La guerre des mondes, le film de 1953Feu vert cinéma

The War Of The Worlds (1953)

Sorti aux USA le 26 août 1953.
Sorti en France le 23 décembre 1953.

De Byron Haskin. Avec Gene Barry, Ann Robinson, Les Tremayne.
Produit par George Pal. D'après le roman de H.G. Wells.


Californie, années 1950. Alors qu'il campe après une partie de pêche en rase campagne, le physicien Clayton Forrester est informé par le garde-chasse qu'un météore vient de tomber du ciel et qu'il est encore incandescent. Une petite foule de curieux venus de la petite ville la plus proche se sont déjà assemblés quand Forrester arrive sur place. Là, il fait la connaissance de la jolie Sylvia Van Buren, qui vient de décrocher son diplôme universitaire de Physique et désormais enseigne les sciences au lycée. Elle présente Forrester au pasteur, son oncle Matthew. Leur conversation est interrompu par l'appel du sheriff qui a pris le compteur Geiger du physicien pour une bombe. Le fait est que le météore est radioactif, et pas qu'un peu... Ils décident d'éloigner les curieux. Forrester prend une chambre en ville et est invité au bal hebdomadaire de danses carrées. Restés sur place, trois curieux réalisent que quelque chose a bougé sur le météore !

La guerre des mondes (1953) photo

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La légende de l'épée magique, le film de 1953 Feu orange cinéma

The Golden Blade (1953)
Autre titre : L'épée magique.

Sorti aux USA le 12 août 1953.
Sorti en France le 17 septembre 1954.

Sorti en coffret blu-ray allemand 3BD Die Schönsten Klassiker aus 1001 Nacht le 20 février 2014 (format 4:3, 1,37:1 1080p, anglais et allemand seulement, sous-titres anglais et allemand DTS HD MA 2.0)
Sorti en blu-ray espagnol le 16 juin 2014 (idem plus espagnol mono et sous-titres espagnols).

De Nathan Juran, sur un scénario de John Rich ; avec Rock Hudson, Piper Laurie, Gene Evans, George Macready, Kathleen Hughes, Steven Geray, Edgar Barrier, Alice Kelley.

Pour tout public.

Il est écrit qu’une fois, il y a bien longtemps pendant l’âge d’or de Bagdad, une bande de désert était disputée entre Bagdad et Basra. C’est à travers de ce désert qu’un jeune homme nommé Haroun fit un voyage pour retrouver la caravane de son père, ignorant que Allah, dans ses voies mystérieuses, avait décidé de son destin.

En effet, arrivé à cheval au sommet d’une dune, le jeune homme aperçoit un campement en feu, assiégé par des troupes de cavaliers armés de sabres. Il se joint à la bataille, et descend de cheval quand le combat se poursuit à pied. Son attention est attiré par le cri de son père, blessé à mort sous sa tente en flammes. Le jeune Haroun se précipite auprès de son père, recueillant la dernière volonté du vieil homme : qu’il recherche l’auteur de ces crimes dans tout Basra – et le père de Haroun lui remet alors un pendentif qu’il a arraché à son assassin, dont le motif gravé semble représenter un scorpion, qui pourra le mener un jour à sa vengeance. Agonisant, le père bénit son fils – et expire... Comme de nouveaux cavaliers arrivent au galop sur le camp attaqué, Haroun remonte à cheval et prend la fuite à travers les flammes, galopant dans les traces de l’ennemi pour ne pas être suivi. Une fois certain d’avoir semé d’éventuels poursuivants, il prend la direction d’une cité resplendissante, Bagdad, et y entre.

Haroun se rend au magasin d’antiquité de Barcus, qui fait une promotion sur les nouveaux et vieux vêtements cette lune (ce mois lunaire) seulement. Barcus est justement en train chasser une jolie rousse, Khaïrouzan, qu’il supplie de quitter sa boutique car les ennuis la suivent comme un chien fidèle. Khaïrouzan insiste cependant : si l’homme veut qu’elle parte, il devra acheter les vêtements que la jeune fille vend. Barcus refuse, Khaïrouzan prétend alors rester devant le magasin jusqu’à ce qu’elle soit trouvée. Barcus examine alors les vêtements en question, et réplique qu’ils ne valent rien à ses yeux, pas même un dinar.

