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- Écrit par David Sicé
Space 1999 S01E05: Earthbound (1975)
Traduction du titre original : Lié à la Terre / Braqué sur la Terre.
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 4 décembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 3 avril 1976 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Charles Crichton sur un scénario de Anthony Terpiloff ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Christopher Lee.
Pour adultes et adolescents.
La base Alpha, sur la Lune à la dérive à travers l’Espace profond. La réunion des chefs de service – plus exactement la Conférence de Commandement, s’achève, tandis que le Commissaire Simmonds est resté accoudé à l’une des baies vitrées donnant sur le paysage lunaire et son ciel noir. Il se retourne alors que le commandant Koenig en est à donner la copie d’un rapport à Paul, mentionnant que la doctoresse Helena Russel n’en aura pas besoin, elle. Simmonds soupire et quitte la baie vitrée, retenant les chefs de service et le commandant alors que ceux-ci s’apprêtaient à quitter la salle de réunion, qui se trouve également être le bureau du commandant. Simmonds commence par remarquer qu’il a à nouveau passé la réunion à entendre les participants s’auto-féliciter confortablement : comme ils se débrouillent bien, à s’adapter, s’ajuster, assumer… Et à nouveau, Simmonds est choqué qu’ils n’aient encore eu aucune discussion sérieuse quant à une tentative de localiser la Terre et d’y retourner.
Le commandant Koenig répond alors très vite sans même soutenir le regard de Simmonds qu’ils ne peuvent pas perdre de temps à débattre de quelque chose de scientifiquement impossible. Simmonds rétorque alors que ce qui est impossible est seulement un problème qui prend un peu plus de temps à résoudre. Alors la doctoresse Russel intervient : ils ne peuvent pas encourager de faux espoirs – ils ont tous admis qu’ils vivent désormais sur Alpha. Simmonds répond que l’Espoir est la clé du Moral : ils devraient le maintenir, et l’exploiter sans vergogne, afin d’accomplir ce qui devrait être leur seul et unique objectif : rentrer à la maison. Cette fois Koenig regarde Simmonds droit dans les yeux, et répond avec force que leur priorité est la survie, et la recherche d’un autre environnement vivable. Retourner à la Terre est hors de question… Ils sont interrompus par un appel de Sandra depuis la salle de contrôle, dont le visage s’affiche sur les écrans de la colonne de communication voisine : les détecteurs de la base Alpha signalent un objet motorisé en approche, d’une vitesse de 3.72 et à distance de 4903.
La double porte du bureau du commandant coulisse et Koenig, suivi des chefs de services sortent dans la vaste salle de contrôle. Selon Sandra, il s’agirait d’un vaisseau spatial habitué. Kano annonce un contact visuel dans moins d’une minute. Paul confirme qu’ils n’ont aucun contact radio. Koenig ordonne de rester à l’écoute de toutes les fréquences et demande à Carter de préparer les Aigles 1 et 2 pour un décollage immédiat. Koenig affirme vouloir montrer à leurs invités tous les signes de bienvenue possible. Carter demande alors ce qu’ils feront si ces invités sont hostiles. Koenig répond alors que Carter sera alors le premier informé. Carter quitte la salle de contrôle – et Sandra annonce le contact visuel. La voix de synthèse de l’ordinateur de la station Alpha fait son rapport : l’objet non identifié va se mettre en orbite aux coordonnées 9079 et la présence d’un équipage est confirmé par les données recueillies. Cependant, Paul ne capte toujours aucun contact. Koenig ordonne alors l’interception du vaisseau spatial inconnu par l’Aigle 1 et 2, qui décollent immédiatement.
