Département S : la série télévisée de 1969Feu vert télévision

Departement S S01E04: The Trojan Tanker (1969)
Traduction du titre original : Le camion-citerne Troyen.

 
 
Diffusé en Angleterre le 16 mars 1969 sur ITV UK.

De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.

Pour adultes et adolescents.

Badfordshire, Angleterre, 3 juillet. Un camion citerne vert roule de nuit sur une petite route. Plus loin, garé sur un chemin, un mécanicien conte fleurette à sa blonde. Puis il reprend la route dans sa camionnette rouge, continuant de bécoter sa blonde, et tant pis pour les embardées ou le fait que la route soit à sens unique. Pour éviter la collision frontale, le chauffeur du camion sort de la route et le camion citerne va s’écraser dans un bosquet. Le mécanicien et sa blonde sorte de leur camionnette et le mécanicien va sortir le chauffeur inanimé et fortement contusionné de la cabine fumante. Puis, ayant étendu le mécanicien à quelques mètres, il avise la lumière brillante qui semble sortir de l’intérieur de la citerne par un judas. Le mécanicien va au judas et découvre que l’intérieur de la citerne est aménagé pour transporter des passagers... et qu’une passagère blonde pantalon fuchsia et pull vert gît inconsciente sur le sol. Le mécanicien se détourne enfin et court à la cabine téléphonique voisine, rejoint par sa blonde.

Peu de temps après, la police et une ambulance arrive. Le chauffeur du camion citerne à l’évidence est décédé, et la police demande au mécanicien de lui montrer l’autre victime. Seulement la citerne est vide, mais il reste une tache de sang sur le sol prouvant que le témoin n’a pas rêvé. Plus tard, de jour, au ministère des technologies, l’unité de recherche, entrée interdite. Sullivan et un expert en blouse blanche font le tour du camion citerne amené là pour inspection. Arrivé à la cabine, Sullivan demande ce qu’ils ont sur le chauffeur. L’expert lui tend une photographie et lui explique que la police la fait circuler dans différents endroits pour trouver une piste. Sullivan est dubitatif, et demande à l’expert si la propre mère du chauffeur le reconnaîtrait sur la photo en question. Puis il demande les documents administratifs du véhicule. L’expert lui tend la vignette du camion-citerne et Sullivan remarque que c’est joli travail de falsification. L’expert confirme : presque parfait, suffisant pour passer n’importe quelle inspection de routine, et la même remarque s’applique à tous les documents du véhicule.

Sullivan propose ensuite de voir le paquet-surprise. Les deux hommes repartent en direction de l’arrière du véhicule. Comme il ne parait y avoir aucun moyen d’ouvrir une quelconque porte à l’arrière de la citerne, Sullivan se tourne vers l’expert, qui avec un grand sourire manœuvre une poignée cachée sous la citerne, et une porte s’ouvre, qui donne sur la cabine passager, avec deux banquettes et la tâche de sang par terre. Sullivan remarque que quelqu’un s’est beaucoup fatigué. L’expert confirme : c’est un beau travail d’ingéniosité. Les deux hommes grimpent dans la citerne, l’expert s’assoie sur la banquette à droite en entrant tandis que Sullivan s’étonne d’un dispositif en haut de l’entrée. L’expert explique que cela ouvre la porte de l’intérieur. Sullivan répond que c’est pratique, mais l’expert répond que cela ne lui suffirait pas : il souffre de claustrophobie. Sullivan s’accroupit pour toucher la tache de sang : du sang frais ? L’expert confirme : mademoiselle X ne s’est pas échappée de la citerne sans égratignure, groupe AB.

Sullivan se redresse et inspecte les panneaux métalliques au-dessus de la banquette de gauche, puis demande à l’expert ce qu’il a d’autre là-dessus. L’expert lui tend un portrait robot de la disparue, ce à quoi elle ressemble si l’on doit croire le témoin. Prenant le portrait robot, Sullivan se demande ce que pouvait bien faire une gentille fille comme elle dans un tel endroit. Une bonne question, selon l’expert.
 