Soudain, Barcus jette un coup d’œil derrière lui, et souffle à la jeune fille de se cacher, car quelqu’un vient… C’est Haroun qui arrive, et Barcus Le Grecq lui souhaite obséquieusement la bienvenue dans son humble demeure. Haroun déclare vouloir acheter des vêtements, pas nécessairement neufs, et Barcus répond que c’est le Destin qui l’envoie, car il a d’excellentes et nombreuses occasions de faire affaire. Barcus lui propose alors un premier vêtement, importé, la dernière mode à Bagdad, selon lui… pour presque rien, dix dinars.

Cachée derrière de très belles poteries vernies, Khaïrouzan observe le bel étranger en souriant. Mais en entendant le prix de dix dinars, elle fait des grands gestes à Haroun pour qu’il refuse. Haroun répond alors, amusé, que quelque chose lui dit que le prix est trop élevé. Barcus se retourne, mais Khaïrouzan s’est baissée pour disparaître derrière les poteries. Il revient à son client, et insistant pour que Haroun apprécie l’étoffe, Barcus interroge Haroun : la qualité du tissu ne trahit-elle pas sa valeur ? Alors Khaïrouzan se relève avec un grand sourire pour Haroun, en indiquant de la main le chiffre un – et Haroun répond : le vêtement vaut un dinar.

Barcus éclate d’un rire forcé : un seul dinar pour un tel vêtement ? Puis, tout rouge, réplique que Haroun est fort. Tranquillement, le jeune homme répond que c’est pourtant bien ce que le panneau de Barcus indique – des promotions. Barcus réplique qu’une promotion n’est pas un cadeau, et Haroun répond que Barcus aura ses dix dinars – et verse leur équivalent, 20 aspers – mais il veut une tenue complète. Barcus accepte, remarquant que c’est de la monnaie de Basra, et dit à Haroun de le suivre à l’intérieur de sa boutique, puis lui indique des choses qui viennent tout juste d’arriver de Syrie : Haroun n’aura qu’à trouver ce qui l’intéresse, et ils feront affaire.

Pendant que Haroun cherche dans les vêtements, Khaïrouzan revient tout sourire, et Barcus tente de chasser à nouveau la jeune rouquine, qui refuse. Haroun trouve une tunique argentée, puis une épée au fourreau orné qu’il dépose simplement avec la tunique. Mais à peine a-t-il tourné le dos à l’épée qu’il se ravise et la sort de son fourreau – la lame dorée est ouvragée et décorée d’une inscription. Derrière lui, dans la rue, un homme crie aux citoyens de Basra d’approcher pour se plaindre des affronts de Bagdad.

L’homme commence : Bagdad ne reflète plus la gloire, et ses fils ne sont plus redoutés de l’Ennemi ; pendant que Basra vole leurs terres, le Calife rapetit de couardise à refuser la guerre… à ces mots, Haroun se précipite hors de la boutique, l’épée à la main. Alors Khaïrouzan crie que l’homme qui fait le discours est un menteur. Barcus tente de la retenir, encore une fois en vain, et Haroun remarque à Barcus que ce n’est pas Basra qui attaque ou vole Bagdad, tandis que Khaïrouzan interpelle l’homme : où sont les preuves de ses contes ? L’homme réplique que ses mots sont des preuves vivantes de la vérité…

Barcus se lamente : Khaïrouzan manque de toute discrétion. Haroun répond que la jeune fille ne manque de rien d’autre, et une telle énergie se doit d’être récompensée. Pendant ce temps, l’homme tente de reprendre sa charge contre le caliphe, mais Khaïrouzan l’interrompt aussitôt : le Calife ne tremble pas de couardise dans son palais – et elle traite alors l’homme de voleur de chevaux. En retour l’homme la traite de fille de mouche du cheval, proposant de l’ignorer afin qu’elle puisse retourner à sa cuisine puante.

