Perfect Blue, le film animé de 1998Feu vert cinéma

Perfect Blue (1998)

Traduction du titre original : bleu parfait.
Titre original japonais : Pāfekuto Burū. パーフェクトブルー.

Sorti au Japon le 28 février 1998,
en Espagne le 30 octobre 1998,
en Angleterre le 21 mai 1999,
aux USA le 20 août 1999,
en France le 8 septembre 1999.
Ressorti en France en version restaurée le 9 Mai 2018.

Sorti en blu-ray français collector limité le 24 mai 2017 ;
Réédité en blu-ray français le 7 juillet 2020.
réédité en blu-ray français le 6 avril 2021,
réédité en blu-ray américain le 14 septembre 2021.
Réédité en blu-ray français le 6 avril 2021.

De Satoshi Kon; sur un scénario de Sadayuki Murai ; d’après Perfect Blue: Complete Metamorphosis 1991 de Yoshikazu Takeuchi, avec les voix originales de Junko Iwao, Rica Matsumoto, Shiho Niiyama, Masaaki Okura, Shinpachi Tsuji, Emiko Furukawa.

Pour adultes.

(Slasher hallucinatoire) C’est le dernier concert des CHAM ! un groupe de fille de pop japonaise on ne peut plus acidulé – ou en tout cas, le dernier avec la jolie Mima Kirigoe : celle-ci veut en effet devenir actrice, et son choix choque les fans de CHAM ! et inquiète son agente. Entre ceux qui se moquent et l’amoureux transi qui n’osera jamais lui parler, l’ambiance est amère. Mais que dire du premier rôle que Mima a choisi d’endosser dans un drama télévisé où son personnage se fait violer par plusieurs hommes à la fois... Sur le plateau, l’un des figurants ne cesse de s’excuser même si tout est bien sûr simulé.

Perfect Blue, le film animé de 1998

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Dark City, le film de 1998Feu vert cinéma

Dark City (1998)

Traduction du titre original: La cité ténébreuse.

Ce film existe au moins en deux montages : cinéma et Director's Cut.

Sorti aux USA le 27 février 1998
Sorti en France le 20 mai 1998.
Sorti en Angleterre le 29 mai 1998.
Sorti en blu-ray américain le 29 juillet 2009.
Sorti en blu-ray français le 7 décembre 2010.

De Alex Proyas (également scénariste), sur un scénario de Lem Dobbs et David S. Goyer. Avec Rufus Sewell, Kiefer Sutherland, William Hurt, Jennifer Connelly, Richard O'Brien, Ian Richardson, Bruce Spence.

D’abord il y eut les ténèbres, ensuite vinrent les Étrangers. C’était une espèce aussi ancienne que le temps lui-même. Ils avaient maîtrisé la technologie ultime, la capacité à altérer la réalité physique, par la seule volonté. Ils appelaient cette capacité l’harmonisation. Mais ils mouraient. Leur civilisation était en déclin, alors ils ont abandonné leur monde, à la recherche d’un remède à leur propre mortalité. Leur voyage interminable les amena sur un petit monde bleu, dans le recoin le plus éloigné de la Galaxie, notre monde. Là, ils pensaient avoir enfin trouvé ce qu’ils avaient été à rechercher. Mon nom est Docteur Daniel Paul Schreber. Je ne suis qu’un homme. J’aide les Étrangers à conduire leurs expériences. J’ai trahis mes semblables.

Une grande ville illuminée, de nuit. La circulation s’arrête. Tous les gens s’endorment sur place, sauf Scheber, qui consulte sa montre, l’air satisfait, et reprend son chemin.

Plus tard, dans une salle de bain glauque, un homme nu se réveille dans une baignoire, le front tâché de sang. Il trouve ses vêtements sur une chaise. Quand il veut sortir de la salle de bain, il glisse dans l’escalier, brisant un aquarium. Il sauve alors le poisson rouge en le relâchant dans la baignoire. Puis il examine le contenu de sa valise : des vêtements, une carte postale pour Shell Beach, la plage aux coquillages, qui provoque chez lui un flash d’un ciel bleu, une vue sur la mer ensoleillée… Et il ne remarque pas une espèce de seringue brisée sur le sol dans un coin de la pièce mal éclairée.

Le téléphone se met à sonner : c’est Schreber, qui lui parle. Scherber se présente comme un médecin, et présente l’homme comme la victime d’une expérience qui a mal tourné, et qui l’a laissé amnésique. Il l’avertit que des gens arrivent pour lui, au moment même où ils sont en train de parler, et qu’il ne doit pas se laisser trouver. Schreber lui ordonne de partir immédiatement. C’est alors que l’homme aperçoit le corps d’une jeune femme sur lequel quelqu’un a gravé deux spirales sanglantes. Il heurte alors un couteau de boucherie ensanglanté qui était posé sur la table à côté. Alors l’homme se rue hors de la chambre d’hôtel, sa valise à la main, horrifié. Il trouve les clients et le réceptionniste endormis dans le hall. Alors qu’il va pousser la porte pour sortir, le réceptionniste se réveille et l’appelle Monsieur Murdoch. Selon lui, le restaurant rapide Automat a appelé pour dire que Murdoch avait oublié son porte-feuille là-bas. Le réceptionniste lui suggère alors d’y passer rapidement car Murdoch n’aurait payé sa chambre que pour trois semaines, et celles-ci se sont achevées il y a dix minutes. Murdoch lève les yeux, incrédule : il est minuit pile. Il s’étonne d’être là depuis trois semaines déjà, et le réceptionniste lui montre son registre des arrivées. Puis Murdoch sort, et va jeter sa valise à la rivière…

