Cyrion, le roman de 1982
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Cyrion (1982)
Sorti aux USA en septembre 1982 chez DAW,
Traduit en français le 10 mai 1985 chez J’ai lu,
Réédité en français en 1994.
De Tanith Lee.
Pour adultes et adolescents.
Roilant est convaincu qu’un seul homme peut le sauver, Cyrion. Seulement il ne l’a jamais rencontré et n’a entendu son nom que dans une chanson, mais ce nom est effectivement connu dans tout le royaume…
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Une compilation de nouvelles sur un ton proche du maître Jack Vance suivant une formule plaisante — et d’un court roman, seul ce dernier semblant avoir déçu ses lecteurs. Personnellement, j’ai l’impression de lire du Donjon & Dragon s’efforçant d’émuler du bon Jack Vance, car si la construction d’univers, d’intrigues et de personnages est bien au rendez-vous, les détails font plus toc que références à des mondes inspirés de l’Histoire et magnifiées par les mythes, les légendes et les lois surnaturelles – que d’autres auteurs sont parvenus à évoquer brillamment dans bien sûr Bilbo le Hobbit de Tolkien, et bien au-delà de la littérature jeunesse, les Chroniques de Lankhmar de Fritz Leiber. Jack Vance maîtrise également davantage l’art de la Fantasy, Michael Moorcock aussi tant qu’il ne vous écœure pas par l’abus de ses maniérismes.
Bref Cyrion, c’est du bon, mais il ne faut pas avoir lu les épopées en grec ancien (L’odyssée) ou en latin (Les métamorphoses), les sagas du Xème siècle et autres chansons de gestes, ou en français du 15ème ou 16ème siècle dans le texte, type Gargantua, qui ont beau broder tendent si l’on sait les lire (ou les traduire) à vous immerger d’une manière plus cohérente et dense aussi bien dans le trivial que le dantesque des aventures plus ou moins épiques et plus ou moins surnaturelles.
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Le texte original de Tanith Lee (1982, chez Michael Joseph)
PROLOGUE: The Honey Garden
The plump young man with the bright ginger hair caused something of a sensation as he entered the inn. It was not intentional.
Dazzled by the hard sunlight of the streets, he judged the three steps of the threshold as two. Finding otherwise, and breaking into an involuntary leap to save himself, he sprang upon an unwitting figure just then in the process of crossing the area, bearing with him two flagons of wine. With cries of surprise and discomposure, both toppled into the clutches of the brass Quirri who guarded the entrance. And, inevitably, struck the brazen gong suspended from her hands. A loud clang echoed through the building, followed by the crash first of one wine jar, then of a second wine jar.
A silken curtain was thrown aside to reveal the major chamber of the inn, and two male customers, prepared for combat. One was a burly, black-browed fellow, the other a blond Westerner, clad in mail and obviously a soldier, drawn dagger already in professional evidence. From a passage the innkeeper had also come flying. At their feet, two persons writhed and struck about them feebly.
“Are they killing each other?”
“The scoundrel is attacking my poor slave!”
The dark man, who wore the badge of a master mason, at this point intervened, hauling the ginger young man in one direction, while the stunned slave rolled in another. The innkeeper bent over him, cooing. “Speak to me, Esur. Are you dying ? And the price of slaves just doubled in the markets.”
The soldier had already sheathed his dagger. With amusement on his attractive, neatly bearded face, he remarked, “A mistake, I think.” He turned and walked back into the body of the inn.
Ginger-cheeked now, the plump young man began to explain his error, and produced money to pay for the spilled wine and the spilled slave. The mason stood looking on, toying the gold coin in his ear.
Leaving he slave, the innkeeper had gone to examine the brass Qirri. A copy of some pagan statue of the bee goddess — imported when, centuries before, the Remusans had occupied the city — she was the symbol of this inn known as the Honey Garden. Superstitiously, the innkeeper felt her over, was satisfied, kicked the slave to his feet and, taking the proffered money, decided to forgive and forget.
