Starship Troopers, le film de 1997Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Starship Troopers 1997.

Starship Troopers (1997)

Sorti aux USA le 7 novembre 1997.
Sorti en Angleterre le 2 janvier 1998.
Sorti en France le 21 janvier 1998.
Sorti en blu-ray français le 14 août 2007 (son anglais LPCM 5.1).
Sorti en blu-ray américain le 5 août 2008.

De Paul Verhoeven, sur un scénario de Edward Neumeier, d'après le roman de Robert A. Heinlein "Étoiles, garde à vous!" (Starship Troopers). Avec Casper Van Dien, Denise Richards, Dina Meyer, Jake Busey, Neil Patrick Harris, Clancy Brown, Seth Gilliam, Patrick Muldoon, Michael Ironside, Marshall Bell, Rue McClanahan, Eric Bruskotter, Matt Levin, Blake Lindsley, Anthony Ruivivar.

Selon la télévision, les insectoïdes ont envoyé un météore de plus vers la Terre mais cette fois il a été détruit et l’origine de l’envoi a été identifié comme le système stellaire double de Kendathu. La Terre y a envoyé une force d’invasion, et la télévision diffuse en direct les images des soldats confrontant les insectes et se faisant couper en morceaux... Un an plus tard, un jeune homme, Johnny Rico, s’amuse à dessiner sur sa tablette graphique, au lieu de suivre le cours d’Histoire de M. Rasczak, un vétéran de l’Armée auquel il manque visiblement l’avant-bras gauche, qui vante les bienfaits du régime installé par les vétérans de l’Armée lorsqu’ils ont pris le pouvoir pour mettre fin à l’échec de la Démocratie, alors que les scientifiques sociaux avaient amené la Terre au bord du Chaos. Les vétérans ont alors imposé une stabilité qui aura duré des générations depuis – une société dans laquelle seuls les Citoyens ont le droit de vote, les Citoyens étant ceux et celles qui se seront engagés dans l’Armée Fédérale, parce que le vote est une forme de violence et la seule solution à tous les problèmes.

Quand l’une des étudiantes de M. Rasczak répond que sa mère dit que la violence ne résout rien, Rasczak répond qu’il se demande ce qu’en penserait les ancêtres des citoyens de Hiroshima. Il demande la réponse à une autre étudiante, qui répond qu’ils ne répondraient rien car Hiroshima a été détruite. M. Rasczak en conclut que la force brute a résolu plus de problème du passé que n’importe quel autre facteur. L’idée contraire que la force ne résout rien est, selon Rasczak, le pire des fantasmes, et les gens qui l’oublient le paieront toujours. Puis Rasczak demande à Rico quelle est la différence morale entre un Civil et un Citoyen, et Rico répond qu’un Civil accepte la responsabilité personnelle de la sécurité du corps politique, le défendant au prix de sa vie. Un Civil n’accepte pas une telle responsabilité – ce qui est une citation exacte des lois. Alors Rasczak demande si Rico comprend le sens de ces mots – et bien sûr que non, selon le professeur.
 
À la fin du cours, Rico et sa petite amie, Carmen Ibanez vont voir les résultats de l’examen final de Mathématiques. La première chose que l’Académie des pilotes regarde, c’est le score en Mathématiques, selon Carmen – et le grand écran dans la cour indique qu’elle a obtenu un score de 97%. Rico n’a obtenu que 35% du coup, son ami Carl, un télépathe, le nargue. Carmen est désormais sûre de devenir pilote de forteresses volantes militaires.

En classe de Biologie, ils découpent un scarabée des sables Arcadien. Carmen est écœurée, et vomit, mais Rico ouvre et vide l’insecte sans complexe. Le soir, Rico sert de cobaye à Carl, qui veut lui faire deviner les cartes à jouer qu’il voit – or Rico ne devine rien, et son score est même inférieur à celui qu’il obtiendrait en devinant au hasard. Carl arrive sans problème à faire faire ce qu’il veut à son furet, et Rico s’inquiète alors de savoir si Carl serait capable de le manipuler ainsi. Carl répond qu’il est incapable de contrôler un être humain… pour l’instant.

Rico est désormais diplômé et veut s’engager dans l’armée, mais ses parents sont contre : il devrait y avoir une loi pour empêcher l’Armée d’utiliser les écoles comme centrale de recrutement, et il accuse le professeur d’Histoire Rasczak d’avoir poussé leur fils à s’engager au lieu d’intégrer Harvard. Rico soutient que ce n’est pas le cas, et il s'engage malgré tout dans l'Infanterie, en même temps que Carmen en tant que pilote, et Carl dans la division "jeux et théories" - les services secrets militaires. Quand l'officier de recrutement prend son imprimé, il le félicite : l'infanterie a fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui - et il lui sert la main avec sa main artificielle, puis fait pivoter sa chaise avec les bras pour attraper un document car l'homme est cul-de-jatte.
 
