Poltergeist, le film de 1982
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Poltergeist (1982)
Sorti aux USA le 4 juin 1982.
Sorti en Angleterre le 16 septembre 1982.
Sorti en France le 20 octobre 1982.
Sorti en blu-ray américain du 25ème anniversaire chez Sony le 14 octobre 2008,
Sorti en blu-ray français 1er janvier 2009 ?
Annoncé blu-ray 4k annoncé en France pour le 21 septembre 2022.
De Tobe Hooper ; sur un scénario de Steven Spielberg, Michael Grais, Mark Victor ; avec JoBeth Williams, Heather O'Rourke, Craig T. Nelson, Dominique Dunne, Oliver Robins, Beatrice Straight, Michael McManus, Virginia Kiser, Martin Casella, Richard Lawson, Zelda Rubinstein, James Karen, Lou Perryman, Dirk Blocker.
Pour adultes et adolescents.
L’hymne national américain en version orchestrale : c’est le générique de fin des émissions à la télévision qui est restée allumée dans le salon des Freelings. La photo d’un monument aux morts de la seconde guerre mondiale est remplacée par la neige du tube cathodique, tandis que Monsieur Steve Freeling s’est endormi dans son fauteuil.
Le chien de la maison va inspecter l’assiette abandonnée par Steve à côté du fauteuil, puis trotte légèrement jusqu’à l’escalier menant à l’étage. Dans la chambre, Madame Diane Freeling dort profondément sur le lit, un mug abandonné sur la table de nuit. Le chien renifle le mug, puis va ouvrir la porte de la chambre d’en face, celle de Dana, la fille aînée des Freelings, qui également dort profondément, la bouche ouverte. Or, celle-ci a la tête sur un sac de chips : le chien lèche donc le visage de Dana, qui se retourne, et le chien récupère le sac de chips et dévore tout ce qu’il n’a pas répandu dans le lit sur le tapis du couloir.
Puis le chien entre dans la chambre des deux petits derniers, dévore le casse-croûte que Robbie, le garçon avait laissé sur son étagère, puis cherche en vain sur le côté de la petite fille blonde, Carol-Anne. Le chien s’en va. Carol-Annne se réveille et se lève. Carol-Anne descend alors l’escalier pour aller dans le salon, attirée par le clignotement de l’écran de télévision sur lequel la neige danse. Elle s’agenouille tout près de l’écran et demande s’il y a quelqu’un, puis à quoi il ressemble. Son père, toujours affalé dans le fauteuil, s’agite un peu dans son sommeil.
Puis Carol-Anne se met à crier de parler plus fort parce qu’elle ne peut pas entendre son interlocuteur. Du coup, entendant le cri depuis l’étage, Diane, la mère de Carol-Anne se réveille. Come la petite fille crie de plus belle parce qu’elle ne peut plus entendre son interlocuteur, et c’est au tour de sa grande sœur Dana et de son grand frère Robbie de se réveiller – et finalement son père, Steve, se redresse sur le fauteuil du salon. Dans la lumière clignotante de la télévision, la mère, la sœur et le frère descendent dans l’escalier pour découvrir dans le salon le père considérant surpris la petite fille agenouillée devant l’écran sur lequel la neige danse. Puis Carol-Anne, tout en continuant à fixer l’écran, semble répondre : cinq, oui (deux fois), elle ne le sait pas (deux fois), tout en souriant. La petite fille pose alors ses deux mains à plat sur l’écran de télévision.
Le lendemain matin, il fait un temps radieux sur la vallée. Entre les collines et traversé par une voie rapide, c’est un lotissement résidentiel rempli de petites maisons presque identiques à toit d’ardoise rouge ou grise, aux cheminées et façades blanches ou ocre, avec très peu de circulation automobile. La rue qui mène à la maison des Freelings est largement sinueuse et tranquille, quelques enfants du quartier y font du vélo, de la trottinette ou du patin.
