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- Écrit par David Sicé
Vanilla Sky (2001)
Sorti aux USA le 14 décembre 2001 ;
Sorti en France le 23 janvier 2002,
Sorti en Angleterre le 25 janvier 2002 ;
Sorti en DVD français,
Sorti en blu-ray américain le 30 juin 2015,
Sorti en blu-ray français 7 octobre 2015,
Sorti en blu-ray américain le 12 septembre 2017,
Sorti en blu-ray français le 1er septembre 2021;
Sorti en blu-ray américain remasterisé PARAMOUNT US le 16 novembre 2021
Sorti en blu-ray 4K américain le 20 juin 2023,
Sorti en blu-ray 4K français le 21 juin 2023.
Annoncé en bluy-ray 4K allemand le 13 juillet 2023.
De Cameron Crowe (également scénariste et producteur), adapté du film espagnol Abre los Ojos (Ouvre les yeux) de Alejandro Amenábar (réalisateur et scénariste) et Mateo Gil (scénariste); avec Tom Cruise (également producteur), Penélope Cruz (également dans le film original), Kurt Russell, Jason Lee, Noah Taylor, Cameron Diaz.
Pour adultes et adolescents.
(Drame onirique prospectif) Vol plané au-dessus de Manhattan, Central Park et les immeubles résidentiels qui ont vu sur l’espace vert. Une voix de femme sussure dans le vent d’abord en espagnol puis en anglais : « Abre los ojos, ouvre les yeux. » devant un canapé-lit bleu occupé par
L’appel se répète alors que nous sommes à présent dans une chambre à coucher où sur un écran plat de marque Philips est projeté un vieux film en noir et blanc tandis que sur la petite table à côté de la tête du dormeur tourne une platine de lecteur CD diffusant apparemment en boucle la phrase prononcée par la femme.
Le jeune homme dans le lit ouvre alors les yeux, se redresse. Il éteint l’écran plat avec une télécommande, et l’écran plat semble rentrer dans le sol. Puis il va s’admirer dans la glace de la salle de bain, fronce des sourcils en apercevant un cheveu blanc, qu’il arrache immédiatement avec une pince à épiler. Il s’examine à nouveau dans la glace, comme pris d’un doute, puis retrouve le sourire.
Plus tard il enfile une chemise, ramasse sa montre et ses papiers, va à la fenêtre en enfilant sa montre, puis s’en va avec un sac de sport. Il sort au volant de sa voiture de sport noire dans la rue déserte et tourne dans une avenue où tous les feux sont toujours au vert. Il est neuf heure et il est le seul à rouler, il n’y a aucun passant et arrivé sur Time Square où toutes les enseignes lumineuses brillent, il s’arrête, descend, contemple, puis prend la fuite, pour finalement se mettre à hurler.
Alors il se réveille renversé sur son le dos dans son lit, la tête pendant dans le vide. Et la voix de la femme répète : « ouvre les yeux », et avant qu’il ait pu trouver le bouton pour arrêter le disque, la jeune femme à la voix acidulée ajoute son nom : « David, ouvre les yeux. »
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- Écrit par David Sicé
Justice League S01E01-02-03: Secret Origins (2001)
Traduction du titre original: La ligue des Justiciers, origines secrètes.
Diffusé aux USA le 17 novembre 2001 sur Cartoon Network US.
Diffusé en France le 3 mars 2002 sur France 3 FR, rediffusé sur Cartoon Network FR et France 4.
Sorti en blu-ray américain le 19 août 2008 (multi-régions, pas de version française, sous-titré anglais).
De Paul Dini et Bruce Timm ; avec George Newbern, Kevin Conroy, Carl Lumbly, Michael Rosenbaum, Susan Eisenberg, Phil LaMarr, Maria Canals.
Pour adultes et adolescents.
Mars, la Vallée du Marin (Valles Marineris). Deux astronautes américains, Ed et Carter, procèdent à des analyses spectrométriques quand l’un d’eux, Carter, remarque une sorte de cristal opaque dépassant d’un rocher. Lorsque ce dernier déloge le cristal, la terre s’ouvre et il chute en bas du gouffre. Carter n’a plus de radio, mais son équipement fonctionne. Grâce à sa lampe de casque, il explore la caverne, et découvre un couloir aux murs recouverts d’inscription, ainsi qu’une espèce de sas. Récupérant sa pioche, il arrache la porte du sas. Alors les inscriptions s’illuminent, la muraille entière s’ouvre, et quelque chose fonce sur lui tandis qu’il hurle.