“You are welcome, sir. The Honey Garden, sweetest inn of Heruzala, lies before you. What may we bring for your delight?”
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La traduction au plus proche
PROLOGUE
Le Jardin du Miel
Le jeune homme rondouillet aux cheveux rouge vif fit plutôt sensation en entrant dans l'auberge. Ce n'était pas intentionnel.
Ébloui par la lumière dure du soleil des rues, il avait jugé que les trois marches du seuil en étaient deux. Réalisant que ce n’était pas le cas, et bondissant par réflexe pour se sauver, il se jeta sur un quidam pris au dépourvu qui était en train de traverser la zone, portant avec lui deux jarres de vin. Avec des cris de surprise et de déconfiture, tous deux basculèrent dans l’étreinte de la Quirri d'airain qui gardait l'entrée. Et, inévitablement, heurtèrent le gong de bronze suspendu à ses mains. Un grand « clang » résonna dans tout le bâtiment, suivi du fracas d'une première jarre à vin, puis d'une seconde jarre à vin.
Un rideau de soie fut écarté pour révéler la grand salle de l'auberge, et deux clients mâles, prêts à se battre. L'un était un homme costaud aux sourcils noirs, l'autre un Ouesternien blond, vêtu de la cotte de mailles et manifestement soldat, la dague professionnellement tirée au clair. D’un corridor, l'aubergiste s’était également précipité. À leurs pieds, deux personnes se tortillaient et se débattaient faiblement.
— Est-ce qu'ils s'entretuent ?
— Ce vaurien s'en prend à mon pauvre esclave !
L'homme aux cheveux noirs, qui portait l'insigne de maître maçon, intervint à ce point, tirant le jeune homme roux dans une direction, tandis que l'esclave assommé roulait dans l’autre. L'aubergiste se pencha sur celui-ci en roucoulant :
— Parle-moi, Esur. Es-tu en train de mourir ? Et dire que le prix des esclaves vient de doubler sur les marchés !
Le soldat avait déjà rengainé sa dague. De l'amusement se lisant sur son beau visage à la barbe soignée, il remarqua :
— Une méprise, je suppose.
Il tourna des talons et retourna dans la salle principale.
Les joues rouges à présent, le jeune homme rondouillet commença à expliquer son erreur, et sortit de l'argent pour payer le vin renversé et l'esclave renversé. Le maçon restait là à regarder, jouant avec la pièce d'or à son oreille.
Abandonnant l'esclave, l'aubergiste était allé examiner la Qirri en airain. Copie d'une statue païenne de la déesse des abeilles — importée lorsque, des siècles auparavant, les Rémusiens avaient occupé la ville — elle était le symbole de cette auberge connue sous le nom de Jardin du Miel. Superstitieusement, l'aubergiste la palpa tout son long, fut satisfait, releva l'esclave d’un coup de pied et, prenant l'argent proposé, décida de pardonner et d'oublier.
— Vous êtes le bienvenu, monsieur. Le Jardin du Miel, la plus douce auberge d'Heruzala, s’offre à vous. Que pouvons-nous vous apporter pour votre délice ?
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La traduction française de 1984 de Gérard Lebec pour J’ai Lu
PREMIER PROLOGUE
Le Jardin de Miel
Bien involontairement, le petit jeune homme grassouillet à la rousse chevelure fit une entrée remarquée dans l’auberge.
Ébloui par la vive luminosité des rues ensoleillées, il ne crut voir que deux marches sur un seuil qui en comptait trois. Emporté par son élan, il voulut retrouvé son équilibre et se précipita droit sur la malencontreuse silhouette qui, à cet instant, traversait le vestibule, chargée de deux cruchons de vin. Ils basculèrent alors dans un concert de cris et dans les bras de la Qirri de cuivre postée à l’entrée de l’établissement et firent bien sûr résonner le gong d’airain qu’elle tenait entre ses mains. Le puissant vacarme se répercuta d’une pièce à l’autre, suivi par le fracas caractéristique d’une première jarre de vin explosant sur le sol, puis d’une seconde.
