Le Ministère du Temps S03E04: Le Temps des Illustres (2017)
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El Ministerio Del Tiempo S03E04: Tiempo de illustrados (2017)
Titre original : jeu de mot sur le Temps des illustres (éclairés), et le Temps des illustrés (mis en images)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 22 juin 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX INT.
Annoncé en France le 23 février 2025 sur SYFY FR / PARAMOUNT+ FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Aura Garrido, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
1799. Une bougie continue de brûler, renverser sur le carrelage du sol, à côté d’un broc éclaté par terre, d’un bougeoir renversé, et du corps d’un vieil homme inanimé étendu sur le dos.
Un homme plus jeune, vêtu d’un long manteau sombre dépasse sans hâte le corps et s’arrête devant le portrait à l’huile d’une femme nue, étendue sur un divan, regardant tranquillement le spectateur tandis qu’elle croise impudiquement ses mains derrière sa tête, faisant bomber sa poitrine naturelle.
Madrid 2017, le Musée del Prado, son décor blanc pour mettre en valeur les grands portraits exposés tandis que s’arrêtent les touristes. Deux portraits de la même femme sont accrochés au mur , à cadres dorés — dans la même pose, renversée sur le même divan, d’abord habillée puis nue : c’est la même toile qu’en 1799.
Dans les hauts-parleurs, une femme-guide présente : « La Maja desduda » (NDT : la femme du peuple dénudée) « Ce n’est pas une Vénus, ni une figure mythologique : c’est une femme de chair et dos… En fait, il se dit que c’est la première œuvre d’art qui représente les poils pubiens féminins. Cela a causé des problèmes à Goya qui a enduré un procès intenté par l’Inquisition. Admirez s’il vous plait sa beauté tellement en avance sur son temps… »
1799. Ils sont désormais trois hommes, le col relevé sur le bas de leur visage, portant tricornes et longs manteaux noirs, à considérer gravement le portrait de la Maja Nue.
2017. « Le temps nous manque… » fait alors la guide au petit groupe de touriste, qui ajoute en leur faisant le signe : « Passez s’il vous plait à la salle suivante. »
Mais un touriste japonais est discrètement resté en arrière, et devant le premier portrait de la Naja habillée, sort son téléphone portable et prend une première photo, centrée sur le visage et la poitrine couverte.
Puis, passant devant le second portrait, cette fois de la Naja habillée, et toujours à jeter des regards furtifs derrière lui pour s’assurer de n’être pas surpris par le personnel du Musée du Prado, il va pour photographier cette fois la Naja nue, centrant toujours sa photo sur la poitrine et le visage.
On entend alors le déclic d’un appareil photo, émit par le téléphone portable pour signaler que la photo a été prise, bien qu’il n’y ait aucune pellicule bobinée alors à l’intérieur du téléphone.
1799. A ce déclic répond le glissement caractéristique d’une lame que quelqu’un dégaine : un poignard qu’à sorti le premier des trois hommes masqués à tricorne, devant le portrait de la Maja Nue, à la lumière des chandelles plantées sur les candélabres à trois bougeoirs fixés aux murs de la pièce.
Le premier homme fait un pas en avant : agrippant le bord supérieur du tableau, il plante son poignard dans la toile et porte une première lacération en diagonale de haut en bas, partant des mains de la Naja jusqu’au sein nu gauche de la femme du peuple.
2017. Sous les yeux du touriste japonais médusé, le portrait de la Naja nue accroché au Prado se lacère tout seul, en diagonale, de la main de la Naja à son sein nu gauche.
Le touriste se met à trembler, ne sait quoi dire, ne sait quoi faire. Puis une seconde lacération entaille largement le tableau de haut en bas, à la hauteur du pubis de la Naja.
1799. Le chef des hommes masqués plante une troisième fois son couteau dans le tableau et le lacère en diagonale au niveau des cuisses.
2017. Le touriste japonais étouffe un cri, puis un juron en japonais fleuri dans le texte. Et une nouvelle entaille, horizontale cette fois, s’ouvre sous ses yeux dans la toile de maître, et le touriste laisse échapper un nouveau cri, les yeux exorbités. Il répète son juron, se retourne, cherchant en vain de l’aide dans la salle vide.
Sur les caméras de surveillance de la salle 11, il est 11 heures et cinq minutes.
