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- Écrit par David Sicé
Space 1999 S01E09: Force Of Life (1975)
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 11 septembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 28 février 1976 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par David Tomblin sur un scénario de Johnny Byrne ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Ian McShane, Gay Hamilton, John Hammil.
Pour adultes et adolescents.
Une lueur bleue traverse l'espace et fonce en direction de la Lune, descend vers sa surface. Posté à l'une des baies vitrées de la mezzanine du poste de contrôle de la base Alpha, Koenig à Bergman ce que le professeur peut en déduire. Bergman répond comme à son habitude, pas grand chose : c'est inédit pour lui. Koenig se retourne et appelle Paul assis à son pupitre en contrebas, mais Paul lui répond que l'objet volant non identifié n'apparaît toujours pas sur leurs instruments.
Dans un des appartements de la base Alpha, un écran vidéo s'allume avec une jeune femme souriante qui déclare qu'elle appelle le technicien Anton Zoref, lui souhaite le bonjour, précisant qu'il s'agit du signal de son réveil : il prend ses fonction dans trente minutes. Et sur la table de nuit du technicien, un réveil plus traditionnel se met à biper. Zoref n'est pas seul dans son lit, mais il est bien le seul à dormir encore, la tête sous la couverture, aussi la jeune femme brune (qui apparemment dort maquillée !) le réveille en retirant la couverture de sa tête. Zoref va immédiatement pour un câlin, mais la jeune femme lève un index impérieux, qu'elle pointe en direction du réveil : il est quatre heure trente, nous supposons du matin sur la Lune. Zoref se lève et sa compagne se rendort en souriant.
Dehors, la lueur bleu continue d'approcher, passe la tour d'une station radar de la base Alpha. Koenig et Bergman descendent par l'escalier de la mezzanine située au dessus des panneaux de l'ordinateur central, et Koenig demande s'ils ont enfin réussi à identifier l'objet. Kano répond qu'ils n'ont absolument rien, aucune indication qu'il y ait quoi que ce soit là dehors. Koenig souffle à Bergman qu'il n'aime pas ça, puis demande à Paul de réunir tous les directeurs de sections de la base.
De son côté, Zoref se rend nonchalamment à son poste : la zone de génération nucléaire 3, à la double porte rouge anti-radiation à garder fermée à tout moment, comme l'indique les panneaux sur les vantaux. Zoref croise et salue deux collèges, puis balaye les portes du faisceau de son communicateur, et les portes s'écartent devant lui pour donner sur une vaste chambre au sol peint en rouge, avec un bureau au fond, des panneaux de contrôles le long du mur du fond et du côté et sur sa droite ce qui ressemble aux sas donnant sur un réacteur nucléaire. Anton Zoref s'étire devant les sas et appelle un certain Mark, qui lui répond depuis une mezzanine au-dessus du réacteur : Mark déclare à Zoref qu'il y a bien eu un moment mélodramatique : un condensateur a claqué sur le panneau numéro trois. Et de balancer à Zoref depuis la mezzanine sa feuille de contrôle quotidienne fixée à une planchette en bois par une pince. Zoref rattrape la planchette au vol et va s'installer un pupitre.
Pendant ce temps, la lueur bleue descend droit sur la zone de génération nucléaire 3. Du côté du poste de contrôle sur lequel donne le bureau du commandant, les chefs de section arrivent, mené par la doctoresse Helena Russel qui demande à John Koenig ce qui se passe : il répond qu'il ne le sait pas, il y a quelque chose dehors qu'ils ne comprennent pas. Mais Koenig achève à peine sa réponse que les pas des uns comme des autres ralentissent, jusqu'à ce que tout le monde se fige dans son mouvement. Mais pas Zoref qui continue de faire ses relevés comme si de rien n'était.