Métropolis, deux années plus tard, par une nuit étoilée, dans un radio-télescope. Dans la salle de contrôle, un jeune astronome souhaite une bonne nuit à ses trois collègues, leur donnant rendez-vous pour un barbecue chez lui le prochain samedi. Pendant ce temps, Batman a démonté une bouche d’aération sur le toit et s’est posté sur une poutre au-dessus d’eux. À peine leur camarade partis, les trois astronomes se lèvent et se mettent à parler dans un langage étrange. L’un d’eux repousse une armoire informatique derrière laquelle était cachée un artefact extraterrestre, qu’ils emmènent sur l’antenne. Posé au foyer de la parabole, l’artefact se liquéfie et se glisse à l’intérieur de la machine.
Alors Batman interpelle les trois « astronomes ». Les créatures résistent au Bat-shuriken et échappent sans problème à son lasso. Superman rejoint Batman, lui proposant son aide, et Batman refuse, car selon lui, ses adversaires n’ont pas l’air si difficiles que cela. Superman est alors frappé par des ondes mentales qui l’assomment. Profitant de la diversion, l’un des faux astronomes utilise une sorte de télécommande extraterrestres et les trois créatures sautent en direction du sol. Le télescope explose, Batman emporte Superman en sautant retenu par l’un de ses câbles. Batman et Superman vont rouler sur la pelouse en contrebas, tandis que la totalité de l’installation s’embrase. Les trois « astronomes », complètement disloqués, se redressent et retrouvent leur forme humaine, pour s’enfuir.
Superman revient à lui, et Batman lui demande d’expliquer ce qui lui est arrivé. Superman explique qu’il s’est retrouvé avec des images bizarres pleins la tête, puis a perdu conscience. Superman demande alors à Batman ce qui se passe. Batman lui explique qu’il surveille depuis quelques mois les installations astronomiques victimes de tentative de piratage. Superman tend alors un petit appareil lui permettant de le joindre en cas de besoin.
Aux Nations-Unies à New-York, des débats animés ont lieu à propos de la supression totale de l’armement nucléaire. Le sénateur Carter, autrefois astronaute sur Mars, prend la parole, et propose Superman comme force de remplacement à l’armement nucléaire. Comme un général répond qu’on ne peut confier la sécurité du monde à un seul homme. Superman prend la parole et affirme qu’il s’est longuement battu pour gagner leur confiance et affirme qu’il sera en mesure de défendre la Vérité et la Justice non seulement pour les USA, mais pour le monde entier.
La proposition de Superman est acceptée, et il commence à démanteler l’armement nucléaire, alors qu’à la télévision, le Flash le raille ouvertement : il est l’homme le plus rapide du monde. Superman est cependant satisfait du travail accompli, mais lorsqu’il va s’endormir, il est frappé à nouveau par les images bizarres dans sa tête. Quant à Batman, il explore un entrepôt et découvre à nouveau des traces extraterrestres…
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- Écrit par David Sicé


Sorti aux USA le 16 novembre 2001.
Sorti en Angleterre le 19 avril 2002.
Sorti en blu-ray allemand le 13 avril 2002 (pas de version française, sous-titres anglais inclus)
De Richard Linklater (également scénariste), avec Wiley Wiggins, Bill Wise, Kim Krizan, Ethan Hawke, Julie Delpy, Louis Mackey, Guy Forsyth, Caveh Zahedi , Richard Linklater.
Pour adultes
Une petite fille demande à un garçon de choisir une couleur et un nombre, puis plie et replie une sorte de cocotte en papier, pour s’arrêter à un message griffonné dans un repli : « le rêve est la Destinée ». Il fait nuit. Le garçon marche jusqu’à une voiture, puis ses pieds décollent du sol, et il se retient à la poignée de la portière avant, tandis qu’il se retrouve tête en bas, comme tiré vers le ciel. Il fait jour. Il est devenu un jeune homme qui voyage en train, et repense à ce souvenir en regardant le paysage défiler par la vitre.
