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- Écrit par David Sicé
Hibernatus (1969)
Traduction du titre original : Hiberné.
Sorti en France le 10 septembre 1969.
Sorti en blu-ray français le 3 septembre 2014.
De Édouard Molinaro, sur un scénario de Jacques Vilfrid, Jean Bernard-Luc et Jean Halain, d'après la pièce de théâtre de Jean Bernard-Luc ; avec Louis de Funès (également scénariste), Michael Lonsdale, Claude Gensac, Bernard Alane, Olivier De Funès, Eliette Demay, Martine Kelly, Claude Piéplu, Paul Préboist, Yves Vincent, Annick Alane, Pascal Mazzotti.
Pour tout public.
Lundi 2 février. Une expédition franco-danoise du professeur Janssen et du commandant Lecaut dans l’extrême Nord du Groenland fait exploser la banquise à coup de dynamite. S’approchant du cratère, l’un des membres de l’expédition fait une découverte remarquable : de la glace dépasse les bottes d’un naufragé. Le corps apparemment congelé est dégagé d’un bloc à la tronçonneuse, puis extrait. Mardi 3 février. Des débris du navire français La Galante, disparu au large du Spitzberg en 1905 sont retrouvés non loin du corps de l’inconnu. Le modèle des chaussures du naufragé des glaces correspond à la date du naufrage : cela fait donc bien depuis 65 ans que le corps est prisonnier de la banquise. Vendredi 7 février : un hélicoptère de l’expédition emporte le caisson isoterme contenant l’inconnu dans son bloc de glace.
En direct de l’hôpital Poliquen, le professeur Édouard Loriebat, spécialiste de l’hibernation artificielle, et le professeur Bibolini du service psychiatrique, font une conférence de presse : après 36 heures de réchauffement progressif du corps congelé, le cœur du naufragé a recommencé à battre, et son métabolisme a repris. En 1905, le cargo transportait de la glycérine : l’hiberné a été submergé de ce produit, et la glycérine aurait empêché l’éclatement de ses cellules.
Dans son luxueux hôtel particulier décoré à la dernière mode, Hubert De Tartas donne une réception qui s’est interrompue pour assister à la conférence de presse télévisée de Loriebat. Directeur de la Société Française d’Emballage, De Tartas rappelle qu’il n’a jamais eu qu’un seul but : gâter ses fidèles clients. Aussi, pour que sa société soit digne du marché Européen, elle doit devenir demain l’entreprise d’après-demain, suivant l’exemple de son concurrent, M. Crépin-Jaujard. Et à l’occasion de cette inauguration, De Tartas. annonce les fiançailles de Evelyne, la fille du banquier Crépin-Jaujard et de Didier, le fils De Tartas.
Mais pendant que Crépin-Jaujard fait un discours sur le mariage, De Tartas remarque que presque tout le monde à la réception a la légion d’honneur, sauf lui. Il se précipite auprès de son avocat, qui croit être félicité pour sa propre légion d’honneur. Même le domestique de De Tartas a sa légion d’honneur. Crépin-Jaujard interrompt la crise de jalousie de De Tartas, lui reparlant de l’hiberné. De Tartas en profite alors pour se moquer des descendants de l’hiberné, qui vont perdre leur héritage au profit de l’aïeul survivant.
La bonne arrive alors affolée : un gendarme est à la porte, avec une convocation urgente pour De Tartas au ministère de l’Intérieur auprès du secrétaire général : un instant surpris, voilà De Tartas rassuré : c’est sûrement pour sa prochaine légion d’honneur. Le secrétaire général fait asseoir de Tartas dans un fauteuil en bas de sa propre estrade de trois marches, et commence à lui parler de l’hiberné, qui a été identifié. De Tartas ne comprend pas en quoi cela peut le concerner. Le secrétaire explique alors que la famille de l’hiberné touche De Tartas de très près : il est même de sa famille. Or De Tartas connait sa famille depuis Louis le Hutin et l’hiberné ne peut en faire partie. Le secrétaire général confirme : l’hiberné s’appelle Paul Fournier – le grand-père de l’épouse de De Tartas. De Tartas le prend mal, tandis que le secrétaire général se félicite : la France a fait la plus grande découverte de leur temps. Et il annonce à De Tartas que lui et son épouse sont attendus à l’hôpital.
Or il se trouve que l’usine appartient à Madame De Tartas, la seule a avoir la signature du chéquier. Furieux, De Tartas se jette sur son épouse pour lui demander où est son grand-père. Pour Edmée De Tartas demoiselle Fournier, son grand-père maternel est mort et enterré. De Tartas l’emmène alors au cimetière vérifier, et après recherches, Edmée constate que sa grand-mère Fournier est enterrée seule. Alors De Tartas avoue à son épouse que l’hiberné est son grand-père. Edmée en est d’abord ravie, et de retour à la maison, De Tartas retrouve une vieille photo jaunie du jeune homme qu’était Paul Fournier, 65 ans auparavant. Le couple laisse leur fils Didier en la charmante compagnie de la bonne, mais quand ils veulent quitter la propriété, ils sont interpellé par un très vieil homme, le meilleur ami de Paul Fournier. De Tartas le rembard et le couple arrive à l’hôpital, où ils doivent enfiler une tenue stérile… Le professeur Loriebat les avertit que le moindre choc pourrait compromettre l’équilibre psychique de Paul Fournier, qui se croit encore à son époque…
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- Écrit par David Sicé
De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.