Ou presque, il s'interrompt, percevant comme une rumeur, se retourne : la zone est déserte. Puis une lumière bleue se met à le baigner, Zoref se retourne et voit la lueur bleue arriver droit sur lui. Il se précipite à un poste de communication et appelle le poste de contrôle principal, se présentant, et demandant une réponse, en vain : tout le personnel du poste de commandement est figé dans la dernière position qu'ils occupaient. Zoref appelle alors tous les postes de la base, mais tout le monde est partout figé de la même manière et personne ne lui répond. Zoref signale alors une urgence dans la zone du générateur et insiste pour qu'on lui indique qu'on l'a entendu. Dans les propres appartements de Zoref, sa compagne est également figée alors qu'elle s'apprêtait à ramasser une brochure posée sur le dossier du sofa.
Zoref s'alarme, la lueur bleue entre dans la zone tandis qu'il est resté devant la colonne de communication. Zoref porte ses mains à son visage puis glisse au sol, dans une posture et une expression qui n'est pas loin de rappeler "le cri" du peintre norvégien Edvard Munch. Zoref tombe à genoux, puis bascule et s'étale sur le sol. Dans le poste de contrôle de la base Alpha, tout le monde a repris son mouvement, mais Koenig est incapable de terminer sa réponse : il ne sait plus ce qu'il était en train de dire, et la doctoresse Helena Russel ne sait pas davantage de quoi ils étaient en train de parler. C'est alors que Paul signale une alerte sécurité dans la zone du générateur - et une alarme retentit en même temps. Paul appelle la zone du générateur, mais le technicien Zoref ne lui répond pas, inconscient.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray anglais de la saison 1 de Cosmos 1999 (pas de version française)
Ici la page Amazon.fr du coffret intégral saison 1 et 2 13 DVD de Cosmos 1999 de chez TF1
Cosmos 1999 S01E01: Breakaway (1975)
Traduction du titre original : Séparation.
Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 4 septembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 13 décembre 1975 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry et Sylvia Anderson ; réalisé par Lee H. Katzin, sur un scénario de George Bellak ; avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate.
Pour adultes et adolescents.
9 septembre 1999. Sur la base lunaire Alpha, la doctoresse Héléna Russel supervise personnellement la vérification des taux de radiations autour des puits de stockage des déchets radioactifs que la Terre enfouit sur la Lune. En effet, plusieurs pilotes ont été pris de folie avant de tomber dans un coma inexplicable. Faute d'une meilleure explication, le docteur Russel soupçonne la radioactivité. Mais de tout cela, le commandement Terrien ne veut rien entendre, car les comas suspects retardent le lancement d'une mission interstellaire capitale.
En conséquence, le chef de la base est limogé et remplacé par le commandant John Koenig, un carriériste énervé à la botte du haut-commandement, qui a pour mission de faire partir la mission coûte que coûte. Accueilli froidement par le personnel de la base, son attitude commence à changer quand il réalise que derrière l'épidémie inexplicable se cache peut-être un péril apocalyptique.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray anglais de la saison 1 de Cosmos 1999 (pas de version française)
Ici la page Amazon.fr du coffret intégral saison 1 et 2 13 DVD de Cosmos 1999 de chez TF1
Space 1999 (1975)
Diffusé à partir du 4 septembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé à partir du 13 décembre 1975 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais saison 1 le 1er novembre 2010 chez NETWORK UK (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
Sorti en blu-ray anglais saison 2 chez NETWORK UK.
De Gerry et Sylvia Anderson. Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate.
Septembre 1999. Le Commandant Koenig débarque sur la Base Lunaire Alpha pour s'assurer que la première mission d'exploration d'une exo-planète partira bien à la date fixée. Cependant, les pilotes de la mission sont victimes les uns après les autres d'un mal mystérieux et son vieil ami, le professeur Bergman, ainsi que la Doctoresse Héléna Russel essaient de lui faire confiance que la mission sera vouée à l'échec si l'énigme du mal mortel qui atteint les pilotes n'est pas résolue.
Koenig découvre trop tard la cause du mal : contre toute attente, des moteurs interstellaires cachés dans la Lune s'active et la Lune quitte son orbite, détruisant la base spatiale en orbite et déclenchant un cataclysme sur la Terre. Les survivants de la Base Alpha regardent alors impuissants la Terre disparaître de leur ciel, et un nouvel horizon interstellaire la remplacer. En effet, désormais les moteurs interstellaires de la Lune font glisser la petite planète d'un point de rendez-vous extraterrestre à un autre, et les habitants de la base Alpha n'ont que trois jours pour décider d'évacuer ou bien faire face à une nouvelle menace.