Dans un salon, un quatuor à cordes accompagné d’un piano et d’un accordéon répète une composition originale heurtée et lyrique la fois, avec le compositeur qui les interrompt pour leur donner ses consignes d’interprétation. Le train du jeune homme s’arrête, en descend le contrôleur qui installe un marchepied. Le jeune homme descend du train, traverse le hall dont les murs et les plafonds flottent. Il va aux cabines téléphoniques. Téléphone à un ami pour l’avertir qu’il va devoir se débrouiller pour rentrer chez lui. Une joli fille le regarde. Elle et son fauteuil flottent également dans le décor.
A la sortie de la gare, le jeune homme voit un étrange véhicule s’arrêter devant lui : la voiture est comme une vedette sur roue, avec un drapeau de pirate qui flotte en proue. Il y a déjà un passager, et comme le de peur de ne pas trouver d’autre taxi, le jeune homme monte et s’installe sur la banquette arrière. Le conducteur commence à lui raconter que sa voiture représente sa personnalité, ce qu’il voit du monde, il peut ne pas l’accepter, mais il doit filer avec le flot, la mer ne refuse aucune rive : il faut être toujours sur le départ au lieu de constamment arriver, le monde n’a pas besoin d’explication, comme si l’on naissait sur cette planète avec une boite à crayons – le kit de huit ou le kit de seize, mais ce qui compte c’est ce que vous dessinez, et peu importe si vous dépasser les lignes, il ne faut pas se laisser enfermer.
Mais quand le chauffeur lui demande une adresse où le déposer, le jeune homme ne sait pas quoi lui répondre et finit par lui dire que n’importe où fera l’affaire. Alors c’est le passager qui ordonne de déposer trois rues plus loin, prendre à droite, deux blocs de plus et laisser le jeune homme au coin de rue. Le chauffeur ne sait pas où c’est, mais selon lui, c’est quelque part, et ce lieu va déterminer la suite de la vie du jeune homme à jamais. Et effectivement, à l’endroit indiqué, il y a une feuille de papier par terre, au milieu de la rue, où il est écrit « regarde à ta droite » : à la droite du jeune homme, une voiture arrive à toute vitesse et le percute.
Le jeune homme se réveille, s’habille, prend son petit-déjeuner, puis après avoir pris des escaliers et un couloir, arrive dans l’amphithéâtre d’un cours d’université : le professeur explique qu’il refuse de prendre l’existentialisme comme une simple mode française, une anecdote du 20ème siècle. Le professeur estime qu’au 21ème siècle, nous perdons le sens de vivre avec passion, de faire quelque chose de soi-même et de se sentir bien quant à soi-même. Pour le professeur, l’existentialisme n’est pas la désespérance… Le professeur continue de parler au jeune homme tandis qu’ils marchent dans la rue ensoleillée : Sartre ne parle pas de quelque chose d’abstrait, pas de choses concrètes, comme eux-deux qui parlent, qui prennent des décisions. Ils sont dans un café : la morale serait de ne jamais nier toute responsabilité sur ce qui vous arrive, ne jamais se voir comme une victime de forces variées, tout relève toujours de nos décisions et de ce que nous sommes : ce que vous faites fait la différence, que ce soit sur le plan matériel ou des personnes.
Le jeune homme frappe à la porte de la porte vitrée d’ un appartement avec une vaste terrasse donnant sur un jardin, à écouter une jeune femme blonde : pour elle, la création vient de l’imperfection de la frustration, tout comme le langage qui viendrait du désir de transcender notre isolement : on associe un son à ce qui nous manque, comme « de l’eau » quand on a soif, ou « attention au tigre à dents de sable » derrière toi. Quand on dit le mot « amour », il circule à travers le labyrinthe de l’oreille et du cerveau et là va retrouver l’expérience de l’amour. Les mots sont inertes, des symboles morts, mais en communicant avec quelqu’un et en réalisant que l’on est compris, on a un sentiment de communion spirituelle, et même si ce sentiment est fugace, c’est, selon elle, ce que pourquoi nous vivons…




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- Écrit par David Sicé
Harry Potter And The Philosopher's Stone (2001)
Traduction du titre original : Harry Potter et la Pierre Philosophale.
Autres titres : Harry Potter And The Sorcerer's Stone (et la pierre du sorcier).
Ce film existe au moins en deux montages : court (cinéma) et long (Ultimate).
