- Détails
- Écrit par David Sicé
Ender’sGame (1977)
Ce roman a obtenu le prix Hugo en 1986.
Sorti d’abord sous la forme d’une nouvelle dans le magazine Analog d’août 1977.
Sorti aux USA chez TOR US en 1985,
Traduit en français par Daniel Lemoine le 17 juin 1986 chez OPTA, Club du Livre d’Anticipation (grand format) ; réédité en juin 1989 au LIVRE DE POCHE ; réédité en janvier 1993 ; réédité septembre 1994 chez J’AI LU, réédité en juillet 1995, juillet 1996, 1998, 2000 ; mars 2001, janvier 2002, février 2009 ;
Traduit en français par Sébastien Guillot de août 2012 pour J’AI LU MILLENAIRE (grand format), réédité en septembre 2013 chez J’AI LU (poche), en avril 2014, novembre 2014, juillet 2017.
De Orson Scott Card.
Pour adultes et adolescents.
(Space opera) Troisième enfant d’un couple dans un futur où cela est devenu illégal, Andrew Wiggins a été conçu sur ordre de l’armée, en quête du commandant idéal qui triompherait des Doryphores. A six ans, on lui retire le moniteur qui permettait de voir par ses yeux : à présent sans protection apparente, Wiggins est menacé par une bande de gamin de son âge. Il abat involontairement, mais définitivement son ennemi, le chef de la bande — ce qui est la première preuve aux yeux de l’armée que Wiggins est bien Ender, en français le Finisseur, celui qui mettra fin aux invasions extraterrestres…
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Le texte original d'Orson Scott Card pour la nouvelle de 1977 pour Analog d’août 1977
No simulator can reproduce all the elements of battle.
“Whatever your gravity is when you get to the door, remember—the enemy’s gate is down. If you step through your own door like you’re out for a stroll, you’re a big target and you deserve to get hit. With more than a flasher.” Ender Wiggin paused and looked over the group. Most were just watching him nervously. A few understanding. A few sullen and resisting.
First day with this army, all fresh from the teacher squads, and Ender had forgotten how young new kids could be. He’d been in it for three years, the’d had six months—nobody over nine years old in the whole buch. But they were his. At eleven, he was half a year early to be a commander. He’d had a toon of his own and knew a few tricks but there were forty in his new army. Green. All marksmen with a flasher, all in top shape, or they wouldn’t be here—but they were all just as likely as not to get wiped out first time into battle.
“Remember,’ he went on, “they can’t see you till you get through that door. But the second you’re out, they’ll be on you. So hit that door the way you want to be when they shoot at you. Legs up under you, going straight down.” He pointed at a sullen kid who looked like he was only seven, the smallest of them all. “Which way is down, greenoh!”
“Toward the enemy door.” The answer was quick. It was also surly, saying, « yeah, yeah, now get on with the important stuff. »
“Name, kid?”
“Bean.”
“Get that for size or for brains?”
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La traduction au plus proche de la nouvelle de 1977 pour Analog d’août 1977
Aucun simulateur ne peut reproduire tous les éléments de la bataille.
« Quelle que soit la gravité, quand vous arrivez à la porte, rappelez-vous : le portail enemi est en bas. »
Si vous franchissez votre propre seuil comme si vous sortiez vous promener, vous n’êtes qu’une grosse cible et vous méritez d’être abattu. Par un truc plus dangereux qu’un flasheur. » Ender Wiggin fut une pause et considéra le groupe. Beaucoup étaient juste à le regarder avec nervosité. Un peu comprenaient. Un peu faisaient la tête et resistaient.
Premier jour avec cette armée, tous fraîchement sortis des escouades élémentaires ; et Ender avait oublié à quel point les nouveaux gamins pouvaient être jeunes. Il était dans le jus depuis trois ans, et eux n’auraient eu que six mois — aucun âgé de plus de neuf ans dans tout le lot. Mais ils étaient à lui. A onze ans, il était en avance d’une demi année pour être commandant. Il avait sa propre section et connaissait quelques tours, mais il étaient quarante dans sa nouvelle aréme. Des pelouse. Tous tireurs d’élite avec un flasheur, tous au top de leur forme, ou ils ne seraient pas là — mais ils n’avaient pas plus de chance de survivre à leur première bataille.
