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- Écrit par David Sicé
Casus Belli #02 (1980)
Traduction du titre original : Cause de guerre.
Sorti en France en novembre 1980 chez EXCELSIOR PUBLICATIONS, 32 pages noir et blanc, 9F.
Couverture et illustrations de Didier Guiserix.
Casus Belli est LE magazine du jeu de rôles des années 1980 à 1990. Il s'intègre alors au groupe Excelsior Communication (Science & Vie, Science & Vie Micro) et complète Jeux & Stratégie qui est plus généraliste (Bridge, Échecs et jeux de plateau), autre émanation de Science & Vie. C'est Science & Vie qui à ma connaissance publie le premier article évoquant les jeux de rôles - personne ne sait encore y jouer à part ceux qui reviennent des USA, et l'article, bien que stimulant l'imagination, est très peu clair sur la réalité d'une partie de jeu de rôles sur table. L'équipe de Casus Belli est visiblement composée à 50% de Wargameurs et 50% de Donjonneurs, ces derniers très soucieux d'expliquer aux débutants comment jouer.
Le premier championnat de jeux de simulation est en fait un championnat de Wargames, ce qui laisserait à penser qu'il y a vraiment très peu de Donjonneurs à Paris en décembre 1980. Cependant, dans sa rubrique Nouvelles du Front, la rédaction annonce trois clubs : le Cercle des Jeux de Société de la Roche-Sur-Yon (85), un club de Donjonneurs de la FFJSST à Lyon ; L'étoile du Matin (poétique et contendant, le premier d'une longue liste de noms de clubs en forme de jeux de mots) et le club des Jeux de Simulation de la MLC de St Rémy-Les-Chevreuse(s) qui donne rendez-vous tous les week-ends. A Paris même, la rédaction promet des parties de Donjons & Dragons ou de Wargames plusieurs fois par semaine, y compris dans les locaux de la rédaction de Casus Belli.
Précisons enfin que Casus Belli est distribué dans les 40 magasins-relais Jeux Descartes, auquel il faut ajouter sur Paris les deux magasins Games, l’œuf Cube à deux pas de la Fac, la boutique pilote Jeux Descartes et Jeux Actuels à Evreux.
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Edito
(de François Marcela-Froideval) La parution de ce numéro 2 a été retardée depuis Juillet 1980 pour cause de changement d'éditeur et nouvelle rédaction. Le numéro 3 est annoncé pour février 1981.
Egalement annoncé, le premier Championnat de France de Wargames, organisé par la revue Jeux et Stratégie (également publié par EXCELSIOR PUBLICATIONS), aura lieu les 20 et 21 décembre 1980 à Paris au Club PLM St-Jacques et sera organisé par la FFJSST (Fédération française des Jeux de simulation et de stratégie ?) - une preuve de l'explosion de popularité des jeux de simulations en France, et en particulier des jeux de rôles comme Donjons & Dragons.
Article
Comment jouer à Donjons & Dragons, par François Bienvenu.
Les Félys, une nouvelle classe de personnages pour Donjons & Dragons - par Jean-Luc Yrondy.
Devine qui vient dîner ce soir : des nouveaux monstres pour Donjons & Dragons - Le Waterleaper (bondisseur aquatique) de François Marcela-Froideval ; les Hurlorths de Didier Guiserix ; le Barbier de Danielle Touffait ; le Maguphage de Daniel Duverneuil.
Donjons & Dragons (le jeu de rôles sur table, publié chez TSR)
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Scénario
Le premier édité dans Casus Belli, et un nouveau "mini-module" est annoncé pour chaque prochain numéro.
Le château des Sphinx, niveau 1 pour Advanced Dongeons & Dragons (les règles avancées de Donjons & Dragons) de François Marcela-Froideval, illustré par M.F. Von Wanzenried.
Les aventuriers arrivent en face d'une falaise rocheuse et découvrent une imposante porte flanquée de deux sphinx. S'ils restent à observer quelques heures, ils verront que l'entrée est gardés par deux gardes armés de hallebardes, relevés toutes les quatre heures...
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Banc d'essai
Drive On Stalingrad (Wargame, publié chez Jeux Descartes) - de Frédéric Armand.
Napoléon et le secret de Waterloo (Wargame) - de Jean-Jacques Petit.
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Publicité
Le numéro 1 de Casus Belli (avril 1980, neuf francs)
Le 1er championnat de France de Wargames au PLM du 20-21 décembre 1980, dans le cadre du Festival de Paris (tournois de Bridge, Tarot et Scrabble), bulletin d'inscription à envoyer avant le 15 décembre. Le droit d'inscription de 30F est à verser au début du tournoi, l'inscription est gratuite pour les membres de la FFJSST (cotisation annuelle de 90F) - dans la limite des places disponibles.
Abonnement à Jeux & Stratégie - 1 an, 6 numéro - 58F seulement.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce magazine.