Sullivan remarque qu’au moins, c’est fonctionnel. Et l’expert renchérit, on pourrait y dormir. Puis il ajoute en sortant quelque chose de sa poche, que la femme a laissé cela derrière elle : un briquet en or. Sullivan le prend et remarque que c’est un objet de très bon goût. Puis il interroge l’expert : le style du briquet, ce n’est pas de la production de masse, non ? L’expert confirme qu’ils n’ont pas retrouvé le fabriquant. Sullivan demande alors s’il pourrait s’agir d’un blason répertorié mais l’expert répond que le College of Arms (de Londres) n’ont rien retrouvé à ce sujet.

Et plus tard, le briquet arborant un griffon d’or sur un fond noir se retrouve posé sur la table de conférence du Département S, dans un des étages du siège d’Interpol à Paris. Annabelle Hurst, la documentaliste et informaticienne de l’époque commente que cela pourrait être un symbole héraldique. Sullivan, chef du département S, lui rappelle que le College of Arms a fait page blanche sur la question. Alors le romancier Jason King, qui a posé ses pieds sur la table et déjà rempli le cendrier de ses cigarettes, demande à Sullivan s’il peut jeter un coup d’œil au briquet.

Département S S01E04: Le Projet Trojan Tanker (1969)
 
Département S S01E04: Le Projet Trojan Tanker (1969)
 
Département S S01E04: Le Projet Trojan Tanker (1969)
 
Département S S01E04: Le Projet Trojan Tanker (1969)
 
Département S S01E04: Le Projet Trojan Tanker (1969)
 
Département S S01E04: Le Projet Trojan Tanker (1969)

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Departement S S01E02: The Pied Piper of Hambledown (1969)

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Diffusé en Angleterre le 16 mars 1969 sur ITV UK.

De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.

Pour adultes et adolescents.

Hambledown, Hampshire, Angleterre, le 16 avril. Dans un village paisible à la nuit tombé, un homme se rend au bar de l’auberge locale, Le Duc de Cumberland, coupant à travers le petit carré de pelouse. Il pousse la porte vitrée du bar alors que la grande pendule à balancier marque huit heures vingt-six, et rejoint la salle animée tandis que le patron s’active derrière le comptoir : deux pintes et le double whisky. C’est alors que la charmante fille du patron lui souhaiter une bonne nuit depuis en haut de l'escalier voisin. Le patron s’étonne : déjà ? Sa fille lui répond qu’elle doit se présenter sous son meilleur jour demain. Son père se moque : jamais elle n’arrivera à s’endormir si tôt dans la soirée. La jeune fille agite alors en souriant un petit flacon de gélule : double-dose. Son père plaisante en retour : dans ce cas, elle ne se réveillera jamais (à temps). Elle s’en va, il revient à son client : ce sera 9,04 (livres).

Montée dans sa chambre et assise dans son lit rose en déshabillé de satin blanc, la jeune fille débouche soigneusement son flacon, prend les deux gélules et les avale avec un verre d’eau, puis remonte son gros réveil de cuivre et se couche dans son petit lit, éteignant sa lampe de chevet à 8 heures 30 exactement. Elle ferme les yeux. En bas dans la salle, le client déclare au patron que sa fille devrait avoir de bonnes chances de remporter le concours de beauté du lendemain : c’est la plus jolie fille d’Hambledown. Le patron répond qu’il le sait, mais que cela ne suffira jamais à la proclamer la plus jolie fille d’Europe. De toute façon, le lendemain ce sera seulement les quarts de finale. Il jette un coup d’oeil à la pendule murale au-dessus de lui : il est 9 heures 10.

Retour dans la chambre de la belle endormie : le réveil marque cette fois onze heures moins cinq. La jeune fille se retourne et fait grincer les ressorts de son lit. Elle entend alors comme une foule qui se presse dehors, et comme elle se redresse, intriguée, elle se retrouve éblouie par une espèce de lumière bleue qui passe par sa fenêtre pour la frapper elle et son lit. La jeune fille se lève, va à sa fenêtre, tire le rideau, ouvre sa fenêtre : en contre bas, un homme en combinaison environnementale verte botté, ganté et masqué juché sur le toit d’une camionnette promène un projecteur bleu sur les alentours. Et juste devant l’auberge, la foule des villageois se presse sac et valise à la main tandis que quatre autres hommes en combinaison environnementale les encadrent et les font circuler. La jeune fille se détourne, baille, va à la porte de sa chambre... et s’effondre sur son lit.