« Rappelez-vous, il continua, « Ils ne peuvent pas vous voir avant que vous ayez passé ce seuil. Mais à la seconde où vous êtes dehors, ils vous serreront. Alors sautez le pas pour arriver comme vous voulez être quand ils vous tireront dessus. Les jambes sous vous, pointant vers le bas. » il pointa du doigt un gamin qui faisait la tête qui avait l’air d’avoir seulement sept ans, le plus petit d’entre eux. « Où est le bas, Pelouse ? »
« Vers la porte de l’ennemi. » La réponse était vive. Elle était aussi agressive, pour signifier : « ouais, ouais, maintant passe aux trucs importants. »
« Ton nom, gamin ? »
« Fève. »
« Rapport à la taille de ton cerveau ? »
***
Le texte original de 1985 du roman d’Orson Scott Card pour Tor.
1
Third
"I've watched through his eyes, I've listened through his ears, and tell you he's the one. Or at least as close as we're going to get."
That's what you said about the brother."
"The brother tested out impossible. For other reasons. Nothing to do with his ability."
"Same with the sister. And there are doubts about him. He's too malleable. Too willing to submerge himself in someone else's will."
"Not if the other person is his enemy."
"So what do we do? Surround him with enemies all the time?"
"If we have to."
"I thought you said you liked this kid."
"If the buggers get him, they'll make me look like his favorite uncle."
"All right. We're saving the world, after all. Take him."
***
The monitor lady smiled very nicely and tousled his hair and said, "Andrew, I suppose by now you're just absolutely sick of having that horrid monitor. Well, I have good news for you. That monitor is going to come out today. We're going to just take it right out, and it won't hurt a bit."
Ender nodded. It was a lie, of course, that it wouldn't hurt a bit. But since adults always said it when it was going to hurt, he could count on that statement as an accurate prediction of the future. Sometimes lies were more dependable than the truth.
"So if you'll just come over here, Andrew, just sit right up here on the examining table. The doctor will be in to see you in a moment."
The monitor gone. Ender tried to imagine the little device missing from the back of his neck. I'll roll over on my back in bed and it won't be pressing there. I won't feel it tingling and taking up the heat when I shower.
And Peter won't hate me anymore. I'll come home and show him that the monitor's gone, and he'll see that I didn't make it, either. That I'll just be a normal kid now, like him. That won't be so bad then. He'll forgive me that I had my monitor a whole year longer than he had his. We'll be-- not friends, probably. No, Peter was too dangerous. Peter got so angry. Brothers, though. Not enemies, not friends, but brothers-- able to live in the same house. He won't hate me, he'll just leave me alone. And when he wants to play buggers and astronauts, maybe I won't have to play, maybe I can just go read a book.
But Ender knew, even as he thought it, that Peter wouldn't leave him alone. There was something in Peter's eyes, when he was in his mad mood, and whenever Ender saw that look, that glint, he knew that the one thing Peter would not do was leave him alone. I'm practicing piano, Ender. Come turn the pages for me. Oh, is the monitor boy too busy to help his brother? Is he too smart? Got to go kill some buggers, astronaut? No, no, I don't want your help. I can do it on my own, you little bastard, you little Third.
"This won't take long, Andrew," said the doctor.
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La traduction au plus proche du texte du roman.
1
Troisième
« J’ai regardé par ses yeux, j’ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c’est lui. Ou pour le moins, le plus proche de ce que nous aurons jamais. »
« C’est ce que vous disiez déjà à propos du frère. »
« Le frère a été testé impossible. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses capacités. »
“De même pour la soeur. Et il a des doutes à son sujet. Il est trop malléable. Trop prompt à se laisser submergé par la volonté d’un autre. »
« Pas si l’autre personne est son ennemi. »
« Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le cerne d’ennemis tout le temps ? »
« S’il le faut. »
« Je pensais vous avoir entendu dire que vous aimiez ce gamin. »
« Si les punaises le tuent, on me fera jouer le rôle de son oncle favori. »
« D’accord. Nous savons le monde, après tout. Prenez-le. »
*
La dame du moniteur sourit très gentiment et ébouriffa ses cheveux et dit. « Andrew, je suppose désormais que vous en avez absolument assez d’avoir cet horrible moniteur. Eh bien, j’ai de bonnes nouvelles pour vous. Ce moniteur va devoir partir aujourd’hui. Nous allons l’extirper, et cela ne fera pas le moindre mal.”
Ender hocha la tête. C’était un mensonge, bien sûr, que cela ne ferait pas le moindre mal. Mais comme les adultes le disait toujours quand ça allait faire mal, il pouvait tenir cette affirmation comme une prédiction exacte du futur. Parfois, les mensonges sont plus fiables que la vérité.
