Taram et le chaudron magique, le film animé de 1985Feu orange cinéma

The Black Cauldron (1985)
Traduction du titre original : Le chaudron noir.

Sorti aux USA le 24 juillet 1985.
Sorti en France le 27 novembre 1985.
Sorti en DVD français le 2 avril 2004.
Sorti en DVD français édition du 25ème anniversaire le 6 octobre 2010.

De Ted Berman, Richard Rich. Avec Grant Bardsley, Freddie Jones, Susan Sheridan, Nigel Hawthorne, Arthur Malet, John Byner. D'après le roman de Lloyd Alexander.

Taram est un jeune garçon de ferme qui rêve d’aventures, en s’occupant de son cochon Edmund. Quand il demande à son maître s’il s’occupera toute sa vie de cochons, le vieil homme répond énigmatiquement qu’Edmun est un cochon spécial. Mais alors que Taram lui donne un bain, Edmund panique et se met à hurler.

Le maître de Taram demande alors que le cochon lui soit vite amené et demande que Taram garde le secret absolu de ce qu’il va voir. Le vieil homme remue l’eau d’un baquet devant le cochon, en prononçant une formule magique, et Edmund s’assoupit tandis que d’étranges formes lumineuses apparaissent dans le baquet : des cavaliers du Roi Cornu sont à la recherche du Chaudron Noir, caché depuis des siècles. Cependant, le Roi Cornu sait où se trouve Edmund., or le cochon est capable de savoir où est caché le Chaudron Noir. Aussitôt le vieux maître de Taram demande au garçon de partir de la ferme avec Edmund afin que le cochon échappe au Roi Cornu.

Taram et le chaudron magique (1985) photo

Taram et le chaudron magique (1985) photo

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Explorers, le film de 1985Feu vert cinéma

Explorers (1985)

Traduction du titre original : Les explorateurs.

Sorti aux USA le 12 juillet 1985.
Sorti en France le 18 décembre 1985.
Sorti en Angleterre le 19 décembre 1986.
Sorti en DVD en France le 18 novembre 2004 (image 16/9ème excellente, anglais DD 5.1).

De Joe Dante, sur un scénario de Eric Luke ; avec Ethan Hawke, River Phoenix, Jason Presson, Amanda Peterson, Robert Picardo, Dick Miller, Karen Mayo-Chandler, Bobby Fite.

Pour adultes et adolescents

Par une nuit d’orage, Ben s’est endormi devant sa télévision qui diffusait une cassette vidéo de la Guerre des Mondes de George Pal. Le garçon rêve qu’il vole par-dessus les nuages, puis survole une étrange plaine virtuelle où des composants électroniques s’assemblent pour composer des circuits. Et quand Ben plonge au fond du puits, il se réveille en sursaut, et se précipite à son bureau pour dessiner les circuits électroniques dont il a rêvé, sans prêter attention aux destructions finales de la Guerre des Mondes. Son schéma achevé, Ben appelle Wolfgang par talkie-walkie et le réveille alors qu’il est trois heures du matin, et lui raconte ce qui vient de lui arriver. Ben est cependant obligé de mettre fin à la conversation car sa mère arrive. Le garçon se précipite dans son lit et fait semblant de dormir.

Le lendemain, Ben est frappé et jeté à terre par Steve Jackson, le harceleur de la cours, qui l’accuse d’utiliser des mots à son propos qu’il ne comprend pas. Alors qu’il saigne du nez, Ben réalise que Lorie, une jolie fille blonde, est en train de le regarder avec inquiétude, et comme il ne veut pas passer pour un lâche aux yeux de celle-ci, il explique à Jackson que lorsqu’il l’ a traité de tête d’Elephantitis, cela voulait dire qu’il était gonflé et laid. Jackson allait frapper à nouveau Ben, mais un autre garçon, Darren, lui ordonne de laisser tomber l’affaire, et comme Jackson rétorque que le nouveau venu n’a qu’à essayer de lui faire laisser tomber l’affaire, Darren lui balance un coup de pied. Jackson appelle alors à la rescousse ses trois camarades, et tous partent à la poursuite de Darren, qui a la particularité de savoir se battre.