Un rideau soyeux se fendit, révélant deux clients prêts à défendre leur salle d’auberge. Un grand gaillard au teint sombre et un Occidental blond portant haubert de mailles, un soldat si l’on en jugeait par sa dague dégainée dans un réflexe tout professionnel.
Le maître de céans surgit alors d’un couloir latéral.
— Gredin ! Scélérat ! S’attaquer à un pauvre esclave !
Sans mot dire, l’homme basané, sur le pourpoint duquel on remarquait l’insigne corporatif des maîtres maçons, tira le jeune homme roux d’un côté. L’esclave assommé s’effondra de l’autre et l’aubergiste se pencha sur lui en couinant :
— Réponds-moi, Esur ! Dis-moi quelque chose ! Tu ne vas pas mourir ? Pas maintenant, avec le prix de l’esclave qui vient de doubler sur le marché !
Le soldat avait déjà rengainé son arme. Une expression amusée parut sur son beau visage qu’encadrait un fin collier de barbe.
— Fausse alerte, dit-il.
Tournant les talons, il repartit vers le fond de la salle.
Rouge de visage comme de chevelure, le jeune homme se confondit en excuses et sortit sa bourse pour dédommager le patron de l’auberge. Le maître d’œuvre observait la scène en tripotant la pièce d’or sertie dans le lobe de son oreille.
Mais, négligeant l’esclave, l’aubergiste s’était précipité vers la Quirri de cuivre et l’inspectait sur toutes ses faces non sans l’apaiser par des caresses superstitieuses. Réplique de quelque statue païenne de la déesse abeille vraisemblablement importée des siècles auparavant lors de l’occupation rémusaine, elle poursuivait sa carrière tutélaire en servant d’enseigne à cette hôtellerie connue sous le nom de Jardin de Miel.
Satisfait de son inspection, le maître des lieux entreprit alors de relever son esclave à coups de pied dans les côtes puis, manifestement décidé à passer l’éponge, tendit la main pour prendre l’argent offert.
—Soyez le bienvenu, beau sire. Le Jardin de Miel, la meilleure auberge dans tout Héruzala, est à votre entière disposition. Que puis-je vous faire servir pour vous être agréable ?
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Dark Crystal, le film de 1982
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The Dark Crystal (1982)
Traduction du titre original : Le cristal sombre.
Notez qu'il existe une autre version de ce film que celle actuellement éditée, possiblement la workprint, avec une introduction différente. Selon mon souvenir, c'était une version plus impressionnante. La version actuelle a été rendue plus enfantine. La copie sous-titrée en français avait été envoyée présentée comme la version ordinaire, il est donc possible qu'elle soit encore en circulation en France.
Sorti aux USA, au Canada et en Angleterre le 17 décembre 1982.
Sorti en France le 23 mars 1983.
Sorti en DVD US en 1999.
Sorti en DVD US édition collector en 2003.
Sorti en DVD US édition Superbit en 2003.
Sorti en DVD UK édition 25ème anniversaire en 2007.
Sorti en blu-ray anglais le 31 août 2009 (multirégions, français inclus, je suppose montage international)
Sorti en blu-ray français le 9 septembre 2009 (multirégions, édition identique aux blu-rays anglais et américain).
Sorti en blu-ray américain le 29 septembre 2009 (multi-régions, français inclus).
De Jim Henson (également scénariste), Frank Oz. Avec Jim Henson, Kathryn Mullen, Frank Oz.
Conception visuelle : Brian Froud.