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La traduction de 1986 de Daniel Lemoine pour OPTA et J’AI LU.
1
TROISIEME
— J’ai vu à travers ses yeux, j’ai entendu à travers ses oreilles, et je vous assure que c’est le bon. De toute façon nous ne trouverons pas mieux ?
— C’est-ce que vous avez dit à propos de son frère.
— Le frère s’est révélé impossible. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses aptitudes.
— La même chose avec la sœur. Et il y a des doutes en ce qui le concerne. Il est trop influençable. Il est trop enclin à s’abandonner à une volonté extérieure.
— Pas si cette volonté est celle d’un ennemi.
— Alors que devons-nous faire ? L’entourer continuellement d’ennemis ?
— S’il le faut.
— J’ai cru entendre dire que vous aimiez bien cet enfant.
— Si les doryphores finissent par l’avoir, on me fera passer pour son oncle préféré.
— Très bien. Nous sauvons le monde après tout. Prenez-le.
La femme responsable du moniteur sourit avec beaucoup de gentillesse, lui ébouriffa les cheveux et dit :
— Andrew, je présume que tu en as plus qu’assez de cet horrible moniteur. Eh bien, je vais t’annoncer une bonne nouvelle. Le moniteur va disparaître aujourd’hui même. Nous allons le retirer, tout simplement, et tu ne sentiras rien du tout.
Ender hocha la tête. Elle avait menti, bien entendu, en disant qu’il ne sentirait rien. Mais comme les adultes disaient toujours cela lorsqu’ils allaient lui faire mal, il pouvait estimer que cette affirmation était une prédiction exacte de l’avenir. Parfois, il était plus facile de se fier aux mensonges qu’à la vérité.
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La nouvelle traduction d’août 2012 de Sébastien Guillot pour J’AI LU
1
Troisième
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« J’ai regardé par ses yeux, j’ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c’est le bon. Ou du moins le meilleur que nous pourrons trouver. »
« C’est-ce que vous disiez à propos de son frère. »
« Le frère s’est révélé inadéquat. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses aptitudes. »
« Pareil avec la sœur. Et il y a des doutes à son propos. Il est trop influençable. Trop prompt à se laisser submerger par les désirs d’autrui. »
« Sauf s’il s’agit d’un ennemi. »
« Que faut-il faire dans ce cas ? L’entourer en permanence d’ennemis ? »
« S’il le faut ».
« J’avais cru vous entendre dire que vous aimiez bien cet enfant. »
« Si les doryphores l’attrapent, ils me feront passer pour son oncle préféré. »
« Très bien. Nous sauvons le monde, après tout. Allez-y. »
La responsable du moniteur lui adressa son plus beau sourire, lui ébouriffa les cheveux et dit : « Andrew, tu dois en avoir plus qu’assez de cet horrible moniteur. Eh bien, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Il va disparaître aujourd’hui. Nous allons le retirer complètement, et tu ne vas rien sentir du tout. »
Ender hocha la tête. C’était un mensonge, bien sûr — qu’il n’allait rien sentir. Mais vu que les adultes disaient toujours ça quand ça allait faire mal, il pouvait considérer cette affirmation comme une juste prédiction de l’avenir. Parfois, les mensonges se révélaient plus fiables que la vérité.
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- Détails
- Écrit par David Sicé
L’Écran Fantastique #01 (1977)
Sorti en France en juin 1977 - 132 pages noir et blanc chez Libraries des Champs-Elysées.
De Alain Schlockoff.
L'édito
L’Écran Fantastique a été créé en 1969. C'est une revue mais aussi un organisme de promotion du cinéma fantastique et de Science-fiction en France. La somme de travail considérable qui a permis la sortie de plus de 25 films de genre en France a empêché la sortie régulière de la revue.
Depuis 1972, L’Écran Fantastique organise le Festival International de Paris du Film Fantastique et de Science-Fiction (premier festival au monde par le nombre de participants et capacité des salles). La parution régulière d'une revue manquait, ce numéro 1 est donc une nouvelle formule pour combler ce vide.
Actualité
Le Boulevard de la Terreur - 6ème édition du Festival International de Paris du Film Fantastique du 12 au 22 mars 1977 - 22 longs-métrages, 11 courts. "Soudain les monstres" a remporté la Licorne d'Or.
Le Palmarès
Grand Prix : Soudain... les monstres (1975, Food Of The Gods)
Prix d'interprétation féminine : Pic-nic At Hanging Rock 1975 (toutes les actrices)
Meilleur scénario : Welcome To Blood City 1977
Meilleurs effets spéciaux : La pluie du Diable 1975 (The Devil's Rain)
Meilleur court-métrage : Rêves de Peter Foldes.
