Todd and the Book of Pure Evil S01E02: How to Make a Homoncule (2010)
Traduction du titre original : Todd et le Livre du Mal Absolu: Comment faire un Homoncule.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série Todd and the Book of Pure Evil (2010).
Diffusé au Canada le 29 septembre 2010 sur SPACE CA à la suite du premier épisode.
De Craig David Wallace, Charles Picco, Anthony Leo, d'après le court métrage de 2009 de Craig David Wallace ; avec Alex House, Maggie Castle, Bill Turnbull, Melanie Leishman, Jason Mewes, Chris Leavins.
Pour adultes.
(Comédie satirique fantastique, horreur, musical) Hannah Williams, la lycéenne rouquine intello qui craque pour Todd, est attablée seule en salle de Science, quand le professeur vient jeter un coup d’œil par-dessus l’épaule de la jeune orpheline pour commenter la photo des parents collée dans son livre de notes scientifiques.
Le professeur remarque : « Est-ce que ceux-là sont vos parents morts ? Ils n’ont vraiment pas l’air d’inventeurs de renom, c’est sûr. » Et pourtant sur la photo ils portent tous les deux des lunettes et une blouse blanche. Hannah est choquée, au bord des larmes.
Son professeur de Science ajoute : « Franchement, vous ne devriez pas passer autant de temps dans le laboratoire de Science : c’est pour ça que vous n’avez pas d’amis. » Pathétique, Hannah répond avec amertume : « Les amis, c’est surfait ; j’ai un seul véritable amour dans ma vie, et cet amour c’est la Science. »
Peu impressionné, le professeur répond du tac au tac : « Ah mais la Science ne t’aime pas en retour, Hannah ; elle ne t’apprécie même pas ; elle a tué tes parents ; sans vouloir t’offenser, Hannah, tu es deux fois plus imprudente qu’eux l’étaient, avec moitié moins de talent. »
Hannah a cependant réponse à tout, et surtout elle est bouchée : « Alors je ferai plus d’efforts, encore plus… » Le professeur l’interrompt : « Je vois pas comment ça pourrait marcher, Hannah. » Il sort de la salle de classe.
Quant à Hannah, la pauvre petite orpheline se lève et va à la cage d’un joli cobaye à la fourre blanche et marron qui couine adorablement. Hannah se penche et dit à l’animal : « On va le leur prouver, Orville 12. »
Et de verser le contenu liquide vert d’une sorte de pipette en verre dans le tuyau en cuivre d’un petit engin bizarre constitué d’un boitier à bulle transparente frontale surmonter d’une paire d’ailes de chouette actionnées par un ressort.
Quand l’engin se met à cliqueter doucement, Orville 12 est désormais placé dans l’habitacle et presse son museau à l’intérieur contre la bulle transparente frontale, tandis que Hannah l’emporte à la fenêtre du laboratoire de science, et les ailes mécaniques battent par a-coups. La pauvre petite orpheline tend les bras par la fenêtre et s’écrie : « Envole-toi libre, mon petit ! »
Et comme Hannah lache l’engin, il tombe directement du second étage de l’école avec un faible couinement pour s’écraser sur le trottoir devant quelques élèves blasés, libérant un bref nuage de fumée verdâtre en forme de champignon.
Et revoilà Hannah qui ramène dans un sac en plastique transparent ensanglanté les débris de la machine et de son passager haché. Hannah soulève le couvercle de la benne à ordures et y laisse tomber le sac en plastique.
Mais avant d’avoir pu refermer la benne, elle entend comme un bruit de petites décharges électriques, et retourne regarder à l’intérieur : sous le sac et un carton, il y a un grand livre relié en peau humaine qui semble parcouru de lueurs rougeâtres.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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