Starship Troopers, le film de 1997
Starship Troopers, le film de 1997
 
Starship Troopers, le film de 1997
 
Starship Troopers, le film de 1997
 
Starship Troopers, le film de 1997
 
Starship Troopers, le film de 1997

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Bienvenue à Gattaca, le film de 1997Feu vert cinéma

Gattaca (1997)

Sorti aux USA le 24 octobre 1997.
Sorti en Angleterre le 20 mars 1998.
Sorti en France le 29 avril 1998.
Sorti en blu-ray américain le 11 mars 2008 édition "spéciale" (multi-régions, version et sous-titres français inclus).
Sorti en blu-ray français le 21 mai 2008 édition "deluxe" (identique au blu-ray américain).
Sorti en blu-ray français le 13 juillet 2022. 

De Andrew Niccol (également scénariste). Avec Ethan Hawke, Uma Thurman, Jude Law, Elias Koteas, Gore Vidal, Xander Berkeley, Blair Underwood.

Pour adultes et adolescents.


Dans un futur pas si lointain. Un jeune homme ponce soigneusement sa peau pour éliminer tout débris, puis après sa douche, s’habille en plaçant une poche d’urine contre sa cuisse, et une poche de sang sous la fausse empreinte digitale de son index. Puis, comme des centaines de jeunes gens froids et impeccable dans leurs costumes, il passe le contrôle automatique à l’entrée d’une école d'astronautes, GATTACA. Jérôme se distingue visiblement par son très grand souci de la propreté de sa station de travail, et par ses résultats irréprochables. Le directeur de l’école lui annonce alors qu’il fera partie des prochains membres de la mission qui s’envolera d’ici la semaine suivante, quoi qu’en dise les rumeurs du retard du programme. Le directeur partit, Jérôme laisse un peigne sale dans son tiroir. Puis il va passer le contrôle d’urine, où la machine identifie une fois de plus comme Jérôme Morrow. Le médecin lui demande alors s’il lui a déjà parlé de son fils. Et comme Jérôme répond par la négative, il lui dit de le lui demander un jour. Le médecin lui demande alors s’il est un minimum enthousiaste. Jérôme prétend qu'il attendra d'être dans la fusée avant d'être enthousiaste.

Il y a près d’une douzaine de décollage de fusée par jour, et Jérôme est le seul à les regarder tous. Alors l’une de ses camarades, Irène, le félicite et lui fait remarquer que s’il veut faire semblant de ne pas être passionné par l’idée de s’envoler à son tour, il faudrait qu’il arrête d’avoir les yeux levés vers le ciel. Mais lorsqu’il redescend de l’étage, il aperçoit un attroupement des élèves devant une flaque de sang à l’entrée d’un bureau. Il n’y rien de remarquable au sujet de la réussite de Jérôme Morrow, car il a été génétiquement amélioré pour atteindre ce niveau de succès – sauf peut-être le fait qu’il ne soit pas Jérôme Morrow.

Jérôme Morrow est un imposteur, né à l’issu d’un rapport sexuel ordinaire, et à sa naissance, on lui fit une prise de sang pour annoncer à ses parents qu’il mourrait à 30 ans d’une crise cardiaque. Son père refusa de lui donner le prénom de son père, et il fut prénommé Vincent. Toute son enfance, sa famille était obsédée par sa fragilité, et les écoles le refusaient parce que les assurances ne couvriraient pas le risque d’accident, compte tenu qu’il n’était pas génétiquement amélioré. Finalement, ses parents décidèrent de ne pas reproduire l’expérience, et son petit frère fut conçu avec l’aide des ingénieurs : la couleur des yeux, de sa peau décidée, les risques de maladies réduits au maximum. Selon le médecin, l’enfant est encore d’eux, mais simplement du meilleur d’eux-mêmes. Le petit Anton grandit plus vite, échappe à la myopie, et lorsqu’ils jouent aux frères de sang, Anton refuse de s’entailler le doigt. Quand leurs parents ne regardent pas, ils jouent à Poule Mouillée : nager le plus loin possible le plus longtemps possible, celui qui gagne est celui n’osera pas aller plus loin. Anton est toujours celui qui nage le plus loin.