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- Écrit par David Sicé


Altered States (1980)
Traduction du titre original : états altérés.
Sorti aux USA le 25 septembre 1980.
Sorti en France le 30 septembre 1981.
Sorti en blu-ray américain le 10 juillet 2012 (multi-régions, sous-titres français inclus).
De Ken Russell, sur un scénario de Paddy Chayefsky ("Sidney Aaron"), d'après son propre roman. Avec William Hurt, Blair Brown, Bob Balaban, Charles Haid, Thaao Penghlis, Charles White-Eagle, Drew Barrymore.
Après presque cinq heures, Jessup appelle son collègue : il veut sortir et lire ses propres tracés d’activité cérébrale. Pour lui, l’expérience n’a duré qu’une heure, et il a fait diverses hallucinations religieuses et allégoriques. Mais Jessup ne sait toujours pas ce qu’il recherche exactement. Comme ils en discutent plus tard, il n’y a guère de travaux sur le sujet, et Jessup ne veut pas se limiter à la privation sensorielle.
A une réception entre amis, alors que l’on passe les Doors en fond sonore, Arthur discute de l’expérience avec ses amis, et conclue que Jessup est intéressé par explorer les différentes stades de la conscience. Jessup fait la connaissance avec une jeune fille très intéressée par ses travaux : une anthropologiste médecin de l’université de Columbia qui s’avère aussi surdouée que lui.
Deux mois plus tard, elle le demande en mariage. Jessup répond froidement qu'il ne ressent rien, mais elle lui explique qu'elle le connait bien à présent - elle sait qu'en réalité il est comme un fou enragé, un personnage Faustien qui donnerait sa vie en échange de la vérité. Elle, elle sait que la vie est fait pour aimer, et qu'elle l'aime : elle veut qu'ils se marient, et si c'est un désastre, tant pis. Il ne répond rien. Elle reste à attendre dans un couloir, jusqu'à ce que Jessup vienne lui dire qu'il ne voulait pas la perdre, et s'inquiète d'être aussi bizarre au lit, proposant de changer. Elle répond qu'il est seulement bizarre parfois, et qu'elle aime plutôt cela. Sept ans plus tard, Jessup est père de famille et commence à s'intéresser aux indiens toltèques Hinci, une tribu mexicaine isolée qui utilise une drogue hallucinogène provoquant une expérience commune à tout ceux qui la prennent.




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- Écrit par David Sicé
Without Warning (1980)
Traduction : sans avertissement.
Autre titre : It Came Without Warning (c'est arrivé sans avertissement).
Sorti aux USA le 19 septembre 1980.
Sorti en France le 26 novembre 1980.
Sorti en blu-ray US le 5 août 2014 (première sortie en vidéo depuis la sortie du film).
De Greydon Clark ; sur un scénario de Lyn Freeman, Daniel Grodnik, Ben Nett, Steve Mathis ; avec Jack Palance, Martin Landau, Tarah Nutter, Christopher S. Nelson, David Caruso, Kevin Peter Hall.
Pour adultes et adolescents.
Un père despotique vient réveiller son fils avec lequel il est censé chasser dans les montagnes. Le fils finit par sortir de son camping car, et comme il constate que l'eau à côté est polluée, son père fouille le sac du fils et s'indigne d'y trouver des romans de Jack London. Le père fait feu une première fois sans prévenir son fils qui lui tournait le dos, puis cette fois, lui faisant face, le met en joue, faisant mine de l'abattre, estimant de cette manière enseigner à son fils l'importance de savoir se servir d'un fusil. C'est alors une espèce de nunchaku vivant le frappe, puis un autre et le père s'écroule. Le fils ne comprend d'abord pas ce qui arrive, puis voyant filer un autre nunchaku biologique dans sa direction, tente de faire feu avec son fusil, mais il n'est pas chargé.
Plus tard deux garçons et deux filles, Tom, Greg, Beth et Sandy partent pour la montagne dans une camionnette. S'arrêtant pour prendre de l'essence dans une station service pleines d'animaux soit fraîchement tués, soient empaillés, l'une des filles trouve un message dans les toilettes les avertissant qu'ils vont tous mourir, et le gérant de la station, Joe Taylor, leur déconseille formellement de continuer leur chemin, ce qui fait déjà au moins deux avertissements faisant mentir le titre du film en version originale. Pendant ce temps, un groupe de scouts explore les abords du camping-car sans découvrir les corps du père et du fils. Leur chef les envoie patauger dans l'eau, et va au camping car espérant emprunter un briquet pour allumer sa cigarette. Personne ne répond à ses appels, alors il tente d'allumer sa cigarette en frappant un silex contre une pierre... et se reçoit deux nunchakus biologiques. Juste après, les scouts aperçoivent quelque chose qui s'approche d'eux, et s'enfuient en hurlant le long de la rivière... tandis que sur la route toute proche passe la camionnette des adolescents, suivant elle aussi la rivière.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
The Shining (1980)
Traduction du titre original : L'éclat de lumière / Le miroitement.