1799. Leur œuvre de destruction accomplie, les hommes masqués s’en vont.
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Tout l'art de Valérian et la Cité des Mille Planètes (2017)
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Ici la page Amazon.fr de Tout l'Art de Valérian et la Cité des Mille Planètes (2017)
Tout l'Art de Valérian et la Cité des Mille Planètes (2017)
Sorti en France le 23 juin 2017 - 35 euros, 194 pages reliure cartonnée.
Sorti annoncée en Angleterre pour le 18 juillet 2017.
De Mark Salisbury.
Pour tout public.
Attention, ce n'est pas un making-of.
C'est un somptueux et épais recueil d'illustrations conceptuelles autour du film - réellement foisonnant graphiquement et du point de vue des idées, il révèle très peu de photos tirés du film - et très peu d'éléments fidèles aux bandes dessinées de Valérian. On est cependant plusieurs crans au-dessus du Cinquième élément (pas seulement en imagination, mais aussi en qualité du Art Of), et apparemment au niveau ou au-dessus des Guerres des étoiles selon Lucas (les six premiers films). Pas d'interview ou de portraits des talentueux illustrateurs-auteurs.
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The Mist, la série télévisée de 2017
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The Mist (2017)
Annoncé à partir du 22 juin 2017 sur SPIKE TV.
Diffusé en France depuis le 26 août 2017 (?) sur NETFLIX FR.
Une seule saison. Annulé le 28 septembre 2017.
De Christian Torpe ; d'après la nouvelle Brume 1985 (dans le recueil Brume) de Stephen King ; avec Alyssa Sutherland, Isiah Whitlock Jr., Bill Carr, Holly Deveaux.
(presse) Après qu'un étrange brouillard envahisse une petite ville, les habitants doivent combattre les menaces cachées dans la brume et maintenir la moralité et leur équilibre mental.
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Saison 1 - Finale (2017 - 10 épisodes)
The Mist S01E01: Chapitre premier (Pilot)
The Mist S01E02: Manque (Withdrawal)
The Mist S01E03: Montre et raconte (Show And Tell)
The Mist S01E04: Pequod (Pequod)
The Mist S01E05: La salle d'attente (Waiting Room)
The Mist S01E06: Le démon qu'on connait (The Devil You Know)
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The Mist S01E01: Chapitre premier (2017)
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The Mist S01E01: Pilot (2017)
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée The Mist (2017)
Diffusé aux USA le 22 juin 2017 sur SPIKE TV.
De Christian Torpe ; d'après Stephen King ; avec Alyssa Sutherland, Isiah Whitlock Jr., Bill Carr, Holly Deveaux.
Une araignée sur un treillis. Un temps immobile, la petite araignée reprend sa marche exploratoire et arrive sur la joue d’un soldat noir assoupi, qui, chatouillé, grimace, ouvre les yeux, se donne une petite claque faisant fuir l’araignée. Le soldat réalise alors qu’il est couché en pleine forêt, un berger allemand attendant sagement à ses côtés.
Le soldat est au sommet d’une colline. Il fait beau, mais sur le versant opposé, une nappe de brouillard a franchi la crête et descend lentement. Le soldat semble confus. Il remarque le médaillon au collier du chien : Rufus. Il fouille alors les poches de son treillis et découvre un portefeuille, avec une carte de crédit au nom de Bryan Holt.
Il caresse alors le chien, qui halète, et lui demande s’il lui appartient, espère qu’il lui appartient. Puis il aperçoit la nappe de brouillard qui s’étend et avance dans sa direction. Avec le chien, il descend avec précaution le versant, puis se désaltère à une source. Comme il caresse à nouveau le chien, celui-ci aboie plusieurs fois en direction de la brume qui avance à travers le sous-bois.
D’un coup le chien s’élance en direction de la brume, sans obéir au soldat qui lui crie de s’arrêter. Le soldat s’enfonce alors à son tour, à pas rapides, dans la brume, très épaisse : on n’y voit pas à trois mètres. Il s’appuie à un arbre (que lui ou son chien aurait facilement pu se prendre dans les dents, à courir comme ça sans même mettre les bras en avant), et appelle encore Rufus, lui demandant où il était passé.
