L'éternaute, la bande dessinée de 1957
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El Eternauta (1957)
Sorti en feuilleton en Argentine à partir du premier numéro du magazine de bande-dessinée Hora Cera (l’heure zéro) du 4 septembre 1957 à 1959.
Traduit en France en trois tomes tome 1 décembre 2008 chez VERTIGE GRAPHIC, réédité le 4 juillet 2009 à partir du scan des planches originales, tome 2 juillet 2009, tome 3 janvier 2010.
Adapté en série télévisée diffusée sur NETFLIX INT/FR à partir du 30 avril 2025.
Scénario de Héctor Francisco Oesterheld, dessin de Solano Lopez.
Pour adultes et adolescents.
(Post-Apocalyptique, invasion extraterrestre, voyage dans le Temps) Juan Salvo, un voyageur temporel venu du futur, se matérialise subitement chez Oesterheld, un scénariste de bandes dessinées, pour lui raconter son histoire. Tout a commencé pour lui à Buenos Aires un soir où avec ses amis et en compagnie de sa femme et de sa fille, quand soudain la radio leur annonça une explosion dans l’océan Pacifique. Soudain, c’est la panne générale d’électricité et un grand silence. Par la fenêtre, ils découvrent la ville sous une neige fluorescente, et les passants tombés raides morts, et les épaves des voitures accidentées là.
*
Bande dessinée phare de l’Histoire de la Bande-dessinée tout pays confondus, L’éternaute n’aura été édité en France dans sa version originale de 1957 qu’en 2008 dans une édition cependant très soignée, tant au niveau des scans des planches originales que de la traduction française qui m’a parue de qualité. L'Eternaute connaîtra un remake jusqu'à ce que le scénariste original soit été enlevé et exécuté par la junte militaire au pouvoir en Argentine, tout comme ses trois filles et bébé à naître. D'autres auteurs écriront le scénario des suites du remake.
***
Le texte des trois premières planches parues le 4 septembre 1957 dans Hora Cera avec le texte original de Osterheld.

Horacero #1 planche 1.
UNA CITA CON EL FUTURO
el ETERNAUTA
MEMORIAS DE UN NAVEGANTE DEL PORVENIR.
Guión : OSTERHELD — Díbujos : SOLANO LOPEZ.
Era de madrugada, apenas las tres. No había ninguna luz en las casas de la vecindad : la ventana de mi cuarto de trabajo era la unica luminada. Hacía frío, pero a veces me gusta trabajar con la ventana abierta : mirar las estrellas descansa y apacigua el animo, como si uno escuchara una melodía muy vieja y muy querida. El unico rumor que turbaba el silencio era el leve rozar de la pluma sobre el papel. De pronto…
De pronto un crujido. Un crujido en la silla enfrente mío, la silla que siempre ocupan los que vienen a charlar conmigo. ¡Y eso ! Qué ruido mas raro… cruaio igual como si alguien se hubiera sentado… « Pero… »
« Es como para créer en fantasmas… ! » Pero no, aquel hombre no tenía nada de fantasmal… Aquellas manos de piel algo rugosa, con las venas netamente marcadas, eran bien reales, bien de este mundo. También la ropa que vestía era algo concreto, tangible. Aunque de un material como nunca vi ; no se parecía ni a la lana ni al algodon, ni al nylon ni a nigún otro plastico.
Alcé los ojos, y mi mirada encontró la suya. Apartó los ojos, y por un momento miró los mueble, los libros, las fotos en la pared. « Estoy en la tierra, supongo… » No atiné a contestarle.. Tan extraña había sido su aparición. Pero volvió a mirarme y no sé porqué, me sentí raramente reconfortado.
