Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Feu vert livre / BD

The Hobbit, or There and Back Again (1937)
Titre alternatif: There and Back Again (Là et de retour).
Divers titres français : Le Hobbit, Bilbo le Hobbit, ou, Histoire d'un aller et retour.

Ce roman existe en au moins deux versions (originale 1937, altérée pour devenir un prélude au Seigneur des Anneaux 1951

Ce roman emprunte certains de ses éléments notamment à :
* La Voluspa (la prophétie de la Voyante.)

Sorti en Angleterre le 21 septembre 1937 chez ALLEN & UNWIN UK,
Texte altéré en 1951 pour faire de l’anneau magique l’anneau unique du Seigneur des Anneaux,
Traduit en France en 1969 chez STOCK FR (traduction de Francis Ledoux, altérant le texte original) ;
En 1976 chez HACHETTE collection Bibliothèque Verte (texte probablement abrégé),
En Angleterre le 9 septembre 2002 chez HARPER COLLINS UK, version annotée par Douglas A. Anderson,
En France en 2012 chez CHRISTIAN BOURGEOIS FR (traduction révisée par Daniel Lauzon). De J.R.R. Tolkien.

De J.R.R. Tolkien, d'après les sagas nordiques.

(High Fantasy) Bilbo, un hobbit, c'est-à-dire un petit homme aux pieds velus habitant un luxueux terrier sous une colline, dans le pays de la Comté, se retrouve un beau matin face au Magicien Gandalf qui voudrait le voir participer à une aventure, un passe-temps détesté des Hobbits. Bilbo refuse, mais se retrouve avec une bande de nains à dîner. Les nains veulent reprendre leur palais sous la montagne qu'un dragon leur a volé, et sur le conseil de Gandalf, viennent embaucher un "voleur" dont la discrétion devrait faciliter l'exploration de l'antre du dragon et permettre de vérifier avant toutes autres choses si le dragon est bien mort comme on le dit. Bilbo n'est pas chaud, mais se retrouve entraîné sur les routes, sans même un mouchoir en poche...

*

Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937

Le texte original anglais de John Ronald Reuel Tolkien publié en 1937.

Chapter 1
An Un expected Party


In a hole in the ground there lived a hobbit. Not a nasty, dirty, wet hole, filled with the ends of worms and an oozy smell, nor yet a dry, bare, sandy hole with nothing in it to sit down on or to eat: it was a hobbit-hole, and that means comfort.

It had a perfectly round door like a porthole, painted green, with a shiny yellow brass knob in the exact middle. The door opened on to a tube-shaped hall like a tunnel: a very comfortable tunnel without smoke, with panelled walls, and floors tiled and carpeted, provided with polished chairs, and lots and lots of pegs for hats and coats — the hobbit was fond of visitors. The tunnel wound on and on, going fairly but not quite straight into the side of the hill — The Hill, as all the people for many miles round called it — and many little round doors opened out of it, first on one side and then on another. No going upstairs for the hobbit: bedrooms, bathrooms, cellars, pantries (lots of these), wardrobes (he had whole rooms devoted to clothes), kitchens, dining-rooms, all were on the same floor, and indeed on the same passage. The best rooms were all on the left-hand side (going in), for these were the only ones to have windows, deep-set round windows looking over his garden and meadows beyond, sloping down to the river.

This hobbit was a very well-to-do hobbit, and his name was Baggins. The Bagginses had lived in the neighbourhood of The Hill for time out of mind, and people considered them very respectable, not only because most of them were rich, but also because they never had any adventures or did anything unexpected: you could tell what a Baggins would say on any question without the bother of asking him. This is a story of how a Baggins had an adventure, found himself doing and saying things altogether unexpected. He may have lost the neighbours' respect, but he gained — well, you will see whether he gained anything in the end.

*

La traduction au plus proche.

Chapitre 1
Une équipée inattendue


Dans un terrier vivait un hobbin. Ce n'était pas un terrier sale, humide, rempli de vers et d'une odeur nauséabonde, ni un terrier sec, nu, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ou manger : c'était un terrier de hobbit, et cela voulait dire du confort.