Plus tard, Ben prend des nouvelles de Darren, alors que celui-ci règle sa motocyclette. Pour Darren, Jackson est un imbécile, qu’il corrigera à nouveau s’il s’en prend encore à Ben. Ben veut le remercier, et l’inviter à venir voir sa nouvelle cassette vidéo des Survivants de l'Infini (This Island Earth) avec un grand mutant à deux cerveaux. Darren répond que c’est cool et s’en va abruptement. Ben, qui veut lui rendre un boitier que le nouveau avait perdu, le rattrape à vélo. Darren est alors furieux : ce n’est pas parce qu’il lui a rendu un service que Ben doit le coller. Puis ils entendent un homme crier dans la maison voisine, quasiment en ruine, et Darren avoue que c’est son père, et qu’il n’a pas dû décrocher le travail pour lequel il avait postulé. Quand Ben demande quel métier fait le père de Darren, celui-ci hésite, puis avoue que son père travaille dans les décharges. Et comme ils entendent alors une femme crier, Ben demande à Darren si c’est sa mère, et il répond que c’est seulement la copine de son père, mais qu’elle est OK. Et comme la dispute semble s’envenimer, Darren soupire et déclare qu’il accepte l’invitation de Ben. Ben lui conseille alors de laisser son vélomoteur devant la maison, parce qu’ils passeront par la crique.

En route par un petit chemin à travers le bois, Ben demande à Darren si ses parents se disputent souvent. Darren explique que sa mère est morte quand il était petit. Il pense que son père est OK mais manque de chance : il casse ou perd toujours des choses, mais au moins, il lui a appris à courir – il n’arrive plus à l’attraper. Puis Darren demande comment sont les parents de Ben. Pour Ben, ses parents s’entendent bien, mais ils n’arrêtent pas de parler de choses très stupides. Comme ils sortent du bois pour arriver à une route encombré d’objets abandonnés, Darren demande où ils vont, et Ben explique qu’ils vont chez Wolfgang. Darren s’étonne du prénom, et Ben explique que ce n’est pas la faute de son ami : les parents ne veulent pas que Wolfgang change son prénom. Et de toute façon, Ben pense que Darren le trouvera bizarre. Wolfgang fait semblant d’être malade pour travailler sur un projet, et Ben veut voir où il en est. Darren remarque que s’il s’appelait Wolfgang, il se suiciderait.

Les deux garçons sont chaleureusement accueillis par la mère de Wolfgang, qui reconnait Ben – Benjamin – mais pas Darren, qui se présente enfin. Darren et Ben entrent dans la maison, qui abrite de les nombreux petits frères et sœurs de Wolfgang. Expliquant que Wolfgang est dans son laboratoire, sa mère dit à Darren et Ben de s’asseoir tandis qu’elle va appeler Wolfgang par l’interphone, qui se sent beaucoup mieux maintenant. Darren et Ben entrevoient le père de Wolfgang, qui porte aussi des lunettes comme sa mère et Wolfgang, lequel, lorsqu’il remonte de la cave, porte comme son père une blouse blanche de laboratoire. Quand la mère de Wolfgang offre à Darren des Baklava, une pâtisserie grecque (« greek »), Darren demande à Ben si elle a bien dit des pâtisseries d’intellos (« geek »). Wolfgang est surpris et hostile en voyant Darren, mais Ben lui répond que Darren lui a sauvé la vie aujourd’hui, ajoutant simplement le nom de Steve Jackson. Alors Wolfgang déclare que ça ira.

Puis Wolfgang annonce qu’il a terminé le projet. Dans la cave laboratoire, Wolfgang chasse Erhart le chat de la cage de Einstein, le rat blanc, qui peut « parler » . Puis, comme Darren découvre et s’étonne des piles de magazines de Science-fiction, qui sont en fait à Ben, qui a fait croire à son père qu’il les avait jetés. Darren s’étonne que l’on puisse s’intéresser à des trucs aussi bizarre que de la Science-fiction, alors Ben lui demande s’il ne se pose pas la question de savoir qu’est-ce qu’il y a dans l’Univers, sur les autres planètes. Darren lui demande en retour s’il croit à tout ce qu’il voit au cinéma. Ben répond qu’il ne croit pas à tout, et Darren range le magazine en marmonnant qu’il n’y a rien là-haut, et Wolfgang les appelle.