No he visto nunca mirada semejante. La mirada de un hombre que había visto tanto que había llegado a comprenderlo todo. « No necesitas contestarme, ya sé que estoy en la tierra. A mitad del siglo XX, alrededor del 1957. »
Esto ultimo lo dijo mirando los libros sobre la mesa. Y las revistas : había un magazine de actualidad con la foto de Krushchev en la tapa. « Veo que escribes mucho… ¿ Qué haces ? — Este… Soy guionista… guionista de historietas… — Guionista de historietas… Esto sí que es una casualidad… entre tantas otras casas, venir a dar justamente con esta… »
« Este… ¿ Quién eres tú ? — Hum… no es fácil de contestar esa pregunta… Podría darte centenares de nombres, y no te mentería : todos han sido míos. Pero quizá el que te resulte más comprensible sea el que me puso una especie de filósofo, de fines del siglo XXI… El ‘Eternauta’ me llamó él… para explicar, en una sola palabra mi condición de navegante del tiempo, de viajero de la eternidad. Mi triste y desolada condición de peregrino de los siglos… »
“He tenido suerte al llagar aquí…. Presiento que, después de tanto tiempo podré descandar un poco… ¡ me darás un lugar, verdad ! no necesito otra cosa que un rincón para reponerme… Porque estoy candado, terriblemente candado. Y necesito descansar, para poder seguir buscando… Porque eso es lo que hago siempre, buscar, buscar, buscar… »
Había ahora angustia en la voz antes tan serena. Pero mis pensamientos estaban concentrados en el problema que se me presentaba. Mi casa es pequeña, y no tendo lugar para huéspedes. « Sé lo que estás pensando. Antes de recharzarme, antes de decirme que no, déjame contarte mi historia. Cuando te la cuente todo se te explicará, incluso esta extraña forma mía de aparecer. Y estoy seguro que querrás aydarme… Escucha… »
Escuché ; todo el resto de aquella noche no hice otra cosa que escuchar. Tal como él lo dijo, cuando concluyó ya todo estaba claro. Tan claro como para llenarme de pavor. Tan claro como para sentir por él una enorme piedad. Pero no adelantaré nada : ¡ quiero dar a conocer la historia del Eternauta tal como él me la contó !
(Continuará)
*

Horacero #1 planche 2.
Le texte des trois premières planches parues le 4 septembre 1957 dans Hora Cera avec la traduction du texte au plus proche.
UN RENDEZ-VOUS AVEC LE FUTUR
L’ETERNAUTE
SOUVENIRS D’UN NAVIGATEUR DE L’AVENIR.
Scénario : OSTERHELD — Dessin : SOLANO LOPEZ.
Il était à peine trois heures du matin. Il n’y avait aucune lumière dans les maisons du voisinage. : la lumière de mon bureau était la seule éclairée. Il faisait froid, mais j'aime parfois travailler la fenêtre ouverte : regarder les étoiles calme et apaise l'humeur, comme si l'on écoutait une très vieille et très chère mélodie. Le seul murmure qui troublait le silence était le léger bruissement de ma plume sur le papier. Soudain…
Soudain un bruissement, un bruissement dans et sur la chaise en face de moi, la chaise que toujours occupaient ceux qui venaient bavarder avec moi. Ah ça ! Quel drôle de bruit... ça grince comme si quelqu'un s'était assis... « Mais… ! »
« C’est comme se mettre à croire aux fantômes ! » Mais non, cet homme n'avait rien de fantomatique... Ces mains à la peau rugueuse, aux veines clairement marquées, elles étaient bien réelles, bien de ce monde. De même les vêtements qu'il portait étaient du concret, du tangible. D'une matière que je n'avais jamais vue auparavant : elle ne ressemblait ni à de la laine, ni à du coton, ni à du nylon, ni à aucun autre plastique.
J'ai levé les yeux, et mon regard a rencontré le sien... Il détourna les yeux, et pendant un temps regarda les meubles... Les livres, les photos au mur. (Mon visiteur déclara alors) « Je suis sur la Terre, je suppose… » Je ne suis pas parvenu à lui répondre. Mais il m'a regardé à nouveau et je ne sais pas pourquoi, je me suis senti étrangement réconforté.