Il avait une porte parfaitement ronde comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton en laiton jaune brillant exactement au milieu. La porte s'ouvrait sur un vestibule en forme de tube, comme un tunnel : un tunnel très confortable, sans fumée, avec des murs lambrissés, des sols carrelés et tapissés, pourvus de chaises polies, et de très nombreuses patères pour les chapeaux et les manteaux — le hobbit aimait les visiteurs. Le tunnel s’enroulait encore et encore, s'enfonçant plutôt profondément mais pas en ligne droite dans le flanc de la colline — la Colline, comme l'appelaient tous les gens à des kilomètres à la ronde —- et de nombreuses petites portes rondes débouchaient sur lui, d’abord d'un côté puis de l'autre. Pas d’escaliers pour le hobbin : des chambres, des salles de bains, des celliers, des garde-manger (il y en avait beaucoup), des penderies (il avait des pièces entières consacrées aux vêtements), des cuisines, des salles à manger, tous étaient au même niveau, et de ce fait, donnaient sur le même passage. Les meilleures chambres se trouvaient toutes du côté gauche (en entrant), car elles étaient les seules à avoir des fenêtres, profondément enfoncées et rondes, donnant sur son jardin et les prairies au-delà, descendant en pente douce jusqu’à la rivière.

Ce hobbin était un hobbin très prospère, et son nom était Sacquet. Les Sacquets vivaient depuis des temps oubliés dans le bourg de La Colline, et les gens les considéraient comme très respectables, non seulement parce que la plupart d'entre eux étaient riches, mais aussi parce qu'ils n'avaient jamais d'aventures ou ne faisaient jamais rien d'inattendu : on pouvait savoir ce qu'un Sacquet dirait sur n'importe quelle question sans prendre la peine de lui demander. Ceci est une histoire à propos de comment un Sacquet eut une aventure, se retrouva à faire et à dire des choses tout à fait inattendues. Il y perdit peut-être le respect des voisins, mais il y gagna… — enfin, vous verrez s'il a gagné ou non quelque chose à la fin.

*

Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937

La traduction de Francis Ledoux de 1969 pour les éditions Stock et pour Hachette en 1980.

I
Une réception inattendue


Dans un trou vivait un hobbit. Ce n’était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d’une atmosphère suintante, non plus qu’un trou sec, nu, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni sur quoi manger : c’était un trou de hobbit, ce qui implique le confort.

Il avait une porte tout à fait ronde comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton de cuivre jaune bien brillant, exactement au centre. Cette porte ouvrait sur un vestibule en forme de tube, comme un tunnel : un tunnel très confortable, sans fumée, aux murs lambrissés, au sol dallé et garni de tapis ; il était meublé de chaises cirées et de quantité de patères pour les chapeaux et les manteaux — le hobbit aimait les visites. Le tunnel s’enfonçait assez loin, mais pas tout à fait en droite ligne, dans le flanc de la colline — la Colline, comme tout le monde l’appelait à des lieux alentour — et l’on y voyait maintes petites portes rondes, d’abord d’un côté, puis sur un autre. Le hobbit n’avait pas d’étages à grimper : chambres, salles de bain, caves, réserves (celles-ci, nombreuses), penderies (il avait des pièces entières consacrées aux vêtements), cuisines, salles à manger, tout était de plain-pied, et, en fait, dans le même couloir. Les meilleures chambres se trouvaient toutes sur la gauche (en entrant), car elles étaient les seules à avoir des fenêtres, des fenêtres circulaires et profondes, donnant sur le jardin et les prairies qui descendaient au-delà jusqu’à la rivière.

Ce hobbit était un hobbit très cossu, et il s’appelait Baggins. Les Baggins habitaient le voisinage de la Colline depuis des temps immémoriaux et ils étaient très considérés, non parce que la plupart d’entre eux étaient riches, mais aussi parce qu’ils n’avaient jamais d’aventures et ne faisaient jamais rien d’inattendu : on savait ce qu’un Baggings allait dire sur n’importe quel sujet sans avoir la peine de le lui demander. Ceci est le récit de la façon dont un Baggins eut une aventure et se trouva à dire et faire les choses les plus inattendues. Il se peut qu’il y ait perdu le respect de ses voisins, mais il y gagna… eh bien, vous verrez s’il y gagna quelque chose en fin de compte.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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Horizons Perdus, le film de 1937 posterFeu vert cinéma

Lost Horizon (1937)

A ne pas confondre avec la version kitch et musicale de 1973.
Ce film existe en plusieurs montages, plus ou moins censurés, plus ou moins longs.