Prix spécial du jury: Summer of Secrets 1976.
Le prix de la critique, le Masque d'Or: Summer of Secrets 1976.
Le grand prix du public 1977: Les sorciers de la Guerre (animé, 1976, Wizards)
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Vampira 1973
Lady Dracula 1976
Nightmare in Blood 1976
Let's Scare Jessica to Death 1971
Mansion of the Doomed 1976
Wicked Wicked 1973
Les voitures qui ont mangé Paris
Les survivants de l'Infini 1954 (This Island Earth)
Godzilla Versus Hedora 1972
Voyage au centre de la Terre 1977 (El Viaje al Centro de la Tierra, de Juan Piquer)
Squirm (1976, La nuit des vers géants)
Countess Dracula
Doomwatch
Nothing But The Night
I Don't Want To Be Born
Westworld
The Crazies 1971
La nuit des morts vivants
Things To Come de Derek Todd
L'Exorciste
Alucarda 1977
La Mansion de la Locura
The Cursed Medallion 1975
Suspiria 1976
La petite gare (court)
Le miroir (court)
Une certaine jeunesse (court)
Le chat (court)
Lifespan
Victor Frankenstein 1977
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Horrorscope
Les films en projets
Les films en production
Les films en tournage
Les films terminés
Sortis à l'étranger
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Les archives du cinéma fantastique
Dossier de Jean-Claude Michel sur Frankenstein 1931
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Bilan 1976
Les films fantastiques sortis durant l'année 1976.
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Le 5ème Festival International de Paris du film fantastique et de SF
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Interviews
Christopher Lee
Édouard Molinaro
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Les films sur nos écrans
Death Race 2000
Frankenstein: The True Story 1973
Lifespan 1975 (le secret de la vie)
Dracula père et fils 1976
Demain les mômes 1976
La Malédiction (The Omen)
King Kong 1976
L'âge de cristal 1976 (Logan's Run)
Centre Terre: 7ème continent 1976 (At The Earth's Core)
Alice ou la dernière fugue 1976
The Super Inframan 1975
L'homme qui venait d'ailleurs 1976 (The Man Who Fell To Earth)
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Les films en avant-premières
Burnt Offerings
The Legendary Curse of Lemora
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Les livres
Lettres fantastiques
Panorama de la SF
Speculative Fiction
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Les disques
L'actualité
A l'orée de la gloire
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Publicités
Le Masque Fantastique
Le Livre de Poche
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- Écrit par David Sicé
Star Wars (1977)
Traduction du titre original : Les guerres des étoiles.
Autres titres : Star Wars Episode IV: A New Hope (Les guerres des étoiles, épisode 4: Un nouvel espoir).
Attention, ce film n'est plus diffusé dans sa version originale, seulement dans de nombreuses versions très altérées.
Sorti aux USA le 25 mai 1977 (version non censurée : Han Solo tire le premier, gardes abattus au laser).
Sorti en France le 19 octobre 1977 (version non censurée : Han Solo tire le premier, gardes abattus au laser).
Ressortie aux USA le 31 janvier 1997 (édition spéciale, version censurée; nouveau montage avec Han Solo et Jabba).
Sortie en DVD le 13 septembre 2006 (édition limitée : édition spéciale et en bonus une version avec le montage original partiellement censurée : Han Solo tire le premier, gardes abattus avec de la fumée).
Sortie en coffret blu-ray USA le 16 septembre 2011 (multirégions, version censurée, nouveau montage avec le cri d'Obi Wan).
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray de 2011.
La sortie d'un blu-ray de la version originale restaurée non censurée (?) a été annoncée par Disney.
De George Lucas (également scénariste). Avec Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, Peter Cushing, Alec Guinness, David Prowse, Peter Mayhew. Effets spéciaux : John Dykstra, Donald E. Trumbull.
Il y a bien longtemps dans une galaxie très lointaine, une résistance partie d'une base secrète vient de remporter sa première victoire contre un empire galactique maléfique : un espion rebelle est parvenu a dérober les plans secrets de l'Etoile de la Mort, l'arme utile de l'Empire, capable de détruire des planètes entières. Poursuivie par les agents de l'Empire, la princesse Leia tente de regagner sa planète avec les plans, mais elle est poursuivie par les agents de l'empire. Elle croie que son statut diplomatique de sénatrice impériale d'Aldébaran la protègera, mais Dark Vador, le dernier des chevaliers Jedi au service de l'Empire passe outre et arraisonne le vaisseau spatial de Leia.