Alors que le monde se meurt, l'empereur des monstrueux Skeksès agonise au fond de son palais cauchemardesque. Au même moment, le chef des paisibles Mystiques est également à l'article de la mort. Ce dernier fait appeler Jen, un jeune Gelflin (elfe) qu'il avait recueilli enfant. Jen apprend alors qu'il doit retrouver un éclat perdu du Cristal, et le réunir avec celui-ci avant la fin de la grande conjonction des trois soleils de la planète.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Tron, le film de 1982
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Tron (1982)
Sorti aux USA le 9 juillet 1982.
Sorti en Angleterre le 21 octobre 1982.
Sorti en France le 15 décembre 1982.
Sorti en blu-ray américain coffret Tron Legacy 3D / Tron Classic le 5 avril 2011.
Sorti en blu-ray français le 9 juin 2011.
De Steven Lisberger (également scénariste). Avec Jeff Bridges, Bruce Boxleitner, David Warner, Cindy Morgan, Barnard Hughes, Dan Shor, Peter Jurasik.
Dans une salle d'arcade, chez Flynn, une partie du jeu vidéo Lightcycle contre l'ordinateur fait rage. Mais de l'autre côté de l'écran, deux motos-lumière font pour de vrai la course dans un monde virtuel. Au-dessus, un croiseur avance. Le pilote de la motobleu, Sark, est félicité par le Master Control qui lui annonce qu'il pourra s'entraîner prochaînement contre des programmes militaires, du Strategic Air Command. Au même moment, un programme comptable qui vient d'être arrêté est conduit dans une cellule. Il y retrouve Ram, un autre programme qui lui demande s'il croit dans les Utilisateurs. Le programme comptable, Crom, que bien sûr que oui, sans quoi comment pourrait-il exister ? Ram lui répond que c'est précisément la raison pour laquelle il a été arrêté : tous les programmes qui croient dans les utilisateurs sont inutiles au Master Control, qui les envoit se faire tuer dans les jeux vidéos. Au même instant, dans la réalité, Flynn envoie son programme Clu tenter de franchir les défenses du Master control. Pour Clu, dont le visage est celui de Flynn, le monde est une autoroute sur laquelle il circule à bord d'un char flottant. Lui et son unité d'information sont vite rejoints par des unités de reconnaissance, des pinces géantes sur lesquelles Clu ouvre le feu, mais en vain. En tentant d'échapper à ses poursuivants, Clu crashe son char dans un mur de données. Il n'a que le temps de chasser son unité d'information et il est capturé. Dans le monde virtuel, Clu est présenté comme un programme pirate entré à l'aide d'un mot de passe volé. Clu prétend être entré par erreur, et le Master Control le torture pour savoir quel est le nom de son Utilisateur. Ne pouvant rien en tirer, le Master Control détruit Clu, qui, dans un hurlement, se décompose en bribes d'énergies.
Après quoi, Master Control décide de contacter dans le monde réel le directeur d'Encom, Dillinger. Master Control annonce que Flinn, selon lui, a encore tenté de récupérer son dossier. Dillinger décide de bloquer tous les accès jusqu'à ce qu'ils coincent Flynn. Mais du coup, tous les projets de l'équipe recherche et développement d'Encom se retrouvent bloqués, dont celui d'Alan Bradley, qui décide de demander des explications à son directeur. Chez Dillinger, Alan proteste de son innocence, et doit expliquer son projet Tron: un programme indépendant capable de contrôler les accès, y compris ceux du Master Control. Dillinger lui répond que les accès seront rétablis la semaine suivante. Juste après le départ d'Alan, Master Control intervient directement pour rappeler à l'ordre Dillinger dans son bureau: il n'est pas question de laisser un programme indépendant le contrôler lui. Pendant ce temps, Alan est descendu dans le laboratoire du Docteur Gibbs, l'un des fondateurs d'Encom, et de son assistante la jolie Lora. Ceux-ci travaillent sur la numérisation d'un objet réel, comme une orange, qui puisse ensuite rester en suspension dans le faisceau laser, avant d'être reconstruit dans le monde réel. Leur test ayant réussi, Alan les félicite puis vient se plaindre des restrictions d'accès imposés par Dillinger et des bugs provoqués par le Master Control dans le réseau.