Furieuse de l’insulte, Khaïrouzan attrape une tomate sur le plateau d’une voisine et la lance à la figure de l’homme, le traitant de fils de chameau mangé par les puces, de chien et de menteur. L’homme hurle alors à ses quatre comparses au premier rang de se saisir de Khaïrouzan, qui sortent leurs sabres…

La légende de l'épée magique, le film de 1953

La légende de l'épée magique, le film de 1953

La légende de l'épée magique, le film de 1953

La légende de l'épée magique, le film de 1953

La légende de l'épée magique, le film de 1953

La légende de l'épée magique, le film de 1953

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Le météore de la nuit, le film de 1953Feu vert cinéma

It came from outer space 3D (1953)

Sorti aux USA le 5 juin 1953.
Sorti en Angleterre le 25 septembre 1953.
Sorti en France le 16 décembre 1953.

Sorti en blu-ray+dvd français ELEPHANT FR version française incluse le 6 juillet 2016.
Sorti en blu-ray 3D allemand KOCH MEDIA DE le 1er décembre 2016.
Sorti en blu-ray 4K anglais UNIVERSAL 3D le 2 octobre 2023.
Sorti en blu-ray 3D + 4K américain UNIVERSAL 3D multi-régions sous-titré français le 3 octobre 2023.

De Jack Arnold, sur un scénario de Harry Essex et Ray Bradbury, avec Richard Carlson, Barbara Rush, Charles Drake, Joe Sawyer, Russell Johnson, Kathleen Hughes.

Voici Sand Rock (NDT : Rocher des sables) dans l’Arizona, tard le soir au début du printemps. C’est une gentille ville, connaissant son passé et certaine de son future, comme elle s’apprête pour la nuit et le matin prévisible. Le désert borde la terre, se rafraîchissant, se reposant en vue du combat face au soleil du lendemain.

Et dans ma maison, près de la ville, nous sommes aussi certain du futur. Tellement certain.

Une maison isolée sans allure ni crépi avec une caravane dans la cour, entourée d’un désert aride. L’intérieur semble confortable cependant : Madame (Ellen Fields) apporte son café à Monsieur (John Putnam) allumant sa pipe assis près du feu de bois où de grosses bûches flambent joyeusement. Au mur du fond, un piano, devant un coffre recouvert d’une nappe semble faire office de table à manger, avec un candélabre à trois bougies allumées.

Il tire une bouffée puis annonce : « Mmm… Minuit pile. »

Madame déclare, minaudant : « Tu essaies de te débarrasser de moi ? Eh bien si c’est le cas, tu n’y arriveras pas. »

Monsieur répond : « Eh bien, je ne voudrais pas que les gens jasent. »

Elle réplique : « Laisse-les faire. Ils jaseront de toute manière »

Se relevant, Monsieur dit : « Mm… Tu sais, je pense que c’est ma fortune qui t’impressionne. »

« Quelle fortune ? » s’étonne Madame. Monsieur se plante à la porte fenêtre ouverte pour faire mine de contempler le désert : « Eh bien, j’ai reçu un chèque aujourd’hui. »

Ravie, Madame le rejoint : « Johnny, tu as vendu un autre de tes articles !!! »

« Mm-mm, assez pour finir l’extérieur de la maison, une maison tout confort ! Quand je pense à tout ce temps où je m’étiolais en ville… »

Madame admet : « C’est gentil ici. »

Monsieur répond : « La question est… » et pointant de sa pipe le candélabre allumé sur la « table » à manger « continueras-tu de faire des frais si nous étions mariés ? »

Madame, faisant mine de considérer la même table : « Bien sûr que non : aussitôt ton nom ajouté au certificat de mariage, je ne n’aurai plus à faire aucun effort. »

Monsieur répond : « Allons voir ce que les étoiles ont à nous dire. »

Et de souffler les bougies du candélabre : il en souffle deux, elle souffle la troisième et affirme tandis qu’ils se regardent amoureusement : « Je connais déjà ton horoscope. »

