Les rois des étoiles, le roman de 1947Feu vert livre / BD

The Star Kings (1947)
Autres titres : Beyond The Moon, la saga des étoiles 1.

Sorti aux USA en septembre 1947 dans le magazine Amazing Stories (volume 21/09)
Sorti en Angleterre en août 1951 chez MUSEUM PRESS UK.
Sorti en France 1951 chez HACHETTE FR (collection Le Rayon Fantastique n°2, traduction de Gilles Mallar)

De Edmond Hamilton.

Résumé à venir.

Les rois des étoiles, le roman de 1947 Les rois des étoiles, le roman de 1947

Les rois des étoiles, le roman de 1947   Les rois des étoiles, le roman de 1947

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  Les rois des étoiles, le roman de 1947   Les rois des étoiles, le roman de 1947

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(Traduction au plus proche)

CHAPITRE I. Appels à l'Aventure.

Quand John Gordon entendit la première fois la voix dans sa tête, il pensa qu'il devenait fou.

Cela arriva d'abord de nuit, alors qu'il commençait seulement à s'endormir. Au milieu de ses pensées somnolentes, elle parlait net et clair.

"Pouvez-vous m'entendre, John Gordon? Pouvez-vous m'entendre vous appeler?"

Gordon s'assit, soudain tout à fait éveillé et un peu choqué. Il y avait quelque chose d'étrange et de dérangeant là-dedans.

Puis il haussa les épaules. Le cerveau jouait d'étranges tours quand quelqu'un était à moitié endormi et que la volonté se relâchait. Cela ne voulait rien dire du tout.

Il oublia la chose jusqu'à la nuit suivante. Alors, juste comme il commençait à glisser dans le royaume du sommeil, cette voix claire et psychique revint.

"Pouvez-vous m'entendre? Si vous le pouvez, essayez de répondre à mon appel!"

A nouveau, Gordon se réveilla en sursaut. Et cette fois il était un petit peu inquiet. Est-ce que quelque chose n'allait pas avec sa tête? Il avait toujours entendu dire que c'était mauvais quand on commençait à entendre des voix.

Il était revenu de la guerre sans égratignure. Mais peut-être que toutes ces années à survoler le Pacifique lui avait joué des tours. Peut-être qu'il allait devenir une victime psycho-névrotique à retardement.

"Par le Diable, je panique pour un rien", se dit Gordon rudement. "C'est seulement parce que je suis nerveux et agité."

Agité? Oui, il était comme ça. Il l'avait été constamment depuis la fin de la guerre et son retour à New-York...

***

(texte original)

CHAPTER I. Summons to Adventure

WHEN John Gordon first heard the voice inside his mind, he thought that he was going crazy.

It came first at night when he was just falling asleep. Through his drowsing thoughts, it spoke sharp and clear.

“Can you hear me, John Gordon? Can you hear me call?”

Gordon sat up, suddenly wide awake and a little startled. There had been something strange and upsetting about it.

Then he shrugged. The brain played strange tricks when a man was half asleep and the will relaxed. It couldn't mean anything.

He forgot it until the next night. Then, just as he began to slip into the realm of sleep, that clear mental voice came again.

“Can you hear me? If you can hear me, try to answer my call!”

Again Gordon woke up with a start. And this time he was a little worried. Was there something the matter with his mind? He had always heard it was bad if you started to hear voices.

He had come through the war without a scratch. But maybe those years of flying out in the Pacific had done something to his mind. Maybe he was going to be a delayed psychoneurotic casualty.

“What the devil, I'm getting excited about nothing,” Gordon told himself roughly. “It's just because I'm nervous and restless.”

Restless? Yes, he was that. He had been, ever since the war ended and he returned to New York.

***

(Traduction de Gilles Mallar)

1

JOHN GORDON

 

La première fois qu'il entendit une voix retentir sous son propre crâne, John Gordon crut que sa raison s'égarait.

D'abord le phénomène se produisit la nuit, au moment où Gordon s'endormait. La voix parlait, nette et claire, dans son esprit somnolent.

"M'entends-tu, JOhn Gordon ? Entends-tu mon appel ?"

Réveillé en sursaut et assez surpris, Gordon s'assit. IL y avait quelque chose d'étrange et d'inquiétant dans cette affaire.

Puis il haussa les épaules en se disant que la volonté se relâche lorsqu'on passe de la veille au sommeil et que, faute d'être tenu en laisse, l'esprit se permet des facéties bizarres. Ce n'était sans doute pas grave.

Il oublia cet événement jusqu'à la nuit suivante. Mais exactement au même moment, alors qu'il se laissait glisser dans le royaume des songes, la voix revint, aussi claire que la première fois.

"M'entends-tu ? Si tu m'entends, essaie de répondre à mon appel."

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L'aventure de Madame Muir, le film de 1947 Feu vert cinéma

The Ghost and Mrs. Muir (1947)

Adapté en série télévisée sous le titre Madame et son fantôme (1968, The Ghost & Mrs Muir).

Sorti aux USA le 26 juin 1947.
Sorti en France le 26 mai 1948.
Sorti en blu-ray américain, anglais et français le 3 décembre 2013 (multi-régions).

