Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1976. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1977.

Ici le calendrier cinéma pour 1975.

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L'âge de cristal, le film de 1976King Kong, le film de 1976

Annoncés pour décembre 1976

En France

King Kong 1976 (17 décembre 1976)

L'âge de cristal (22 décembre, Logan's Run)

Aux USA

King Kong 1976 (17 décembre)

Un vendredi dingue, dingue, dingue (17 décembre, Freaky Friday)

En Angleterre

King Kong 1976 (26 décembre)

Au Canada

 

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Annoncés pour novembre 1976

En France

Sugar Hill 1975 (10 novembre 1976)

La malédiction (17 novembre, The Omen)

Sérail (17 novembre 1976)

L'invasion des araignées géantes 1975 (24 novembre 1976, The Giant Spider Invasion)

Aux USA

 

En Angleterre

 

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Annoncés pour octobre 1976

En France

Godzilla 1980 - 1973 (27 octobre 1976, Gojira tai Megaro)

Aux USA

Carrie au Bal du Diable (3 novembre 1976, Carrie)

Trauma (18 octobre 1976, Burnt Offering)

En Angleterre

Les rescapés du Futur (24 octobre 1976, FutureWorld)

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Annoncés pour septembre 1976

En France

Dracula père et fils (15 septembre 1976)

Duelle (15 septembre 1976)

Ghost Story 1974 (22 septembre 1976)

Aux USA

 

En Angleterre

L'âge de cristal (30 septembre, Logan's Run)

En Suède

 

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Annoncés pour août 1976

En France

Frissons 1975 (4 août 1976, Parasite Murders)

Demain les mômes (18 août 1976)

Les monstres du continent perdu 1975 (25 août 1976, Meka gojira no Gyakushu)

Grizzly, le monstre de la forêt (25 août 1976, Grizzly)

Aux USA

Les rescapés du Futur (13 août 1976, FutureWorld)

En Angleterre

 

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Annoncés pour juillet 1976

En France :

En 2000... il conviendra de faire l'amour 1975 (7 juillet 1976, Conviene far bene l'amore)

Spermula (7 juillet 1976)

King Kong contre Godzilla 1963 (14 juillet 1976, Kingu Kongu tai Gojira)

Quand les dinosaures dominaient le monde 1970 (14 juillet 1976, When Dinosaurs Ruled The World)

Les Morts-vivants 1932 (reprise ? du 21 juillet 1976, White Zombie)

Aux USA :

 

En Angleterre

 

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Annoncés pour juin 1976

En France

Glen et Randa 1971 (9 juin 1976)

Le Retour des morts-vivants 1973 (El Attaque de los muertos sin ojos)

Le Lac de Dracula 1972 (16 juin 1976, Chi O Suu Mi)

La course à la Mort de l'An 2000 - 1975 (16 juin 1976, Death Race 2000)

L'Oiseau Bleu (animé, 23 juin 1976, The Blue Bird)

Rousslan et Ludmilla 1972 (30 juin 1976, Ruslan i Lyudmila)

Aux USA

L'âge de cristal (23 juin, Logan's Run)

La malédiction (25 juin, The Omen)

En Angleterre

La malédiction (6 juin, The Omen)

Au Japon

 

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Annoncés pour mai 1976

En France

La course contre l'Enfer1975 (5 mai, Race with the Devil)

Le secret de la Vie 1975 (5 mai 1976, Lifespan)

Dracula et ses femmes-vampires 1973 (12 mai 1976, Dracula)

Le 6ème continent 1974 (12 mai 1976, The Land That Time Forgot)

Attention au Blob ! 1971 (19 mai 1976, Beware The Blob)

La Chair du Diable 1972 (26 mai 1976, The Creeping Flesh)

Aux USA

L'homme qui venait d'ailleurs (28 mai 1976, The Man Who Fell to Earth)

En Angleterre

 

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Apocalypse 2024, le film de 1975

Annoncés pour avril 1976

En France

La Griffe de Frankenstein 1973 (7 avril 1976, Horror Hospital)

The Rocky Horror Show 1974 (14 avril 1976)

Apocalypse 2024 - 1975 (21 avril 1976, A Boy And His Dog)

L'Ultime garçonnière 1969 (21 avril 1976, The Bed Sitting Room)

Le Monstre du château 1970 (28 avril 1976, Ivanna)

Aux USA

 