L’Aigle 1 est piloté par Carter et suivi par l’Aigle 2, et rattrapent très vite le vaisseau spatial extraterrestre. Carter signale alors que la course du vaisseau est instable, et qu’ils vont rater l’orbite. Ils ne captent aucun appel de détresse. Puis Carter annonce que le vaisseau va s’écraser, mais en réalité, ses réacteurs se mettent en route et le vaisseau atterrit sans dommage sur la Lune. Koenig ordonne alors à Paul d’envoyer une unité de secours à la plateforme de lancement numéro 3, et de demander à Carter de piloter l’unité en question, et au professeur Bergman de rejoindre Koenig à la plateforme 3. Koenig demande encore à Kano s’ils ont pu détecter des signes de vie, mais ce n’est pas le cas. Koenig demande alors à Paul de lui envoyer des gardes, puis à la doctoresse Helena Russel de l’accompagner. C’est alors que Commissaire Simmonds intervient : il estime que sa présence est également nécessaire. Koenig réplique qu’il a seulement besoin d’un homme de science et d’un docteur, pas d’un politicien.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray anglais de la saison 1 de Cosmos 1999 (pas de version française)
Ici la page Amazon.fr du coffret intégral saison 1 et 2 13 DVD de Cosmos 1999 de chez TF1
Space 1999 S01E02: A Matter of Life And Death (1975)
Traduction du titre original : Une question de vie et de mort.
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 27 novembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé à partir du 1er août 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry et Sylvia Anderson, réalisé par Charles Crichton, sur un scénario de Art Wallace et Johnny Byrne ; avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate.
Pour adultes et adolescents.
Une planète rouge s’est levée au-dessus de la Lune. L’Aigle 1 la survole et identifie la planète comme étant Terra Nova, dotée de toutes les ressources nécessaires à la survie humaine. Selon l’équipage de l’Aigle 1, la planète ressemble à la Terre tout en étant dépourvue d’une population. La communication est brutalement coupée : les pilotes viennent d’être frappés de décharges électro-statiques. Cependant les signes vitaux transmis par le vaisseau indique que l’équipage est en bonne santé, et l’Aigle 1 n’est pas endommage.
L’Aigle 1 revenant en pilotage automatique, le Commandant John Koenig ordonne la mise en Alerte Jaune de la Base Alpha, puis l’Alerte Rouge comme le vaisseau s’apprête à alunir. Koenig, le Docteur Héléna Russel, X et Z se rendent alors à bord de l’Aigle 1 : ils trouvent l’équipage inconscient, et un homme de plus à bord.
Le Docteur Russell est stupéfaite de découvrir que ce dernier est son mari, Lee Russell. Elle l’admet d’elle-même, cela n’a aucun sens : son mari est présumé mort depuis cinq années, disparu lors de la mission Astro 7, perdue en orbite autour de Jupiter. Koenig se souvient que l’équipage aurait été tué par les radiations, et ils sont désarmais à des milliards de miles de Jupiter. C’est alors que l’assistant du Dr. Russel leur signale que les instruments n’enregistrent aucun signe de vie de Lee Russell, alors qu’à l’évidence, ce dernier respire.
Se pose alors au conseil dirigeant la Base la question de l’évacuation du personnel en direction de Terra Nova, et malgré les protestations, le commandant Koenig refuse d’évacuer tant que ce qui s’est passé à bord de l’Aigle 1 n’a pas été éclairci.
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- Écrit par David Sicé
A Boy And His Dog (1975)
Traduction du titre : un gars et son chien.
Sorti aux USA le 14 novembre 1975.
Sorti en France le 21 avril 1976
Sorti en blu-ray américain le 6 août 2013.
Sorti en blu-ray allemand le 9 septembre 2014.
Sorti en blu-ray français ARTUS FILMS le 4 mai 2021.
Sorti en blu-ray anglais 101 FILMS le 17 octobre 2022.
De L.Q. Jones (également scénariste) d'après la nouvelle de 1969 A Boy and His Dog (Un gars et son chien) de Harlan Ellison, avec Don Johnson, Susanne Benton, Alvy Moore et Jason Robards.
Pour adultes.
(post-apocalyptique, satire, horreur) La quatrième guerre mondiale dura cinq jours : les politiciens avaient finalement résolu le problème de la lèpre de l’urbanisation.