Un cycliste rouquin dégarni et barbu arrive en nage, un carton de cannettes de bière à la main, passant devant le panneau indiquant la direction de la maison modèle à visiter pour le prochain lotissement en cours de construction. Il passe devant trois garçons et une fille blonds, les trois garçons occupés à jouer avec des petites voitures télécommandées qui se lancent à la poursuite du cycliste et lui coupe la route, le faisant chuter. Les quatre adolescents éclatent de rire, alors que le cycliste se précipite à l’intérieur de la maison devant laquelle il s’est étalée, emportant les cannettes dont plusieurs éjectent spectaculairement la bière sous pression.
Personne n’étant venu ouvrir la porte principale, le barbu doit encore faire le tour par la cuisine pour rejoindre monsieur Freeling et ses voisins venus voir un match de football américain à la télévision. Pendant ce temps, Madame Freeling fait le lit de son garçon et trébuche sur les patins à roulettes qui dépassaient du lit. Puis comme elle s’assoit sur le lit, Diane réalise que Tweetty, le canari des enfants, git pattes en l’air dans la cage suspendue en face des lits. Puis après deux soupirs, Diane pousse un juron : l’oiseau ne pouvait pas attendre un jour d’école pour mourir ?
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Conan le Barbare, le film de 1982
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Conan The Barbarian (1982)
Suivi de Conan le Destructeur.
A ne pas confondre avec le remake de 2011.
Sorti en Angleterre le 2 avril 1982.
Sorti en France le 7 avril 1982.
Sorti aux USA le 14 mai 1982.
Sorti en blu-ray aux USA le 2 août 2011 (version internationale, multi-régions, sous-titres français)
Sorti en blu-ray en France le 17 août 2011 (version internationale, multi-régions, version française incluse, un bonus en plus : Conan The Rise Of A Fantasy Legend).
De John Milius (également scénariste). Avec Arnold Schwarzenegger, James Earl Jones, Max von Sydow, Sandahl Bergman, Mako. D'après le roman de Robert E. Howard. Scénario d'Oliver Stone. Produit par Dino De Laurentiis.
Pour adultes et adolescents.
Entre le temps où les océans ont englouti l'Atlantide et l'avènement des fils d'Arius, un âge des ténèbres vit l'avènement d'un roi nommé Conan dont voici le récit de la jeunesse : tout jeune fils de forgeron, vénérant Crom le dieu de la Terre qui jadis extermina les géants qui lui avaient dérobé le secret de l'acier. Après avoir reçu de son père le secret de l'acier et la seule confiance en son épée, Conan vit un matin d'hiver l'armée d'un sorcier dont le symbole est un serpent à deux têtes brûler son village, massacrer les adultes et emmener les enfants comme esclave. Après avoir vu son père dévoré par les chiens et sa mère hypnotisée puis décapitée, Conan lui-même passera son enfance et son adolescence à pousser la meule d'un moulin, jusqu'à ce qu'il soit l'unique survivant à faire encore tourner la lourde pierre. Il est ensuite vendu comme gladiateur, mais sa gloire est telle que son maître décide de l'éduquer et lui faire faire des enfants. Une nuit, son maître le libère au beau milieu des steppes. Poursuivi par les loups, Conan se réfugie dans une tombe et trouve une épée...
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Litan, le film de 1982
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Litan (1982)
Autre titre: La cité des spectres verts.
Sorti en France le 24 février 1982.
Sorti en DVD français le 7 décembre 2005.
De Jean-Pierre Mocky (également scénariste et acteur) ; sur un scénario de Patrick Granier et Jean-Claude Romer ; avec Marie-José Nat, Jean-Pierre Mocky, Nino Ferrer, Marisa Muxen, Bill Dunn, Georges Wod, Dominique Zardi, Sophie Edelman, Terence Montagne, Roger Lumont.
Pour adultes.
Des masques, de la musique, des danses : dans la ville de Litan chaque année, on fête ainsi les Morts. Mais cette année-là…
Une fanfare d’hommes en costume rouge et aux masques argentés jouent une musique discordante tandis qu’un funambule fait du vélo sur un fil et des danseurs avec des masques de vieillards valsent lentement. À la tannerie, un gros homme ensanglanté tourne et retourne le contenu d’une cuve, et un homme en pousse un autre au masque ensanglanté en direction du quai d’une rivière aux eaux vertes. Le funambule tombe de son vélo dans le vide. Un cercueil vide est entraîné par le courant de la rivière… Jack au visage ensanglanté tombe en hurlant. Nora pousse un cri perçant… et se réveille dans sa chambre, se débattant. Elle ouvre les yeux, se redresse et s’assoit contre le dossier du lit, et son regard tombe sur la photo d’elle et de Jack, en couple, avec la dédicace « à la vie, à la mort ».
