Fondation aka Foundation, la série télévisée de 2021
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 1308
Fondation (2021)
Une saison de 10 épisodes de 45 minutes à une heure environ.
Attention, cette série emprunte le titre du roman d'Isaac Asimov et le nom de certains de personnages et entités (planètes, royaumes etc.) racontant une histoire qui n'est pas celle des romans, à l'opposée des valeurs du roman par une production au service de valeurs contre lesquelles Asimov s'est engagé dans sa jeunesse. Il greffe des éléments qu'Isaac Asimov a ouvertement rejeté tout au long de son oeuvre et de sa vie et empruntés à d'autres récits, certains déjà propagandaires et en particulier des récits de propagande d'actualité plus ou moins récentes. Les éléments plaqués forment un tissu inepte et grossier tant au niveau des dialogues que des intrigues et servent la propagande de haine que l'on retrouve dans beaucoup de séries et films du moment. *
Ne regardez pas cette série sans avoir lu le texte original d'Isaac Asimov, ne vous exposez pas à ce récit propagande si vous êtes fatigué ou si vous ignorez les faits d'actualité comme l'invasion illégale de l'Irak sur une accusation de possession d'armes imaginaires en brandissant le rapport qui concluait exactement le contraire de ce qu'affirmaient les USA, l'Angleterre et autres de ses alliés.
Diffusé à l'international pour le 24 septembre 2021 sur APPLE TV INT (deux épisodes puis un par semaine)
De David S. Goyer et Josh Friedman, d'après les romans d'Isaac Asimov, avec Lee Pace, Jared Harris, Lou Llobell, Leah Harvey, Laura Birn, Cassian Bilton, Terrence Mann, Alfred Enoch.
Pour adultes
Quand j’étais enfant, j’ai dit à ma mère que je voulais apprendre (le nom de ?) chaque planète de l’Empire Galactique, en commençant par le centre et en m’éloignant jusqu’à Star’s End (le bout de l’étoile, serait-ce une erreur de typo, Stars End, étoile au pluriel et là ça aurait un sens, en gros le bout de la galaxie la dernière étoile avant qu'il n'y en ait plus jusqu'à la prochaine galaxie ?). Chaque nuit elle m’a raconté des histoires. J’ai voyagé des années lumières, mon esprit s’étirant pour retenir toujours davantage de mondes. Mais je n’ai jamais atteint Terminus, chevauchant les plus lointaines marches de la civilisation dérangées par l’Humanité, c’était le bout. Et son histoire resta obscure pour moi jusqu’à de nombreuses années plus tard. Jusqu’à ce qu’elle devienne mon histoire. Jusqu’à ce qu’elle devienne la seule histoire.
Sur une planète gelée, un chasseur file du jour jusqu’à la nuit, pour arriver à une colonie aux maisons consistant en des containers posés sur le sol qui laisse ses enfants sortir la tête nue par une nuit apparemment bien froide, juste pour rigoler. Un petit brun et une grande blonde rejoignent toute une bande qui, euh, à l’aube cinq minutes plus tard ont l’intention de se réunir à l’orée de la colonie sans qu’aucun adulte ne s’en inquiète, malgré la présence d’une vie indigène et ailée probablement carnivore et se déplaçant en meute. Dans le ciel brillent selon l’erreur classique deux énormes satellites dont la taille devraient immédiatement causer de gros dégâts sur la planète selon les lois pourtant universelles de la gravité, mais clairement ignorées par la production.
Les quatre gamins se figent en entendant un hurlegrondement relativement proche, une serre d’évêque, déclare l’un d’entre eux. Cela ne semble pas plus les troubler que cela et ils reprennent leur escalade. Arrivés à la crête, ils se retrouvent face, non pas au monstre carnivore, mais à une espèce de monument flottant dans les airs (quelqu’un avait des ressources à gaspiller), la crypte (quelqu’un n’a pas consulté son dictionnaire avant de trouver un nom à un truc aérien). La crypte, selon la narratrice qui a oublié de se présenter, projetait un champ (de force, je suppose) conçu pour garder les gens à distance (apparemment c’est raté) que personne ne pouvait rompre (et c'est encore raté, voir ci-après).
Les gamins étant arrivé à une micro-plantation de drapeaux, l’un des sales gamin(e)s demande qui va y aller en premier, l’autre rétorque que c’était censé être celui qui pose la question. L’intéressé répond d’un haussement d’épaule : à celui qui lui a répondu et il n’aura qu’à mettre sa marque après le rocher et il ou elle lui laissera toucher l’un de ses tétons pendant dix secondes ou bien il pourra regarder les deux pendant trente seconde. Le garçon répond à la (le ?) dénommé(e) Gia de le jurer sur la lune (laquelle ?), ce que Gia fait sans hésiter.