2024 après Jésus-Christ. Un désert avec des montagnes à l’horizon et des ruines éparses. « Heu, la troisième guerre mondiale… chaude et froide, dura… » Le narrateur est interrompu par une voix d’homme : « attends, le clan de rôdeurs la tient, 114 mètres. Solo, attends qu’ils bougent, 68 mètres. »
Un jeune homme en treillis dépenaillé rampe un fusil à la main jusqu’à une cabane de bric et de broc d’où s’échappe un cri de femme. La femme supplie quelqu’un de s’écarter d’elle. Le jeune homme — blond — s’abrite dans la cabane, tandis que les cris de la femme continue, ponctués de tir de fusil et de pleurs. Au-delà de la cabine, il y a un petit cratère. Le blond saute dedans et assomme à coup de crosse une espèce de soldat. Puis comme trois soldats du même genre sortent du cratère suivant, la même voix d’homme retient le blond de sortir de sa cachette : « un de plus ». Et effectivement, un quatrième soldat sort du petit cratère en avant.
C’est alors qu’un gros chien sale à poils longs autrefois blancs se montre et s’assied devant le blond, fixant se dernier, et la voix d’homme maugrée : « tu es encore trop impétueux, je n’ai absolument aucune idée de comment j’ai réussi à te garder si longtemps en vie. »
Les quatre soldats s’éloignant dans le désert dos tournés, le blond sort du premier petit cratère pour rejoindre le second. La voix (du chien télépathe) ajoute : « Plus à ta place, je ne m’embêterais pas à descendre là-dedans, à moins que tes goûts aient changé radicalement : ils n’ont laissé qu’un bordel ignoble… j’ai dit un bordel ignoble ! »
Le blond répond sur le même canal télépathique, énervé qu’il a bien entendu son chien. Mais il va quand même à l’intérieur du cratère tandis que le chien continue de grommeler télépathiquement : « Le petit salopard, il ignore toutes mes directives ! Parfois tu te montres aussi ignorant que le premier rôdeur venu. La simple mention d’une femelle et tu jettes la prudence au vent par la fenêtre et tes yeux deviennent vitreux, tes glandes gonfles et ton cerveau se fige. »
Au fond du petit cratère, il y a une trappe. Le blond ordonne à son chien de renifler la trappe défoncée vu qu’il n’arrive rien à voir au travers. Le chien ne bouge pas, répondant télépathiquement qu’il pensait que c’était Vic qui faisait toutes les recherches aujourd’hui. Le blond — Vic — ordonne au chien d’arrêter de lui faire la vie dure et de venir renifler.
Le chien ne bouge pas de la crête du petit cratère, mais regarde de tous les côtés et renifle, pour lâcher télépathiquement un « c’est dégagé ». Vic descend alors par le trou dans ce qui se révèle être un abri anti-atomique meublé comme un appartement. Un homme abattu gît en robe de chambre à terre au milieu des gravats causés par l’explosion comme le cratère, et sur un matelas, une femme nue ensanglantée râle.
Après avoir regardé un temps en direction de la femme, Vic s’assied, dépité et grimaçant, pour soupirer que c’est une honte. Remonté, il s’indigne auprès de son chien : pourquoi les rôdeurs avaient-ils besoin de découper la femme, elle aurait pu encore servir deux ou trois fois ! Le chien soupire télépathiquement : la guerre, c’est l’enfer. Alors Vic ordonne au chien de recommencer à faire un tour, et le chien ricane : Vic est tellement drôle quand il est sexuellement frustré. Vic rétorque qu’il est suffisamment drôle pour lui flanquer un coup de pied au derrière : que le chien (en) trouve (une), et il ne pas plaisante pas.