Nora sort du lit, va à la fenêtre en passant devant une table chargée des pièces détachées d’une balance Roberval, tire le rideau blanc. La vue est noyée de brouillard, alors Nora va à la fenêtre suivante. On distingue à peine deux silhouettes et la rue, tandis que quelqu’un joue de l’Harmonica dehors. Nora regarde de l’autre côté et aperçoit tout près un stand de boucherie, avec des lames acérées et du sang. Nora se retourne et va attraper le téléphone. Elle le décroche, compose un numéro, entend une voix d’homme lui donne rendez-vous au cimetière. Nora demande si elle est bien au bureau des études géologiques. Elle demande Jack Vassel, et une voix d’homme lente lui répond qu’il n’est pas là. Elle demande où il est, et on lui répond aux Roches Noires. Nora se change rapidement, sort de la maison alors qu’un homme au masque de squelette la guette, et comme elle se hâte le long du canal noyé de brouillard, une vendeuse de poisson lui crie qu’elle espère que Nora sera revenue à temps pour finir de réparer ses boucles d’oreilles.
Alors qu’elle tourne dans une ruelle, elle se retrouve nez à nez et bloqué par un monsieur Timothée. Nora s’excuse, dit qu’elle n’a pas le temps, et contourne le gros homme. Comme elle dévale un passage couvert étroit, elle est dépassée par un petit groupe de scouts en noir, puis butte cette fois contre l’homme au masque de squelette, qui tente de la retenir. Nora se dégage et s’éloigne. En fait, des tas d’hommes portent des masques de squelettes dans les rues embrumées et jouent à barrer le passage de Nora, qui butte encore contre un homme au regard halluciné, immobile. Puis elle demande son chemin à un gros homme accompagnant des scouts en noir tenant des ballons argents, qui lui indique le bus sur la place. Après avoir croisé un homme portant un masque d’écorché vif, Nora retrouve un infirmier de méchante humeur qui attend lui aussi le bus en question, qui serait en retard. En fait, le chauffeur du bus est l’homme au regard halluciné, incapable de prendre quelque initiative que ce soit sans l’aide de son épouse. Le chauffeur de bus démarre et suit la rue noyée de brouillard, et, le sourire au lèvre, va écraser l’infirmier énervé contre l’arrêt de bus, tandis que Nora n’a eu que le temps de se jeter sur le côté. Nora va ensuite arrêter un grand tacot qui transporte des musiciens masqués de la fanfare. Elle leur demande s’ils vont aux roches noires, et ils hochent la tête. Le Tuba fait monter Nora, qui s’assit devant avec lui. Le tuba sifflote, fixe Nora, puis pousse un grand cri et s’esclaffe : selon lui, il ne faut pas avoir la trouille, car ce jour est celui de la Saint Litan, tout le monde, il est excité.
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Les maîtres du temps, le film animé de 1982
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Les maîtres du temps (1982)
Sorti en France le 24 mars 1982.
Sorti en DVD français coffret collector 2 DVD le 24 mars 1984 (film et bonus).
De René Laloux (également scénariste). Avec Jean Valmont, Monique Thierry, Michel Elias, Frédéric Legros, Yves-Marie Maurin. D'après L'orphelin de Perdide, le roman de Stefan Wul. Dessins de Moebius (Jean Giraud).
Un homme nommé Claude emmène à toute vitesse son fils, Piel, à travers le désert puis la mer sur la planète Perdide. Il appelle par radio interstellaire en vain un dénommé Jaffar : Les frelons les pont attaqués par surprise, son épouse Annie est morte, et il essaie d’atteindre la zone des Dolongs. Mais son véhicule insectoïde s’écrase. Claude est grièvement blessé et ne peut sortir du véhicule : il envoie son fils vers les Dolongs en lui donnant son micro interstellaire. À l’enfant, il dit que le micro est un jouet, un ami, qu’il appellera Mike et qu’il devra faire tout ce que Mike lui dira.