Au Japon

 

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Les Décimales du Futur, le film de 1974

Annoncés pour mars 1976

En France :

Les Décimales du Futur 1974 (10 mars 1976, The Final Programme)

Les Pousse-au-crime 1975 (24 mars 1976, Homebodies / La Tour des Monstres)

Aux USA :

 

En Angleterre:

L'homme qui venait d'ailleurs (18 mars 1976, The Man Who Fell to Earth)

 

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La Montagne ensorcelée, le film de 1975

Annoncés pour février 1976

En France

La Montagne ensorcelée 1975 (4 février 1976, Escape To Witch Mountain)

Un coin tranquille 1970 (11 février 1976, A Safe Place)

Aux USA

 

En Angleterre

 

En Allemagne

 

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New-York ne répond plus, le film de 1975 Les dents de la mer, le film de 1975

Annoncés pour janvier 1976

En France

New-York ne répond plus 1975 (7 janvier 1976, The Ultimate Warrior)

Frankenstein et le monstre de l'Enfer 1972 (21 janvier 1976, Frankenstein and the Monster From Hell)

Les Dents de la Mer 1975 (28 janvier 1976, Jaws)

Les insectes de feu 1975 (28 janvier 1976, Bug)

Aux USA

 

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Cinefantastique volume 4 numéro 4, hiver 1976Feu vert livre / BD


Cinefantastique vol.04 #4 (1976)

Sorti aux USA en décembre 1976, édité par Frederick S. Clarke.

De Frederick S. Clarke.

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Sense of Wonder

L'édito se trouve en fait en page 36 (!). C'est une simple présentation du contenu du magazine, mais avec les formes.

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Le jour où la Terre s'arrêta, le film de 1951 Le jour où la Terre s'arrêta, le film de 1951

Retrospective

Le jour où la Terre s'arrêta (1951, The Day The Earth Stood Still)

Dossier de Steve Rubin (correspondant dumagazine à Hollywood), illustré de nombreuses photos couleur et noir & blanc. Après avoir cité la narration du début du film, Rubin retrace en détail toute l'histoire de la production du film, reproduisant non seulement les photos de production, mais également des pages de la nouvelle Farewell To The Master de Harry Bates,  et du script qui l'adapte - et conclue sur la popularité persistante du film en 1976.

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Critiques

Cosmos 1999 (1975, Space 1999)

...C'est vraiment Disco quand on est perdu là-bas.

Par Bhob Stewart.

"Bhob" Stewart n'a vu que les premiers épisodes de la série et s'indigne considérablement du générique "disco", du fait que les idées sont mal exploitées - pas de continuité, des incohérences, des dialogues d'un intérêt limité. Stewart est du genre lyrique car il passe un quart de l'article à citer le refrain d'un chœur de la comédie musicale Lost in stars, pour souligner à quel point Cosmos 1999 manque de poésie. Et après avoir descendu en flammes la série, en deux lignes - deux lignes avant de conclure l'article, il admet que les effets spéciaux sont formidables et inégalés à la télévision.

Compte tenu que "Bhob" Stewart prétend que les scénarios sont pires que The Starlost, ce qui est tout à fait faux, en tout cas dans la version qui a été tournée et qui joue la montre et enchaîne du vide et des cliché, je ne peux pas considérer la critique comme honnête et j'y vois plutôt une saine colère face à ce que Cosmos 1999 aurait pu atteindre si effectivement les scénaristes avaient eu la possibilité de faire mieux, et si, comme Sylvia Anderson le martèle assez violemment, Martin Landau et Barbara Bain s'étaient investi un peu plus dans la Science-fiction et avaient été au moins aussi professionnels en qu'un Patrick Stewart dans Star Trek La Nouvelle Generation, qui aura tenu bon par discipline et conviction Shakespearienne malgré le déchaînement des égos et la malhonnêteté d'une partie de la production.

"Bhob" Stewart conclue que Les Sentinelles de l'Air, c'était mieux. C'est vrai jusqu'à un certain point, mais il ne faut pas pousser non plus car l'expressivité des marionnettes et la poésie des aventures étaient tout de même un peu limitées aussi. Enfin, répétons-le, Stewart n'a vu que les premiers épisodes - peut-être même seulement les six premiers.

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Frissons d'Outre-Tombe (1974, From Beyond The Grave)

...Le meilleur film jamais produit par Amicus.

par Frederick S. Clarke, le rédacteur en chef.