Bras dessus, bras dessous, ils sortent par la porte-fenêtre et en quelques pas nonchalants, les voilà devant un télescope imposant sur un solide trépied métallique. Monsieur va pour le régler, Madame met ses mains sur ses hanches et demande : « Sais-tu qui les étoiles dirait d’épouser à un homme de ton signe ? — Non, qui ? — Moi : je suis Scorpion, et un Scorpion s’entend toujours bien avec un Sagittaire. — Vraiment ? Mm-mm, et qu’est-ce qu’elles disent d’autre ? — Oh, un Sagittaire est philosophe et très positif, et une manière de vivre joyeuse et insouciante. »

Monsieur se tourne vers Madame, haussant un sourcil puis prenant un air fasciné tandis qu’elle ajoute : « Il mourrais de faim si quelqu’un ne venait pas à l’occasion lui faire son repas. »

Elle approche sa bouche de la sienne, espérant un baiser, mais celui-ci ne l’embrasse pas alors elle ajoute encore, soudain prise de doute : « Et il peut être pris au dépourvu dans certaines situations. »

Monsieur hoche la tête, puis l’amenant devant le téléscope : « Viens là, regarde mes étoiles… Et dis-moi si elles racontent qu’un Sagittaire pourrait entretenir une Scorpion. »

Alors Madame récite : « Ciel étoilé, étoile vive, première que j’ai vu cette nuit, je souhaite que je puisse, je souhaite voir, se réaliser le souhait que j’ai souhaité cette nuit. »

Et elle regarde droit dans les yeux, et il pose sa main sur sa joue, va pour l’embrasser… quand soudain un grondement monte et une lumière vive les illuminent : ils se retournent, se serrant l’un contre l’autre, pour suivre la longue descente d’un point à l’autre de l’horizon d’une grosse boule brillante semant des étincelles au-dessus des collines.

Une boule de feu qui a un empennage et une structure sphérique alvéolée extérieure. Dans une explosion retentissante, la boule percute le sol. « Qu’est-ce que c’était ? » s’alarme Madame. « Un météore ! Un parmi les plus gros !!! » s’enthousiasme Monsieur.

Le météore de la nuit, le film de 1953

Le météore de la nuit, le film de 1953

Le météore de la nuit, le film de 1953

Le météore de la nuit, le film de 1953

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Les contes de la Lune vague après la pluie, le film de 1953Feu vert cinéma

Ugetsu Monogatari (1953)
Traduction du titre originale : contes de la Lune de Pluie.

Sorti au Japon le 26 mars 1953.
Sorti aux USA le 7 septembre 1954.
Sorti en France en avril 1959.
Sorti en DVD français le 1er janvier 2008.
Sorti en blu-ray anglais le 23 avril 2012.
Sorti en blu-ray américain le 6 juin 2017 chez Criterion (région A, japonais sous-titré anglais).

De Kenji Mizoguchi. Avec Masayuki Mori, Machiko Kyô, Kinuyo Tanaka, Mitsuko Mito, Eitarô Ozawa. D'après Akinari Ueda (1776) et Guy de Maupassant.

Au début du printemps, au Japon, au 16ème siècle, l’ère des guerres civiles, les rives nord du Lac Biwa dans la province d’Omi. Un couple de villageois avec un enfant en bas âge achève de charger une petite charrette des poteries que le mari a fabriquées, lorsqu’ils entendent des coups de feu dans le lointain. La femme s’inquiète, le mari pense qu’il s’agit des espions de Hibata que l’on exécute, et il espère bien tout vendre à Nagahama avant la bataille, car il veut profiter de l’explosion de la demande depuis que l’Armée du Seigneur Hashiba est arrivée. Son épouse voudrait venir avec lui, mais il ne veut pas car il estime qu’une femme ne peut-être en sécurité au milieu de tout ces soldats sans foi ni loi, et puis le petit Genichi a besoin de ses soins. Ils sont interrompus par la dispute d’un couple de leurs voisins : la femme ne veut pas que son mari parte s’engager dans l’armée, car selon elle, il ne deviendra jamais Samouraï. L’homme prétend suivre son ambition, mais la femme lui rappelle qu’il ne sait même pas manier un sabre. L’homme n’en a cure, il en a assez d’être pauvre, et il profite de son voyage pour aider son voisin à tirer sa charrette.