Pendant ce temps, le réceptionniste monte dans la chambre abandonnée, et se retrouve nez à nez avec trois individus blafards en gabardine et chapeau mou, qui lui demandent où est Murdoch, et comme le réceptionniste répond qu’il a quitté l’hôtel cinq minutes auparavant, le plus proche des trois individus lui ordonne de dormir, et le réceptionniste s’endort sur place.

Dark City (1998)

Dark City (1998)

Dark City (1998)

Dark City (1998)

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ImageFeu vert cinéma

Deep Rising (1998)
Traduction du titre original : Émergeant des profondeurs.

Sorti aux USA le 30 janvier 1998.
Sorti en France le 24 juin 1998.
Sorti en Angleterre le 18 septembre 1998.
Sorti en blu-ray américain le 9 octobre 2012 (avec The Puppet Master, multi-régions, version et sous-titres français inclus, très petit prix).

De Stephen Sommers (également scénariste). Avec Treat Williams, Famke Janssen, Anthony Heald, Kevin J. O'Connor, Wes Studi , Derrick O'Connor, Jason Flemyng, Cliff Curtis, Clifton Powell, Trevor Goddard, Djimon Hounsou, Una Damon, Clint Curtis.

Loin sous la Mer de Chine, se trouve un massif montagneux sous-marin avec des canyons assez larges pour cacher l’Himalaya, plus profondément qu’aucun humain ou machine n’ait jamais exploré. A travers les siècles, d’innombrables vaisseaux ont disparus dans ces eaux sans laisser de trace, et leur disparition est demeurée un mystère.

Quelque chose nage dans un champ d’épaves sous l’océan, puis remonte à grande vitesse, tandis qu’un genre de vedette fonce à la surface, de nuit, sous la pluie battante d’un orage. Son capitaine, Finnegan, regarde son employée Leila faire des réparations, trempées jusqu’à l’os, tandis qu’il joue au poker sur l’ordinateur. Puis comme le radar tombe en panne, et avec celui-ci l’ordinateur, le capitaine appelle Pantucci, furieux. L’électronicien reproche à son capitaine d’être trop négatif et de frapper trop souvent les machines. Puis, alors que Leila rentre enfin s’abriter, c’est au tour de l’employeur de Finnegan d’arriver : Finnigan lui confirme qu’ils sont presque arrivés à destination, et quand son employeur lui demande s’il a des questions, Finnigan rappelle qu’il est payé pour fermer sa bouche, comme l’affirme son slogan : tant que l’argent est là, il n’en a rien à battre. Cependant, son client parti, il se demande quand même où il est.

Non loin de là, un gigantesque paquebot vogue tout illuminé, rempli de passagers très riches qui font la fête dans le grand atrium et jouent au casino, avec danseuses tahitiennes et tambour japonais qui annoncent un discours de l’armateur, qui porte un toast à la première croisière de l’Argonautica, en son nom propre et au nom du capitaine Atherton et de son équipage. Selon lui, les centaines de membres d’équipage à bord n’ont qu’un seul objectif, faire de leurs rêves une réalité. Lui-même affirme n’avoir eu qu’un seul rêve, créé le plus grand, le plus luxueux, le plus cher des navire de plaisance jamais construit. Aussi souhaite-t-il à l’Argonautica du bon temps à jamais.

Et tandis que la foule en liesse répond au toast, une jeune femme en robe rouge monte les escaliers, prend une coupe de champagne et fait claquer la bulle de son chewing-gum. Elle se dirige ensuite vers le capitaine Atherton qui prétend que le navire est si performant que le martini des invités ne se ridera jamais. C’est alors que la jeune femme heurte apparemment accidentellement le capitaine. Tout le monde s’excuse et elle poursuit son chemin jusqu’à sortir sur le pont. Elle a en fait volé le porte-feuille du capitaine, pour récupérer la carte à puce qui lui sert de clé électronique. Elle est visiblement déçue de ne pas trouver du cash, et, comme elle va jeter le porte-feuille, elle est surprise par un cri assez horrible d’un animal dans l’orage. Elle jette le porte-feuille et s’en va.

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Voici la liste des DVD de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncés pour l'année 1997. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1998.

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Annoncés en décembre 1997

En France

La vie est belle (1946, It's A Wonderful Life) (15 décembre)

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Annoncés en septembre 1997

En France

Microcosmos (23 septembre)

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