De Joseph L. Mankiewicz ; sur un scénario de Philip Dunne ; d'après le roman de R.A. Dick (1945) ; avec Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders, Edna Best, Natalie Wood, Vanessa Brown, Anna Lee, Robert Coote, Isobel Elsom, Victoria Horne.

Pour tout public.

Début du 20ème siècle. Londres, la capitale enfumée. Les cloches des églises sonnent. Lucy Muir vient d’annoncer son intention à table après le thé et sa belle-mère est inconsolable tandis que sa belle-sœur est de glace. Comme l’une d’elle sanglote, Lucy leur demande de ne pas rendre la situation difficile : elle sait qu’elles ont essayé d’être généreuses et attentionnées, mais Lucy estime que la vie dans cette maison est simplement impossible en ce qui la concerne. La belle-mère demande à sa fille, Eva, de dire quelque chose. Eva demande alors à Lucy si elle est sérieuse. Lucy le confirme. Eva fait alors remarquer que le pauvre Edwin est à peine froid dans sa tombe. Lucy réplique que cela fait un an que son mari est mort désormais. Eva rétorque que cela ne devrait quand même pas empêcher Lucy de montrer un peu de respect envers le souvenir de son mari.

Lucy, qui porte encore le deuil répond clairement qu’elle ne voit pas ce que Edwin a à voir avec cela : elle ne quitte pas son mari, elle les quitte elles. La belle-mère se lamente à nouveau : après tout ce qu’elles ont fait pour Lucy. Lucy réplique qu’elles ne doivent pas penser qu’elle n’est pas reconnaissante : elles ont toutes les deux été très attentionnées pour elles, mais elle ne fait pas vraiment partie de leur famille, à part pour le fait d’avoir épousé le fils de l’une et le frère de l’autre. À présent que Edwin est parti, Lucy doit vivre sa vie et elles vivre les leurs. Et ces vies ne se mélangent simplement pas. Lucy ajoute qu’elle n’a jamais eu de vie à elle : c’était la vie de Edwin, celle de sa belle-mère et celle de Eva. Jamais la sienne.

Comme la belle-mère redouble de sanglots, Eva lui ordonne d’arrêter de pleurnicher : si Lucy insiste pour faire l’idiote, elles ne peuvent rien n’y faire. La belle-mère objecte : que lui restera-t-elle à elle pour lui rappeler son pauvre Edwin ? Eva regarde à nouveau Lucy et lui demande si elle a pris en considération le cas de Anna – Lucy est-elle prête à la prendre entièrement à sa charge. La petite fille en question espionne justement la conversation à la porte de la salle à manger. Lucy répond que Anna est sa fille. Alors Eva demande ce que Lucy veut dire par là. Lucy est choquée : elle ne veut dire que ce qu’elle a dit. Mais Eva accuse : Lucy insinue que Eva interfère avec l’éducation de Anna. Eva se lève et hausse le ton, ordonnant à Lucy de ne pas le nier. Lucy répond en regardant Eva droit dans les yeux qu’elle ne le nie pas.

Comme Eva quitte la table pour aller se mettre à la fenêtre, Lucy demande de continuer la discussion sans querelle. Sa belle-mère reprend : elle ne sait pas comment Lucy fera pour se débrouiller, compte tenu que cette dernière n’a pas d’argent. Lucy répond qu’elle touche un revenu des parts d’Edwin dans une mine d’or : Anna et elle pourront vivre humblement, avec Martha. Eva revient et s’indigne : est-ce que Lucy veut dire qu’elle s’en va avec leur gouvernante Martha Huggins. C’est au tour de Lucy de s’indigner : et pourquoi pas ? Martha était avec elle avant que Lucy ne vienne vivre chez sa belle-mère. Comme Eva s’apprête de la traiter de la pire de toutes les ingrates, Lucy se lève et rappelle qu’elle a pris sa décision. Sa belle-mère demande alors à Lucy où pourrait-elle partir. Lucy répond qu’elle songe au bord de mer : elle a toujours voulu vivre au bord de la mer. Et c’est tout ce qu’elle a à dire. Alors Lucy rejoint sa fille et Martha dans la cuisine : c’est fait.

Les deux femmes et la petite fille débarquent du train dans la petite ville ensoleillée de Whitecliff By The Sea (La blanche falaise au bord de la mer) et Lucy est ravie. Lucy se rend ensuite à l’agence immobilière Itchen, Boles et Coombes et surprend Mr Coombe Junior, seul survivant des fondateurs de l’agence, en plein repas. Lucy s’excuse platement de déranger Coombe, qui tient cependant à lui présenter trois maisons possibles pour elle : Beauséjour – un peu trop cher ; Laburnum Mount… Lucy arrête la lecture de Coombe : elle vient de choisir Gull Cottage (le Cottage de la Mouette), dont la description traînait sur le bureau.