Je n'avais jamais vu un tel regard. Le regard d'un homme qui a vu tant de choses qu'il a fini par les comprendre. « Pas nécessaire de me répondre : Tu n'as pas besoin de me répondre, je sais que je suis sur la Terre. Au milieu du 20ème siècle, vers 1957. »
C’est ce qu’il a dit rien qu’en regardant les livres sur la table. Et les revues : il y avait un magazine d’actualité avec la photo de Khrouchtchev en couverture. « Je vois que tu écris beaucoup… — « C’est que… Je suis scénariste… scénariste de bandes dessinées. — Scénariste de bandes dessinées… C’est une sacré coïncidence… D’entre toutes les autres maisons, de tomber justement sur celle-ci... »
C’est que… Qui es-tu ? — Hum… ce n’est pas facile de répondre à cette question… Je pourrais te donner des centaines de noms, et je ne te mentirais pas : ils ont tous été les miens. Mais peut-être que celui que tu trouveras le plus compréhensible est celui que m'a donné une sorte de philosophe, de la fin du 21ème siècle... L’éternaute, il m'a appelé, lui… Pour expliquer en un seul mot ma condition de navigateur du temps, de voyageur de l'Eternité. Ma triste et désolante condition de pèlerin des siècles... »
« J'ai eu de la chance d'arriver ici... J'ai le sentiment qu'après tant de temps, je vais pouvoir me reposer un peu... Je n'ai besoin de rien d'autre que d'un endroit pour récupérer... Parce que je suis fatigué, terriblement fatigué... et j'ai besoin de me reposer, pour continuer à chercher, parce que c'est ce que je suis toujours à chercher, chercher, chercher... »
Sa voix était angoissée à présent, alors qu’elle était auparavant si serine. Cependant mes pensées étaient concentrées sur le problème qui se présentait à moi. Ma maison est petite et je n'ai pas de place pour les invités. « Je sais ce que tu es en train de penser. Avant de me refuser l’hospitalité, avant de me dire non, laisse-moi te raconter mon histoire. Quand je te l'aurai racontée, tout s’expliquera pour toi, même cette étrange façon que j'ai d'apparaître, et je suis sûr que tu voudras m'aider... Ecoute... »
J'ai écouté ; tout le reste de la nuit, je n'ai fait qu'écouter. Comme il l'a dit, lorsqu'il avait terminé, tout était clair. Suffisamment clair pour me remplir d'effroi. Tellement clair pour que j'éprouvai la plus grande pitié pour lui. Mais je n’anticiperai pas : je veux raconter l'histoire de l'Eternaute telle qu'il me l'a racontée !
(à suivre)

Horacero #1 planche 3.
*

L'éternaute publié en 2008 chez Vertigo Graphic planche 1.
Les trois premières planches de 2008 publiée chez Vertige Graphic avec leur traduction française d’Elsy Gomez
C’était l’aube, à peine trois heures. Aucune lumière dans les maisons du voisinage : la fenêtre de mon bureau était la seule éclairée. Il faisait froid mais parfois j’aime travailler la fenêtre ouverte : regarder les étoiles repose et tranquillise l’âme, comme si l’on écoutait une mélodie ancienne et aimée. Le seul bruit qui troublait le silence était le léger frottement de la plume sur le papier. Soudain…
Soudain un grincement, un grincement provenant de la chaise en face de moi, la chaise habituellement occupée par ceux qui viennent bavarder avec moi. Qu’est-ce que c’est ? … Quel bruit étrange… Elle a grincé exactement comme si quelqu’un s’était assis… « Mais… »
« C’est à croire aux fantômes… » Mais non, cet homme n’avait rien de fantomatique. Ces mains à la peau un peu rugueuse, aux veines saillantes étaient bien réelles, bien de ce monde..
Je levai les yeux et mon regard rencontra le sien. Il détourna les yeux et pendant un instant regarda les meubles, les livres, les photos sur le mur. « Je suis sur la terre, je suppose... » Je ne parvins pas à lui répondre. Son apparition avait été si étrange. Mais il me regarda à nouveau et je ne sais pas pourquoi, je me sentis étonnamment réconforté.
Je n’avais jamais vu un pareil regard. Le regard d’un homme qui en avait vu tant qu’il était parvenu à tout comprendre. « Pas besoin de me répondre. Je sais que je suis sur la terre, à la moitié du Xxe siècle, aux alentours de 1957. »
Les derniers mots furent dits en regardant les livres et les revues sur la table : il y avait un magazine d’actualité avec la photo de Khrouchtchev sur la couverture. « Je vois que tu écris beaucoup… que fais-tu ? — Je… je suis scénariste de bandes dessinées. —Scénariste de bandes dessinées… Ça, c’est un hasard ! Entre toutes ces maisons… arriver justement dans celle-là… »
Et… qui es-tu ? — Hum… ce n’est pas facile de répondre à cette question. Je pourrais te donner des centaines de noms, et sans te mentir : ils ont tous été les miens. Mais peut-être que celui qui te semblera le plus compréhensible sera celui que m'a donné une espèce de philosophe, de la fin du XXIe siècle... Il m’a appelé ‘L’éternaute’, pour expliquer d’un mot ma condition de navigateur du Temps, de voyageur de l'Eternité. Ma triste et solitaire condition de pèlerin des siècles...