Sauf que Vincent Freeman a toujours rêvé d’aller dans l’Espace, et veut devenir astronaute. Ses parents désapprouvent : il faut être réaliste, compte tenu de son cœur. Mais Vincent s’accroche au fait qu’il y a une chance qu’il ne soit pas malade – mais pour son employeur, cela ne compte pas : le seul entretien d’embauche qui compte est l’analyse de son urine, même si c’est officiellement illégal. Selon son père, la seule fois où il verra l’intérieur d’un vaisseau spatial, c’est lorsqu’il le nettoiera. Après une ultime déception, Vincent défie une dernière fois son frère au jeu de Poule Mouillée, mais ce jour-là, à chaque fois qu’Anton essaie de le larguer, Vincent le rattrape, jusqu’à ce que l’impossible survienne : c’est Anton qui manque de se noyer, et Vincent qui le ramène. C’est le moment où son frère génétiquement amélioré se découvrit moins fort qu’il ne le pensait, et le moment où Vincent se découvrit plus fort qu’il ne le pensait.

Bienvenue à Gattaca, le film de 1997

Bienvenue à Gattaca, le film de 1997

Bienvenue à Gattaca, le film de 1997

Bienvenue à Gattaca, le film de 1997

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The Game, le film de 1997Feu vert cinéma

The Game (1997)

Sorti aux USA le 12 septembre 1997.
Sorti en Angleterre le 10 octobre 1997.
Sorti en France le 5 novembre 1997.
Sorti en blu-ray français le 1er septembre 2010.
Sorti en blu-ray américain le 21 septembre 2012 chez CRITERION (région A, pas de version ou sous-titres français)

De David Fincher, sur un scénario de John D. Brancato, Michael Ferris. Avec Michael Douglas, Deborah Kara Unger, Sean Penn, James Rebhorn, Peter Donat, Carroll Baker.

Pour adultes et adolescents.

Un enfant pose avec son père sur un film super-8. C’est le jour de son anniversaire, il y a foule dans le vaste parc de la superbe demeure familiale. L’enfant porte son petit frère. Le père s’en va, disparaissant dans l’obscurité.

San Francisco, de nos jours. L’enfant est devenu un adulte blasé, enfilant la rolex de son père. Il vit seul avec sa gouvernante Ilsa dans la vaste demeure familiale. Il vient travailler dans l’immeuble qui porte son nom – Van Horton, travaillant dans la haute finance, refusant les invitations à toutes les mondanités. Ce jour-là, son ex-femme Elizabeth appelle. L’une des employés lui souhaite un joyeux anniversaire et l’homme déclare à sa secrétaire qu’il ne l’aime pas. Puis sa secrétaire lui parle enfin de l’appel d’un prétendu monsieur Seymour Butts (« Say more butts », dis ‘plus de cul’). Alors l’homme annule son rendez-vous pour le déjeuner et se rend au rendez-vous : Seymour Butts n’est autre que son facetieux petit frère Conrad. Celui-ci lui avoue qu’il était inquiet à son sujet depuis l’enterrement de leur mère. L’homme lui demande ce qu’il veut : Conrad prétend qu’il ne veut rien, il a juste pensé 12 octobre, anniversaire de Nick. Nicholas le corrige : 11 octobre, et l’autre répond peu importe. Alors Conrad lui offre, selon lui, le cadeau que l’on offre à celui a tout. Il s’agit d’une carte de la société CRS – Consumer Recreation Service. Conrad lui demande d’appeler ce numéro, car ce qu’ils feront pour lui changera profondément sa vie. Nick demande si c’est un service d’escorte, mais apparemment non, et Conrad insiste pour qu’il appelle. Nick promet d’appeler le numéro, le problème c’est qu’il déteste les surprises. Alors tout le personnel du restaurant vient s’assembler devant leur table pour chanter « Joyeux anniversaire »…

Le soir venu, Nick croise Ilsa qui lui a laissé son repas dans le four, lui demande de passer son bonjour à Conrad s’il le revoit et lui souhaite un bon anniversaire et une bonne soirée. Nick dîne donc seul, à regarder une sorte de CNN. À 11H40 du soir, il reçoit un appel de son ex-femme Elizabeth, qui pensait que ce serait un moment difficile pour lui, à cause de son père, qui est mort à cet âge, 48 ans. Nick abrège la conversation, puis considère la carte que lui a offert son petit frère, puis il revoit dans sa tête le jour où il a vu son père sauter du toit.

Le lendemain, Nick entre dans le hall du bâtiment qui abrite la CRS à son 14ème étage. Les bureaux sont vastes et luxueux. La préposée le fait attendre puis demande à un M. Feingold, ingénieur spécialiste en analyse des données de s’occuper de lui. Les locaux sont encore en cours d’installation selon Feingold, d’où le nombre de techniciens encore occupés à installés néons et vitres. Dans son bureau, Feingold déclare intéressant que le frère de Nick ait été un client de leur agence à Londres, puis il lui passe un questionnaire, lui précisant qu’il n’a pas à répondre aux questions financières s’il ne se sent pas. Nick est pour le moins étonné des questions qu’on lui pose, et il demande quel genre de service vend CRS : selon Feingold, c’est un jeu – des vacances dont la nature change pour chaque client. Ils procurent ce qui manque au client, et Nick est libre de quitter le jeu quand il le voudra. Les examens, psychologiques et physiques ne dureront qu’une heure. C’est de la routine. Nick s’applique alors à remplir les questionnaires à choix multiples, commenter des cartes représentant des objets ou des situations comme un labyrinthe ou une voiture chutant dans un ravin. Les examens s’éternisent, et Nick est obligé de reporter des rendez-vous. Et comme il se retrouve dans une salle obscure lui projetant des images aléatoires et des messages, il finit par se lever, appelle, et personne ne lui répond. En fin de compte il a passé toute la journée. À la signature du contrat, il apprend que son frère n’aura même pas à payer ses vacances, s’il n’en est pas satisfait, mais selon Feingold, ce n’est jamais arrivé.