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La submersion du Japon (1973, Submersion Of Japan)

... un authentique sommet de la Science-fiction.

En tout cas dans sa version originale, l'auteur de la critique Bill Warren prenant la peine de préciser que le film est diffusé aux USA sous une médiocre version américanisé intitulée Tidal Wave, tronçonnée par Roger Corman, qui a détruit le film en prélevant les scènes de destruction puis en faisant du remplissage avec des clichés du film de catastrophe (un petit groupe de gens va du point A au point B avant, pendant et après la catastrophe). Le film original fait près de 2h30 et est construit avec une montée en tension très progressive et rappellerait par son identité et son ampleur un Docteur Jivago, tout en ayant été réalisé avant Tremblement de Terre et la Tour infernale.Déjà l'adaptation d'un roman à succès au Japon, La Submersion du Japon avait déjà été adapté en série télévisée et en une multitude de manga pour adultes - un monument de la culture japonaise, et selon Warren, de la Science-fiction, massacré par Corman à un niveau impensable pour les japonais.

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La pluie du Diable (1975, The Devil's Rain)

...une attaque d'excès visuels.

par Charles D. Leayman.

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Les insectes de feu (1975, Bug)

... d'une certaine manière, on a effectivement envie de lui crier dessus.

Par James Morrow.

James Morrow juge le film très mauvais, mais malheureusement pas assez.

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En vitesse

Antichristo

Old Dracula

Alice's Adventrues in Wonderland

The Land That Time Forgot

The Beast Must Die

The Fear Chamber

L'aventure du Poseïdon (1972, The Poseidon Adventure)

The Giant Spider Invasion 1975

James Bond : Live And Let Die

Dunderklumpen (animé 1974)

Chosen Survivors (1975)

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Télévision

My partner the ghost (série ITV, 1974)

Where are all the people gone? (téléfilm, 8 octobre 1974 sur la NBC)

Strange New World (téléfilm, 13 juillet 1975 sur ABC)

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The Original Wonder Woman, le téléfilm de 1975

The New Original Wonder Woman  (téléfilm pilote, 1975, 7 novembre 1975 sur ABC)

Pour Dan scapperotti, cette nouvelle adaptation va une fois de plus après Batman, beaucoup trop loin dans la direction du cartoon et défigure la bande dessinée de 1942 en réduisant la super-héroïne à son seul côté outré ("camp"). Seul Lynda Carter est éblouissante et si le téléfilm avait été joué sérieusement, il aurait peut-être valu la peine d'être vu.

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Évaluation des films et séries

78 films côtés par 9 rédacteurs. Les films qui obtiennent le plus d'étoiles sont :

Les dents de la mer (Jaws)

Peau d'âne

Closed Mondays (court, animé)

Les femmes de Stepford

Sacré Graal (Monty Python And The Holy Grail)

Tommy

Apocalypse 2024

Doc savage

Dark Star

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Les films et séries à venir

 

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Les films Tyburn

Dossier de Reynold Humphries

Entretiens de Chris Knight

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Space 1999, la série télévisée de 1975 Feu vert télévision

Space 1999 S01E08: The Gardian of Piri (1975)

Épisode précédent <> Épisode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)

Diffusé le 13 novembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 26 novembre 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).

De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Charles Crichton sur un scénario de Christopher Penfold ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Catherine Schell, Michael Culver, John Lee-Barber.

Pour adultes et adolescents.

Descendant dans le poste de commandement de la base ALpha, le commandant Koenig interpelle Kano : alors que la Lune s'apprête à entrer en orbite d'une nouvelle planète inconnu, l'ordinateur de la base devrait être submergé de données. Pourquoi n'offre-t-il donc aucune prédiction sur la capacité de l'astre à supporter la vie humaine ? Kano répond laborieusement que l'ordinateur a scanné constamment la planète depuis sa découverte, mais l'ordinateur continue d'indiquer que les données sont insuffisantes. Mais ce que Koenig ne comprend pas, c'est comment leur ordinateur pourrait-il à la fois guider un vol de reconnaissance à la surface de la planète et ignorer si la surface de celle-ci pourrait supporter la vie. Kano répond que dans aucun des deux cas, l'ordinateur ne se montra irrationnel au point de tenter de deviner les bonnes réponses.

