L'invention d'Hugo Cabret, le roman graphique de 2007Feu vert livre / BD

The Invention Of Hugo Cabret (2007)
Titre français : L’invention de Hugo Cabret.

Publié en mars 2007 à New-York chez Scholastic Inc.
Traduit en français par Danielle Laruelle en 2008 chez Bayard, relié 534 pages A5,
Réédité en novembre 2011 puis en novembre 2017 au Livre de poche.

Adapté en film en 2011.

De Brian Selznick (texte et dessin au trait).

Pour adultes et adolescents.

(Merveilleux réaliste) Hugo Cabret, un jeune orphelin, survit caché dans les toits et les murs de la Gare de Lyon à Paris où il a secrètement pris le relai de son oncle, subitement décédé. Son seul espoir désormais est de réparer enfin l’automate que restaurait son père avant de mourir dans un terrible incendie – la seule chose qui lui reste de lui.

*

Le texte et les dessins originaux de Brian Selznick de 2007 pour Scholastic Inc.

A BRIEF INTRODUCTION

THE STORY I AM ABOUT TO SHARE with you takes place in 1931, under the roofs of Paris. Here you will meet a boy named Hugo Cabret, who once, long ago, discovered a mysterious drawing that changed his life forever.

But before you turn the page, I want you to picture yourself sitting in the darkness, like the beginning of a movie. On screen, the sun will soon rise, and you will find yourself zooming toward a train station in the middle of the city. You will rush through the doors into a crowded lobby. You will eventually spot a boy amid the crowd, and he will start to move through the train station. Follow him, because this is Hugo Cabret. His head is full of secrets, and he’s waiting for his story to begin.

Professor H. Alcofrisbas.

PART ONE
1
The Thief

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From his perch behind the clock, Hugo could see everything. He rubbed his fingers nervously against the small notebook in his pocket and told himself to be patient.
The old man in the toy booth was arguing with the girl. She was about Hugo’s age, and he often saw her go into the booth with a book under her arm and disappear behind the counter.

The old man looked agitated today. Had he figured out some of his toys were missing? Well, there was nothing to be done about that now.
Hugo needed the toys.

The old man and the girl agued some more, and finally she closed her book and ran off.
Thankfully, within moments the old man had crossed his arms in front of him and closed his eyes.

Hugo crept through the walls, came out through an air vent, and hurried down the hall until he reached the toy booth. Nervously, he rubbed the notebook one last time, then cautiously lowered his hand around the windup toy he wanted…

*

La traduction au plus proche.

BRÈVE INTRODUCTION

L'HISTOIRE que je m'apprête à partager avec vous se déroule en 1931, sous les toits de Paris. Vous y rencontrerez un garçon nommé Hugo Cabret, qui, il y a longtemps, a découvert un dessin mystérieux qui a changé sa vie à jamais.
Mais avant que vous tourniez la page, je veux que vous vous imaginiez assis dans l'obscurité, comme au début d'un film. À l'écran, le soleil se lèvera bientôt, et vous vous retrouverez à zoomer sur une gare des trains au milieu de la ville. Vous vous précipiterez par les portes dans un hall bondé. Vous finirez par repérer un garçon au milieu de la foule, et il commencera à se déplacer à travers la gare Suivez-le, car c'est Hugo Cabret. Sa tête est pleine de secrets, et il attend que son histoire commence.

Professeur H. Alcofrisbas.

PREMIÈRE PARTIE
1
Le voleur


De son perchoir derrière l'horloge, Hugo pouvait tout voir. Il frotta nerveusement ses doigts contre le petit carnet dans sa poche et se dit qu'il fallait être patient.

Le vieil homme du stand de jouets se disputait avec la fille. Elle avait à peu près l'âge d'Hugo, et il la voyait souvent entrer dans le stand avec un livre sous le bras et disparaître derrière le comptoir.

Le vieil homme avait l'air agité aujourd'hui. Avait-il compris que certains de ses jouets avaient disparu ? Eh bien, il n'y avait rien à faire à ce sujet à présent.
Hugo avait besoin des jouets.

Le vieil homme et la fille discutèrent un peu plus, et finalement elle referma son livre et déguerpit.
Heureusement, en quelques instants, le vieil homme avait croisé les bras devant lui et fermé les yeux.

Hugo se faufila entre les murs, ressortit par une bouche d'aération et se précipita dans le couloir jusqu'à atteindre le stand de jouets. Nerveusement, il frotta une dernière fois le cahier, puis abaissa prudemment sa main autour du jouet à remonter qu'il voulait...

*

La traduction de Danièle Laruelle de 2008 pour Bayard.