Dans l’espace, un petit vaisseau spatial avance tranquillement. Son capitaine, Jafar, est furieux parce que l’un des passagers, le Prince Matton, faisait la sieste alors que des lumières d’alertes clignotaient : ils ont manqué de heurter un météore, et ils ont manqué le message de Claude. Alors qu’une jeune femme blonde, Belle, arrive pour leur servir une collation, ils écoutent le message, impassibles. Le capitaine tente de contacter le fils de Claude, Piel, qui fasciné par les fluorescences des fruits des arbres, a abandonné le micro à quelques pas de là…
Ayant réussi à recontacter l’enfant, Jafar lui annonce qu’il va venir le chercher. Mais le détour indigne le Prince Matton, qui avait chèrement payé Jafar pour que celui-ci l’emmène sur Aldébaran, alors que le politicien s’est enfui avec la moitié du trésor public de son pays. Jaffar fait d'abord escale sur la planète où réside le vieux Silbad, qui connait bien la planète Perdide : en effet, l'enfant qu'ils veulent sauver est en danger permanent à cause de la faune et de la flore très hostile de cette planète : en restant en contact permanent, Silbad pourra le guider.
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Looker, le film de 1981
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Looker (1981)
Traduction du titre original : De la bombe.
Autre titre : Vidéo crime ; L'ordinateur meurtrier (!).
Sorti aux USA le 30 octobre 1981.
Sorti en France le 6 juin 1984.
Sorti en DVD français le 3 avril 2008 (zone 2, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround ; sous-titres français forcés sur la version anglaise, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en DVD américain le 30 janvier 20017 (zone 1, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround, sous-titres anglais, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en DVD français le 17 mars 2010 (zone 2, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround ; sous-titres français forcés sur la version anglaise, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en blu-ray américain WARNER ARCHIVES le 18 septembre 2018.
De Michael Crichton (également scénariste) ; avec Albert Finney, James Coburn, Susan Dey, Leigh Taylor-Young, Dorian Harewood, Tim Rossovich, Darryl Hickman, Kathryn Witt, Terri Welles, Michael Hawkins, Ashley Cox, Donna Kei Benz, Catherine Parks.
Pour adultes et adolescents.
« Oh miroir, miroir sur le mur, comment puis-je être certaine que Bill me téléphonera ? », se lamente une blonde en train de se pomponner tandis que derrière-elle une baie vitrée futuriste montre les gratte-ciels illuminés dans la nuit.
Alors le miroir lui répond : « Bien sûr, vous êtes très belle… » ce qui ravit la blonde. Mais c’est seulement pour ajouter aussitôt : « Mais j’ai bien peur qu’il vous manque une chose… » Alors la blonde presse le miroir de lui dire quoi : Ravish – le Parfum Ravish : vous en mettez un peu derrière votre oreille ; une goutte derrière les genoux plaira sûrement ; et puis en tamponner entre les orteils… La blonde s’étonne : « Mes orteils ? ». Et le miroir de répondre : « On ne sait jamais ! »
Comme elle s’apprête à le faire, son téléphone sonne, et le miroir commente : « Je me demande maintenant qui cela peut bien être ? »
Ravish ! Le parfum qui réalise vos plus profonds désirs…
Le cabinet de chirurgie esthétique du Dr. Roberts. La même blonde est assise au bureau et déclare que Roberts pense probablement qu’elle est belle – mais elle ne l’est pas : elle a des tas de défauts à corriger. Elle a une liste avec elle : son nez est trop étroit de 2 millimètres ; et ses pommettes sont trop hautes de 4 millimètres ; et son menton a une petite bosse de 1 millimètre au bout. Et la distance de ses aréoles est de cinq millimètres. Et elle a un grain de beauté sur les côtes. Donc elle a vraiment besoin d’une chirurgie esthétique.