Attention, ce film existe en plusieurs montages, dont le montage international.
Sorti aux USA le 23 mai 1980.
Sorti en Angleterre le 27 octobre 1980.
Sorti en France le 16 octobre 1980.
Sorti en blu-ray américain le 23 octobre 2007.
Sorti en blu-ray français le 12 décembre 2007 (multi-régions, format 16/9, original 1.85 non respecté, son LPCM 5.1 16bit seulement - qualité CD, trop compressé, image bonne).
De Stanley Kubrick (également scénariste), sur un scénario de Diane Johnson, d'après le roman de Stephen King ; avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd, Scatman Crothers, Barry Nelson, Philip Stone, Joe Turkel.
Pour adultes.
Une voiture roule sur une route déserte traversant les vallées, lacs, prairies, forêts et et montagnes américaines. Lorsque la voiture approche de sa destination, l’Hôtel Overlook – immense et isolé –, les premières plaques de neiges apparaissent. Le chauffeur, Jack Torrance traverse le hall où s’attardent les derniers clients. La réceptionniste lui indique le bureau de M. Ullman, avec lequel Torrance a rendez-vous, la première porte sur sa gauche.
Torrance frappe à la porte d’un petit bureau chaleureux. Stuart Ullman lui présente sa secrétaire Suzie, l’invite à s’asseoir, et lui offre du café. Torrance dit qu’il n’a eu aucun problème à trouver l’hôte et a seulement mis trois heures et demi de route. Au même moment, dans une résidence bon marché, un petit enfant demande à sa mère si elle veut vraiment passer l’hiver dans cet hôtel. Sa mère lui répond que ce sera amusant, mais le petit garçon s’inquiète du fait qu’il n’aura aucun ami avec qui jouer. Sa mère lui demande alors ce qu’en pense Tony, et l’enfant lève alors l’index, et se met à parler d’une voix bizarre : Non, Tony n’a pas hâte de découvrir l’hôtel, il ne veut pas y aller, et ne veut pas expliquer pourquoi.
A l’hôtel Overlook, Ullman veut expliquer à Jack Torrance en quoi consiste le travail : les hivers peuvent être difficiles, il faut donc veiller à réchauffer les différentes parties de l’hôtel en faisant une rotation, et quand des petits dégâts surviennent, les réparer pour éviter que les éléments entrent dans l’hôtel. Selon Ullman, ce n’est pas ce qui est le plus difficile. Le plus difficile, c’est l’isolation. Mais Jack affirme que ni lui, ni sa femme n’ont un problème à se retrouver seuls pendant tout l’Hiver.
Alors Ullman en vient à un point qui, selon lui, a fait reculer plus d’un candidat : une tragédie survenue pendant l’hiver 1970. Un certain Charles Grady fut engagé, et s’installa avec sa femme et ses deux petites filles, avec d’excellente référence, un individu complètement normal. À un point de l’hiver, il aura craqué psychologiquement, complètement, et alors, il a assassiné à coups de hache sa femme et ses deux filles, puis ayant placé les corps dans une chambre de l’aile Ouest, est allé se suicider d’un coup de fusil dans sa bouche. La police a conclue à un cas de Fièvre des Cabanes, c’est-à-dire un coup de folie qui arrivait au temps de Far West aux colons isolés.
Torrance affirme alors que jamais cela n’arrivera avec lui, et que sa femme sera complètement fascinée par cette histoire car elle adore les films d’horreur et les histoires de fantômes. Au même moment, dans l’appartement de Denver de Torrence, son petit garçon, Dany, perché sur un petit tabouret, demande à Tony si son père décrochera l’emploi en question. Alors la voix bizarre lui répond que son père a déjà décroché l’emploi et qu’il va téléphoner à l’instant à sa mère, Wendy, pour le lui annoncer.
Et c’est exactement ce qui se passe : le téléphone sonne, Wendy décroche, Jack Torrance annonce qu’il rentrera vers 9 heures du soir et qu’il a décroché l’emploi à l’hôtel, un très bel endroit qu’elle va adorer. Dans la salle de bain, le petit garçon insiste : pourquoi Tony ne veut pas aller à l’hôtel ? La voix bizarre répète qu’elle ne le sait pas, puis qu’elle ne veut pas le dire. Dany a son index près de son oreille, et insiste encore pour que Tony lui dise pourquoi…
Alors Dany voit dans sa tête les portes du grand ascenseur de l’hôtel Overlook s’ouvrir et déverser une quantité invraisemblable de sang, et deux petites filles jumelles le regarder dans un couloir, et Dany lui-même en trainer d’hurler de terreur et d’horreur…
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