Tandis que l'équipage et la princesse sont capturés, deux droïdes (robots) de bord, un robot mécanicien R2-D2 entraîne l'agent humanoïde de protocole C-3PO à bord d'une capsule de survie et l'éjecte en direction de la surface de la planète désertique voisine, Tatooine. Capturés par des pillards locaux, ils sont revendus à un fermier, Owen. Celui-ci est le gardien du jeune Luke Skywalker, et refuse que ce dernier quitte la planète pour devenir pilote spatial, car il veut le garder comme ouvrier de sa ferme. Alors que Luke nettoie R2-D2, il déclenche accidentellement la projection de la fin du message holographique destiné à un certain Obi Wan Kenobi, qu'elle supplie d'intervenir. Luke a immédiatement le coup de foudre pour l'image holographique de la jolie princesse, mais lorsque, pour obtenir la suite du message, Luke fait sauter le dispositif qui oblige R2-D2 à lui obéir, le robot prétend avoir oublié le message. Et quand plus tard R2-D2 s'enfuit de la ferme, Luke doit le poursuivre pour le ramener à la ferme...
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Demon Seed (1977)
Traduction du titre original : la semence du démon.
Sorti aux USA le 8 avril 1977.
Sorti en France le 8 février 1978.
Sorti en blu-ray américain (Warner Bros Archives) le 14 mars 2017 (possiblement région A, anglais sous-titré anglais seulement ; image et son bons, pas de bonus à part la bande annonce)
De Donald Cammell ; sur un scénario de Robert Jaffe et Roger O. Hirson ; d'après le roman de Dean R. Koontz ; avec Julie Christie, Fritz Weaver, Gerrit Graham, Robert Vaughn, Michael Dorn.
Pour adultes et adolescents.
Après tout, cela fait seulement huit années que le projet a été lancé. Ce n’est pas beaucoup. Mais c’est ce secret, cette paranoïa, qui aura donné l’impression que tout cela avait duré plus longtemps. Ce matin-là, à exactement cinq heures dix-huit du matin, dans les sous-sols de l’institut Icon pour l’analyse des données ils ont installé le module final du système d’Intelligence Artificielle qu’ils appellent le Proteus IV. Ce jour-là, une nouvelle dimension a été ajoutée au concept de calculateur. Ce jour-là, Proteus IV va commencer à penser. Et il pensera avec une puissance et une précision qui rendra obsolète beaucoup des fonctions du cerveau humain.
Le professeur Alex Harris achève de dicter son rapport sur son dictaphone en vue de sa présentation au conseil d’administration d’Icon, et après un dernier regard admiratif aux colonnes bleues que les techniciens en combinaison environnementale blanche achèvent de vérifier, il quitte le sous-sol. Sa voiture de sport, un coupé blanc, file le long d’une route de campagne ensoleillée, jusqu’au portail automatique d’une splendide résidence au vaste jardin, gardé par des caméras stéréoscopiques. Harris gare à quelques pas de la façade en brique rouge, descend de voiture, récupère un petit sac en papier dans le coffre du véhicule et rejoint tranquillement le perron à colonnade. Devant la porte, il appelle un certain Alfred, lui demandant d’ouvrir – et la porte d’entrée s’ouvre automatiquement.
Dans l’entrée, Harris demande le courrier, et un tiroir s’ouvre sur le côté de la porte : il récupère quelques enveloppes, et ajoute qu’il voudrait une boisson – le truc habituel – et, de la musique.
Puis Harris entre dans la vaste cuisine, également sous l’étroite surveillance d’une caméra stéréoscopique. Harris salue la cuisinière, Maria, une dame rousse en tablier qui s’affaire à préparer un gâteau. Et va poser à côté d’elle la barquette de fraises qu’il a sorti de son sac en papier. Comme Maria ne répond rien, Harris demande si les fraises ne sont pas merveilleuses ? Maria répond sans le regarder que les fraises sont très bien.
Alors Harris demande à Maria ce qui ne va pas. La dame répond que rien, et marche vers les vitrines réfrigérées qui occupent un pan du mur de la vaste salle. Elle appuie sur un bouton sur le côté et les étagères amplement garnies descendent d’un étage pour révéler un emplacement vide dans lequel elle range les fraises. Puis Maria demande toujours sans regarder Harris : qui s’occupera de diriger cette « chose » quand Harris sera parti ? Harris rejoint Maria et la prend par les épaules, pour rappeler gentiment que Maria sait bien que cette « chose » se dirige toute seule : il va programmer des instructions pour les trois prochains mois.