BRÈVE
INTRODUCTION


L’HISTOIRE QUE JE VAIS VOUS CONTER se déroule sous les toits de Paris en 1931. Vous y ferez la connaissance d’Hugo Cabret, un garçon qui, un jour, découvrit un mystérieux dessin. Ce dessin allait changer à jamais le cours de sa vie.
Ne tournez pas la page trop vite ! Imaginez d’abord que vous êtes assis dans le noir, comme au cinéma avant le début d’un film. Sur l’écran, le soleil se lèvera bientôt, et un zoom vous emmènera à travers le ciel jusqu’à une gare située au cœur de la ville. Vous franchirez les portes pour survoler le hall grouillant de monde, et là, parmi la foule, vous apercevrez un garçon qui se déplace dans la gare. Suivez-le bien, car c’est Hugo Cabret. La tête pleine de secrets, il attend que l’histoire commence.
Professeur H. Alcofrisbas.

PREMIÈRE PARTIE
1
Le voleur

De son perchoir derrière l'horloge, Hugo domine tout et observe. Il caresse nerveusement le petit carnet qu’il a dans sa poche et s’encourage à la patience.

Dans le kiosque à jouets, le vieux se dispute avec la fille. Elle a à peu près l’âge d’Hugo ; il la voit souvent entrer dans la petite échoppe avec un livre sous le bras et disparaître derrière le comptoir.

Le vieillard paraît agité aujourd’hui. S’est-il aperçu qu’il lui manque des jouets ? Tant pis. C’est trop tard, personne n’y peut rien.
Hugo a besoin de ces jouets.

Le vieux et sa fille se disputent un moment encore. Enfin, elle ferme son livre et part en courant.
Par chance, le vieux marchand de jouets croise bientôt les bras et ferme les yeux.

Rampant à travers les murs, Hugo sort par une bouche d’aération puis se hâte de gagner ke kiosque. Le cœur battant, il caresse le carnet une dernière fois, et il pose la main avec précaution sur le jouet mécanique qu’il convoite…

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce roman.

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La cité des ténèbres, le roman de 2007 Feu vert livre / BD

Ici la page Amazon.fr du roman grand format The Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres

The Mortal Instruments 1: City Of Bones (2007)
Traduction du titre original : Les instruments mortels, la cité des ossements.
Autre titre : Les Chroniques des Chasseurs d'Ombres ; La cité des ténèbres 1, la coupe mortelle.

Adapté au cinéma dans The Mortal Instruments: La cité des ténèbres (2013, City Of Bones)
Adapté en série télévisée dans Shadowhunters (2016)

Sorti aux USA le 30 mars 2007.
Sorti en Angleterre le 2 juillet 2007.
Sorti en France le 6 juin 2013 (traduction de Julie Lafon)

De Cassandra Clare.

Résumé à venir.

La cité des ténèbres, le roman de 2007  

   La cité des ténèbres, le roman de 2007

La cité des ténèbres, le roman de 2007  La cité des ténèbres, le roman de 2007

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(traduction au plus proche)

Partie Un.

Descente dans les ténèbres.

1.

PANDEMONIUM

"Tu me fais marcher!" fit le videur, croisant les bras sur son torse massif. Il toisa le gamin à la veste rouge à la fermeture éclair remontée et secoua son crane rasé. "Tu peux pas entrer avec ce truc."

Les cinquante et quelques adolescents qui s'alignaient devant le Club Pandémonium avançaient la tête pour mieux entendre. C'était une longue attente pour être admis dans le club sans limite d'âge, surtout un dimanche, et pas grand chose en général n'arrivait dans la file. Les videurs étaient féroces et seraient tombés à bras raccourcis sur le premier qui aurait eu l'air de vouloir causer des problèmes. Clary Fray, quinze ans, qui faisait la queue avec son meilleur ami, Simon, avança la tête comme tout le monde, espérant s'amuser.

***

(texte original)

Part One

Dark Descent

 

1

 

PANDEMONIUM

 

"You've got to be kidding me," the bouncer said, folding his arms across his massive chest. He stared down at the boy in the red zip-up jacket and shook his shaved head. "You can't bring that thing in here."

The fifty or so teenagers in line outside the Pandemonium Club leaned forward to eavesdrop. It was a long wait to get into the all-ages club, especially on a Sunday, and not much generally happened in line. The bouncers were fierce and would come down instantly on anyone who looked like they were going to start trouble. Fifteen-year-old Clary Fray, standing in line with her best friend, Simon, leaned forward along with anyone else, hoping for some excitement.