Le lendemain matin, le 17 avril. Il fait beau, les oiseaux chantent. Dans un salon abandonné avec la lampe de table allumée, un magnétophone à bande continue de tourner arrivé au bout de sa bobine. Un jeune chien aboie à la porte close, en vain. Dans un autre salon, la radio continue de jouer, sous une autre lampe restée allumée. Chez la jeune fille du patron de l’auberge, le gros réveil en cuivre sonne : il est sept heures ( ?). Les cloches sonnent. La jeune fille se lève, va à la fenêtre restée ouverte, un merle chante. Personne dehors. Elle retourne à son lit, enfile une sortie de bain rose fuschia, apparait en haut de l’escalier qui donne sur le bar et appelle : « Papa, où es-tu ? » Personne ne lui répond. Comme elle descend rapidement les marches, elle découvre sur la dernière une tache de sang frais sur le tapis. Inquiète, elle appelle encore deux fois son père. Trouve la cafetière encore branchée et l’arrête, une table non débarrassée avec une bougie qui achève de se consumer. Elle va à une fenêtre, tire le rideau, se retourne et va à la table, puis entend le chien aboyer. Décidée, elle sort et entend la radio venant de la maison d’en face, et va de fenêtre en fenêtre. La maison est vide. Elle revient au centre du village et réalise qu’il n’y a plus personne d’autre qu’elle.

Un petit paquebot encore à quai. Sullivan vient visiter son chef sur le point de partir en croisière, et le complimente sur sa vaste cabine. Son chef prétend qu’il peut à peine trouver le temps pour ce voyage – une mission diplomatique, il ne pouvait rien y faire. Puis il demande si Sullivan a lu les journaux du matin – Sullivan ramasse le Daily Mail du mercredi 13 juillet 1968, qui titre « Un village fantôme ? Hambledown ». Sullivan répond que oui, et qu’à ce stade la police ne pourrait que jouer aux devinettes, compte tenu que cela vient juste d’arriver. Le chef lui répond que cette fois, c’est différent : la police a réellement réclamé l’aide du Département S, alors que d’habitude ils n’appellent qu’après que toutes les autres enquêtes aient échoué. Clairement satisfait, le chef remarque que leur département est en train de devenir célèbre. Sullivan jette le journal sur le lit et répond qu’il ne sait pas si la chose doit lui plaire ou non. Le chef pose sa main sur une chemise posée à côté d’une pile de romans d’espionnage et répond que les rapports sont là, il ferait mieux de les prendre avec lui : la police veut que Sullivan commence immédiatement à travailler sur l’affaire.

Intrigué par la pile de romans d’espionnage, Sullivan en prend un, titré « L’index de la main gauche » et signé Jason King. Son chef répond que oui, il a finalement été converti : 18 langues et 60 millions d’exemplaires vendus. Sullivan plaisante : ou l’inverse. Son chef demande alors comment Sullivan et King s’entende. Sullivan répond énigmatiquement que les résultats parlent d’eux-mêmes. Son chef se demande d’où King peut-il bien tirer ses intrigues, et complimente que l’écriture est très bonne. Une sirène retentit, suivi de l’annonce dans le haut-parleur selon laquelle tous les visiteurs doivent à présent débarquer. Sullivan prend la chemise. Son patron dit qu’il le contactera à son retour. Il insiste sur le fait qu’il a apprécié le roman de King mais que Sullivan ferait mieux de ne pas le dire à King. Sullivan répond en souriant : aucune chance.

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Département S, la série télévisée de 1969Feu vert télévision

Departement S S01E01: The Man In The Elegant Room (1969)
Traduction du titre original : L'homme dans la salle élégante.

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée de 1969 Département S.

Diffusé en Angleterre le 9 mars 1969 sur ITV UK.
Diffusé au Canada (Québec) le 8 septembre 1970 sur RADIO TELEVISION CANADA CA.
Diffusé en France le 2 janvier 1971 sur ORTF 2 FR.

De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.

Pour adultes et adolescents.