Le chien répond que l’on ne dit pas « ne pas plaisante pas », simplement « ne plaisante pas », et de l’appeler « Albert ». Vic brandit alors une boite de conserve : « D’accord, viande de chien, et arrête de m’appeler Albert ! »
Peu impressionné, le chien répond « tu n’oserais pas lapider un pauvre animal sans défense, n’est-ce pas ? » Puis de répondre lui-même à sa question : « Oui, je devine que tu le ferais, je le vois à ton souffle court et à ta dégoûtante attitude agressive : tu le ferais. »
Mais Vic baisse sa boite de conserve. Le chien vient trotter et se coucher à deux pas, devant un cadavre ensanglanté du probable propriétaire de la petite cabane. « Et aussi parce que tu n’es pas quelqu’un de bien, Albert. Pas bien du tout. Est-ce que je te fixe quand tu travailles ? Je localiserai une femme s’il y en a une, tu n’as qu’à trouver de la nourriture de ton côté. »
Vic se met alors à quatre pattes pour fouiller la petite cabane, mais entendant un fusil tirer au loin, il ressort précipitamment, empoigne son fusil, puis met un genou à terre à côté de son chien pour observer une bande de rodeurs qui poursuivent quelqu’un, le jette à terre et s’acharnent sur lui à coups de bâtons. Le chien commente alors qu’il ne détecte aucune personne de sexe féminin à portée de ses sens.
Tandis que Vic se lève, le chien reprend qu’il a reniflé et lancé ses filets et le retour est négatif, mais il a une petite histoire édifiante qui pourrait aider. Vic n’en veut pas, mais le chien la raconte quand même : « Il était une fois un jeune homme prudent nommé Lodge, qui avait fait installer des ceintures de sécurité dans sa dodge, et quand son rendez-vous galant se fut attaché, sans quitter son garage il commit un péché. Malin, non ? »
Les deux s’éloignent dans le désert, l’un trottant rapidement l’autre d’un pas décidé.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
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Ici la page Amazon.fr du coffret intégral saison 1 et 2 13 DVD de Cosmos 1999 de chez TF1
Space 1999 S01E03: The Black Sun (1975)
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 6 novembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 5 février 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Lee H. Katzin, sur un scénario de David Weir ; avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate.
Pour adultes et adolescents.
Un astéroïde file à travers l’espace. Dans le centre de commandement de la Base Amlpha, Tanya distribue les cafés, tandis que Sandra surveille l’approche de l’astéroïde. Paul Morrow, le responsable, demande alors à David Kano d’estimer les risques de dommages pour la base, mais selon David il n’y a aucun risque à estimer, la trajectoire de l’astéroïde ne coupera pas celle de la Lune. La seconde d’après, l’astéroïde change de direction, et va droit sur Alpha, avec un impact prévu dans moins de trois minutes. Mais l’astéroïde change à nouveau de trajectoire, puis se met à miroiter sur l’écran de la salle de contrôle, puis l’astéroïde explose. Alors David annonce que c’est la Lune qui vient de changer de trajectoire, et qui se dirige droit vers un étrange objet – une étoile obscure entourée d’une nébuleuse d'une grande beauté.
L’aigle 1 est envoyé en reconnaissance et atteint la position précédente de l’astéroïde. Il n’arrive cependant à détecter aucune radiation. De son côté, le professeur Bergman tente d’interprêter mathématiquement les changements de trajectoire avec l’aide de l’ordinateur mais n’arrive à rien. L’aigle 1 tire au laser sur le soleil noir, mais l’objet absorbe toute l’énergie. Michael, le compagnon de Sandra et pilote de l’Aigle 1 veut à présent s’approcher : selon lui, si Alpha va droit sur l’objet, il faut donc prendre le risque. Cependant les écrans anti-gravités de l’Aigle 1 sont à leurs limites. A cet instant, Bergman fait irruption dans la salle de contrôle : l’Aigle 1 doit absolument s’éloigner, mais il est déjà trop tard – le vaisseau spatial se met à miroiter et finalement explose. Dans la salle de contrôle, Sandra fait un malaise.
Revenu dans son bureau, le commandant John Koenig se reproche alors la mort du pilote. Bergman fait remarquer qu’il suspectait déjà la possibilité d’un soleil noir (un trou noir ?) , c’est donc lui le responsable. Cependant Koenig fait remarquer que les reproches ne servent à rien : ils seront tous morts dans trois jours.
Plus tard, Bergman revient avec un plan : protéger la base en repensant les générateurs de gravité pour au-lieu de compenser la gravité du Soleil Noir, retourner la gravité du Soleil Noir contre le Soleil Noir lui-même. Ils obtiendront ainsi un champ de force, dont le seul défaut sera de mobiliser la totalité des ressources en énergie de la Base Alpha…
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