« J'ai eu de la chance d'arriver ici... Je pressens qu'après tout ce temps, je vais pouvoir me reposer un peu... Tu me donneras une place, n’est-ce pas ? Je n’ai besoin que d’un coin pour me reposer... Parce que je suis fatigué, terriblement fatigué. Et j'ai besoin de repos, pour pouvoir reprendre mes recherches… C’est que je fais tout le temps : chercher, chercher, chercher... »
Il y avait maintenant de l’angoisse dans la voix jusqu’ici si sereine, mais mes pensées se concentrèrent sur le problème qui m’était posé. Ma maison est petite et je n’ai pas de chambres d’amis. « Je sais ce que tu penses, mais avant de refuser, avant de me dire non, laisse-moi te raconter mon histoire. Quand je te l’aurai racontée, tout te paraîtra clair, même… cette étrange manière d’apparaître. Et je suis sûr que tu accepteras de m’aider… Ecoute… »
J'ai écouté, tout le reste de cette nuit. Je n'ai fait d’autre qu'écouter. Comme il l'avait dit, quand il en eut fini, erminé, tout semblait clair. Suffisamment clair pour me remplir de frayeur. Suffisamment clair pour ressentir une énorme compassion pour lui. Mais n’anticipons pas : je veux faire connaître l'histoire de l'Eternaute telle qu'il me l'a racontée !
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Dragons, le film de 2025
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How To Train Your Dragon (2025).
Titre français : Dragons.
Noter que ce film est un remake du dessin animé de 2010.
Sorti en France et aux USA limité le 11 juin 2025.
Sorti aux USA le 13 juin 2025.
Sorti du coffret américain 4K+br annoncée pour le 12 août 2025 (français inclus, 4K multi-régions).
Sorti du coffret américain 4K+br annoncée pour le 31 décembre 2025 (français inclus, 4K multi-régions).
De Dean DeBlois (également scénariste), remake du film animé de 2010 avec de "vrais" acteurs, d'après le film How to Train Your Dragon de 2010 scénarisé par Will Davies, Dean DeBlois et Chris Sanders également réalisateur, adaptation du roman pour la jeunesse de Cressida Cowell ; avec Mason Thames, Nico Parker, Gabriel Howell, Julian Dennison, Bronwyn James, Harry Trevaldwyn, Peter Serafinowicz, Nick Frost, Gerard Butler (seul à reprendre son rôle animé de 2010).
Pour adultes et adolescents.
(comédie de fantasy woke) Ceci est Berk, si éloigné de la carte qu’elle pourrait tout aussi bien ne pas exister. Mon village ? En un mot, ‘robuste’. Il est ici depuis des générations, mais toutes et chacune de ses constructions est neuve. L’air y est frais, l’eau est propre et il n’y a pas à se plaindre de la vue. Le seul défaut, ce sont les nuisibles.
Dans la nuit noire, quelque chose emporte un mouton qui broutait dans un pré. Quelqu’un sonne alors une cloche et un garçon se précipite pour ouvrir sa porte…
Car vous voyez, la plupart des endroits ont des souris ou des moustiques. Nous, nous avons…
… qui s’illumine soudain à cause des flammes qui jaillissent par les interstices autour du ventail. « Des dragons ! »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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The Almighty Johnsons S02E08: Man-Flu (2012)
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The Almighty Johnsons S02E08: Man-Flu (2012)
Traduction du titre original : La mâle-grippe.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée The Almighty Johnsons 2011.
Diffusé en Nouvelle-Zélande le 18 avril 2012 sur TV3 NZ.
Diffusé aux USA à partir le 26 février 2012 sur SYFY US.
Sorti aux USA en coffret blu-ray saison 1 le 7 octobre 2014 (région A, non censuré, anglais seulement.
Sorti aux USA en coffret intégral blu-ray saison 1-3 le 28 avril 2015 (région A, non censuré, anglais seulement)
De James Griffin et Rachel Lang ; avec Emmett Skilton, Timothy Balme, Dean O'Gorman, Jared Turner, Ben Barrington, Fern Sutherland, Michelle Langstone, Eve Gordon, Hayden Frost, Keisha Castle-Hughes.