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Saison 1 (1975, avec Barry Morse)
Space 1999 S01E01: A la dérive (Breakaway, séparation).
Space 1999 S01E02: Question de vie ou de mort (Matter Of Life And Death, Une question de vie et de mort).
Space 1999 S01E03: Le soleil noir (The Black Sun).
Space 1999 S01E04: L’Anneau de la Lune // La Lune de Triton (Ring Around the Moon)
Space 1999 S01E05: Direction Terre (Earthbound)
Space 1999 S01E06: Autre temps, autre lieu (Another Time, Another Place)
Space 1999 S01E07: Le Maillon (Missing Link)
Space 1999 S01E08: Le Gardien du Piri (Guardian of Piri)
Space 1999 S01E09: Puissance de vie (Force of Life)
Space 1999 S01E10: L’Enfant d’Alpha (Alpha Child)
Space 1999 S01E11: Le Dernier Crépuscule (The Last Sunset)
Space 1999 S01E12: Le Retour du voyageur (Voyager’s Return)
Space 1999 S01E13: Collision inévitable (Collision Course)
Space 1999 S01E14: Un autre royaume de la mort (Death’s other Dominion)
Space 1999 S01E15: Le Grand Cercle (The Full Circle)
Space 1999 S01E16: Au bout de l’éternité (End of Eternity)
Space 1999 S01E17: Ruses de guerre (War Games)
Space 1999 S01E18: Le Dernier Adversaire (The Last Enemy)
Space 1999 S01E19: En désarroi (The Troubled Spirit)
Space 1999 S01E20: Cerveau spatial (Space Brain)
Space 1999 S01E21: La Machine infernale (The Infernal Machine)
Space 1999 S01E22: La Mission des Dariens (Mission of the Darians)
Space 1999 S01E23: Le Domaine du Dragon (Dragon’s Domain)
Space 1999 S01E24: Le Testament d’Arcadie (The Testament of Arkadia)
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Saison 2 (1976, avec Catherine Schell).
Space 1999 S02E01: La Métamorphose (The Metamorph)
Space 1999 S02E02: Les Exilés (The Exiles)
Space 1999 S02E03: Humain, ne serait-ce qu’un moment (One Moment of Humanity)
Space 1999 S02E04: Tout ce qui luit (All That Glisters)
Space 1999 S02E05: En route vers l’infini (Journey to Where)
Space 1999 S02E06: Taybor, le commerçant (The Taybor)
Space 1999 S02E07: Les Directives de Luton (The Rules of Luton)
Space 1999 S02E08: La Planète Archanon (The Mark of Archanon)
Space 1999 S02E09: Le Cerveau ordinateur (Brian the Brain)
Space 1999 S02E10: Une autre Terre (New Adam, New Eve)
Space 1999 S02E11: Catacombes de la Lune (Catacombs of the Moon)
Space 1999 S02E12: Les Chrysalides AB (The AB Chrysalis)
Space 1999 S02E13: Le Secret de la caverne (Seed of Destruction)
Space 1999 S02E14: Le Nuage qui tue (The Beta Cloud)
Space 1999 S02E15: Déformation spatiale (Space Warp)
Space 1999 S02E16: Une question d’équilibre (A Matter of Balance)
Space 1999 S02E17: Un message d’espoir - 1re partie (The Bringers of Wonder - Part 1)
Space 1999 S02E18: Un message d’espoir - 2e partie (The Bringers of Wonder - Part 2)
Space 1999 S02E19: L’Élément lambda (The Lambda Factor)
Space 1999 S02E20: Le Spectre (The Seance Spectre)
Space 1999 S02E21: Dorzak (Dorzak)
Space 1999 S02E22: La Planète du diable (Devil’s Planet)
Space 1999 S02E23: Le Syndrome de l’immunité (The Immunity Syndrome)
Space 1999 S02E24: Les Dorcons (The Dorcons)
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Ici les pages du site Catacombs.net qui réunit toute la documentation sur la série Cosmos 1999.