Sorti en Angleterre et aux USA le 16 novembre 2001.
Sorti en France le 5 décembre 2001.
Sorti en blu-ray anglais le 12 novembre 2007.
Sorti en blu-ray américain le 11 décembre 2007.
Sorti en blu-ray français en 2007.
Sorti en coffret blu-ray français édition Ultimate (trois blu-rays dont deux bonus) le 18 novembre 2009.
De Chris Columbus, sur un scénario de Steve Kloves ; d'après le roman de J.K. Rowling. Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Tom Felton, James Phelps, Oliver Phelps, Alan Rickman, Richard Harris, Robbie Coltrane, Maggie Smith, Julie Walters, Ian Hart, Warwick Davis, John Hurt, Richard Griffiths, Harry Melling, John Cleese, Sean Biggerstaff, Luke Youngblood.
La rue Privet Drive à la nuit tombée. Une chouette voltige à travers les airs et un vieux magicien à la longue barbe blanche sort un étrange briquet avec lequel il capture les lumières des réverbères. Un chat de gouttière qui l’observait miaule bruyamment et le vieil homme l’interpelle, l’appellant Professeur McGonagall. Le chat se transforme en magicienne et appelle le magicien Professeur Dumbledore. Ce dernier lui apprend qu’un certain Hagrid va arriver avec un bébé. Arrive effectivement juste après un grand homme hirsute – Hagrid – qui remet un bébé à Dumbledore. Cependant McGonagall proteste : la famille à laquelle il va remettre l’enfant lui parait indigne et dangereuse pour lui. Mais Dumbledore estime que c’est sa famille et que l’enfant sera plus en sécurité au secret dans le monde des non-magiciens, que s’il était gardé dans son monde, auréolé de toute sa gloire. Lorsque Dumbledore dépose le bébé devant la porte des Dursleys, il apparait que le petit Harry Potter est marqué au front d’une cicatrice rougie en forme d’éclair.
Des années plus tard, le jeune Harry Potter dort dans un placard sous l’escalier de la maison des Dursley. Il est harcelé par son frère d’adoption, et sert basiquement d’esclave à la famille, s’occupant de toutes les corvées tandis qu’on le bouscule et qu’on l’insulte. C’est le jour de l’anniversaire de son demi-frère, Dudley Dursley, un enfant tyran pourri gâté par ses parents qui pique une crise de nerf à l’idée de compter moins de cadeaux cette année à sa fête que l’année précédente. Ce jour-là, c’est visite au zoo pour la famille Dursley. Si Dudley quitte rapidement la vitrine au serpent parce que le grand reptile ne bouge pas, Harry est fasciné et lui confie sa solitude et le fait qu’il n’ai jamais connu ses vrais parents. Comme le serpent se met à bouger, Dudley revient à la vitre, jette Harry à terre et presse son visage contre la vitre. Harry est furieux et comme il fixe Dudley, la vitre disparait, Dudley bascule dans la mare au serpent, et le serpent sort de la vitrine en sifflant « merci », ce à quoi répond Harry « de rien ». Quand Dudley veut sortir à son tour, la vitre a réapparu, comme par magie. Après la sortie, Harry est puni d’office, jeté dans son placard et enfermé.
Mais le week-end suivant, une lettre arrive pour lui au courrier. Une lettre que Oncle Vernon Dursley refuse de lui remettre. Mais de nouvelles lettres identiques arrivent et arrivent encore, tandis que des chouettes viennent se percher partout autour de la maison. L’oncle Vernon brûle alors toutes les lettres devant Harry avec un grand sourire. Puis arrive dimanche : l’oncle Vernon pense qu’il n’y aura aucune lettre ce jour-là, mais… une avalanche de lettres déferle sur le salon, soufflées par la cheminée. Harry parvient à en attraper une, mais l’oncle Vernon attrape Harry et l’empêche d’ouvrir sa lettre. Vernon Dursley embarque alors toute sa famille pour un phare au bout de la mer, par une nuit d’orage, pensant que les lettres ne les suivront pas jusque là. Mais à l’heure de l’anniversaire, c’est Hagrid qui enfonce la porte et remet personnellement sa lettre à Harry : le garçon est en effet invité à se rendre à Hogwarts, l’école des sorciers, pour sa première année d étude, car lui-même est un sorcier-né.
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