***

 

Première partie:

Descente dans les ténèbres

 

1

PANEDEMONIUM

- Tu plaisantes ! dit le videur en croisant les bras sur son torse massif.
Il baissa les yeux sur le garçon au sweat-shirt rouge et secoua sa tête rasée.
- Tu ne vas pas rentrer avec ce machin.
La cinquantaine d'adolescents qui patientaient en file indienne devant le Pandémonium tendirent l'oreille. L'attente était longue avant d'entrer dans le club, surtout le dimanche, et, en général, il ne se passait pas grand chose dans la file...

***

 

Le Secret de Térabithia, le film de 2007Feu orange cinéma

Bridge To Terabithia (2007)
Traduction du titre original : Le pont pour Térabithia.
Autre titre français : Le pont de Térabithia.

Ne pas confondre avec le téléfilm de 1985.

Sorti aux USA le 16 février 2007.
Sorti en France le 28 mars 2007.
Sorti en Angleterre le 4 mai 2007.

De Gabor Csupo ; sur un scénario de Jeff Stockwell et David Paterson ; d'après le roman de Katherine Paterson ; avec Josh Hutcherson, AnnaSophia Robb, Zooey Deschanel, Robert Patrick, Bailee Madison, Lauren Clinton, Jen Wolfe.

Pour adultes et adolescents.

Lark Creek. Un garçon, Jessie Aarons, attend le départ de son père pour aller courir les champs. Rentré chez lui, il retire ses baskets très abîmées pour retrouver ses deux sœurs aînées et ses deux cadettes à la maison pour le petit-déjeuner. Quand il redescend de sa chambre, sa mère a jeté ses baskets, alors qu’il a une course, et qu’elle n’a que des baskets de fille à lui donner. Jessie se plaint auprès de son père, qui estime qu’il a droit à de nouvelles baskets, mais après une conversation chuchotée avec sa mère, son père déclare qu’il doit se contenter des baskets de filles. Sur le perron, Jessie tente alors de masquer les bandes roses des baskets avec un marqueur noir.

Jessie manque ensuite de rater le bus scolaire parce que ses parents lui ont demander de mettre en route le système d’arrosage de la serre avant de partir. Ses baskets se retrouvent du coup arrosées. Monté dans le bus, on lui lance une tartine dans le dos : selon Janice, la grande fille blonde au fond du bus, cela lui fera un repas gratuit de plus dans le cadre du programme d’aide aux pauvres garçons de ferme. Puis il chasse sa petite sœur qui était venue s’installer sur le fauteuil voisin pour lui demander le surnom qu’il a donné à l’institutrice, Mme Myers – à savoir, Bouche de Monstre.

C’est le premier jour de classe après les grandes vacances, et Mme Myers rappelle les règles fondamentales du cours : pas de bavardage, pas de chewing-gums, pas d’appareils électroniques, et si quiconque télécharge ses devoirs sur Internet au lieu de les écrire, il sera téléchargé en salle de colle. Pendant que Mme Myers continue de donner ses consignes, un garçon assis à la table derrière Jessie – Scott – se penche pour lui dire « bip-bip » à son oreille, prétendant que c’est son détecteur à looser qui a détecté Jessie.

Alors Mme Myers rappelle à l’ordre Jessie, qui n’a absolument rien fait, déclarant qu’elle ne tolèrera pas que Jessie se conduise aussi mal que ses sœurs aînées. Puis Scott prétend que Jessie l’a frappé, puis le voisin de gauche de Jessie – Gary – déclare que Jessie va être de la viande froide. Mme Myers demande alors à Scott et Gary. Scott n’en reste pas là : il se penche à nouveau et complimente Jessie pour ses baskets roses tâchées de noir, et lui demande s’il porte aussi les sous-vêtements de sa sœur. Gary insiste à son tour.

Ils sont interrompus par quelqu’un qui frappe à la porte de la classe : c’est le directeur qui présente une très jolie jeune fille, Leslie Burke, qui va rejoindre la classe de Mme Myers. Comme il n’y a aucune table libre, Mme Myers l’installe à son bureau, et comme Leslie dépose son lourd sac à dos et que celui-ci s’ouvre et déverse son contenu, des élèves se mettent à rire. Mme Myers déclare alors qu’elle a l’habitude de commencer l’année sur un moment de détente : elle demande alors que tout le monde écrive une page sur son passe-temps préféré. La meilleure élève de la classe demande alors si une page cela veut dire une page recto-verso, et avec un soupir, Mme Myers précise qu’ils peuvent se limiter au recto, mais la jeune fille décrète qu’elle son essai fera les deux côtés de la page.

