The Andromeda Strain (1971)
Traduction : la variété Andromède / le variant Andromède.

Noter que ce film existe au moins en trois versions : 2h11 non censurée, censurée, raccourcie.

Sorti aux USA le 12 mars 1971.
Sorti en Angleterre le 1er juillet 1971.
Sorti en France le 19 avril 1972.

Sorti en blu-ray américain UNIVERSAL US le 17 février 2015 (image et son médiocres, sous-titré français, multi-régions)
Sorti en blu-ray allemand KOCH MEDIA DE le 28 janvier 2016 (image et son bons, pas de version françaises, version originale anglaise et allemand, sous-titres anglais et allemand, lisible en France, avec bonus).
Sorti en blu-ray français BQHL FR le 17 mars 2022.
Sorti en 4K chez ARROW US et UK le 13 mai 2025.

De Robert Wise, sur un scénario de Nelson Gidding, d'après le roman de 1969 de Michael Crichton, titre français "La variété Andromède" ; avec Arthur Hill, James Olson, Kate Reid, David Wayne, Paula Kelly, George Mitchell.

Pour adultes et adolescents.

(Epidémie, prospective) Remerciements : ce film concerne l'histoire en quatre jours d'une crise scientifique majeure américaine. Nous avons reçu l'aide généreuse de beaucoup de gens rattachés au projet Scoop de la base aérienne de Vandenberg et du laboratoire WildFire à Flatrock, dans le Nevada. Ils nous ont encouragés à raconter ce récit avec exactitude et en détails. Les documents présentés ici sont voués à être bientôt rendus public. Ils ne mettent d'aucune manière en danger la sécurité nationale.

Ce document contient des informations affectant la défense nationale des Etats Unis, au sens des lois régissant l'espionnage titre 18 U.S.C, sections 793 et 794, la transmission ou révélation desquelles à une personne non autorisée de quelque manière que ce soit est prohibée par la loi.

SECRET LA VARIÉTÉ ANDROMÈDE SECRET Ce dossier est classé top secret, son examen par une personne non autorisée est un crime susceptible d'amendes et d'emprisonnement allant de 20 années à 20.000 dollars. Ne l'acceptez pas du porteur si ses scellés sont rompus. Le porteur est requis par la loi d'exiger votre carte 7592. Il ne lui est pas permis de vous laisser ce dossier sans une telle preuve d'identité.

PREMIER JOUR

L'aube. Un soldat américain observe à la lunette infrarouge depuis une colline la surplombant la petite ville de Piedmont, on ne peut plus calme. Il semble préoccupé, essuie sa lentille puis scrute à nouveau, sans évolution de la situation. Il se détourne et descend de son poste d'observation pour rejoindre une camionnette blanche garée sur la route de terre en contrebas, entre par la porte arrière, referme. Une trappe s'ouvre alors dans toit de la camionnette et une antenne parabolique télescopique en sort. La parabole se met à tourner.

A l'intérieur de la camionnette, une mécanique reliée à la parabole trace automatiquement des lignes sur une carte intitulée Département d'exploration géologique de l'intérieur des Etats-Unis, VANDENBERG AFB, projet SCOOP, carte de récupération de satellite, document classé. La machine semble se bloquer et cliqueter. Un second soldat assis à un pupitre annonce : "Piedmont, Nouveau Mexique, population : 68 (individus)." Ils ont une hésitation, et le premier soldat lance : "Allez !"

Dehors, au-dessus de la petite ville en contre-bas, les vautours tournent. Les deux soldats reviennent au point d'observation et le premier soldat remarque : "Je ne les avais pas remarqué avant..." L'autre remarque : "C'est dingue : je ne savais pas que les vautours volaient de nuit." Le premier soldat les a observé avec sa lunette : "C'est de ça qu'ils ont l'air..." et de tendre sa lunette au second soldat : "Tiens..." Le second soldat remarque, en observant : "Mec, c'est vraiment mort comme bled." Le premier soldat concède : "Les vautours n'arrivent que quand quelque chose est mort..." Il sort une cigarette, se la colle au bec, mais au lieu de l'allumer l'enlève et annonce : "Eh bien, je pense qu'il vaut mieux qu'on y aille et qu'on y jette un coup d'oeil..."