Pendant ce temps, un aigle avec deux pilotes à son bord descend en orbite basse de la planète rose et grise et demande la confirmation d'autorisation de Paul depuis le poste de commandement d'Alpha. Paul confirme. Le pilote remarque qu'ils ont fait vite, mais Carter depuis la base remarque que leur ordinateur aura tout aussi bien pu faire une sacrée erreur : ils ont deux heures d'avance sur l'heure prévue. Paul demande à Kano de vérifier les chiffres de l'ordinateur. Kano soupire en souriant et en se demandant quand ils retiendront enfin leur leçon ?

De son côté, l'aigle descend sous un ciel violet en direction d'un plateau rocheux surplombant un océan de brume seulement percé par des récifs. Le plateau rocheux semble surmonté de structures sphériques blanches. Le pilote de l'aigle fait remarquer à Ed son copilote que ce monde-là, c'est un bizarre. Certaines sphères blanches flottent au-dessus du plateau, la majorité semblent fixés à des sortes d'arbres. Les images sont retransmises en direct sur le grand écran du poste de commandement et à leur vue, Koenig se tourne vers le professeur Bergman : est-ce que c'était une chose à laquelle il s'attendait ? Bergman répond honnêtement que l'ordinateur n'a pas l'habitude d'être réticent et qu'il ne savait donc pas à quoi s'attendre. A l'écran, le sol du plateau est un damier rouge et orange croisé de blanc, clairement artificiel, et les sphères blanches semblent avoir poussé au bout d'arbres torsadés orangés, jonchant le sol de petites sphères blanches comme autant de fruits d'allure tout aussi artificiels que le reste du décor.

Tandis que l'aigle semble virer et tanguer, Carter s'inquiète : ils volent trop bas et la gravité là-bas semble augmenter. Kano corrige : selon l'ordinateur, les pilotes se débrouillent très bien. Carter répond que c'est l'ordinateur de la base Alpha qui se trompe. Koenig demande à Pete, le pilote de l'Aigle s'il a entendu ce qui vient d'être dit : Pete répond, très décontracté que tout va parfaitement bien, ils suivent leur trajectoire et s'y tiennent. L'aigle fait un virage au ras des sphères. Carter hausse le ton : ils volent trop près et trop vite. Sandra signal que les divergences entre les données ne cessent de s'accroître. Koenig rejoint Carter et ordonne au pilote de vérifier manuellement ses données. Carter annonce alors que la gravité est désormais sept fois plus élevée que les estimations de l'ordinateur : jamais ils n'arriveront à contrebalancer cela. Koenig ordonne de synchroniser l'ordinateur de la base et l'ordinateur de bord de l'aigle. Kano arrache un ticket que son pupitre vient d'imprimer et se retourne vers Koenig : les deux ordinateurs confirment que la gravité est telle qu'elle a été estimée.

Carter bondit de sa chaise : les ordinateurs ont tort. Et d'interpeller les pilotes : mais qu'est-ce qu'ils fichent là bas ? Dans la cabine de l'Aigle, les deux pilotes Pete et Ed dont hilare : Pete répond qu'ils font un petit vol en rase-motte, Carter serait-il jaloux ? Koenig appelle plusieurs fois Pete et n'entend en retour que des rires tonitruants. Soudain la transmission cesse, et leur aigle disparaît des radars de la base.

Cosmos 1999 S01E08: Le gardien du Piri (1975)

Cosmos 1999 S01E08: Le gardien du Piri (1975)

Cosmos 1999 S01E08: Le gardien du Piri (1975)

Cosmos 1999 S01E08: Le gardien du Piri (1975)

Cosmos 1999 S01E08: Le gardien du Piri (1975)

Cosmos 1999 S01E08: Le gardien du Piri (1975)

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Galaxy, le numéro de novembre 1976 Feu vert livre / BD

Ici la page Amazon.fr de La Grande porte

Gateway (1976)

Traduction du titre original : Passage.

Sorti aux USA de novembre 1976 à août 1977 dans Galaxy Magazine (trois parties plus un épilogue).
Sorti aux USA en 1977 chez ST MARTIN PRESS US (grand format).
Sorti aux USA en 1978 chez DEL REY (poche)
Sorti en France en 1978 chez CALMANN-LEVY (grand format, traduction de C. et L. Meistermann)
Sorti en France en 1981 chez LE LIVRE DE POCHE (poche).
Sorti en France en août 1984 chez J'AI LU (poche).