Pour adultes et adolescents.
Tournoi de Golf de Colindale, Ecosse, le 6 juin. Du camion de retransmission télévisée, un journaliste commente le tir magnifique d’un des champions. Un des organisateur vient voir un joueur et lui demande s’il a vu l’un des concurrents, un certain Johnny Collins, mais ce n’est pas le cas et Collins est injoignable par téléphone. L’un de ses amis arrive en voiture auprès de l’organisateur, affolé : Johnny n’est pas non plus à l’hôtel, et cette compétition est des plus importantes pour lui, il doit absolument se présenter. Tandis que l’un des concurrents envoie sa balle dans l’un des bancs de sable, le commentateur annonce que Johnny Collins vient d’être disqualifié. Son épouse, qui vient à son tour d’arriver dans un bolide rouge, ne comprend pas, et son ami lui explique que Collins ne s’est jamais présenté au tournoi. Or, sur une plage déserte non loin de là, à côté d’une balle de golf et sa canne de golf à la main, Johnny Collins git, assassiné.
Paris, siège d’Interpol. Dans son appartement coquet, Annabelle Hurst voit son bain interrompu par l’arrivée de Sullivan qui l’appelle. Elle coupe la radio et reproche à travers la porte de la salle de bain qu’elle a donné la clé de son appartement à Sullivan uniquement en cas d’urgence. Sullivan ne se démonte pas et répond que c’est une urgence. Inquiète, Annabelle demande alors ce qui se passe, et Sullivan souffle qu’il va mourir... s’il n’a pas une tasse de café. Annabelle rétorque qu’il sait très bien où tout se trouve dans son appartement, et Sullivan répond qu’elle sait le faire mieux que lui. Mais Annabelle est outrée : s’il pense qu’elle va sortir de son bain pour lui préparer un café... Sullivan répond qu’elle ne doit pas se montrer inamicale sinon il ne lui portera pas son courrier, ce à quoi Annabelle répond que cela lui va très bien : ce ne sont probablement que des factures.
Effectivement, ce sont bien deux factures – et une offre spéciale pour se faire tatouer dans son appartement... Comme Annabelle sort de son bain, Sullivan répond en essayant (vainement) de voir à travers la vitre lamée de la salle de bain, qu’Annabelle a pris du poids. Annabelle rétorque qu’elle fera changer la vitre dès le lendemain. Sullivan propose de changer la vitre lui-même dès aujourd’hui. Annabelle, qui porte à présent une grande serviette nouée, répond que si Sullivan continue comme ça, il n’aura certainement pas son café.
Annabelle sort de la salle de bain, Sullivan lui remet son courrier en s’inclinant et Annabelle lui demande comment s’est passé le tournoi de golf en Écosse. Sullivan répond que c’était merveilleux : tout cet air frais. Assise sur un divan et ouvrant son courrier, Annabelle répond froidement que l’air frais n’a pas fait tant de bien que cela à Collins. Retrouvé sur la plage, n’est-ce pas ? Sullivan confirme, et ajoute que la police n’a aucune piste, il a vérifié. Annabelle s’étonne : des vacances en travaillant ? Il s’est présenté officiellement ? Sullivan répond que c’était officieux, une conversation entre amis. Puis Sullivan demande des nouvelles du romancier Jason King, et où il pourrait se trouver, pour le cas où il pourrait l’intéresser à cette affaire. Annabelle répond qu’elle n’en a aucune idée. Et de fait, Jason King est en France, aux 24 heures du Mans, à essayer en vain de faire démarrer son bolide. Et c’est là qu’il reçoit le message de Sullivan, s’écriant indigné : pour du golf ?
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- Écrit par David Sicé
De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.
Pour adultes et adolescents.
Aéroport de Londres, Angleterre, le 30 avril. La foule se presse en plein jour sur les passerelles. Le chef de la tour de contrôle apprend l'arrivée d'un vol non identifié. Sans réponse de la part de l'avion, le chef doit détourner un autre vol. L'avion non identifié atterrit et la tour de contrôle l'autorise à débarquer ses passagers - mais aucun passager ne débarque. Deux techniciens montent à bord et découvre le compartiment des passagers vides, avec des plateaux repas et des affaires de 24 passages abandonnés. Ils avancent jusqu'à la cabine du radio, puis des pilotes, vides, et découvre un magnétophone avec les voix des pilotes pré-enregistrées pour interpeller les tours de contrôle. Les deux techniciens s'empressent alors de descendre de l'avion pour alerter la sécurité de l'aéroport.