Coombe est confus : cette maison-là ne pourrait convenir à Lucy Muir. Il reprend sa lecture, mais Lucy l’interrompt à nouveau : Gull Cottage ne lui coûterait que 52 livres, ce qui est très peu pour un meublé. Comme Coombe s’exclame que c’est un prix ridicule, Lucy suppose que c’est parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec la maison ? Les égouts ? Coombe garantit qu’il n’y a aucun problème d’égouts avec les maisons que son agence loue. Lucy demande alors pourquoi Gull Cottage ne lui conviendrait pas, et Coombe rétorque qu’il en est le seul juge. Lucy rétorque que puisqu’elle est celle qui vivra dans la maison, c’est à elle d’être le juge de ce qui lui convient ou pas. Coombe répond que Lucy ne fera que perdre son temps. Lucy répond que c’est son temps à elle qui sera perdu et qu’il y a une autre agence en ville, et qu’ils ont peut-être aussi Gull Cottage sur leur liste. Piqué au vif, Coombe se lève et répond que si Lucy insiste, Gull Cottage conviendra. Il propose alors à Lucy de la conduire en automobile, ce que Lucy accepte.

Gull Cottage est une grande maison dont le jardin et la façade sont envahis par la végétation au bout d’une petite route longeant la falaise et les troupeaux de moutons. Coombe propose de la conduire jusqu’à Laburnom House, mais Lucy veut voir l’intérieur, et encore une fois Coombe doit s’incliner. C’est très poussiéreux – la maison n’est plus habitée depuis quatre ans. Coombe semble nerveux. Lucy ouvre une porte et aperçoit un capitaine de marine qui lui sourit ! Elle se fige, mais c’est seulement une peinture à l’huile très réaliste frappé d’un rayon de lumière : pendant un instant, elle aura pensé… Lucy demande qui est le capitaine de marine, et Coombe répond que c’est le propriétaire précédent, le Capitaine Gregg.

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La vie est belle, le film de 1946Feu vert cinéma

It's A Wonderful Life (1946)

Sorti aux USA le 7 janvier 1947.
Sorti en France le 24 juillet 1948.
Sorti en blu-ray américain le 3 novembre 2009 (multi-région, français inclus, noir et blanc original, et version colorisée récente)

De Frank Capra (également scénariste), sur un scénario de Frances Goodrich,  Albert Hackett, Jo Swerling, Philip Van Doren Stern ; avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore.

Pour adultes et adolescents.

Un apprenti ange depuis 200 ans, Clarence l'horloger, est convoqué par des Saints suites aux prières de la ville entière de Bedford Falls pour venir en aide à un certain George Bailey. Clarence aurait l'intelligence d'un lapin, mais l'innocence d'un enfant et s'il accompli sa mission, il gagnera ses ailes. Avant de descendre sur la Terre, il doit se familiariser avec la vie de ce mortel, et l'histoire commence lorsque ce dernier, à 12 ans en 1919, sauve la vie de son petit frère Harry, qui faillit se noyer dans l'eau glacée d'un étang dont la glace avait cédée, et à cause de cette bonne action, George attrapa froid et devint sourd d'une oreille...

A cet âge, George travaille comme garçon de comptoir dans un drugstore (une pharmacie-bar-épicerie), et attire l'attention de toutes les filles, mais il ne pense qu'à quitter la ville et partir à l'aventure. Derrière le comptoir, il découvre le télégramme destiné à son patron : le fils de ce dernier vient de mourir de la grippe. Bouleversé, l'homme se trompe en fabriquant les pilules destinées à l'une de ses clientes et y met un produit mortel. Ne pouvant discuter avec son patron, l'enfant tente de prévenir son père, patron du journal local et aux prises avec l'homme le plus riche de la ville, et là encore, George ne peut se faire entendre et est mis à la porte. Quand il revient, la cliente a téléphonée et s'est plainte de ne pas avoir reçu ses pilules, et quand George est de retour à la boutique, il est battu jusqu'au sang avant d'avoir pu s'expliquer...

La vie est belle, le film de 1946

La vie est belle, le film de 1946

La vie est belle, le film de 1946

La vie est belle, le film de 1946

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La vie est belle, le film de 1946

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1946. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1947.

Ici le calendrier cinéma pour 1945.

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La vie est belle, le film de 1946

Annoncés en décembre 1946

Aux USA

La vie est belle (20 décembre, It's A Wonderful Life)

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La Belle et la Bête, le film de 1946 Le mystère de la maison Norman, le film de 1939

Annoncés en octobre 1946

En France

La Belle et la Bête (29 octobre 1946)

Le mystère de la maison Norman (16 octobre 1946, The Cat And The Canary, le chat et le canari)

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Dr Jekyll et Mr Hyde, le film de 1941

Annoncés en septembre 1946

En France

Dr Jekyll et Mr Hyde (25 septembre, Dr Jekyll and Mr Hyde)

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Le pays sans étoiles, le film de 1946

Annoncés en avril 1946

En France

Le pays sans étoiles (3 avril 1946)

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La falaise mystérieuse, le film de 1944

Annoncés en mars 1946

En France

La falaise mystérieuse (11 mars 1946, The Uninvited)

Sylvie et le fantôme, le film de 1946

Annoncés en février 1946

En France

Sylvie et le fantôme (6 février 1946)

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