Calendrier cinéma 1933
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Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1933. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
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Ici le calendrier cinéma pour 1934.
Ici le calendrier cinéma pour 1932.
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Décembre 1933
En France
Le Tunnel (15 décembre 1933)
Aux USA
Alice au Pays des Merveilles (22 décembre 1933)
En Angleterre
Alice au Pays des Merveilles (18 décembre 1933)
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Novembre 1933
Aux USA
L'homme invisible (13 novembre 1933, The Invisible Man)
En Angleterre
L'homme invisible (30 novembre 1933, The Invisible Man)
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Septembre 1933
En France
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Août 1933
Aux USA
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Avril 1933
En France
Le Testament du Dr. Mabuse 1933 (Das Testament des Dr. Mabuse, 21 avril 1933)
Aux USA
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Février 1933
Aux USA
Men Must Fight (invasion, 17 février 1933)
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Shambleau, la nouvelle de 1933
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Shambleau (1933)
Publié dans le numéro de novembre 1933 dans le magazine Weird Tales.
Traduit en français en avril 1957 Georges H. GALLET sous le titre L'Aventurier de l'espace au Rayon fantastique (n° 46) chez HACHETTE / GALLIMARD FR,
Réédité chez J’ai Lu en février 1972 et novembre 1973, réédité en janvier 1979 et octobre 1987, réédité le 1er décembre 1994.
De Catherine L. Moore.
Pour adultes et adolescents.
Sur Mars, Northwest Smith, un contrebandier coriace, rencontre une jeune femme poursuivie par une bande. Instinctivement, il décide de la protéger. La foule l'identifie comme "Shambleau", mais Smith ne reconnaît pas ce nom. Il est surpris de constater que la foule se disperse sans violence lorsqu'il la réclame comme sienne. À son grand étonnement, il ressent du dégoût, et non de la haine, à son égard…
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Le texte original de Catherine L. Moore pour Weird Tales, volume 22, numéro 5 de novembre 1933. Illustration Jeyem Wilcok (?).
ʃhambleau
MAN has conquered space before. You may be sure of that. Somewhere beyond the Egyptians, in that dimness out of which come echoes of half-mythical names—Atlantis, Mu— somewhere back of history's first beginnings there must have been an age when mankind, like us today, built cities of steel to house its star-roving ships and knew the names of the planets in their own native tongues—heard Venus' people call their wet world "Sha-ardol" in that soft, sweet, slurring speech and mimicked Mars' guttural "Lakkdiz." from the harsh tongues of Mars' dry-land dwellers. You may be sure of it. Man has conquered Space before, and out of that conquest faint, faint echoes run still through a world that has forgotten the very fact of a civilization which must have been as mighty as our own. There have been too many myths and legends for us to doubt it. The myth of the Medusa, for instance, can never have had its roots in the soil of Earth. That tale of the snake-haired Gorgon whose gaze turned the gazer to stone never originated about any creature that Earth nourished. And those ancient Greeks who told the story must have remembered, dimly and half believing, a tale of antiquity about some strange being from one of the outlying planets their remotest ancestors once trod.
"Shambleau! Ha ... Shambleau!" The wild hysteria of the mob rocketed from wall to wall of Lakkdarol's narrow streets and the storming of heavy boots over the slag-red pavement made an ominous undernote to that swelling bay, "Shambleau! Shambleau!"
Northwest Smith heard it coming and stepped into the nearest doorway, laying a wary hand on his heat-gun's grip, and his colorless eyes narrowed.
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La traduction au plus proche.
ʃhambleau
L'HOMME a déjà conquis l'espace auparavant. Vous pouvez en être sûr. Quelque part outre les Égyptiens, dans cette obscurité d'où sortent les échos de noms à moitié mythiques - Atlantide, Mu -, quelque part dans les premiers balbutiements de l'histoire, il a dû y avoir un âge où l'humanité, comme nous aujourd'hui, construisait des villes d'acier pour abriter ses vaisseaux parcourant les étoiles et connaissait les noms des planètes dans leur propre langue maternelle - où les habitants de Vénus appelaient leur monde humide "Sha-ardol" dans leur langue douce, sucrée et bredouillante et où ils imitaient le "Lakkdiz" guttural de Mars. "des langues rudes des habitants des terres arides de Mars. Vous pouvez en être sûr. L'homme a déjà conquis l'espace et des échos très faibles de cette conquête courent encore dans un monde qui a oublié l'existence même d'une civilisation qui a dû être aussi puissante que la nôtre. Il y a eu trop de mythes et de légendes pour que nous en doutions. Le mythe de la Méduse, par exemple, ne peut avoir pris racine dans le sol de la Terre. Le conte de la Gorgone aux cheveux de serpent dont le regard transformait le spectateur en pierre n'a jamais eu pour origine une créature que la Terre aurait nourrie. Et les anciens Grecs qui ont raconté cette histoire ont dû se souvenir, vaguement et à moitié en y croyant, d'un conte de la plus haute antiquité sur un être étrange venu d'une des planètes périphériques que leurs ancêtres les plus lointains ont un jour foulées.