La récréation. Leslie veut aller aux toilettes, mais Janice, la grande blonde du bus, tente de la racketter à l’entrée : si Leslie n’a pas un dollar, elle n’a qu’à faire dans son pantalon. Leslie demande alors à Janice quel est son problème, et Janice rétorque que c’est Leslie qui a un problème. Leslie déclare alors à Janice qu’elle a de jolis pieds, à cause du verni à ongles noir, ce qui étonne Janice, puis elle demande à Janice si elle a jamais entendu parler de l’histoire des Trolls de sous les ponts, qui réclamaient un droit de passage aux voyageurs malchanceux. Puis Leslie essaie de passer – sans succès.

Plus tard, Jessie se présente à la course, encadré par Scott et Gary. Quand Scott aperçoit Leslie qui prend position sur la ligne, il interpelle la jeune fille, car selon lui, la course est réservée au garçon. Jessie fait alors remarquer à Scott qu’il a peur de se faire battre par une fille. Dépité, Scott se tait, et le signal de la course est donné. Jessie prend la tête de la course – mais se fait ensuite dépasser par Leslie.

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Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007Feu orange cinéma

Blood And Chocolate (2007)
Traduction du titre original : Sang et chocolat.
Autre titre : le goût du sang.

Sorti aux USA le 26 janvier 2007.
Sorti en Angleterre le 9 février 2007.
Sorti en blu-ray américain le 12 juin 2007 (région A, version française inclue, anglais LPCM 5.1)
Sorti en DVD français le 18 mars 2009

De Katja von Garnier, sur un scénario de Ehren Kruger et Christopher Landon, d'après le roman de Annette Curtis Klause ; avec Agnes Bruckner, Hugh Dancy, Olivier Martinez, Katja Riemann, Bryan Dick, Chris Geere, Tom Harper, John Kerr, Jack Wilson, Vitalie Ursu, Bogdan Voda.

Pour adultes et adolescents.

Quand nous sommes enfants, nous croyons le monde rempli de magie. Nous croyons en les mythes et les légendes, et que la Destinée nous attend. C’est le monde dont elle se souvient et qu’elle souhaiterait ne jamais avoir connu…

Les montagnes rocheuses dans le Colorado, dix ans auparavant. C’est une nuit de pleine Lune. Une jeune fille tourne sur elle-même au milieu d’un pré tandis que la neige tombe. Puis elle s’allonge et fait un ange de neige. Soudain, un garçon et une autre fille plus âgés lui lancent des boules de neige et elle se relève. Ils sont à deux pas d’une grande maison de bois aux fenêtres et aux portes éclairées. Une ombre apparait dans les bois environnants, et la petite fille alerte les autres que quelqu’un est là. Leur père, qui les surveillaient, leur ordonne alors de rentrer dans la maison. Ils s’y barricadent, et et se hâtent de faire leurs valises.

Leur père charge un fusil et sort, mais il est abattu au seuil de sa porte par un autre homme armé d’un fusil lui-aussi. Leur mère les fait descendre par un escalier entre les murs en dessous du plancher, mais elle est à son tour frappée d’une balle. Des flammes jaillissent alors d’entre les poutres. Les trois enfants rampent alors jusqu’à une trappe, tandis que leur mère se traîne derrière eux. La plus jeune, Vivienne se retourne et appelle sa mère, qui lui crie de courir. Une décharge de trois balles frappe alors la trappe, et la petite fille s’enfuit à travers les bois tandis que la neige continue de tomber drue, et deux hommes armés de fusils à lunettes continuent de tirer sur lui. Vivienne se retourne alors pour contempler trois hommes et leurs deux molosses debouts devant la maison embrasée. Ils lâchent les chiens, et elle reprend sa course, pour s’arrêter de nouveau tandis que les chiens sont sur le point de la rattraper. Fugitivement, ses yeux prennent une couleur jaune.
Bucarest en Roumanie, de nos jours. Une jeune femme blonde fait du jogging dans un parc, le long des berges d’un fleuve, et, découvrant un chien blanc tâcheté en train de dévorer quelque chose par terre, s’arrête. Le chien se met à grogner, mais lorsqu’elle soutient son regard, il couine et prend la fuite. La joggeuse – Vivienne – reprend sa course et retourne dans Bucarest, traversant les places et les rues, jusqu’à retourner chez elle, une entrée sur le côté d’une petite boutique de vente de chocolats.