Le chien aboie au loin. Quelque chose bouge dans un buisson tout près du soldat, qui demande alors qui est là. Le soldat répète sa question en se retournant plusieurs fois, tandis qu’un corbeau croasse. Les aboiements s’arrêtent alors dans un jappement de douleur – et à force de se retourner dans tous les sens, sans avoir vraiment bougé, le soldat découvre le cadavre de son chien suspendu à une branche, la tête arrachée. Épouvanté, le soldat tourne des talons et part en courant (dans le brouillard épais, dans une forêt remplie de troncs d’arbres plutôt rapprochés les uns les autres et de rochers).
Le collège central de Bridgeville, par temps clair. Une blonde sexy en chemisier blanc, Eve Copeland, a été convoquée dans le bureau du principal : elle n’aurait pas dû faire cela – les parents d’élèves font une pétition pour la faire virer. La blonde sourit : elle sait qui, ils essaient de la faire virer depuis qu’elle a commencé à travailler. Le principal lui répond qu’à ses yeux Eve semble tout faire pour qu’ils réussissent. Eve objecte que les programmes nationaux exigent des cours d’éducation sexuelle. Le principal répond que c’est au conseil local de décider quels points sont à traiter.
Eve demande alors s’ils doivent s’imaginer que les points non traités disparaîtront comme ça ? Le principal répond qu’il est personnellement d’accord, mais en enseignant des points que le conseil ne veut pas que les élèves sachent, elle leur parle de choses que le conseil a décidé qu’ils n’avaient pas à savoir. Eve répond en souriant que les jeunes savent utiliser Google. Le principal répond que certaines personnes croient que disposer de telles informations incitera les élèves à avoir des rapports sexuels.
Eve sourit encore plus. Puis finit par répondre qu’elle espère que non – mais qu’elle sait qu’ils en auront. C’est là la différence. Le principal soupire : il le sait aussi ; néanmoins le conseil a décidé de placer Eve en congé administratif à partir du lendemain.
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Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)
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Blood Drive S01E01: The F-cking Cop (2017)
Traduction du titre original : propulsion sanglante / moteur à sang / poussé par le sang.
Ici l'article de ce blog sur la série Blood Drive (2017)
Diffusé aux USA le 14 juin 2017 sur SYFY US.
De James Roland ; avec Alan Ritchson, Christina Ochoa, Thomas Dominique, Marama Corlett, Colin Cunningham, Sean Cameron Michael.
Pour adultes
Un message de la Direction : les cadres assignés à ce spectacle ont décidé de le tester dans le Jersey. Résultat, ils pensent que vous autres débiles sont trop idiots pour comprendre mon chef-d’œuvre. Alors ouvrez vos oreilles les petits c…s et laissez-moi vous planter le décor : le monde est cassé, plus personne n’a de nourriture ; le pétrole coûte 2000 dollars le baril et le seul moyen de se sortir de cette vie de m…, c’est une course automobile secrète avec à la clé un prix de dix millions de dollars en liquide. Mais il y a une embrouille : toutes les voitures roulent au sang humain. Bienvenue à... La Soif du Sang.
Les territoires Californiens, en 1999. Au bord d’une route déserte au milieu des vallées arides, une jeune femme – Grace – aux longs cheveux noirs en petite robe bleue a le nez dans le moteur de sa voiture de sport rouge. Comme une autre voiture de sport – jaune – passe en trombe, elle se redresse, suçant une sucette. La voiture jaune fait demi-tour et vient se garer derrière la voiture rouge. Grace sourit.
Descendent de la voiture jaune deux beaufs : un jeune blanc athlétique à casquette blanche retournée en débardeur et jeans et son camarade, un noir à chemise à carreaux bleus également baraqué. Le premier commence par complimenter Grace sur la carrosserie de sa voiture, ce à quoi elle répond qu’il devrait voir le moteur. Le jeune propose alors de jeter un coup d’œil, se vantant d’être plutôt habile de ses dix doigts. Grace répond en riant qu’elle l’aurait parier – mais referme le capot de sa voiture. Comme le jeune insiste, Grace répond que s’il veut regarder sous son capot, faudra d’abord qu’il lui offre à dîner – peut-être une autre fois ?