Pour adultes
(comédie de fantasy urbaine) Anders est de retour, et la famille Johnson tient conseil dans le bar de Mike. Anders est furieux : « Je n’arrive pas à croire que… » (…) Olaf intervient : « Alors quand est-ce que tu va nous révéler le grand secret de ta mission, en vrai ? » Anders boit une gorgée d’alcool et avoue : « Il y encore un tout petit problème à résoudre et je pourrai vous l’expliquer. »
Ty rétorque : « Tu t’es planté, c’est ça, peu importe ce que c’était ? » Anders réplique : « Pas du tout, j’ai triomphé. » Axl demande, bras croisés : « Alors c’est quoi le problème. » Anders répond : « Je suis en train de m’en occuper. » Et de contre-attaquer : « Et quant à toi, qu’est-ce qui ne va pas avoir toi ? »
Axl répond, le visage un peu rouge : « Je pense que je couve quelque chose. » Anders corrige : « Non, pas toi, espèce d’œuf, ton truc merdique de être un homme, trouver ton centre viking pour devenir Odin ; je veux dire, qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Tu devrais être à culbuter des femmes les unes après les autres, jusqu’à ce qu’une d’elles se révèle Frigg ! Et pas à te masturber. »
C’est alors que Michele descend de l’étage dans la salle du bar, drapée dans une couverture : « Je pouvais entendre ta petite voix geignarde depuis en haut : certains d’entre nous essaient d’être malades en paix et au calme, tu sais ? » Et elle passe derrière le bar en étouffant une quinte de toux. Axl est troublé. Elle ramasse une bouteille sur l’étagère et renifle : « J’ai besoin de Brandy. »
Anders secoue la tête : « Elles sont nos ennemies jurées, Mike, je peux pas croire que tu couches avec l’une d’entre elle… » Mike répond tranquillement : « Je préfère considérer cela comme aller là où le succès vous porte. »
Anders ne l’entend pas ainsi : « Moi je préfère considérer cela comme retrouver le sens commun avant qu’elle ne me piège hideusement à nouveau. » Et Michele de crier de l’étage : « J’ai bien entendu ça , branleur! »
Anders soupire : « Je tourne le dos deux secondes et toute cette famille se retrouve à quatre pattes ? Littéralement, dans le cas de Mike ? Excepté Axl, qui est devenu une mauviette — et les autres vous n’êtes pas mieux. »
Anders fait mine de partir, Mike se lève pour le rattraper : « Anders, au nom de tous, est-ce que je peux seulement dire une chose ? » Anders sourit.
Mike lui balance alors un uppercut à la mâchoire, et Anders roule au sol en geignant. « Et ça, c’est pour ne pas nous avoir dit pour notre mère, c’est pour ne pas nous avoir dit où tu étais ou pourquoi, mais surtout… » et tandis que Axl et Ty sourient chacun de leur côté, Mike baisse le ton de sa voix : « C’est parce que tu es toi. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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Epic, le film animé de 2013
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Epic (2013)
Sorti en 3D en Angleterre le 1er mai 2013.
Sorti en 3D en France le 22 mai 2013.
Sorti en 3D aux USA le 24 mai 2013.
Sorti en coffret br+3D+dvd américain 20TH CENTURY FOX US le 20 août 2013 (multi-régions, FR)
Sorti en coffret br+dvd français 20TH CENTURY FOX FR le 9 octobre 2013
De Chris Wedge (également scénariste), sur un scénario de James V. Hart, Daniel Shere, Tom J. Astle, Matt Ember, d'après l'album The Leaf Men and the Brave Good Bugs de 1996 de William Joyce ; avec les voix de Colin Farrell, Josh Hutcherson, Amanda Seyfried, Christoph Waltz, Aziz Ansari, Chris O'Dowd, Pitbull, Jason Sudeikis, Steven Tyler, Beyoncé Knowles.
Pour tout public.
(Fantasy animalière) Une forêt luxuriante par une journée irréellement belle — ses clairières, ses ruisseaux. Quelqu’un m’a dit une fois, que si vous vous tenez suffisamment longtemps immobile dans la forêt, vous verrez les signes d’une lutte cachée, faisant rage entre les forces de la vie et celle de la pourriture. Vous verrez que la survie de la forêt elle-même dépend de l’issue de cette lutte, et que les bons ont besoin de toute l’aide qu’ils pourront obtenir.