En entendant parler des problèmes de pirateries, Lora songe immédiatement à Flynn et persuade Alan de venir avec elle chez Flynn pour le prévenir des nouvelles dispositions de Dillinger et du fait que celui-ci cherche à le piéger. Ils se rendent à la salle d'arcade de Flynn. Ils cherchent Flynn à travers la galerie et le trouve en train de battre des records à un jeu d'Encom. Sur l'écran vidéo, nuls autres que les pinces géantes qui poursuivaient Clu dans le monde virtuel. Flynn les fait monter dans son appartement à l'étage du dessus. Lora n'y va pas par quatre chemins et lui demande s'il fouine actuellement du côté de chez Encom.
Flynn avoue mais précise qu'il n'est pas arrivé à entrer. Il lui faudrait un accès direct pour récupérer des preuves : trois ans auparavant Kevin Flynn faisait partie des meilleurs informaticiens d'Encom. Si brillant qu'il travaillait après ses heures sur Space Paranoïd. C'est alors qu'un soir, alors que Flynn avait bouclé son projet, le jeune homme découvre que ses dossiers personnels ont été effacés : un autre jeune informaticien, pas si brillant, mais très rusé, est passé par là. Le mois d'après, Ed Dillinger se proclame créateur de Space Paranoïd, le vend à Encom, obtient promotion sur promotion. Flynn est désespéré d'apprendre que tous les accès sont bloqués. Si seulement le programme Tron pouvait intervenir, ils pourraient retrouver les preuves. Or Lora a l'accès qui manque à Flynn : celui du projet de Gibbs. Tous les trois se rendent immédiatement de nuit sur le site des laboratoires d'Encom. Au même instant, Master Control apprend à Dillinger qu'il attaquera le Pentagon la semaine prochaine, et si Dillinger essayait de l'en empêcher, il utiliserait les preuves que recherche Flynn pour faire arrêter Dillinger. De son côté, Alan prend place à son poste de travail pour lancer Tron quand l'accès sera libéré, et Lora conduit Flynn à son terminal. Tous les deux ignorent que Master Control a positionné le laser qui permet de numériser un objet réel et le transporter dans le monde virtuel en direction de l'opérateur du terminal. Lorsque Flynn tente de se connecter, il est immédiatement interpellé par le Master Control qui lui conseille de cesser immédiatement sa tentative de piratage. Master Control lui annonce alors qu'il va le placer sur la grille des Jeux, et Flynn se moque de lui. C'est alors que le laser se met en route et désintègre Flynn.
Pour Flynn, c'est la chute en vol plané à travers le monde virtuel, puis la rematérialisation improbable dans un genre de chambre, vêtu d'une étrange tenue aux fluorescences bleues. Très vite, les gardes l'entourent et l'emmènent vers les cellules des programmes que l'on envoie tuer aux jeux. Pendant ce temps, Master Control annonce à Sark qu'il a un nouveau programme pour lui, avec mission de l'entraîner au jeu, lui laisser espérer, avant de l'éliminer. Quand Sark apprend qu'il a affaire à un Utilisateur, il est choqué et doute. Mais Master Control lui rappelle immédiatement qui est le maître en baissant l'énergie qui circule en lui, et le renvoie à sa mission.






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Dar l'invincible, le film de 1982
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The Beastmaster (1982)
Traduction du titre original : Le maître des Bêtes.
Noter que ce film n'est pas une adaptation fidèle du roman de Andre Norton.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Beastmaster, le dernier des survivants (1999)
Sorti aux USA le 16 août 1982.
Sorti en France le 27 avril 1983.