"Shambleau" ! Ha ... Shambleau !" L'hystérie sauvage de la foule se propageait d'un mur à l'autre des rues étroites de Lakkdarol et le bruit des lourdes bottes sur la roche volcanique rouge du pavé ajoutait une rumeur sinistre à ces aboiements qui enflaient, "Shambleau ! Shambleau !"
Northwest Smith les entendit arriver et s’embusqua dans l'embrasure de la porte la plus proche, posant une main inquiète sur la crosse de son pistolet thermique, tandis que ses yeux incolores se rétrécissaient.
*
La traduction française de Georges H. Gallet pour J’AI LU de 1956.
SHAMBLEAU
L’homme a déjà conquis l’espace. Vous pouvez en être sûr. Bien longtemps avant les Egyptiens dans cette obscurité d’où viennent les échos de noms à demi mythiques — Atlantis, Mu —, longtemps avant les premiers débuts de l’Histoire, il dut y avoir un temps où l’humanité construisait des cités d’acier pour loger ses vaisseaux qui voyageaient parmi les étoiles, où elle connaissait le nom des planètes dans leur propre langue, où elle entendait le peuple de Vénus appeler ce monde humide « Sha-ardol » dans son doux et mélogieux langage hésitant, imitait le « Lak-kdiz » guttural de Mars, d’après les rudes dialectes des habitants de ses terres sèches. Vous pouvez en être sûr. L’homme a déjà conquis l’espace, et de cette conquête, courent encore de faibles, faibles échos à travers le monde, bien qu’il ait oublié le fait même d’une civilisation qui doit avoir été aussi puissante que la nôtre. Il y a eu trop de mythes et de légendres pour que nous en doutions. Le mythe de la Méduse, par exemple, n’a jamais pu prendre sa source dans le sol de la Terre. Cette histoire de la Gorgone à la chevelure de serpents, dont les yeux pétrifiaient celui qui la regardait, n’a jamais pu naître d’une créature que la Terre ait nourrie. Et les anciens Grecs, qui la contaient, devaient se souvenir obscurément en y croyant à moitié, d’une très ancienne légende, venue de l’une des lointaines planètes, que leurs ancêtres les plus reculés visitaient jadis.
— Shambleau !... Ah ! Shambleau !...
La clameur sauvage de la foule rebondissait de mur en mur dans les rues étroites de Lakkdarol, et le choc de lourdes bottes sur le pavage de lave rougeâtre accompagnait sinistrement ce hurlement croissant :
— Shambleau ! Shambleau !
Northwest Smith l’entendit, se rapprocha et d’une enjambée, gagna le porche le plus voisin, posant une main méfiante sur la crosse de son pistolet thermique. Ses yeux pâles se rétrécirent…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette nouvelle.
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Calendrier cinéma 1931
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Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1931. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1932.
Ici le calendrier cinéma pour 1930.
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Novembre 1931
En France
L'amour en l'an 2000 - 1930 (6 novembre, Just Imagine)
Aux USA
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Octobre 1931
En France
Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux 1931 (Voyage dans le temps, A Connecticut Yankee, 16 octobre 1931)
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Avril 1931
Aux USA
Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux 1931 (Voyage dans le temps, A Connecticut Yankee, 12 février 1931)
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Février 1931
Aux USA
Dracula 1931 (12 février 1931)
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Freaks ! La monstrueuse parade, le film de 1932
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Freaks (1932)
Traduction du titre anglais : Affreux!
Attention, ce film est déconseillé aux âmes sensibles.
Sorti aux USA le 12 février 1932,
Sorti en France le 7 octobre 1932 ;
Sorti en DVD français ;
Sorti le 17 octobre 2023 en blu-ray américain CRITERION US.
De Tod Browning, sur un scénario d’après la nouvelle Spurs de Tod Robbins, parue dans le Munsey's Magazine de février 1923 ; avec Harry Earles, Daisy Earles, Wallace Ford, Leila Hyams, Olga Baclanova, Henry Victor, Roscoe Ates, Rose Dione, Johnny Eck.
Pour adultes et adolescents.
(fable, horreur, monstre, violent) L'orchestre joue une polka entraînante. C’est un petit groupe de gens vêtus de costumes et de grands chapeaux tristes. Des trop petits, des trop grandes, avec tous les petits défauts de la foule.