Wolfgang enlève la toile de jute qui recouvrait le « projet » et explique qu’il a rattaché le circuit dessiné par Ben à l’ordinateur de son père, mais que cela repose beaucoup sur de la devinette. Wolfgang appelle le circuit en question un « terminal », et espère que son ordinateur de seulement 128 kilo-octets suffira pour voir ce que le terminal est capable de faire, s’il est capable de faire quelque chose. Alors Wolfgang propose de mettre en marche la machine, pensant que le circuit allait sûrement brûler. Mais l’écran s’allume, et des lignes de codes apparaissent sur l’écran de l’ordinateur. Au grand étonnement de Wolfgang, la machine se programme elle-même, puis leur demande des coordonnées spatiales et Wolfgang demande à Ben comment il a pu rêver d’un truc pareil ? Wolfgang propose alors de voir ce qui va arriver s’il entre des coordonnées. Le terminal lui demande alors de confirmer. Wolfgang confirme, et un livre de leur étagère tombe. Surpris, Wolgang recommence, et cette fois, c’est tout le rayonnage qui est brutalement repoussé. Une étincelle jaillit de l’ordinateur, qui se met à fumer.

Wolfgang et Ben se précipitent pour aller examiner l’étagère et découvrent que tous les livres, et le montant de l’étagère lui-même sont percés d’un trou circulaire de diamètre constant. Et quand Ben regarde par le trou, il s’exclame que c’était ce qu’il avait vu dans son rêve. Wolfgang demande à Ben de se calmer : il doit sûrement y avoir une explication scientifique à tout cela. Quant à Darren, il pense que c’est truqué. Wolfgang en revanche veut faire jurer de garder secret tout cela, car selon lui, si quelqu’un découvre ce qu’ils ont découvert, on va le leur enlever et ce n’est pas tolérable car c’est Ben qui l’a rêvé et Wolgang qu’il a construit, c’est donc leur secret. Darren leur demande alors s’ils font le coup à chaque camarade crédule qui descend dans leur laboratoire.

Ils sont interrompu par le père de Wolfgang, qui est à la recherche de sa bombe insecticide, et qui s’intéresse immédiatement à la nouvelle expérience de son fils. Et comme le père demande à son fils s’il n’a pas utilisé son synthonisateur vidéo, Wolfgang affirme sans ciller qu’il en doute fortement. Et comme la souris Heinlein les interrompt, Wolfgang prétend se rappeler avoir vu une bombe insecticide dans un coin à l’autre bout de la cave. Et tandis que son père s’est éloigné, Wolfgang chuchote à Ben qu’il doit de toute manière procéder à des ajustements, et qu’il le rappellera le soir venu.

Explorers, le film de 1985

Explorers, le film de 1985

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2084, le court-métrage de 1985  Feu vert cinéma

2084 (1985)
Sous-titre : Video clip pour une réflexion syndicale et pour le plaisir.

Sorti en Allemagne de l'Ouest le 5 juillet 1985.

De Chris Marker (également scénariste) ; avec François Périer, Sophie Garnier, Bibiane Kirby, Atika Tahiri.

Pour adultes et adolescents.

Le 29 mars 2084, le robot présentateur de la télévision intergalactique a été programmé pour célébrer dans les termes suivants : le deuxième centenaire de la loi de 1884 qu’on s’accorde à prendre pour point de départ du mouvement syndical. Bien perplexes ils étaient, ceux qui avaient reçu commande d’un film consacré à cent ans de syndicalisme en France, et qui avaient imaginé de sauter carrément encore un siècle… Sans doute un peu écrasés par la difficulté, et peut-être la crainte de se dire où ils en étaient, ils fouillaient plutôt dans leurs machines pour se dire où ils en seraient.

Cette question ne pouvait prendre que la forme d’hypothèses : après avoir jeté un certain nombre d’idées aux quatre vents – ils en avaient retenues trois, dotées chacune d’une couleur. Elles s’articulaient sur un certain nombre de mots recueillis au cours d’une petite enquête préalable. Les questions étaient : qu’est-ce que tu aimes, ou qu’est-ce que tu n’aimes pas ?