Sorti en blu-ray australien le 4 décembre 2013 (région B, anglais DTS HD MA 5.1 et DD 2.0, non sous-titré).
De Don Coscarelli (également scénariste) ; sur un scénario de Paul Pepperman, d'après le roman de Andre Norton ; avec Marc Singer, Tanya Roberts, Rip Torn, John Amos, Joshua Milrad, Rod Loomis, Ben Hammer, Billy Jayne.
Pour adultes et adolescents.
La nuit, dans une cité barbare. Une porte se soulève pour laisser passer trois silhouettes encapuchonnées qui marchent contre le vent jusqu’à une pyramide. À l’intérieur de la pyramide trois sorcières caquètent en faisant des passes au-dessus d’un miroir magique qui fait apparaître le visage d’une femme endormie – l’épouse du roi Zed, selon l’une des sorcières. Celui qui marchait en tête des trois encapuchonnés entre dans la pyramide et suit un couloir souterrain jusqu’aux trois sorcières. Il retire son capuchon et l’une des sorcières le salue : Maax, grand prêtre de la cité de Aruk. Puis elle déclare que le Dieu Ar a parlé et elles connaissent la vérité, et que la vérité a faim – et qu’elle est horrible ; une prophétie est funeste pour Maax. Celui-ci veut alors connaître la prophétie, et les trois sorcières relèvent la tête – elles sont défigurées. Selon l’une d’elle, Maax mourra des mains du fils non-né du roi Zed.
Maax s’en amuse : alors le fils non-né du roi Zed mourra. La sorcière proteste : la vérité ne peut-être altérée. Maax s’emporte : l’enfant mourra cette nuit-là. C’est alors que le roi lui-même fait son entrée, précédé de trois gardes armés d’épées. Les trois sorcières reculent, tandis que le roi Zed accuse Maax de préparer le sacrifice d’un enfant. Maax répond que le Dieu Ar réclame la vie d’un enfant non né. Zed rétorque qu’il ne permettra pas que l’on sacrifie un innocent, et bannie Maax à vie – personne en Aruk ne se rappellera de son nom, et il devra pratiquer sa religion païenne avec les barbares Juns aux frontières. Maax annonce alors que l’enfant non-né est celui du roi Zed, et qu’il doit être arraché au ventre de sa mère, marqué du signe de Ar et sacrifié.
Le roi Zed répond qu’il pourrait faire exécuter Maax. Celui-ci regarde chacun des deux prêtres qui l’accompagnaient. Les deux hommes sortent une espèce de harpon au bout d’une chaîne qu’ils plantent au plafond – et se pendent avec. Maax sourit alors largement. Zed commente que Maax n’est qu’un fanatique et fait emmener le prêtre. Alors que les gardes l’emmènent, il passe devant une vieille femme tirant un bœuf qu’il fixe. Cette vieille femme et son bœuf entre alors dans la chambre de la reine, verse un liquide fluorescent sur la gorge du couple royal – ils sont alors paralysés. La vieille femme fait des passes au-dessus du ventre de la reine qui se gonfle, en même temps que le ventre de la vache. Puis le ventre de la reine s’affaisse. La reine meurt, et la vieille femme part avec la vache, affirmant que l’enfant est à eux désormais.
