droiture, il n'existe pas d'aristocratie.
Poe titube sous le poids de la Déclaration de l'Indépendance. Les gens pensent qu'il est saoul.
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p. 19 : GUESTING (Accueillir) par John Sladek.
"Enfin une Lune vraiment leste," bougonnait le général. Il se tenait dos à la pièce, fixant à travers la large baie recourbée. Le Général Veet n'est pas un homme en forme ; ces derniers jours (semaines ?) d'interrogatoire n'avaient été faciles pour aucun d'entre nous. Les mains dans son dos n'indiquaient pas la sérénité; la droite agrippait désespérément le pouce de la gauche. S'il avait seulement pu s'en sortir comme Nancy ! Mais une conversation relaxante avec Jeb pouvait toujours améliorer nos affaires.
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p.24 : THE BROTHEL IN ROSENSTRASSE (le bordel de la Rue des Roses) par Michael Moorcock.
Très probablement toxique.
Le bordel dans la Rosenstrasse avait l'ambiance d'une nation soudée, hermétique, microcosmique. Il était facile, une fois entré, de croire que l'endroit possédait une infinité de chambres et de corridors, tous isolés du monde extérieur. Sans aucun doute, Frau Schmetterling créait délibérément cette impression avec une exhaustivité détaillée. Comme on lui rappelait à la fois la sécurité de l'enfance et son délicieux mystère, l'explorateur découvrait ses soucis envolés, avec toutes les leçons de moralité ou de retenue de l'âge adulte. Ici il pourrait non seulement réaliser tous ses désirs, mais il ne ressentirait aucune culpabilité ni aucune crainte d'agir ainsi ; le bordel peut être quitté et revisité à volonté. L'argent est tout ce dont il a besoin. Ici, n'importe quelle blessure est anodine, aucune voix n'est cinglante, aucun doigt n'est pointé, aucune émotion n'est investie. Ici un homme (et à l'occasion une femme) peut s'autoriser à expérimenter ce qu'il a toujours rêvé d'être...
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p. 31 : En revue.
Roderick or The Education of a Young Machine 1980 par John Sladek (chez Granada, 1.95£ (= 8,62 livres sterling 2024, soit 10,35 euros de 2024. (NDT en livre de poche) critique signé DP.
Riddley Walker par Russell Hoban (chez Picador, £1.95) signé ME.
Timescape par Gregory Benford (chez Sphere, £1.95) signé DP.
The Unlimited Dream Company 1979 par J. G. Ballard, (chez Granada, £1.25) signé DP.
The White Hotel par D. M. Thomas (chez Penguin, £2.50) signé ME.
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p. 7 : Abonnez-vous à INTERZONE. Les abonnés sont le sang vital d'un nouveau magazine et Interzone ne fait pas exception. Si vous aimez ce que nous essayons de faire, s'il vous plait montrez votre soutien en prenant un abonnement maintenant. Faire de la sorte est le meilleur moyen de vous assurer que vous ne manquerez pas un numéro, étant donné qu'Interzone n'est pas distribué dans tout le pays et n'est accessible que via une sélection de libraires indépendants et aux abonnés. Une année d'abonnement (quatre numéro) coûte £5.00. Envoyez votre chèque ou mandat postal payable à Interzone au 21 The VIllage Street , Leeds. Les lecteurs aux Etats-Unis et au Canada envoient $10.00 (32.69 dollars 2024 autant en euros) à Interzone au 9 Patchin Place, New-York. (NDT et les lecteurs français ?)
p. 18 : Vous êtes fan de Science-fiction (NDT absolument pas, je cherchais des motifs pour mon crochet quotidien, si, si !) L'association britannique de Science-fiction est une organisation pour quiconque intéressé dans la SF (NDT : la ville de San Francisco ?). L'Association produit régulièrement : VECTOR, un journal à propos de SF avec des critiques, des articles, des entretiens et des lettres (NDT A, a, B, b, C, c, D etc. ?) ; MATRIX, un forum pour les membres avec l'actualité, des articles informels (NDT, sur un forum ? Quelle surprise !) des questions et des nouvelles du marché. L'association procure de nombreux services incluant la plus grande bibliothèque SF de prêt au monde, une chaîne de magazine où toutes les publications américaines majeures peuvent être empruntées, un service de réponse à tout pour vous aider quant à vos questions sur la... science-fiction. La carte de membre ne coûte que £6 par an ou vous pouvez essayer un échantillon par courrier contenant Vector, Matrix etc. pour £1 déductible du coût de la carte de membre. NDT Donc pas d'essai gratuit). Si des auteurs tels que Aldiss, Brunner, Clarke etc. (NDT, les fameux auteurs établis) pensent que ça en vaut la peine d'être membres, peut-être que vous aussi vous le penserez. THE BRITISH SCIENCE FICTION ASSOCIATION, plus de détails auprès du secrétaire préposé l'inscription en tant que membre Sandy Brown à Lanarkshire, Scotland (NDT le pays du brouillard). Président : Arthur C. Clarke. (NDT Et moi qui croyait qu'il habitait à côté d'une plage de surf sous les tropiques en profitant de ses royalties sur l'invention de l'orbite géostationnaire...)?
p. 23: Flick knife Records (les disques du couteau à cran d'arrêt) : label indépendant punk racheté par Cherry Red Records en 1992, aka ses disques et ses tee-shirts sont toujours en vente aujourd'hui ou écoutable sur spotify par exemple. Et apparemment c'est en 1982 la maison de disque de Michael Moorcocks, le 45 tour vinyl de sa nouvelle The Brothel in Rosenstrasse (face B Time Centre) étant disponible à la vente en édition spéciale limitée 1982 numérotée autographiée par Michael Moorcock lui-même dans une pochette "de luxe" (sic). Envoyez un chèque (un quoi ?) à Flicknife de £3.50 (soit 15,48 livres sterling 2024 = 18,60 euros 2024) et comptez sur un délai de livraison de 21 jours - "mais l'attente en vaut la peine !" Et aussi guettez la sortie du prochain album de Hawkwind, amis et relations mettant en vedette Michael Moorcock, Hawkwind, ICU & Sonic Assassins sortie prévue fin Février ou fin Mars 1982.
p. 32 (quatrième de couverture) GOLLANCZ souhaite une bienvenue chaleureuse aux lecteurs de INTERZONE avec sa liste de publication enthousiasmante pour le printemps 1982 : A Better Mantrap par Bob Shaw neuf récits de SF et Fantasy juste parus £6.95 (soit 30,74 livres sterlings de 2024, donc 36,98 euros de 2024. ; The Man Who Had No Idea, par Thomas M. Disch, le dernier recueil de nouvelles incomparables, annoncé pour avril £7.95. , Little, Big par John Crowley, un roman qui appelle à la redéfinition de la Fantasy selon Ursula Leguin, le meilleur roman de Fantasy que j'ai jamais lu, un chef-d'oeuvre selon Tom Disch ; The Eye Of The Queen, par Phillip Mann, l'une des meilleures évocations d'une civilisation extraterrestre que nous ayons jamais lue, nous espérons faire de Phillip Mann le plus attendu des nouveaux écrivains britanique, en mai £6.95 ; No enemy but time, par Michael Bishop, un portrait convaincant de comment les relations humaines peuvent s'affranchir des barrières les plus puissantes y compris au-delà des limites du temps lui-même par l'auteur de Transfigurations et avec Ian watson de Under Heaven's Bridge, en join £7.95.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.
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