Le garçon se lance et pris de nausée fait marche arrière sans avoir atteint la ligne et nous aurons échappé à la scène p…p.rn.graphique suggérée par les auteurs-créateurs de cette série et qui ne figure absolument pas dans les romans du très prude et très bon père de famille Isaac Asimov. Le petit brun qui veut voir le fantôme marche et s’écroule au milieu des drapeaux, inanimé. Les autres l’appellent (Poly) mais il ne répond pas, les gamins décident donc d’aller chercher du secours. Et devinez quoi, le soi-disant champ de force infranchissable est aisément franchis par une femme noire en combinaison noire, qui une fois Poly réveillé reçoit de la nourriture : c’est elle le fantôme, et le fantôme (vous suivez ?) n’existe pas. Et elle s’appelle Salvor (Hardin). Et Salvor insiste : personne ne pénètre le champ nul (elle vient de le faire), pas même les insectes.
***
Night Of The Animated Dead, le film animé de 2021
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 798
Night Of The Animated Dead (2021)
Sorti aux USA le 21 septembre 2021 sur Internet.
Sorti en blu-ray américain le 5 octobre 2021.
Sorti en blu-ray allemand le 14 octobre 2021.
De Jason Askinn, sur un scénario de George A. Romero, et John Russo d’après le film Night Of The Living Drad 1968 (la nuit des morts-vivants), avec les voix de Josh Duhamel, Dulé Hill, et Katharine Isabelle.
Pour adultes et adolescents
Un couple se rend au cimetière pour changer les fleurs d’une tombe. Après une conversation désabusée à propos de qui se souvient vraiment de la disparue, la jeune femme blonde tarde à quitter les lieux car elle veut prier. Puis l’homme lui rappelle qu’enfant elle avait peur des cimetières et là, la jeune femme partir tout de suite, mais l’homme la retient jusqu’à ce qu’arrive un individu bizarre aux vêtements en loque… qui attaque la jeune femme. L’homme s’interpose et il est tué comme sa tête heurte une pierre tombale. La blonde prend la fuite vers la voiture sans regarder où elle met les pieds et oubliant qu’elle n’a pas les clés du véhicule.
***
Squid Game, la série télévisée de 2021
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 1166
Squid Game 2021
Attention, cette série ultraviolente opportuniste et efficace met essentiellement en scène le voyeurisme et la corruption jusque dans la collaboration à un jeu de massacre. Elle ne contient aucune solution au problème de la misère sinon tuer les autres et s'enrichir de cette manière. Elle ne contient aucun antidote aux manipulations qui force les "héros" (antipathiques) dans ce genre de situation, elle n'éclaire d'aucune manière la compréhension du monde d'hier ou d'aujourd'hui et sert de jeux du cirque simulé pour divertir les masses et les empêcher de survivre à notre époque.
Titre original : 오징어게임= Ojing-eo Geim, le jeu du calmar.
Une saison de neuf épisodes.
Sorti à l’international le 17 septembre 2021 sur NETFLIX INT + FR.
De Hwang Dong-hyeok, avec Lee Jung-jae, Park Hae-soo, Wi Ha-joon, Jung Ho-yeon.
Pour adultes.
(slasher) Seong Gi-hun est accro aux jeux depuis qu’enfant il a gagné une partie du jeu du calmar, qui consiste en gros à attraper bousculer, pousser pour les empêcher de traverser un terrain à cloche-pied en tenant compte des zones délimitées. Passée la quarantaine, Seong est désormais une ruine surendettée qui vit aux crochets de sa mère et lui vole de l’argent pour jouer aux courses, que ce jour-là exceptionnellement il gagne, juste pour se faire tabasser et dépouiller par la mafia locale à laquelle il doit de l’argent. Après cette sale journée, Seong est accosté par un jeune homme d’affaire tout sourire qui lui propose de gagner énormément d’argent à jouer autant de fois à un jeu de hasard, jusqu’à ce qu’il s’arrête quand il aura enfin gagné.
L’homme d’affaire lui laisse sa carte, lui promettant de gagner encore plus d’argent dans un jeu secret, et Seong finit par téléphoner. Seong flaire bien l’entourloupe mais craque et monte dans un mini-bus de nuit transportant des gens tous endormis… car ils sont gazés à chaque fois qu’un nouveau passager monte à bord, ce qui parait plutôt limite pour débarquer qui que ce soit de vivant plus tard. Vêtu d’un survêtement numéroté Seong se réveille dans un dortoir avec quelques cinq cents autres parieurs surendettés invétérés. Ils sont accueillis par un personnel masqué tandis qu’on leur fait miroiter le seul moyen pour eux de refaire leur vie : la cagnotte revenant au gagnant d’une série d’épreuve suivant apparemment les règles de jeux de société enfantins.
***
Chroniques de la Science-fiction du 20 septembre 2021
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 1175
Chroniques de la Science-Fiction #2021-09-20 (2021)
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 32 pages A5 couleurs.
Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2021
Sorti le 19 septembre 2021 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 20 septembre 2021, plus les critiques de Zone 414 - 2021, La colonie 2021, Old 2021, Monster Hunter 2020, Kamikaze 1983, Rashomon 1950.