Vivienne monte les escaliers et comme elle entre dans un appartement, elle est rattrapée par une autre femme blonde plus âgée, sa tante Astrid, qui lui reproche d’être toujours et encore à courir. Vivienne répond qu’on ne sait jamais quand elle pourra avoir besoin de courir le plus vite et le plus longtemps possible. Astrid lui répond que quand un certain homme vient chez elle, il s’attend à ce qu’elle soit là. Ce à quoi Vivienne répond qu’elle n’y sera pas. Astrid rétorque que c’est un honneur d’être choisie par lui, si elle est choisie. Vivienne réplique en lui demandant si c’est aussi un honneur d’être plaquée par lui. Astrid lui répond que ce sont les coûtumes de leur peuple. Astrid insiste : quand elle avait 19 ans, elle est tombée enceinte et c’était son choix. Et ce qu’elle a découvert alors était que le meilleur choix était de rester chez soi. Bucarest est leur foyer, et ils y sont selon elle en sécurité, grâce à un certain Gabriel, et Astrid prétend que cela aurait aussi été le choix des parents de Vivienne, pour la sécurité de la jeune fille. Et Astrid de conclure qu’en courant, Vivienne tente seulement d’échapper à elle-même.

La nuit venue, Vivienne se rend dans une ruelle déserte à part trois jeunes filles – des touristes qui s’interrogent si elles sont à la bonne adresse. Vivienne leur passe devant, ouvre un petit clapet et tire sur une manette, qui ouvre une porte qui mène à une sorte de discothèque à ciel ouvert. Vivienne va droit au bar, et remarque une brune à la robe rouge qui allume ouvertement un blond, qui finit par la rejoindre avec avidité, puis après avoir remué ses fesses devant le jeune homme, elle l’attrape par l’entrejambe et le repousse en riant et en déclarant qu’il ne la séduira que dans ses rêves. Les quatre camarades du jeune homme se moquent alors de lui, et le jeune homme rejoint Vivienne, dont il est en fait le cousin : celle-ci, ironiquement, l’encourage – lui et la brune sont faits l’un pour l’autre, le mariage sera une réussite totale et s’achèvera par le massacre de sa famille à elle par son clan à lui.

Le cousin répond qu’en fait Vivienne et lui sont des grands romantiques, ce à quoi Vivienne répond qu’ils ne sont rien l’un pour l’autre. Le cousin se rapproche et lui souffle alors à l’oreille que les romantiques ne renoncent jamais. Vivienne attrape alors son cousin par les cheveux et plaque sa tête contre le comptoir. Les quatre camarades du jeune homme se massent autour d’elle et elle le relâche. Toujours d’aussi bonne humeur, le cousin conclue qu’il l’avait toujours imaginée sur lui et propose une tournée générale d’absinthe. Puis il présente Vivienne à son entourage, et que ce dernier veut voir Vivienne danser, le cousin affirme alors qu’il aimerait voir la jeune fille danser pour Gabriel, et qu’elle sait qu’elle le fera : sept ans, le moment est pratiquement venu. Et comme Vivienne affirme que Gabriel a encore à choisir entre d’autres filles, son cousin rétorque qu’aucune ne la vaut, et porte alors un toast à sa cousine et à son brillant futur.

Vivian rentre seule sous la pluie. Arrivée devant une église, elle veut en pousser un petit portail indiquant qu’il s’agit d’un site historique et d’une propriété privée, que l’on ne peut visiter sans rendez-vous. Le portail est fermé, mais au lieu de renoncer, elle escalade la façade et entre par une fenêtre à l’étage, et accède à la galerie supérieure aux vitraux illuminés. Là, elle s’assied contre une tapisserie et médite. Soudain, elle entend un grattement : il y a un jeune homme en contre-bas qui fait des croquis d’architecture. Il demande s’il y a quelqu’un, elle demande s’il y a quelqu’un. Puis le jeune homme proteste de sa bonne foi : on l’a enfermé dans l’église, et il n’a rien volé. Puis il s’étonne de l’accent américain de Vivienne, qu’il n’a pas encore vue.

Quand il ouvre l’une des portes de la nef, un courant d’air fait voler ses croquis, et Vivienne, qui descendait de la galerie, aperçoit à ses pieds le dessin de deux loups sur le point de s’affronter. Le dessinateur revient sur ses pas après avoir essayé en vain d’ouvrir à nouveau la porte. Il explique qu’il ne veut pas d’ennuis, qu’il avait entendu parler de l’église, où les loups étaient vénérés, et voulait y entrer ses croquis sont des dessins préparatoires à un roman dessiné. Il lui montre ses bandes-dessinées déjà éditée et se présente comme Aiden Galvin. Et comme Vivienne veut savoir laquelle de ses bandes dessinées parle d’un loup, il lui répond que c’est la prochaine.

Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007

Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007

Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007

Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007

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