Paris : la tour Eiffel, Notre-Dame, l'appartement de Jason King, l'auteur à succès de romans d'espionnage. Ce dernier s'occupe à dicter à une blonde décorative courte-vêtue portant verres fumées les derniers exploits de son héros, Mark Caine, qui, se mouvant à la vitesse d'une panthère, frappe Lorenzo derrière les oreilles du plat de sa main dur dégainé comme un couteau. Le corps de Lorenzo sans un son s'écroule au sol, son corps grotesque faisant un bruit maladif qui se répandait plutôt que résonnait dans l'air parfumé ... Caine considére longuement le corps puis lève lentement ses yeux sur Lola, qui attendait le souffle coupé à la porte. Mark s'approche d'elle, attrape ses épaules si dures que les yeux de la jeune fille s'écarquille à cause du choc et de la douleur exquise : Vous avez choisi le mauvais camp, dit Caine. Vraiment répond Lola tandis que son parfum remplissant la bouche de Mark, ses narines, son corps, son corps à elle...
La dictée est interrompue par le doux carillon répété encore et encore à la porte. Tandis que Jason King reste allongé sur son divan à déguster un canapé au jambon cru, sa secrétaire finit par se lever et King l'entend répondre qu'elle est désolée mais Monsieur King est occupé. La voix bien connue du chef du département S lui répond qu'ils le sont tous, et Sullivan entre sans plus attendre dans le salon, tandis que la secrétaire de retour se confond en excuse. King la rassure et lui demande de mettre de l'ordre dans ses notes en attendant. La secrétaire répond que cela ne la dérangerait pas de travailler de nuit : elle meurt d'envie de savoir la suite. La secrétaire s'en va, Sullivan tend des photos à Jason King lui demandant ce qu'il en pense. Celui-ci répond, peu impressionné : un avion moderne, vide.
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- Écrit par David Sicé
De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.
Pour adultes et adolescents.
Londres, Angleterre, 20 juin. Une jeep roule à vive allure, conduite par un clown, avec en guise de passager un diable rouge, un monstre de Frankenstein et un cow-boy armé le bas du visage dissimulé par un foulard. La jeep rejoint un chantier dans un quartier peu fréquenté où l’on démolit plusieurs maisons. Ils se garent devant une bâtisse intacte, entrent sans hésiter et descendent à la cave où les attendent de l’alcool pour fêter quelque chose. Le chantier est bruyant. Les quatre hommes n’ont pas remarqué qu’un cinquième homme les suivait, armé d’une mitraillette, dont il passe le canon par le judas de la porte de la cave. L’humeur est joviale jusqu’à ce que le chef de la bande réalise que le canon de la mitraillette est pointé sur eux. Le marteau piqueur et les autres machines du chantier voisin couvrent parfaitement le vacarme de la mitraille, sauf bien sûr dans la cave. Il est 10 heure 10 du matin au cadran du réveil projeté à terre, son verre brisé. Le silence retombe dans la cave, le tueur referme le judas et quitte tranquillement les lieux, laissant derrière-lui les quatre cadavres costumés et grimés.
Plus tard, un port ensoleillé de la côte d’Azur ( ?). Sullivan et son chef, Sir Curtis Seretse, s’attable à la terrasse d’un café non loin de la plage, et Sullivan déclare en essuyant ses lunettes de soleil qu’il a lu le rapport, une lecture intéressante – il suppose que son équipe est sur l’affaire, ce que Sir Curtis confirme. Sullivan s’étonne : l’affaire parait simple, pourquoi le faire intervenir. Sir Curtis répond que c’est à cause de Martin Kyle, un homme que Sullivan a rencontré une fois.
Sullivan s’étonne : Kyle serait mêlé à l’affaire. Sir Curtis répond que les services britanniques semblent le penser ; et de sortir de son dossier un carnet contenant quatre photographies, le portrait des quatre victimes du massacre à la mitraillette. Sullivan connait leur dossier, et cela supposerait que les quatre hommes venaient de faire un coup. Sir Curtis confirme que le révolver de celui qui était déguisé en cow-boy avait été utilisé un peu avant leurs morts. Cependant Sullivan pense que Martin Kyle n’aurait pas approuvé ce genre de chose. Sir Curtis répond que parce qu’il ne fait pas partie des services britanniques, Sullivan a la latitude de rencontrer Kyle en personne – mais Sir Curtis ne veut pas entendre dire que Sullivan aura sympathisé avec le suspect. Sullivan s’étonne : est-ce un avertissement ? Pas du tout, répond Sir Curtis : il veut seulement dire qu’il ne veut pas l’entendre dire.
Retour à Londres, le marché animé de Camden. Sullivan descend d’un taxi, contourne un étal, marche jusqu’à l’entrée d’un bâtiment au coin d’une rue, descend l’escalier qui mène à la cave d’un bouquiniste. Comme il va pour entrer dans le bureau de Kyle, il est interpellé par un jeune blouson noir installé dans un fauteuil, partiellement dissimulé par une caisse. Le blouson noir connait son nom – et Sullivan le reconnait comme étant Bayley. Bayley ferme son magazine et déclare qu’il n’avait pas vu Sullivan depuis un long moment. Puis s’étant levé et ayant ramassé un couteau, il recommande à Sullivan de se barrer.
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