« Approchez, approchez, haranguait le forain comme vous avez pu le voir, on ne vous a pas menti ! On vous a dit que vous trouveriez ici des monstruosités qui bougent et qui respirent. Vous avez ri à leur vue ! Vous avez tremblé à leur vue ! Et pourtant... »
L'homme baisse le ton en se penchant légèrement vers son auditoire : « Vous auriez pu être l'un d'eux... » Il se redresse: « Ils n'ont pas demandé à naître ainsi, mais ainsi ils sont nés. Ils se sont donné des lois : En offenser un, c'est les offenser tous ! » Le forain descend de son estrade : « Et à présent, Mesdames et Messieurs, si vous voulez bien me suivre, vous découvrirez la plus étrange, la plus étonnante des monstruosité bien vivante... de tous les temps ! »
Les visiteurs se rassemblent autour d'un parc de bois au fond garni de sciure. Une femme hurle. La plupart reculent, glacé par l'effroi. Puis les gens se rapprochent et se mettent à murmurer. Ceux qui s'étaient caché les yeux ou qui s'étaient détournés ne peuvent s'empêcher de regrader à nouveau sur l'horrible chose. Encore, et encore, comme si leur esprit n'arrivait pas à en admettre l'épouvantable réalité.
« Les amis... reprend le forain d'une voix apaisante, recaptant aussitôt l'attention de la petite foule : elle fut jadis une superbe femme. Un prince se suicida pour elle. On l'avait surnommée... »
1
L'OISEAU DU PARADIS
Elle s'appelait Cléopâtre. Elle était la voltigeuse du Cirque de Madame Tétrallini. Une fois perchée sur son trapèze, le monde n'avait d'yeux que pour elle, et elle s'en moquait. Blonde, plantureuse, parfaite, elle s'envolait littéralement dans les airs, brillant de tous ses feux dans un collant noir qui, tout en la recouvrant totalement, ne laissait rien ignorer de ses formes. L'or-chestre jouait une valse rapide, que recouvraient les applaudissements à chaque acrobatie.
Derrière le rideau des coulisses, Hans et Frieda attendaient le passage de leur numéro. De loin, on aurait pu les prendre pour deux enfants, vêtus comme des adultes. « Ach ! Sie ist sehr verbrachtein, nicht wahr, Hans ? remarqua sentencieusement la petite écuyère. — C'est plus belle des grandes femmes que j'ai jamais vu, » répondit le maître de manège miniature.
Frieda considéra son partenaire en rougissant : « Mais Hans, tu vas me rendre jalouse ! s'étonna-t-elle. — Ah ! répondit Hans sans quitter des yeux la pis-te, ou plutôt le trapèze. Dis pas de bêtises ! — Dis pas de bêtises ? répéta Frieda : j'ai bien vu cette grande femme faire les yeux doux à mon Hans ! »
Elle baissa les yeux et se tortilla en rougissant encore plus : « Bien sûr que je ne suis pas jalouse... » Hans se tourna enfin vers sa partenaire : « Oh, Frieda chérie, s'excusa-t-il : je n'ai d'yeux que pour une seule femme. Celle que je vais épouser. »
Et il s'inclina galamment. Un roulement de timbale annonça le début du numéro suivant. Le palefrenier appela Frieda pour vérifier la selle de son poulain. Pendant ce temps, Cléopâtre, la Reine des Airs rentrait nonchalamment dans les coulisses, non sans s'attarder quelque temps près du rideau, histoire d'admirer les prouesses musculeuses d'Hercule, le dompteur de taureaux, qu'accompagnait un cancan endiablé.
Hans, qui était resté près du rideau, ne put s'empêcher d'admirer les longues jambes de la belle acrobate, que le collant noir mettait si audacieusement en valeur. Cléopâtre, baissant les yeux, s'en aperçut.
D'abord choquée, puis amusée, elle fit semblant de s'étirer et, du coup, laissa choir sa lourde cape dans la sciure étalée sur le sol. Évidemment, Hans s'empressa de la ramasser : une si jolie cape appartenant à une si belle femme ne devait pas s'abîmer ! Faisant alors celle qui venait de l'apercevoir,
Cléopâtre se pâma devant son geste et lui tourna le dos, de l'air d'attendre qu'il la rhabille de sa cape. Hans pâlît. « Est-ce que vous vous moquez de moi ? » demanda sèchement le maître de manège miniature.
Compte tenu de la différence de taille, même en se haussant sur la pointe des pieds, Hans aurait été bien incapable d'atteindre les épaules de la voltigeuse. « Oh, non monsieur ! s'exclama Cléopâtre en faisant l'innocente. Pourquoi le ferais-je ? — La plupart des grandes personnes le font, répondit Hans avec raideur. Elles ne me voient pas comme un homme. Pour eux je suis seulement quel-que chose qui les fait rire... »
Alors Cléopâtre posa un genou à terre pour lui permettre de repasser la cape autour de son cou. Hans s'exécuta de bonne grâce. « Merci ! fit Cléopâtre en effleurant la joue du jeune homme. C'était si gentil de votre part ! »
La voltigeuse croisa le regard noir de Frieda : celle-ci attendait son entrée perchée en amazone sur son poulain blanc. Cléopâtre se releva et marcha jusqu'à la petite écuyère. Elle fit négligemment voler la tulle du tutu de sa rivale, comme si celle-ci n'était qu'une poupée coûteuse qu'on aurait posée sur un cheval : « Mignon, très mignon ! » complimenta moqueuse l'Oiseau du Paradis...