Quelque temps plus tard, le chef du village vient trouver la femme du potier afin qu’elle rappelle à Genjiro son mari, que les profits rapides dans une époque aussi chaotique ne dureront pas. Et justement Genjiro est de retour avec plus d’argent qu’il n’en a jamais eu de sa vie. Tobei, l’apprenti soldat, a pour sa part suivi un samouraï à Nagahama. En fait, Tobei a eu beau entrer en douce et supplié d’être pris comme vassal, les hommes du Samouraï l’ont jeté dehors, car il doit d’abord s’acheter une armure. Dans la maison de Genjiro, c’est la fête alors que celui-ci fait déballer tous les cadeaux qu’il a ramené pour sa femme. Comme elle enfile le somptueux kimono, elle affirme cependant qu’elle ne veut rien de plus dans la vie que la présence de son mari à ses côtés. Mais Genjiro rappelle que sans argent, la vie est trop dure et tout espoir s’en va. Puis au milieu du repas, Genjiro s’en va, car il rêve de gagner encore plus d’argent, et va donc travailler davantage ; mais sa femme n’est pas d’accord : les soldats du Seigneur Hashiba peuvent arriver d’un jour à l’autre et ils feraient mieux de se montrer prudents. Mais au contraire, Genjiro se réjouit de la guerre, qui est bonne pour ses affaires. C’est alors que l’épouse de Tobei, également sœur de Genjiro, très inquiète pour son mari vient les trouver. : le couple la rassure – aucun seigneur ne pourrait vouloir d’un soldat en haillons. Et juste après, Ohama aperçoit son mari rentrer en douce dans leur maison. Elle se précipite, le traîne par l’oreille et lui fait la leçon.

Durant les jours suivant, Genjiro travaille sans relâche, assisté par son épouse qui fait tourner le tour, et il peste contre leur petit garçon qui ralentit l’effort. Son épouse commence à se plaindre : au lieu de vivre heureux et en paix, ils ne pensent plus qu’au travail. Genjiro a également employé son beau-frère, qui compte repartir avec lui pour Nagahama et mettre la main en échange sur un tiers du bénéfice des ventes. La nuit venue, leurs deux épouses doivent alimenter le feu du four, et si Ohama est ravie de voir pour la première fois son mari travailler dure, la femme de Genjiro elle n’en a cure : elle craint que les bénéfices ne soient pas au rendez-vous et qu’ils perdent tout, alors qu’ils ont déjà pratiquement perdu leurs âmes dans cette entreprise. C’est alors que les deux femmes entendent les soldats du seigneur Hashiba arriver… Elles alertent le village et tout le monde tente de fuir en emportant dans de grands paniers leurs possessions, mais les soldats sont déjà là : ils emmènent les hommes pour des travaux forcés, prennent tout ce qu’ils peuvent. Cependant Genjiro ne veut pas partir car le feu du four risque de s’éteindre, il demande à sa femme de faire cuir encore du riz, alors même que de l’autre côté, les soldats ont commencé à violer les femmes, et dénicher les hommes qui essaient de se cacher, et de vider les réserves du village. Une partie des villageois a cependant réussi a fuir en direction de la montagne dans la forêt, et campent tandis que les tirs résonnent à travers les bois. Genjiro, sa femme et sa sœur sont de cela, mais Tobei est encore allé fureter : en effet, il compte voler une armure de samouraï. Il manque alors d’être surpris.

Pendant ce temps, Genjiro craque et veut revenir au village pour s’assurer que le feu de son four ne s’est pas éteint, et sa femme ne parvient pas à le retenir. Sur place, le feu s’est effectivement éteint, et comme Genjiro et sa femme sont tous les deux sur place, quelques soldats arrivent et détruisent le mur qui défend l’accès au four. Ils repartent déçus : ce ne sont que des pots. Genjiro examinent les pots encore brûlants : ils sont cuits, et plus que réussis… Ils sont alors rejoint par Tobei et sa femme. Tobei veut bien sûr que les deux hommes se mettent en route immédiatement, en contournant l’armée du seigneur Hashiba en empruntant la barque d’un de leurs amis pour traverser le lac d’Azuchi…

Les contes de la Lune vague après la pluie (1953) photo

Les contes de la Lune vague après la pluie (1953) photo

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