De Frederick Pohl.

Rob Broadhead est riche à millions à présent: il a les moyens de se payer toutes les filles qu'il désire - et la médication totale qui le gardera éternellement jeune. Et pourtant il ne cesse de visiter son psychiatre informatique, lequel, séance après séance, exhume les causes de son mal-être. Celles-ci sont étroitement liées à l'époque où il avait débarqué sur la Grande Porte, un astéroïde artificiel satellisé entre Venus et la Terre.

Si une banale loterie lui a permis de quitter sa misérable condition de mineur sans avenir, c'est un autre genre de tirage au sort qui l'attend, ainsi que tous ceux qui l'accompagneront à bord des vaisseaux abandonnés par une race extraterrestre disparue sur ce gigantesque astroport...

La Grande Porte, le roman de 1976  La Grande Porte, le roman de 1976

La Grande Porte, le roman de 1976  La Grande Porte, le roman de 1976

La Grande Porte, le roman de 1976   La Grande Porte, le roman de 1976

La Grande Porte, le roman de 1976    La Grande Porte, le roman de 1976

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(traduction au plus proche, version 1977)

1

Mon nom est Robinette Broadhead, en dépit de quoi je suis un homme. Mon psychiatre (que j'appelle Sigfrid von Shrink, bien que cela ne soit pas son nom; il n'a pas de nom, étant une machine) s'amuse beaucoup électroniquement avec ce fait:

"En quoi cela vous importe que certaines personnes pensent que c'est un nom de fille, Rob?"

"Je m'en fiche."

"Alors pourquoi vous n'arrêtez pas d'y revenir?"

Il m'embête quand il n'arrête pas de revenir sur ce sur quoi je n'arrête pas de revenir. Je fixe le plafond avec ses mobiles en suspension et ses piñatas, puis je regarde par la fenêtre. Ce n'est pas vraiment une fenêtre. C'est un hologramme animé d'une déferlante sur Kaena Point; la programmation de Sigfrid est plutôt éclectique. Après un temps, je déclare, "Je n'y peut rien à ce que mes parents m'ont appelé. J'ai essayé de l'écrire R, O, B, I, N, E, T, mais ensuite tout le monde le prononçait mal."

"Vous pourriez le remplacer par quelque chose d'autre, vous savez."

"Si je le remplaçais," je répondis, et j'étais sûr que j'avais raison en cela, "vous me raconteriez seulement que je faisaisdes efforts obsessifs pour défendre mes dichotomies intérieures."

***

(Texte original version grand format de 1977)

1

My name is Robinette Broadhead, in spite of which I am male. My analyst (whom I call Sigfrid von Shrink, although that isn't his name; he hasn't got a name, being a machine) has a lot of electronic fun with this fact:

"Why do you care if some people think it's a girl's name, Rob?"

"I don't."

"Then why do you keep bringing it up?"

He annoys me when he keeps bringing up what I keep bringing up. I look at the ceiling with its hanging mobiles and pinatas, then I look out the window. It isn't really a window. It's a moving holopic of surf coming in on Kaena Point; Sigfrid's programming is pretty eclectic. After a while I say, "I can't help what my parents called me. I tried spelling it R-O-B-I-N-E-T, but then everybody pronounces it wrong."

"You could change it to something else, you know."

"If I changed it," I say, and I am sure I am right in this, "you would just tell me I was going to obsessive lengths to defend my inner dichotomies."

"What I would tell you," Sigfrid says, in his heavy mechanical attempt at humor, "is that, please, you shouldn't use technical psychoanalytic terms. I'd appreciate it if you would just say what you feel."

"What I feel," I say, for the thousandth time, "is happy. I got no problems. Why wouldn't I feel happy?"

We play these word games a lot, and I don't like them. I think there's something wrong with his program. He says, "You tell me, Robbie. Why don't you feel happy?"

***

(traduction de C. et L. Meistermann de 1978)

1

Je m'appelle Robinette Broadhead, mais je n'en suis pas moins du sexe masculin. Mon analyste (que j'appelle Siegfried von Shrink, quoique ce ne soit point son nom; il ne possède aucun nom, car c'est une machine) tire un grand plaisir électronique de ce fait:

- Pourquoi te tourmentes-tu si certaines personnes croient que c'est un nom de fille, Bob ?

- Je ne me tourmente pas.

***