Sorti en France le 9 avril 1937.
Sorti aux USA le 1er septembre 1937.
Sorti en DVD US le 21 août 1999.
Sorti en DVD français le 24 janvier 2001.

Ici l'article de ce blog sur le DVD français de 2001.

De Frank Capra. Avec Ronald Colman, Jane Wyatt, Edward Everett Horton, John Howard.
D'après le roman de James Hilton.

Le 10 mars 1935 en Chine à Baskul, Robert Conway est chargé de l'évacuation de 90 réfugiés occidentaux, mais les avions sont déjà surchargés et la panique gagne. Conway contacte le colonel March à Shangaï car il lui reste encore sept personnes à évacuer. Alors qu'un nouvel avion vient d'arriver, une explosion retentit et l’électricité est coupée. Conway fait mettre le feu à un hangar pour guider l’atterrissage de l'avion et parvient à embarquer les derniers réfugiés occidentaux, alors que la panique gagne les autres réfugiés. C'est alors qu'arrive un camion militaire qui mitraille tout le monde. L'avion décolle en catastrophe avec à son bord, un prétendu chasseur britannique déguisé en chinois pour échapper à la révolte - en fait, Alexander Lovett, un paléontologiste chasseur de fossile, qui emporte avec lui sa découverte, la seule chose qu'il a pu sauver de ses recherches - pour lui une découverte fondamentale, pour un autre passager, l'objet de moquerie. Également à bord, Gloria (Isabel Jewell) une américaine, qui souffre d'une mauvaise toux ; George, le jeune frère de Robert, enthousiaste, qui veut trinquer au futur poste de chef de la diplomatie de son frère - mais celui-ci est beaucoup moins enthousiaste : pour lui, le poste ne se gagnera pas au mérite, mais à la flatterie - et il noie sa déprime dans l'alcool car il ne sera jamais qu'un suiveur et non quelqu'un qui changera le monde.

Le lendemain, l'un des passagers réalise qu'ils voyagent dans la mauvaise direction : le soleil se lève à l'Est et ils s'en éloignent. L'avion va donc dans la direction opposée de Shanghai. En voulant parler au pilote, George réalise qu'il a été remplacé par un asiatique armé d'un pistolet. George veut attaquer le pilote, mais Robert s'y oppose : aucun d'entre eux ne sait piloter un avion. Il propose d'attendre tout simplement l’atterrissage, qui arrive promptement, près d'un village d'une région désertique, entouré de rebelles armés. Ceux-ci se contentent de remplir les réservoirs de pétrole et l'avion redécolle en direction des montagnes. A Shanghai, l'avion est porté disparu et à Londres, chez le Premier Ministre ont déclare les autorités chinoises responsables de ce qui a pu arriver à Robert Conway. A bord de l'avion, les passagers commencent à s'étonner d'un kidnapping qui prendrait aussi longtemps et les emmènerait si loin au-dessus des montagnes enneigées de l'Himalaya. L'américaine finit par faire une crise de nerf et le pilote leur fait passer de l'oxygène pour la calmer. Dans la nuit suivante, l'un des moteurs tombe en panne d'essence. Robert Conway fait passer tous les passagers à l'arrière de l'avion, protégés tant bien que mal par des coussins et des couvertures... Et c'est le crash.

George et Robert découvrent que le pilote était mort, possiblement d'une crise cardiaque, avant d'avoir toucher le sol, et avait sur lui une carte portant la destination d'une terre inconnue.

Horizons perdus (1937) photo

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La vie future, le film de 1936

Calendrier cinéma 1936

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1936. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1937.

Ici le calendrier cinéma pour 1935.

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Annoncés en octobre 1936

En France

 

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Annoncés en août 1936

Aux USA

 

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Annoncés en juin 1936

En Angleterre

Flash Gordon (6 avril)

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 Flash Gordon, le film de 1936

Annoncés en avril 1936

En France

 

Aux USA

Flash Gordon (6 avril)

La vie future (17 avril 1936, Things To Come)

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La vie future, le film de 1936

Annoncés en février 1936

En Angleterre

La vie future (20 février 1936, Things To Come)

 

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La vie future, le film de 1936Feu vert cinéma

Things To Come (1936)
Traduction du titre original : L'allure des choses à venir.
Autres titres : The Shape Of Things To Come, les mondes futurs.