J’aime pas le folklore, avait dit une jeune femme. Moi j’aime pas la politique, avait répondu un jeune homme, qui après une moue, avait ajouté : (enfin) certaines politiques. J’aime pas le bavardage insipide, avait affirmé un moustachu ; les stéréotypes, les choses rigides, avait déclaré un barbu. Un jeune binoclard un peu punk avait maugréé qu’il n’aimait pas la grisaille des syndicats, des manifestations – parce que tout est un peu gris.

L’hypothèse grise, c’est l’hypothèse « crise » : une crise dont on ne sort pas. Le système de couverture sociale permet d’en atténuer les effets, au coup par coup – mais l’imagination s’y épuise : quand on a besoin de toute son énergie pour se maintenir à flot, il n’en reste guère pour inventer l’Avenir. Bien sûr, la crise peut s’exaspérer jusqu’à l’explosion – sociale, ou nucléaire. Là, le raisonnement s’arrête, bien forcément : il y aura peut-être un syndicat des scorpions, puisqu’on prétend qu’ils survivront à la Bombe, mais disons que cela nous concerne moins...

Non, le plus probable, dans cette hypothèse, c’est une société peureuse qui ronronne et se donne de fausses sécurités dans l’espoir d’un équilibre toujours remis en question. Là, le syndicat est au mieux, une organisation puissante et protectrice, efficace à sa manière, qui utilise les techniques de pointe pour gérer vos intérêts, garantir votre emploi, vous assurer le maximum de confort : vous vous en remettez à lui, qui prend pour vous les décisions qui règlent votre sort.

Qu’est-ce que je dois faire ? Ayez confiance.

Ce syndicat-là ne se mêle pas d’inventer une autre société – l’utopie, très peu pour moi. La société, elle est comme elle est : il y a toujours des nantis, toujours des exclus – on ne peut pas être partout, n’est-ce pas ? Et les marginaux, ils n’ont qu’à être comme tout le monde. Mais c’est un syndicat qui a du poids en face des banquiers, en face des patrons, en face du pouvoir – quel que soit le pouvoir. Ce syndicat a aussi des traditions – il les cultive, parce que la nostalgie du Passé est bien pratique pour occuper la place de cette nostalgie de l’Avenir, qu’en d’autres temps, on baptisait « Révolution ». Alors le cérémonial syndical devient aussi lourdingue que celui de la cour d’Angleterre : il y a toujours des congrès, des meetings, des défilés, des mots d’ordres… Mais quel ennui !

Qu’est-ce que tu n’aimes pas ? La mort – le journal unique – le racisme – le mépris – la peur.

Il y a pire – il y a toujours pire. Et c’est, l’hypothèse noire. Cela peut-être le fascisme, cela peut-être le stalinisme. On connait. Et parce qu’on connait, cela parait, dans une certaine mesure, moins dangereux : on peut espérer qu’on le verra venir… Ce qu’on voit moins venir, c’est un monde où la technique a pris la place des idéologies. C’est pour cela que, pour la rime, on l’appelle désormais « Technologie ». Cette technologie – l’appropriation de cette technologie, à qui peut-elle servir ? Qui doit en contrôler l’évolution ? a été la grande question de la fin du 20ème siècle – son véritable enjeu. Faute d’avoir compris à temps cet enjeu, on a laissé le gouvernement de l’Avenir entre les mains d’une nouvelle espèce de dirigeants : des techno-totalitaires. Oh, cela n’a pas été sans a-coups…

2084, le court-métrage de 1985

2084, le court-métrage de 1985

2084, le court-métrage de 1985

2084, le court-métrage de 1985

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Retour vers le futur, le film de 1985Feu vert cinéma

Back to The Future (1985)

Sorti aux USA le 3 juillet 1985.
Sorti en France le 30 octobre 1985.
Sorti en Angleterre le 4 décembre 1985.
Sorti en coffret blu-ray americain 25ème anniversaire de la trilogie le 26 octobre 2010.
Sorti en coffret blu-ray français 25ème anniversaire de la trilogie le 3 novembre 2010.