Grace veut ouvrir sa portière avant, mais l’homme à la casquette blanche l’arrête : où est-ce qu’elle va ? La jeune femme semble soudain moins sûre d’elle : elle prétend être en retard – elle doit arriver là-bas avant le coucher du soleil. Le jeune homme la laisse remonter dans sa voiture : Grace démarre et s’en va. L’homme à la chemise noir dit à son camarade que ce sera peut-être pour une prochaine fois, mais celui à la casquette blanche n’est pas de cet avis : il veut la rattraper…
Los Angeles – une ville en ruine remplie de clochards drogués. Dans une ruelle, l’un d’eux s’écrie « Laisse tomber » et se lève, un petit de bidon de plastique à la main – il rejoint un autre voyou à un distributeur métallique rappelant un distributeur de monnaie, sauf qu’il s’agit d’un distributeur d’eau fonctionnant selon le même principe : le camarade du drogué introduit une carte de crédit trafiqué tandis que le drogué place son bidon sous le robinet alors qu’une voix féminine annonce qu’il faut insérer le récipient pour l’eau. L’eau se met à couler.
Soudain une fenêtre rouge – Alerte, les autorités ont été prévenues – se met à clignoter sur l’écran bleu : ration d’eau non autorisée. Le drogué crie « contra ! » et arrive une voiture de police – privée, la Contra-Crime, qui fait brièvement hurler sa sirène. Les drogués tentent alors de décamper.
Le premier Contra-policier tire avec une espèce de fusil d’assaut, qui envoie une décharge kinétique faisant voler en l’air le drogué, qui retombe tête en bas sur le côté d’une benne à ordures. Les deux autres fuyards sont immédiatement appréhendés, et tandis que le second Contra-policier sonne son fuyard en lui cognant le crâne contre son capot, sa caméra personnelle annonce d’une voix féminine qu’elle est en train de juger des images vidéos du crime – puis annonce la liste des crimes : consommation d’eau volée, résistance à l’arrestation. En conséquence, la punition autorisée est de niveau trois.
Le second policier commence donc à passer son fuyard à tabac, et la voix féminine annonce aussitôt une liste d’autres crimes : violences aggravées, dépôt d’ordures sur la voie publique tandis que le drogué crache ses dents… Possession de la drogue Ravissement Rouge. Comme un autre voyou ramasse le petit bidon d’eau abandonné, la voix féminine ajoute : vol. Ce dernier se retrouve alors bloqué dans sa fuite par une seconde voiture de Contra-Police.
Comme le premier policier, un grand noir – Christopher Carson, descend et commence à passer à tabac le voleur, la caméra du second policier, un grand blond – Arthur Bailey, annonce qu’elle juge des images vidéos, Bailey lui répond de la fermer. Carson tient le voleur par le col et déclare qu’il sera mis en boite pour cela. Bailey renchérit : voler de l’eau est un crime de niveau huit, et Carson rappelle que s’ils ne rationnent pas l’eau, beaucoup plus de gens vont mourir. Puis il relâche le voleur, déclarant à son camarade que ce dernier ne vaut pas la peine d’être sauvé.
Le voleur supplie : il ne veut pas mourir. Alors Carson remarque le creux du bras violacé et impacté de nombreux petits trous groupés par cinq et pousse un juron : ils s’injectent le Ravissement Rouge désormais. Mais Bailey objecte : on ne peut pas s’injecter le Ravissement Rouge, ça ne marche pas comme ça. Alors il pose la question au voleur : c’est quoi les marques sur son bras ?
Carson répond que le voleur est un drogué, c’est des marques de piquouses. Bailey répond que l’héroïne a disparu depuis des années, donc le voleur vend son sang – mais à qui ? Les hôpitaux n’ont pas besoin du sang de drogué. Le voleur répond qu’il n’a rien fait, il voulait juste l’eau. Bailey insiste : à qui il vend son sang ? Le voleur répond qu’on le tuera s’il le dit. Bailey s’approche et baisse le ton : il ne peut pas aider le voleur s’il ne parle pas. Le voleur maintient qu’il ne sait pas qui ils sont – ils ne sont pas « normaux ».
Carson répond de parler autrement qu’en langue de drogué, mais le voleur maintient : personne ne sait qui ils sont ; ils saignent l’arc-en-ciel ! Le voleur sourit de toutes ses dents abîmées, Carson déclare que ce dernier est trop grillé pour être sensé, l’interrogatoire n’a aucun intérêt. Alors Bailey répond qu’il va essayer autre chose, et il ramasse le bidon. Le voleur tente alors de s’enfuir, mais on lui crie de s’arrêter, et entendant le fusil monter en tension, le voleur obéit. Comme il se retourne, Bailey lui lance le bidon – et le voleur parle : c’est dans un entrepôt rue Perrino, et c’est tout ce qu’il sait.
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