Ce film existe dans plusieurs montages.

Sorti en Angleterre le 20 février 1936.
Sorti aux USA le 17 avril 1936.
Sorti en France le ???
Sorti en blu-ray anglais le 18 juin 2012 chez Network (région B, lisible en France, pas de version française).
Sorti en blu-ray américain le 18 juin 2013 chez Criterion (région A, lisible seulement sur un lecteur américain ou multi-régions, pas de version française).
Sorti en blu-ray français 1er juin 2014 chez Elephants Film (région B, pas de version française, sous-titres français, bonus anglais manquants).

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray anglais sorti en 2012 chez Network.

De William Cameron Menzies. Avec Raymond Massey, Edward Chapman, Ralph Richardson, Margaretta Scott, Cedric Hardwicke, Maurice Braddell. Sur un scénario de H.G. Wells, d'après son roman.

Pour adultes et adolescents.

Londres, Noël 1940. Alors que les rumeurs de guerre font la une des journaux, la foule se presse dans les grands magasins pour faire leurs achats pour les fêtes. Les rues sont pleines et les mines réjouies contrastent avec les gros titres les plus alarmants. Chez les Cabals, on s'apprête aussi à fêter Noël entre amis : pour Passworthy, la guerre n'arrivera pas, et au pire, ce sera bon les affaires. Pour le jeune Harding, c'est l'inquiétude : que deviendra la médecine en cas de guerre mondiale ? Quand à Cabal, il est résigné et pessimiste : "si nous ne mettons pas fin à la Guerre, la Guerre mettra fin à notre existence". Mais selon Passworthy, ils n'y peuvent rien de toute manière. Alors qu'ils se souhaitent une bonne soirée, ils entendent les tirs de la défense anti-aérienne et aperçoivent les lumières des projecteurs braqués vers le ciel. Pour Passworthy, c'est pour fêter Noël...

Mais le téléphone de Cabal sonne : c'est la mobilisation générale car un bombardier a franchi les limites des eaux territoriales. Passworthy se met en route pour animer la défense civile, et le voilà à passer les consignes de sécurité à la population dont l'affolement grandit d'un cran alors que les canons s'installent en plein milieu des carrefours commerçant. Alors que l'ordre est donné de se munir de masque à gaz, d'évacuer les rues et de trouver refuge dans le métro, l'armée annonce un bombardement, mais sans grand danger. C'est alors qu'une pluie de bombes incendiaires fait s'écrouler les murs sur la foule encore dans les rues, des bombes à gaz explosent et empoisonnent l'atmosphère tandis que les survivants tombent comme des mouches à travers les décombres et les véhicules éventrés. Sous les murs de sa maison, le petit garçon de Passworthy est mort, encore vêtu de l'uniforme de petit soldat qu'il a reçu pour Noël. Après cela, la guerre fait rage partout dans le monde : de nouveaux chars détruisent la campagne, des avions continuent de faire pleuvoir les bombes à gaz. Cependant, Cabal tente de sauver un aviateur ennemi qu'il a abattu, écœuré par le massacre - mais l'autre aviateur demande à ce que son masque à gaz soit donné à une petite fille afin qu'elle survive à la nuée mortelle qu'il a semée...

Londres, 1966. Selon des tracts, la victoire est proche. Mais dans les ruines de Londres, la maladie des vagabonds guettent les survivants qui manquent de tout. Les symptômes ? Une fièvre soudaine, impossible de tenir debout. Puis, après quelques jours de lits, le malade perd la parole et se lève pour aller vagabonder à travers la ville à demi nu, au risque de contaminer la prochaine personne qui sera sur son chemin. Dans les ruines de son hôpital, le Docteur Harding se désespère : il n'a plus de médicaments et ne sait plus quoi faire pour traiter la maladie. Quand Janet, la femme de Richard Gordon, le dernier aviateur de la ville, tombe à son tour malade, l'un des gardes de la ville prend l'initiative de faire désormais abattre tous les malades. Pour cela, il va devenir le Boss - le roi de Londres...

La vie future (1936) photo

La vie future (1936) photo

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