Et si vous n’y croyez pas, regardez-y de plus près. Et si vous ne le voyez toujours pas, regardez d’encore plus près.
Un vol d’oiseaux piaillant semble déclencher le mouvement d’une caméra accrochée en hauteur à une branche. La caméra suit les oiseaux, fait sa mise au point sur eux, — et le voyant rouge clignotant semble indiquer qu’elle enregistre leur vol. Ailleurs dans la forêt, un homme (le professeur Bomba) pousse un « Oh » et sort de sa besace un petit écran portable, qui lui signale qu’il se trouve à 147 mètres de vraisemblablement la caméra en question. En chantonnant joyeusement, l’homme grand et maigre se met à courir dans la direction indiquée — et trébuche sur une grosse pierre pour s’étaler à plat ventre plus loin.
L’homme se relève aussitôt. Il porte une lourdes paire de lunettes à plusieurs loupes règlables et fixe les mêmes oiseaux, zoomant sur eux en faisant pivoter le cadrant autour d’une des lunettes. Alors il repart en courant, pour trébucher sur une grosse racine, et se relever aussitôt à nouveau. Clairement, il court après les trois oiseaux qui filent à tire d’ailes. L’un des oiseaux ayant attaqué un autre, une espèce de plume verte tombe en piquet.
L’homme se jette à genoux, et de sous les feuilles du tapis végéral en celieu, ramène un petit oiseau vert au cou blanc à collerette rouge, avec un long bec pointu. Comme il tient l’oiseau sous ses yeux, il relève les grosses lunettes grossissantes et baisse ses petites lunettes dorées rondes et découvre… que l’oiseau porte une bride et une selle verte décorée de dorures miniatures. L’homme sourit et se relève, fixant la tête levée, le ciel à travers la trouée dans le feuillage épais des branches d’arbres au-dessus de lui.
Là-haut, les trois oiseaux noirs virevoltent, et juché sur l’un deux, une espèce d’homme lézard dentu mignature grimace et bande la corde d’un arc d’os pour décocher un trait… dans la direction d’un jeune homme miniature en baudrier et casque vert, suspendu par les bras à une branche. Le premier trait rate sa cible.
Comme l’archer revient sur son volatile, il tire un second trait et pour l’éviter, le jeune soldat humain miniature se balance et lâche d’une main la branche, puis des deux et chute de branche en branche. Le soldat humain miniature se rapproche à une branche, mais un troisième trait frappe entre ses deux bras, et au point où le trait a frapper, gonfle comme une espèce d’amas de champignon. Le jeune soldat humain miniature se hisse et détale le long de la branche.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film animé.
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The Almighty Johnsons S02E07: Effortless Manly Coolness (2012)
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The Almighty Johnsons S02E07: Effortless Manly Coolness (2012)
Traduction du titre original : Une coolitude masculine sans faille.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée The Almighty Johnsons 2011.
Diffusé en Nouvelle-Zélande le 11 avril 2012 sur TV3 NZ.
Diffusé aux USA à partir le 26 février 2012 sur SYFY US.
Sorti aux USA en coffret blu-ray saison 1 le 7 octobre 2014 (région A, non censuré, anglais seulement.
Sorti aux USA en coffret intégral blu-ray saison 1-3 le 28 avril 2015 (région A, non censuré, anglais seulement)
De James Griffin et Rachel Lang ; avec Emmett Skilton, Timothy Balme, Dean O'Gorman, Jared Turner, Ben Barrington, Fern Sutherland, Michelle Langstone, Eve Gordon, Hayden Frost, Keisha Castle-Hughes.