De Robert Zemeckis (également scénariste) sur un scénario de Bob Gale, avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover , Thomas F. Wilson, Claudia Wells, Marc McClure, Wendie Jo Sperber , George DiCenzo, Frances Lee McCain, James Tolkan , J.J. Cohen, Casey Siemaszko , Billy Zane, Harry Waters Jr. .

Il est 7H53. Une collection d’horloges et de pendules en tous genres cliquètent bruyamment. Sur le mur est encadré deux coupures du journal local, le Hill Valley Telegraph. La première, du jeudi 2 août 1962, est à propos de l’incendie de la Résidence Brown. La seconde, possiblement du vendredi 3 août 1962, est à propos de la vente d’un domaine de 435 acres par un inventeur suite à sa banqueroute. La radio se met en marche, avec une publicité à propos du mois d’octobre et des voitures Toyota du modèle 1985 au meilleur prix et avec le meilleur service de tout Hill Valley. Puis c’est une machine à café bricolée qui se met en marche à son tour ; puis la télévision avec le journal du matin avec au sommaire sur dénégations d’un laboratoire de recherche nucléaire sur la rumeur d’un vol de plutonium remontant à deux semaines, malgré la revendication du vol par un groupe de terroristes lybiens, tandis que les autorités officielles déclarent une simple erreur de comptabilité ; quant au FBI, il n’a aucun commentaire.

Un grille-pain éjecte alors deux toasts carbonisés et fumants, puis les fait redescendre, puis les éjecte à nouveau, puis les fait redescendre, puis… Pendant ce temps, un bras robot avec des tas de câbles à l’air récupère une des trois boites de conserve de nourriture pour chien rangées dans une glissière, pivote jusqu’à un ouvre boite automatisé qui découpe le couvercle de la boite, puis récupère la boite pour en vider le contenu dans la gamelle d’un certain Einstein – laquelle gamelle débordait déjà – éclaboussant le sol tout autour de viande en sauce. Enfin le bras pivote à nouveau pour jeter la boite de conserve vide dans une corbeille à papier (sans sac-poubelle).

C’est alors que la porte de la pièce s’ouvre, et qu’un jeune skateur appelle un certain « Doc ». Le skateur remet la clé sous le paillasson, appelle Einstein, mais le chien ne vient pas. Comme il cale son skate contre une table, il ne voit pas une valise jaune fluo marquée « Plutonium, manier avec précaution ». Le skateur va plutôt brancher une guitare électrique sur un gigantesque ampli, et après avoir poussé les volumes, il se place face à l’ampli et gratte un seul accord. La puissance de l’ampli éjecte le skateur qui va s’écraser contre une étagère, tandis que la membrane de l’ampli géant se déchire. Le skateur retire ses lunettes de soleil et dit « Rock’n Roll ».

Le téléphone se met alors à sonner et le skateur – Marty – se relève et décroche. À l’autre bout du fil, Doc, soulagé d’avoir pu le joindre et qui lui donne rendez-vous sur le parking de la galerie marchande des Twin Pines (les Pins Jumeaux) à 1h15, car il a fait une découverte majeure et il a besoin de son assistance. Intrigué, Marty se fait confirmé que Doc parle bien d’1h15 du matin, puis lui demande où il était toute cette semaine et où est Einstein. Doc lui confirme que Einstein est bien avec lui. Puis Doc avertit Marty qu’il ne doit pas brancher sa guitare sur l’ampli car il y a un infime possibilité de surcharge. Marty répond qu’il gardera ce détail à l’esprit. Comme Doc rappelle à Marty de ne pas oublier leur rendez-vous, toutes les horloges de la maison se mettent à sonner 8h00. Alors Doc se réjouie : son expérience a fonctionné, toutes les horloges retardent de 25 minutes exactement. Marty, visiblement troublé, demande confirmation qu’il est donc 8H25 : le garçon est en retard pour le lycée. Il raccroche précipitamment le téléphone, quitte le garage au numéro 1646 qui sert de maison à Doc et s’élance en skate, s’accrochant à l’arrière une voiture pour arriver plus vite au lycée aux murs couverts de tags.

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

Retour vers le futur, le film de 1985

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