Circonspect, le Docteur Roberts, la quarantaine bien sonnée et le visage buriné, se penche et attrape la liste, déplie le papier et lit. Il porte son index à la bouche et la jeune femme lui demande s’il y a quelque chose qui ne va pas. Le docteur répond que c’est seulement que la demoiselle – Lisa – est très belle, et il n’arrive pas à concevoir qu’elle puisse vouloir changer ce que Dieu lui a donné. Lisa répond sans se troubler : c’est pour son travail – elle joue dans des publicités pour la télévision ; ils veulent une certaine apparence. Roberts proteste : ces changements sont minuscules – personne ne remarquerait la différence. Lisa soupire : le docteur Roberts s’est déjà occupé de ses amies – Tina, Cindy et Susan – et tout le monde dit qu’il est le meilleur chirurgien esthétique de Beverly Hills.
Le docteur Roberts demande alors à Lisa de l’excuser car il souhaite consulter son associé, le Docteur Belfield. Roberts va donc prendre un café, et Belfield lui répond qu’il n’en est pas question : Lisa est folle – c’est une fille superbe. Puis il demande à Roberts combien de ces actrices avec des listes il a opéré jusqu’à présent – trois, quatre ? Roberts confirme qu’il en opérées trois. Pour Belfield, c’est sûrement une mode de l’industrie du spectacle. Belfield demande alors si Roberts va opérer Lisa. Roberts hésite. Alors Belfield remarque que si Roberts n’opère pas Lisa, quelqu’un d’autre de moins compétent le fera. Ce qui convainc Roberts. Belfield est ravi et allume un cigare : si Roberts opère Lisa, c’est lui qui l’anesthésiera…
Après l’opération et après avoir guéri des hématomes, Lisa, ravie, se maquille chez elle devant son miroir, dans son luxueux appartement : elle est une vraie bombe, si parfaite à tous les égards et elle a tout ce qu’elle désire. Son petit chien tressaille. On sonne à sa porte. Lisa enfile un peignoir, puis à la réflexion l’abandonne, et va pour ouvrir la porte, se recoiffant au passage devant un autre des grands miroirs de l’appartement. Elle ouvre, croyant avoir affaire à son petit ami – un flash – le couloir de la résidence est vide. Lisa reste immobile un temps, puis regarde d’un côté et d’un autre. Son petit chien aboie joyeusement.
Lisa pivote sans refermer la porte et retourne dans l’appartement, suivie par son petit chien qui continue d’aboyer. L’appartement est vide. La porte d’entrée se referme violemment dans le dos de la jeune femme, qui laisse échapper un petit cri. Il n’y a toujours personne. La porte-fenêtre qui donne sur le balcon est ouverte et le vent soulève les rideaux. Alors Lisa remarque que son petit chien Teddy a disparu, et elle l’appelle. Elle entend alors les aboiement étouffé du chien et va dans la chambre à coucher, toute de rose décorée. Elle découvre alors son petit chien enfermée dans la penderie. Comme elle sort le petit chien et lui demande ce qu’il fait là – ils doivent se préparer pour l’arrivée de son petit ami Bob, Lisa s’arrête net : quand elle était passée devant le grand lit rose, il n’y avait rien dessus. Maintenant il y a une valisette de métal ouverte, avec la forme découpée d’une arme à feu dans le rembourrage qu’elle contient.
Lisa s’approche – et touche le rembourrage pour s’assurer que l’objet est bien réel. Puis tenant toujours le chien, elle va voir dans la salle de bain – vide – revient dans la chambre, puis le salon, sans remarquer l’ombre d’un homme armé projetée sur les rideaux flottants de la porte-fenêtre donnant sur le balcon. L’homme suit alors Lisa le long du balcon. Lisa veut alors franchir le rideau pour passer du salon au balcon – un nouveau flash. Lisa reste immobile et soudain se met à tourner lentement sur elle-même, contre sa volonté, s’empêtrant dans le rideau. Elle lâche son petit chien. Les fixations du rideau sautent… et elle bascule par-dessus la rambarde en hurlant : il y avait bien un tueur dans son dos, moustachu, une visière argentée masquant ses yeux, portant des gants, qui marche ensuite tranquillement déposer un stylo sur l’un des fauteuils roses du salon de Lisa…
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