Plus tard, dans une clairière, la vieille sorcière fait accoucher la vache d’un bébé humain, qu’elle marque à la main. Les cris du bébé attirent l’attention d’un berger, qui, au moment où la sorcière allait sacrifier le bébé, lui lance un couteau dans le dos. La sorcière semble s’effondrer, mais quand le berger approche, le manteau de la créature ne contient plus rien. La sorcière se tient debout dans le dos du berger, mais celui-ci parvient à la transpercer d’une épée et récupère le bébé, qu’il emmène avec lui jusqu’à un village dont les maisons sont montées sur pilotis. IL brandit alors le bébé avec fierté – et adopte le petit garçon, qu’il forme au maniement des armes. Mais alors que le père entraîne l’enfant – Dar – un ours arrive et s’en prend devant eux à un autre villageois, Tiis. Comme il approche pour menacer son père adoptif, Dar lui tient tête, et l’ours s’enfuit. Son père lui fait alors promettre de ne rien dire de son pouvoir : Dar est selon le vieil homme capable de toucher l’esprit des bêtes…
Devenu adulte, Dar salue son chien blanc Todo et descend de sa cabane perchée sur pilotis. Puis il va travailler aux champs comme les autres. Mais son attention est attirée par les aboiements de son chien du haut de la crête. Il court voir, vite rejoint pas les autres : la poussière au loin et le bruit du galops des chevaux lui signale que les barbares Juns arrivent droit sur leur village.
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Blade Runner, le film de 1982
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Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray français du 30ème anniversaire
Blade Runner (1982)
Traduction du titre original : Le coureur sur le fil du rasoir.
Sorti aux USA le 25 juin 1982 (montage original version censurée, voix off du héros).
Sorti en Angleterre le 9 septembre 1982 (voix off)
Sorti en France le 15 septembre 1982 (montage original version internationale non censuré, voix off du héros).
Sortie limitée aux USA le 6 juin 1990 (montage de travail diffusée lors des projections tests de 1982, version censurée, générique différent, pas de voix off).
Sortie aux USA le 11 septembre 1992 (montage director's cut, version censurée, pas de voix off, avec licorne, fin coupée, version plus courte que l'original).
Sortie aux USA le 5 octobre 2007 (montage final cut, version censurée, pas de voix off, avec licorne, fin coupée, version plus courte que l'original).
Sortie en France le 5 décembre 2007 (montage final cut, version censurée, pas de voix off, avec licorne, fin coupée, version plus courte que l'original).
Sortie du coffret 5 DVD français le 12 décembre 2007 (toutes les versions survivantes du film, documentaire Dangerous Days et tournage du final cut).
Ressortie en France le 14 octobre 2015, version restaurée, nouveau montage (?), nouveau doublage français.
Sortie du coffret blu-ray américain le 12 décembre 2007 (multirégions, toutes les versions survivantes du film, le documentaire Dangerous Days n'est pas en HD).
Sortie du coffret blu-ray français le 28 octobre 2015 Director's Cut édition limitée, 2 blu-rays dont Dangerous Day enfin en HD.
De Ridley Scott sur un scénario de Hampton Fancher et David Webb Peoples d'après le roman de Philip K. Dick ("Do androids dream of electric sheeps? - Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?"). Avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Daryl Hannah, Joanna Cassidy, Edward James Olmos et Sean Young.
Pour adultes et adolescents.
Novembre 2019. Au cœur des immenses pyramides de la société Tyrell, un candidat à un poste de balayeur passe un test psychologique. Au moment de parler de sa mère, le balayeur dégaine un pistolet et abat le détective chargé de l'interroger. Deckard (Harrison Ford), ex chasseur de primes, ex policier, meilleur tueur de robots à visages humains sur le marché est alors fermement prié par les autorités de reprendre du service : pas moins de cinq "réplicants" (robots) dont le redoutable soldat d'élite Roy Batty (Rutger Hauer) doivent être "retirés" de la circulation. Le seul problème est que ce sont des modèles Nexus 6 - une génération de robots capables d'imiter encore plus parfaitement les humains. Le Voigt-Kampf, le test que Deckard fait habituellement passer aux suspects pour vérifier leur véritable nature risque donc ne ne pas fonctionner. Aussi Tyrell lui-même (Joe Turkel), le concepteur de ces fantastiques robots, lui propose de tester le test sur un Nexus 6 qu'il conserve au cœur de sa pyramide. Mais avant de lui montrer le Nexus 6, Tyrell veut que Deckard fasse passer le test à sa nièce humaine, Rachel (Sean Young).
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