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- Écrit par David Sicé
Doc Savage : Man Of Bronze (1975)
Sorti aux USA en juin 1975.
Sorti en Angleterre le 13 juillet 1975.
Sorti en France le 27 août 1975.
Sorti en blu-ray américain le 1er novembre 2016 (multi-régions, image apparemment bonne, anglais sous-titré anglais seulement - plus de détails sur les côtés que le DVD, une petite bande d'image en moins en bas.
De Michael Anderson ; sur un scénario de Joe Morheim et George Pal ; d'après le roman The Man of Bronze: A Doc Savage Adventure de 1933 de Lester Dent ; avec Ron Ely, Paul Gleason, William Lucking, Michael Miller, Eldon Quick, Darrell Zwerling, Paul Wexler, Janice Heiden, Robyn Hilton, Pamela Hensley, Bob Corso, Carlos Rivas, Chuy Franco, Alberto Morin, Victor Millan, Jorge Cervera Jr., Freddie Roberto, Michael Berryman.
Pour adultes et adolescents.
Le cercle de l’arctique, 1936. Un drapeau américain approche rapidement au-dessus d’une crête enneigée, dans un vrombissement de moteur à essence. Le drapeau surmonte en effet une motoneige qui vient se ranger au bas d’un grand igloo. Sur l’avant de la motoneige est gravé un logo au nom de Doc Savage. Doc Savage, car c’est lui, coupe le contact de la motoneige, se relève du siège et rabat sa capuche fourrée, puis retire ses lunettes de soleil. Grand, blond, athlétique et l’air satisfait, Savage décharge un grand sac marin de la motoneige, appuie de la paume de la main en un point de l’igloo. Alors la glace se fissure, un pan de mur s’écroule, révélant les ventaux d’une porte de métal qui s’écarte sur son passage.
Savage entre dans l’igloo, dont l’entrée est décorée à l’intérieur d’une pancarte indiquant « Forteresse de solitude ». Il jette alors négligemment son sac marin sur le côté de l’entrée, tandis que la forteresse de solitude se révèle être un vaste salon circulaire confortablement meublé. Comme les portes se referment, un feu s’allume tout aussi automatiquement au centre de la pièce et tranquillement, Savage retire son manteau de fourrure, et va s’installer dans le fauteuil à côté du feu pour lire le premier livre épais d’une haute pile à son côté.
La forteresse de solitude est en effet le lieu où Savage se retire de temps en temps de l’agitation du monde pour se concentrer et étendre encore davantage ses vastes connaissances, étudier l’astronomie à l’aide du télescope installé sous une meurtrière de l’igloo – les planètes, les étoiles, l’univers ; ou bien encore travailler sur ses inventions qui peut-être un jour seront utiles à l’Humanité – Savage ayant installé un atelier dans une autre partie du salon… Et de pêcher un gros poisson à l’aide d’un étrange trépied lance-fusée dont la cloche se met à sonner après le décollage et la remontée du poisson hors du trou dans la glace.
Doc Savage peut non seulement faire confiance à son cerveau, mais également à un groupe de cinq hommes : l’avocat et brigadier « Ham » Brooks, gringalet et moustachu ; Le lieutenant-colonel « Monk » Mayfair, le chimiste gras, rougeau et aux grands favoris roux, un petit cochon – Habeas Corpus – cochon pas rassuré sous le bras tandis qu’il dose à vue un mélange chimique fumant. Le troisième membre du groupe est l’ingénieur-colonel « Renny », John Renwick, constructeurs de ponts suspendus et de gratte-ciels ; le quatrième est « Johnny », William Harper Littlejone, un autre gringalet binocleux, archéologue et géologue ; et pour compléter le quintet, « Long Tom » alias Thomas J. Roberts, électricien et major. Mais revenons à Savage : l’athlète médite à présent en tailleur dans la neige et sans bleuir alors qu’il ne porte qu’une serviette autour de la taille. Soudain, il se lève et retourne dans l’igloo, non pas parce qu’il s’est gelé quelque chose, mais parce que…
La ville de New-York, toute illuminée la nuit. Un taxi jaune passe sans s’arrêter devant la devanture d’une agence de vente de ticket de spectacles sur Broadway. Un couple est justement en train de consulter les affiches tandis qu’un ivrogne passe, traversant la rue en titubant. Le couple s’en va avec le sourire… Au même instant, un indien d’amérique du sud en pagne escalade la façade d’un grand immeuble de briques, sans que personne ne l’ait remarqué. Le bout de ses doigts est peint en rouge et il porte sur la poitrine un tatouage de serpent vert. Il est armé non seulement d’un poignard mais également d’un fusil à lunettes moins traditionnel – et se hisse au sommet d’une corniche.