Islington, Londres, Angleterre, le 12 mai. Deux hommes d’âge mûr à bord d’une voiture roulent en direction d’un entrepôt. L’homme au volant s’extasie sur l’entrepôt qui, compte tenu du prix de vente, serait une occasion merveilleuse. Son passager doute : selon la description que le conducteur lui a donné, l’entrepôt pouvait être réparé. Le conducteur confirme que, structurellement, la bâtisse est tout à fait sûre.

La voiture arrive dans un quartier aux petites maisons, et prend une rue à une voie pour s’arrêter devant le double portail. Au-dessus de la clôture grillagée, le panneau indique qu’il s’agit des dépendances de valeur d’une usine, à vendre 54.000 pieds carrés de surface de sol, s’adresser pour toutes questions à messieurs Radlett, Parsons & Collins, téléphone 01-965-0721.

Le conducteur descend, ouvre les deux battants du portail en bois, remonte et roule pendant une minute jusqu’à l’entrée de l’entrepôt : un peu de peinture, continue-t-il, de rangement et son client pourrait presque s’installer de suite. Le conducteur se gare, les deux hommes descendent et entrent. Passé l’antichambre, le vendeur perd son sourire : dans la pénombre se dresse au beau milieu de l’espace de grands panneaux étayés formant un bloc octogonal avec plafond d’allure neuve. Tout autour, le sol est jonché de quelques détritus.

Le vendeur va pour faire le tour de la structure, tandis que son client le suit et lui demande ce que c’est. Le vendeur n’en sait rien : cela n’était pas là lors de sa dernière visite, il ne comprend pas du tout. L’acheteur répond qu’il peut lui dire au moins une chose : cela n’est pas arrivé là tout seul. Et de demander à quoi ça sert, et le vendeur de répondre qu’il n’en a aucune idée. Il est venu en novembre et l’entrepôt était vide, complètement vite.

Comme ils arrivent à l’autre bout de la construction, ils découvrent une pote d’entrée à panneaux de bois vernis. Comme le vendeur hésite, l’acheteur le presse d’ouvrir. Le vendeur prend une courte inspiration et essaie la poignée dorée : la porte s’ouvre... sur un large couloir tout éclairé entièrement décoré et meublé de quatre chaises et deux petites tables de style, lustre de cristal, horloge, miroir, portraits aux murs... Le couloir donnant sur une double porte également à panneaux de bois vernis avec un chapiteau.

Alors qu’ils avancent de quelques pas, ils entendent une espèce de gémissement et s’arrêtent net. Le gémissement se répète et provient de derrière la grande porte. Arrivés à la porte, le gémissement s’élève à nouveau et le vendeur ouvre les deux vantaux : ils se retrouvent devant des barreaux qui défendent l’entrée d’un grand salon du même style que le couloir.
 
Un jeune homme est agenouillé à deux pas de la grille, chemise ouverte, pâle, mal rasé, cheveux hirsutes noirs. Le jeune homme se relève et s’approche de la grille sans un mot. Puis il s’accroche aux barreau et crie des propos apparemment incohérents en grimaçant : il ne veut pas rester silencieux, et il ne comprend pas ? Puis il supplie : s’il vous plait... L’acheteur agrippe alors l’épaule du vendeur : à côté de la chaise ! la chaise !
 
Car en effet, une femme blonde en robe blanche gît baignant dans son sang, un couteau planté dans la poitrine, le visage largement tuméfié... Comme les deux hommes reculent, le jeune homme derrière les barreaux suit leur regard, puis s’écrie, grimaçant, l’articulation déformée « Aidez-moi ! ». Puis il se laisse tomber à genoux, toujours accroché aux barreaux.

Département S S01E01 : L'envers du décor (1969)
 
Département S S01E01 : L'envers du décor (1969)
 
Département S S01E01 : L'envers du décor (1969)
 
Département S S01E01 : L'envers du décor (1969)
 
Département S S01E01 : L'envers du décor (1969)
 
Département S S01E01 : L'envers du décor (1969)

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 Département S, la série télévisée de 1969Feu vert télévision

Departement S S01E06: Six Days (1969)

 
 
Diffusé en Angleterre le 9 mars 1969 sur ITV UK (premier épisode diffusé).

De Dennis Spooner et Monty Berman ; avec Joel Fabiani, Rosemary Nicols et Peter Wyngarde.