***
Prisoners Of The Ghostland, le film de 2021
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 1189
Prisoners Of The Ghostland (2021)
Traduction du titre : Prisonniers du pays des fantômes.
Sorti aux USA le 17 septembre 2021 au cinéma et en vidéo à la demande.
Sorti en blu-ray anglais le 15 novembre 2021.
Sorti en blu-ray 4K américain le 16 novembre 2021.
Sorti en blu-ray 4K allemand le 10 décembre 2021.
Sorti en blu-ray français le 23 février 2022.
De Sion Sono, écrit par Aaron Hendry et Reza Sixo Safai, avec Nicolas Cage, Sofia Boutella, Bill Moseley, Nick Cassavetes, Tak Sakaguchi.
Pour adultes
Une salle d’attente au japon, propre, nette, brillamment éclairée, avec un distributeur de jouets rouge rempli de boules colorées contre un mur. Un enfant court, s’arrête à la hauteur du distributeur, et se retourne pour aller au distributeur. L’enfant porte un masque de Sumo et tient dans sa main droite une coupe remplie de boules colorées. Il sourit, contemplant le réservoir rempli de boules colorées. C’est alors qu’un occidental barbichu fait irruption dans ce qui ressemble maintenant à la salle des guichets d’une banque, tirant en l’air de son arme automatique et hurlant quelque chose d’incompréhensible tandis que les femmes et les hommes en tenues fluo s’alarment et les deux policiers en faction n’osent rien faire. L’occidental crie « les mains en l’air », puis « à terre ». Le petit garçon ne bouge pas, toujours fasciné par le distributeur. Les policiers se couchent, le petit garçon se retourne en souriant face au complice, lui proposant de ses bonbons…
La nuit, dans ce qui ressemble à une auberge ou un bordel traditionnel laqué de rouge et or, une jeune femme en kimono attend qu’un samourai partent de l’étage. Elle siffle et trois femmes sortent, dédaignant les appels de jeunes geishas enfermées derrière les barreaux. Elles montent dans une voiture et les deux autres filles semblent très surprises : c’est la première fois qu’elles sortent. La conductrice se réveille en sursaut et en larmes dans une robe courte déchirée. Elle sort de sa case et se retrouve dans une espèce d’usine fumante, et tandis qu’on la dévisage — elle hurle.
Un mur peint en rouge percé de dix trous par lesquels dix femmes maquillées de blanc chantent en bougeant leur tête selon une chorégraphie étudiée. En face, c’est la pancarte du shérif et un cow-boy barbu aux cheveux longs déclare en français, hilare : « On y va les enfants ? ». Puis il donne un coup de pied dans une petite balle rouge, et des enfants plus ou moins grands s’agitent en kimono et sandales de bois, tandis qu’une poule cherche son grain. Quelque part, un homme est assis menotté, une mouche explorant la main. Au-dessus de lui, un plancher que quelqu’un piétine. Le cow-boy quitte la partie de foot en s’écriant que le gouverneur est là et qu’il faut se bouger. On ouvre la cage du prisonnier, celui qui attaqua jadis la banque, et sa main se referme sur la mouche.
Dehors, une voiture de luxe avance, applaudie rythmiquement par les jeunes filles et les enfants qui crie son nom « Cavana ». En sort un barbichu sapé de blan aux gants rouges, qui prend le temps de caresser les cheveux de la jeune fille qui, autrefois sifflait pour aider les trois femmes à s’échapper. Puis le gouverneur se campant devant le prisonnier en slip : il demande s’il est bien celui qui a tué entre autres trois caissières, deux policiers, un général de marine à la retraite, sa mère et un petit garçon dont le seul crime avait été de mastiquer du chewing-gum à la cerise.
Puis le gouverneur déclare qu’il a une préférence pour le cuir noir et que le bandit est l’homme qu’il lui faut pour faire ce travail. Alors la fille dans la voiture se met à hurler, étreignant un robot jouet électronique. Tandis que le bandit se dénude pour se rhabiller de cuir noir tenu en joue par des hommes armés de pistolets, tout le monde se met à chanter une comptine, bougeant la tête en mesure : l’horloge de mon grand-père était trop grosse pour l’étagère… alors elle est restée quatre-vingt-dix années à terre… elle était de moitié plus grande que le vieil homme lui-même, bien qu’elle ne pesa pas un penny de plus… Achetée le matin de sa naissance, elle avait toujours été son trésor et sa fierté… Mais elle s’est arrêtée pour ne jamais repartir le jour où il a expiré, quatre-vingt dix années sans jamais s’assoupir, tic, toc… Mesurant sa vie seconde après seconde, s’arrête, pour ne jamais repartir, quand il a expiré.
Le gouverneur tend alors au bandit la photo des trois jeunes filles évadées, dont sa nièce Bernice que le bandit doit retrouver au pays des « fantômes ».
***
***