De là, il scrute la ville, et repère la baie vitrée illuminée d’un appartement luxueux où l’on dîne, appartement situé à l’angle d’un autre gratte-ciel, orné d’une tête d’aigle en guise de gargouille. L’indien sort alors son fusil à lunettes et le pointe en direction de l’appartement, et dans son viseur apparait d’abord le visage de « Ham » Brooks, l’avocat de Savage ; puis Monk le chimiste et son cochon. L’indien baisse alors son fusil et attend. Dans l’appartement, décoré d’objets archéologiques, les portes de l’ascenseur art-déco s’ouvrent, et c’est Savage, en tenue de ville, qui en sort, deux valises et son pardessus à la main. Les cinq hommes de son groupe, qui attendaient dans le salon, se lèvent et l’un d’eux le salut. Savage avance, pose ses valises et déclare que quelque chose ne va pas – et il demande aux autres ce que c’est.
Renny s’étonne : comment Diable Savage l’a-t-il su ? Savage répond qu’il a intercepté une onde mentale et est revenu aussi vite qu’il le pouvait. Alors Ham, l’avocat, s’avance, gêné, et comme à dire que c’est en rapport avec le père de Savage. Il est décédé la semaine dernière, en Amérique du Sud, dans un petit pays, la république d’Hidalgo. Il aurait apparemment contracté une maladie tropicale rare. Sans un mot, Savage va s’appuyer à la cheminée. Alors l’indien pointe à nouveau son fusil, sur la nuque de Savage, mais comme Ham reprend son histoire, il se place sans le savoir entre la nuque de Savage et le tireur : le père de Savage a envoyé une enveloppe juste avant de mourir, dont le contenu ne devait être lu que par Savage. Ham a donc enfermé l’enveloppe dans le coffre-fort de Savage.
Savage regarde la pendule du salon, qui indique minuit moins vingt. Puis il regarde sa montre, et change l’heure des minutes, et l’aiguille des minutes de la pendule du salon se synchronise avec celle du bracelet-montre de Savage. Savage change encore plusieurs fois l’heure des minutes – et le devant de la pendule s’ouvre avec un déclic, révélant l’intérieur d’un coffre-fort. Comme Savage marche alors vers la pendule, l’indien tente à nouveau d’ajuster son tir. Comme Savage est face au coffre-fort, de profil, immobile – l’indien tire. La baie vitrée est percée, mais Savage est indemne. Il referme le coffre et se précipite à un commutateur pour éteindre les lumières, tandis que tous les autres s’abritent et que le cochon gémit fortement. L’indien fait alors feu plusieurs fois, en direction cette fois des membres du groupe de Savage. Puis il tente de redescendre de son promontoire.
Alors les hommes de Savage n’entendent plus de tir, et chacun sort de sa cachette et Savage lui, va retirer à mains nues une balle du mur : elle provient d’un fusil à éléphant. Puis il se rend dans la tête d’aigle et pointe par l’œil de bœuf, qui fait également l’œil de l’aigle, un dispositif lui permettant de détecter les ondes de chaleur du fusil de l’indien encore chaud – et trouve l’immeuble d’où est en train de descendre l’assassin. En conséquence, tout le monde descend au garage et dans l’ascenseur, Johnny l’archéologue se félicite que Savage ait fait installer des vitres réfléchissantes : elles décalaient l’image du salon de cinq pouces vers la gauche, ce qui a fait rater d’autant tous les tirs de l’assassin.
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