Harris quitte Maria pour récupérer un grand disque souple, puis va vers le coffre en acier étiqueté Système de sécurité Enviromod – avertissement haute tension. Harris déverrouille le coffre qui abrite plusieurs boitiers électroniques dont celui du haut orné d’une lumière rouge. Il retire le disque souple d’un des trois lecteurs du bas, tandis que les caméras stéréoscopiques au plafond se braquent alors sur lui – et remplace l’ancien disque souple par un nouveau. Puis Harris va à une trappe à l’autre bout de la cuisine, sous le téléphone mural. La trappe s’ouvre et sort un plateau avec un verre à pied rempli d’un cocktail. Harris récupère son cocktail et dit à Maria de dire à Mme Harris qu’il sera dans son laboratoire.
Un peu plus tard, Mme Harris vient rejoindre son mari : Alex Harris vient de réparer une monture de lunettes à l’aide d’un bras robot programmé pour se faire, à l’abri d’une chambre aux parois de verre. Mme Harris soupire : tout cela est ridicule. Alex Harris répond qu’en tout cas, c’est réparé – presque comme neuves… Susan Harris proteste : elle parlait de l’idée qu’Alex déménage. Le professeur s’étonne : Susan ne veut plus qu’il s’en aille ? Susan explique : c’est sa maison à lui – cela parait dingue que ce soit lui qui s’en aille. Alex s’indigne : ils ont pris la décision – que Susan fasse ce que bon lui semble, mais lui s’en va. Susan soupire : c’est tellement affreux. Alex répond que c’est comme ça. Et puis 70% des couples qui se séparent sont heureux de l’avoir fait après un an passé. Et 80% après le divorce.
Susan s’agace de sa réponse. Alex lui demande ce qui pose problème à son épouse : il l’ennuie ; préfèrerait-elle qu’il lui hurle dessus ? Alex pose la paire de lunette qu’il a réparé sur la boite de métal à côté de Susan. Celle-ci se retourne et répond en donnant d’un coup de poing sur la boite que oui ! La paire de lunettes tombe à cause du coup de poing et va s’écraser sur le sol en béton... Susan a l’air navré. Alex ramasse la paire de lunettes, soupirant sans s’émouvoir que cela fera davantage de casse. Puis, il ajoute, faisant mine de vérifier l’état de la monture, que le problème est que lui et son épouse ont des visions différentes du monde : si elle le trouve ennuyeux, Alex le trouve plutôt intéressant. Susan s’assoie puis finit par répondre : Alex ne l’ennuie pas – elle a peur pour lui. Pour lui et son institut pompeux adossé à la montagne. C’est tout ce projet déshumanisant qu’est Proteus – qui a congelé le cœur de son époux.
Cette fois, Alex devient tout rouge : ce qui est déshumanisant, c’est voir un petit enfant perdre la vie parce que l’on n’a pas su le guérir de sa leucémie ! Susan proteste mais Alex continue de parler sans l’écouter, pour finalement conclure que son rêve s’est avéré être le cauchemar de Susan. Puis il s’approche de son épouse et murmure : est-il vraiment si froid ? Susan soupire qu’elle ne le sait pas. Pour ajouter qu’elle sait cependant qu’à l’intérieur, il a bien des sentiments forts. Alex s’écarte : des sentiments ? Non, ça il ne fait pas dans le sentiment ! Susan a des sentiments, les autres gens ont des sentiments… Alex marche jusqu’à un engin recouvert d’un drap – en fait une chaise roulante avec un bras électronique greffé sur l’un des accoudoirs – qu’Alex a baptisé Joshua : Joshua, lui, a aussi des sentiments, même s’il n’est qu’une vieille expérience abandonnée, mais il a des sentiments.
Et Alex d’allumer le tableau derrière la chaise roulante et d’ordonner à Joshua de montrer ce qu’il ressent à Susan. La caméra stéréoscopique surmontant la chaise s’allume d’une lumière rouge et la chaise roule jusqu’à Susan. Alex ordonne alors à Joshua qu’il montre seulement son respect. Le bras articulé se tend puis esquive un salut en portant la main de métal à ses « yeux ». Susan se lève vivement de sa propre chaise et va à la porte. Levant sa propre main à côté de la caméra sur le côté, elle déclenche l’ouverture de la porte blindée, et sort, sans un mot.
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