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce film.
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Docteur Jekyll et Mr. Hyde, le film de 1931
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Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1931)
Ne pas confondre avec la version de 1941 avec Spencer Tracy dans le rôle titre, très bonne.
Sorti aux USA le 24 décembre 1931,
Ressorti aux USA en 1935 et en 1972,
Sorti en Angleterre le 11 février 1932.
Sorti en France le 29 avril 1932.
Ressorti en France le 16 juillet 1939.
Sorti en DVD anglais le 19 avril 2019 avec la version de 1941 sur un DVD double-face, édition belge incluant sous-titres français pour la version 1931, version française pour la version 1941.
Sorti en blu-ray américain WARNER ARCHIVES pour le 25 octobre 2022 (image excellente, son bon).
De Rouben Mamoulian ; sur un scénario de Samuel Hoffenstein et Percy Heath d’après le roman de Robert Louis Stevenson ; avec Fredric March, Miriam Hopkins, Rose Hobart, Holmes Herbert, Halliwell Hobbes, Edgar Norton, Tempe Pigott.
Pour adultes et adolescents.
Un homme joue sur les trois claviers d’un orgue, une partition ouverte horizontalement devant lui. On frappe à sa porte et il crie d’entrer, sans s’arrêter de jouer, et demande sans se retourner de quoi il s’agit à un certain Poole, son majordome. Celui-ci, âgé, explique qu’il est trois heures moins quart de l’après-midi et que le discours que son maître doit prononcer à l’université est à trois heures. L’homme confirme et continue de jouer de l’orgue. Puis il déclare à Pool que ce dernier est une nuisance, et, servilement, Pool confirme.
Mais l’homme ajoute aussitôt que cependant, il ne sait pas ce qu’il ferait sans Pool. Pool remercie son maître pour le compliment, et ce dernier en rajoute : le sens du devoir du domestique est aussi imprenable que le Rocher de Gibraltar : même Jean-Sébastien Bach (le compositeur) ne peut l’émouvoir. Le majordome confirme et remercie à nouveau, pour ajouter qu’il craint que son maître soit en retard. L’organiste soupire : il voit bien que Pool veut se débarrasser de lui, et posant l’accord final de la composition de Bach (titre illisible en définition standard) pour déclarer que c’est d’accord.
L’homme se lève (nous n’avons toujours pas vu son visage) et regarde vers la fenêtre décorée par une statue brandissant une épée flanquée de deux vases cristallin portant chacun un bouquet de roses blanches ; il lance à Poole que ce sont de charmantes roses. A la porte de la salle de musique, le majordome se retourne et s’incline brièvement pour remercier encore son maître qui le suit dans un vaste sol dallé de marbres, fleuri d’autres bouquets de roses blanches, garni de candélabres. Le majordome se retourne et demande si son maître préfèrera porter son manteau ou sa cape.
L’homme opte pour la cape. Le majordome se dirige vers une porte, qu’il a un peu de mal à ouvrir, disparaît. Alors l’homme s’arrête devant un miroir et nous voyons pour la première fois son visage : jeune, mince, soigné, plutôt joli garçon. Il s’assure de sa mise, rajustant sa lavallière, tandis que le majordome revient pour l’aider à passer sa cape, lui remet son chapeau haut-de-forme, ses gants, sa canne. Il va ensuite franchir la porte que lui ouvre le majordome et qui donne le perron, devant lequel est garé une calèche et son cocher, que l’homme salue d’un « Bon après-midi Jasper ! » et Jasper de lui répondre par un « Bon après-midi Monsieur. — Une belle journée, n’est-ce pas ? — N’est-ce pas, Monsieur ? »
Ces platitudes échangées, l’homme lance au cocher un « Saint Simon ! » et le cocher de répondre « Oui, Monsieur. » L’homme monte dans la calèche, les chevaux se mettent à trotter, l’homme salue au passage un policier : « Constable ! », un portier en livrée, et une fois la calèche arrêtée, l’homme annonce qu’il n’aura plus besoin de Jasper aujourd’hui : le docteur Lanyon l’emmènera là où il ira plus tard.
Puis l’homme se dirige vers l’entrée du bâtiment devant laquelle trois jeunes étudiants semblaient discuter, le premier, blond, le salue bas d’un « Comment allez-vous, Docteur Jekyll ? »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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