Base aérienne de l'Armée de l'Air américaine de Vanderberg, Californie, au bord de la mer, ciel chargé, à l'aube également. Nous sommes le 5 février 1971 ; c'est là que se trouve le poste de contrôle de la mission SCOOP. Un radio annonce dans le haut parleur du poste de contrôle : "Ici Caper One à Vandal Deca, Caper One à Vandal Deca, vous me recevez ? Terminé." Un officier de permanence répond avec lassitude : "Oui, je vous reçois, terminé." On lui répond : "Euh, nous sommes sur le point d'entrer dans la ville de Piedmont et de récupérer le satellite." L'officier répond : "Très bien, Caper One. Laissez votre canal radio ouvert." L'autre répond "Bien reçu."

Caper One reprend dans le haut-parleur : "Nous sommes à présent dans la ville ; c'est un peu sinistre..." Les autres officiers du poste dressent l'oreille. Caper One continue : "Je vois un clocher d'église sur la gauche... Je veux dire que c'est super calme ici, c'est un truc monstrueux : il n'y a aucun signe de vie !" Puis "Les signaux provenant du satellite sont maintenant très forts."

Soudain quelqu'un crie dans le haut parleur : "Monsieur !" faisant sursauter tout le monde dans le poste de contrôle : "Vous voyez ça, Lieutenant ?" Caper One répond "Je vois quoi Crane ?" Et on lui répond "Là, renversé sur la clôture, on dirait un cadavre." Caper One répond : "Calmez-vous Crane, vous imaginez des trucs."

Puis dans les hauts-parleurs un coup de frein et Caper One s'exclame : "Sainte..." Et Crane lui répond : "Monsieur, c'en est un autre !" Et Caper One admet : "Vous avez raison, il a l'air mort." Crane répond : "Oui monsieur : est-ce qu'il faut que je..." Caper One répond brusquement : "Non ! Restez dans la camionnette !"

L'officier de service pose son journal et prend son micro pour intervenir : "Vandal Deca à Caper One : qu'est-ce qui se passe ?" Caper One répond immédiatement : "Nous voyons des cadavres, beaucoup de cadavres." L'officier ouvre un tiroir et prend un calepin, répondant : "Vous en êtes certain, Caper One ?" Et Caper One de répondre : "Bon sang, Comroe, bien sûr qu'on en est certain." L'officier ouvre le calepin et lit les consignes : "Vos ordres sont de vous rendre au satellite et de le récupérer."

Tous les occupants du poste de contrôle ont les yeux braqués sur leur collègue arborent une expression lugubre, voire catastrophée. "Bien reçu, Vandal Deca." La camionnette redémarre au bruit que diffuse le haut-parleur et l'un des hommes au pupitre se lève. Le chef le rappelle à l'ordre : "Restez à vos postes !" Et à l'un d'eux : "Enfoncez le bouton de sécurité !" Alors un panneau lumineux rouge intitulé SECURITY s'illumine. Et empoignant un combiné téléphonique, le chef du poste de contrôle ordonne "Appelez-moi le Major Manchek."

Dans le haut-parleur, Crane commente : "Quelque part, ils n'ont pas vraiment l'air mort, Lieutenant..." Caper One répond : "Ils sont partout, il doit y en avoir des douzaines..." Et pendant ce temps, le chef du poste (Comroe) s'exclame : "Bon sang, quand est-ce que quelqu'un décroche ?" Crane continue : "Ils sont comme tombés en chemin, Monsieur." Puis Crane crie à nouveau : "Monsieur" et donne un coup de frein. Caper One s'exclame : "Par le Christ !" Et Crane: "Monsieur vous voyez ce truc blanc ?" Caper One confirme : "Ouais, il vient droit sur nous!"

Le chef du poste de contrôle a enfin quelqu'un au bout du fil : "Bonjour Major, ça vous paraîtra dingue mais il y a quelque chose d'étrange en train d'arriver à Caper One." Et pendant ce temps dans le haut-parler, Crane déclare très vite : "Monsieur, je crois qu'on devrait dégager d'i..."

Soudain un hurlement de douleur. Puis le bruit d'un corps qui chute. Et le silence...

A l'autre bout du film : "Bonjour, contrôle, ici le Major Manchek, Scoop Control A-12. Nous avons besoin d'un survol de Piedmont, Nouveau Mexique. Infrarouge, Imagerie Infrarouge frontale, tous les secteurs, film à remettre directement à SCOOP. Assignez l'artilleur Wilson, s'il n'est pas coincé quelque part."

Et voilà un jet qui arrive pour survoler Piedmont, déclenchant ses caméras à l'approche de la petite ville. Comme il passe relativement bas, il ouvre de grands yeux : "Jésus..."

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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