Pour adultes
(comédie de fantasy urbaine) Chez Ty, Olaf, l’oracle et grand-père bien conservé de la famille Johnson, réclame : « Il te faut plus de nourriture dans ce frigo ! » Ty rétorque : « C’est parce que tu as tout mangé la nuit dernière… »
Mais Olaf proteste : « On appelle pas ça avoir la dalle pour rien, Ty ! » Arrive Ingrid, aka Snotra, l’oracle du gang des déesses. Elle s’arrête devant Ty et lui demande : « Est-ce que j’ai l’air d’en avoir trop fait ? »
Ty regarde la tenue d’Ingrid et répond : « Euh… non, parfait. » Et Olaf, toujours débraillé, complimente : « Sexy, sans avoir essayé ! » Ingrid : « Parce que j’essaie d’en avoir l’air sans avoir essayé… » Ty toujours diplomate répond rencore : « Alors vous avez réussi. »
Ingrid se confie alors, tandis que Olaf prend un air circonspect : « Quand vous prenez de l’âge vous vous demandez par fois si vous avez encore la magie en vous. » Olaf répond, blasé : « Je ne vieillis pas, alors… »
Ingrid est choquée, Ty intervient aussitôt, soupirant : « Croyez-moi, la magie est dans le mordant. » Olaf se détourne et ramasse son sac de marin : « Eh bien, je suppose qu’il va falloir que j’aille chercher quelque chose à manger… Donc je m’en vais. »
Ingrid tente de le rattraper : « Non, tu n’auras pas le temps ! » Olaf répond : « Ouais, je l’aurais, en chemin pour Raglan. » Ingrid se fige : « Pourquoi tu vas à Raglan ? » Olaf est surpris : « C’est là où il y a des vagues… »
Ingrid insiste : « Mais alors, pour Danny ? » Olaf demande : « Qui c’est Danny ? » Ingrid répond : « Je t’ai parlé de lui la nuit dernière. » Olaf explique : « J’étais vraiment stone la nuit dernière… » Il ramasse sa planche de surd : « Et aujourd’hui je ressens un fort appel de la mer et… » Ingrid répète, aussi indignée que la première fois : « Mais alors pour Danny ? »
Olaf répond : « Dis-lui que je l’aime, peu importe qui c’est… » Et Olaf sort. Ty lui emboite le pas : « J’ai rendez-vous et je ne peux pas manquer ce rendez-vous. » Ingrid proteste : « Mais j’ai promis à Danny que je passerai le chercher. »
Et revoilà Ty et Ingrid à la collocation de Axl, Gaïa et Zeb. Axl demande en boutonnant son pantalon : « Pourquoi est-ce qu’elle ne peut pas prendre sa voiture ? » Ty explique : « Parce que la voiture d’Ingrid est moins une voiture et plus un objet rouillé immobile qui collectionne les amendes devant ma maison. » Axl proteste : « J’avais en projet des trucs aujourd’hui… »
Gaïa répond, moqueuse : « Quels trucs ? » Confus, Axl répond : « Des trucs d’étudiant : je suis étudiant, vous savez ? » Gaïa, sa tasse de café à la main éclate de rire. « Arrête ! » s’indigne Axl. Gaïa répond : « Oh, allez, Axl, aide la damoiselle en détresse. »
Alors Axl semble percuter et pousse un très gros soupir. Gaïa sourit à Ingrid qui sourit à son tour en lui faisant une petite révérence.
Ty complimente : « Brave type. » et Gaïa enfonce le clou : « Tu es un chevalier en armure étincelante ! » Ingrid assure : « Cela ne prendra pas beaucoup de temps ! » et elle entraîne Axl en le prenant par la main.
Nous retrouvons Axl et Ingrid à un carrefour perdu dans la nature, avec un panneau Sans issue, semblant s’appliquer à la fois au chemin de terre et sa boîte aux lettres qui débouche au creux de la fourche du croisement, et à la branche droite de la fourche qui semble franchir un petit pont.
Ingrid, descendue de voiture s’émerveille devant Axl qui claque la portière du conducteur de sa voiture : « C’est étonnant, non ? Comment tout a l’air superbe mais identique… tout vert. »
Pas vraiment convaincu, Axl répond : « Mm-mm. » Puis : « Alors, qui c’est ce mec, Danny, que nous attendons ? » Ingrid sourit : « Un vieil ami… » Axl sourit : « Du genre un ancien petit ami ? » Ingrid reste évasive : « C’est un tout petit peu plus compliqué que ça… Initialement c’était plutôt une relation praticien / patient, puis cela s’est épanoui. »
Axl demande : « Et vous étiez… » Ingrid répond immédiatement : « Le patient. » Axl en déduit : « Et il était votre… docteur ? » Ingrid confirme : « Oui, psychiatre à l’hôpital. » Axl : « Alors vous étiez… » Ingrid hoche la tête, souriante : « Chez les fous. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly consacrée à cette épisode.
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