Pour adultes et adolescents.

Le vol Astrair Golf-Alpha-Zulu-Echo-Bravo (GAZEB) en partance de Karachi à destination de Londres, 17 juillet. Dans la cabine de pilotage, le pilote ôte son casque et se lève, quitte la cabine et tire le rideau derrière lui, salut les passagers. Certains dînent, d’autres semblent dormir, d’autres lisent, tels Sir Curtis, qui se trouve être le superviseur de la section S. Le capitaine continue d’avancer pour arriver au bout. Il demande alors à l’hôtesse un café noir et fort. Retournant à l’avant, il apprend du radio qu’ils seront en avance de trente minutes pour leur arrivée à Londres. Il fait nuit. Dans la tour de contrôle, le chef écoute le message qui annonce que le vol est en approche, et semble outré. Il rejoint l’officier au radar qui guide le pilote vers la piste, et annonce que le vol sera prioritaire. Le chef de la tour de contrôle semble considérer qu’il est impossible que ce vol arrive à présent.

Et pourtant l’avion atterrit, et tandis que l’équipage de l’avion sort, il se retrouve avec un comité d’accueil inhabituel mené par le chef de la tour de contrôle, qui demande au capitaine de l’avion ce qui s’est passé. Ce dernier répond qu’ils ont été poussés par des vents d’altitude, et demande en retour pourquoi un tel empressement : ils n’ont que trente minutes d’avance. Le chef de la tour de contrôle demande alors quelle est la date de ce jour et le capitaine regarde son équipage et répond : le 11 juillet, bien sûr. Alors le chef corrige : ils n’ont pas trente minutes d’avance, ils ont six jours de retard.

Le Terminal 2 de l’aéroport. L’équipage de l’avion se présente au bureau de J. D. A. Peck, le directeur de Astra Airlines. On leur demande pourquoi ils n’ont pas essayé de contacter leurs supérieurs et où ils ont atterri. Le capitaine proteste : ils n’ont pas atterri. Leurs supérieurs en doute ouvertement : six jours sans refaire le plein ? Le capitaine lui répond qu’ils sont fous. On lui tend la première page du Daily Mail du 11 juillet : ils sont portés disparus, on craint soixante-quinze victimes. Et aujourd’hui ils sont le 17 juillet. Incrédule, le capitaine répond que bien sûr ils se sont mis en orbite de la planète Terre. Mais ce n’est pas une plaisanterie, on lui répond. Le capitaine proteste : ce n’est pas une plaisanterie, c’était un vol parfaitement ordinaire.

Du côté des passagers, Sullivan se précipite à l’arrivée de Sir Curtis, qui lui demande si sa voiture est prête. Sullivan s’indigne : sa voiture ? Tout le monde pensait que Sir Curtis était mort ! Sir Curtis ne comprend pas : est-ce que Sullivan est à l’aéroport parce qu’on lui a dit qu’il était mort ? Sullivan explique que le Département S a été appelé à la minute où l’avion de Sir Curtis a repris contact radio avec l’aéroport : l’affaire est devenu leur première priorité. Sir Curtis ne comprend toujours pas, pourquoi appeler le Département S à son sujet. Sullivan explique : Sir Curtis a six jours de retard. L’intéressé proteste : qu’est-ce que lui raconte Sullivan ? Ils ont une demi heure d’avance sur leur heure d’arrivée.

Sir Curtis est interrompu par l’hôtesse de l’air qui demande à Sir Curtis de le suivre. Sullivan leur emboite le pas jusqu’à un salon pour VIP (Very Important Persons = invités de marques). Pendant ce temps un des membres de l’équipage de l’avion retourne à la cabine. Mais il est suivi par un homme. Le pilote prend une boite à outil, ouvre une petite trappe et récupère une boite noire. L’homme qui le suivait surgit et assomme le membre d’équipage, et repart avec la boite noire.

Département S S01E06 : Six jours (1969)
 
Département S S01E06 : Six jours (1969)
 
Département S S01E06 : Six jours (1969)
 
Département S S01E06 : Six jours (1969)
 
Département S S01E06 : Six jours (1969)
 
Département S S01E06 : Six jours (1969)

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