Nick appelle son frère pour lui dire qu’il est allé à CRS mais n’a encore pas décidé de commencer le jeu. Après son entraînement au club, il surprend une conversation entre deux membres à propos de CRS. Il les aborde dans le fumoir et leur pose la question : qu’est-ce que c’est ? Les deux hommes parlent de nouvelles expériences, semblent très satisfaits et prêts à recommencer. L’un des hommes lui dit qu’il y a joué il y a un an, à Los Angeles. Pour lui c’est John chapitre 9 verset 25. Il précise car Nicholas ignore le verset en question : « avant j’étais aveugle, maintenant je peux voir ».

Après une réunion, Nick reçoit un appel téléphonique de CRS. Une certaine Cynthia lui annonce que sa candidature a été rejeté. Nick est choqué, mais rentrant chez lui, il prévient simplement son frère qu’il n’aura pas le temps de jouer à son jeu. C’est alors qu’il aperçoit un corps jeté devant sa maison, à l’endroit où son père était tombé.

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Kull le Conquérant, le film de 1997Feu orange cinéma

Kull The Conqueror (1997)

Sorti aux USA le 29 août 1997,
Sorti en Angleterre le 19 septembre 1997,
Sorti en France le 22 juillet 1998,
Sorti en DVD US le 24 février 1998,
Sorti en blu-ray US le 3 février 2015,
Annoncé en blu-ray français le 19 août 2021,
Annoncé en blu-ray US pour le 19 octobre 2021.

De John Nicolella, sur un scénario de Charles Edward Pogue ; d’après Kull of Atlantis de Robert E. Howard ; avec Kevin Sorbo, Tia Carrere, Thomas Ian Griffith, Litefoot, Harvey Fierstein, Karina Lombard.

Pour adultes et adolescents.

À l’aube des temps, le monde était recouvert de flammes et les démons régnaient sur les humains. C’était l’ère d’Akivasha, la Reine-Sorcière d’Achéron, un royaume de l’Enfer sur la Terre. Puis le grand dieu Valka détruisit l’empire maléfique d’Akivasha, et ne laissa qu’une seule flamme d’Achéron à brûler pour toute l’éternité. Des cendres de l’Ancien Achéron se releva le grand royaume de Valusia, où la flamme brûle encore en souvenir d’un temps privé de dieux.

Une bataille dans la nuit illuminée des flammes. Un barbare se distingue par ses grands cris tandis qu’il abat ses ennemis à la double hache sous le regard morne d’une rangée de cavaliers. Deux d’entre eux s’élancent... et tombent. Sur le point d’être hachés à leur tour, une corne retentit, et le cavalier blond, général de l’armée rejoint le barbare qui prétend avoir passé tous les tests pour être engagé. Le cavalier blond lance la double hache au loin, laquelle selon lui ne sert qu’à couper du bois. Il offre à la place une épée enflammée comme la sienne, et leur fait bander les yeux à tous les deux pour un combat guidé seulement par les sons qui trahiront leur position. Le barbare finit par se vautrer dans l’eau, mais le roi lui demande qui il est : Kull de l’Atlantide. Le blond lui répond qu’il n’accepte que les nobles, et Kull répond que son sang est aussi noble que celui de son général.

C’est alors qu’un messager vient annoncer au général que le roi massacre ses enfants, et les cavaliers retournent au château du roi. Le général trouve le roi fou, persuadé que tous veulent lui voler sa couronne. Le roi frappe le général et Kull arrête le roi, qui prétend épargner la vie du barbare, seulement pour l’attaquer en traite. Kull tue le roi. Le général réclame alors la couronne, car ce serait son droit de naissance. Ils sont arrêté par un blond fadasse qui prétend être le héritier en ligne. Mais le roi agonisant tend sa couronne à Kull, qui est proclamé roi selon le grand prêtre et tous s’agenouillent devant lui.

Kull le Conquérant, le film de 1997

Kull le Conquérant, le film de 1997

Kull le Conquérant, le film de 1997

Kull le Conquérant, le film de 1997

Kull le Conquérant, le film de 1997

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