Les mystères de l'Ouest S01E04: La Nuit de la mort subite (1965)
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The Wild Wild West S01E04: The Night of Sudden Death
Traduction du titre original : L'Ouest très sauvage / L'Agent West, le déchaîné, la nuit de la mort soudaine.
Ici la page Amazon.fr du nouveau coffret DVD UNIVERSAL FR annoncé pour le 2 octobre 2024.
Ici la page Amazon.fr du coffret DVD saison 1 TF1 VIDEO FR de 2009.
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Ici l'article de ce blog sur la série Les mystères de l'Ouest (1965)
Diffusé aux USA le 8 octobre 1965 sur CBS US.
Diffusé en France le 23 avril 1967 sur ORTF 2 FR.
Sorti en France en coffret DVD français (anglais sous-titré français, l'épisode est censuré par l'ORTF parce que le méchant est français...).
De Michael Garrison, avec Robert Conrad, Ross Martin.
Pour adultes et adolescents.
La nuit à Carson City, dans la rue d’une imprimerie fédérale américaine. Un groupe de criminels acrobates masqués escaladent un réverbère à gaz, éteignent la flamme, branchent un tuyau sur l’arrivée de gaz. Puis ils escaladent en formant une échelle humaine le côté de l’imprimerie.
À l’intérieur de l’imprimerie, un garde fait remarquer aux deux ouvriers qu’ils travaillent tard… à faire de l’argent, faire de l’argent, répète le garde, qui à l’aide d’une perche ouvre l’une des fenêtres tout en haut de la salle. Puis le garde range la perche et sort de la salle. La fenêtre ouverte, un des criminels qui guettait fait signe à son comparse en hauteur sur la corniche qui mène à la fenêtre. Celui-ci introduit le tuyau tiré depuis le réverbère et utilise un dispositif pour l’envoyer plus vite dans l’atelier. Les ouvriers qui imprimaient les billets de banque s’écroulent.
Le criminel à la fenêtre descend dans l’atelier et va ouvrir à ses comparses, leurs bouches et leur nez couverts par un petit filtre. Le premier entré se rue sur les piles de billets et veut s’emparer d’une liasse, mais il est bousculé par le criminel descendu à la fenêtre, qui la lui fait jeter. Ils ouvrent la porte le garde qui leur dit de se dépêcher : ils n’ont que trois minutes avant l’arrivée de la relève. Le garde est alors assommé. Le criminel descendu par la fenêtre enlève son filtre, renifle, puis pose une bombe contre le tuyau du gaz d’éclairage de l’atelier. Il allume la mèche de la bombe et fait sortir son équipe puis remonte le long du mur jusqu’à la fenêtre ouverte et sort. La bombe explose.
Le lendemain, un comptable recompte les liasses de billets roussis, tandis qu’un expert examine le point de l’explosion. Il répond à l’agent James West qu’il ne peut s’agir d’une surpression du gaz d’éclairage. West demande alors ce qu’il a pu arriver selon l’expert et celui-ci déclare que quelqu’un a provoqué la rupture du tuyau et l’explosion. L’expert demande alors au comptable s’il manque de l’argent – et aucun des six millions de billets neufs ne manque. Entre Artemus Gordon, qui annonce que le troisième ouvrier est mort ce matin-là des suites de ses brûlures et du choc de l’explosion. West demande alors des nouvelles du garde, Foxx – il est toujours dans un état critique, et les médecins n’ont aucune idée de s’il s’en sortira.
West est alors appelé par Faul, un autre expert, qui n’a plus aucun doute sur ce qui est arrivé cette nuit-là : les plaques qui servent à imprimer les billets ne sont pas du bon alliage – le métal est rugueux alors que les plaques du gouvernement sont polies et lisses ; les plaques de l’atelier sont donc fausses. Examinant la plaque que lui tend Faul, Gordon déclare que le plan des criminels était vraiment malin : remplacer les vraies plaques par de fausses et tout faire sauter pour faire croire à un accident – et ils vont pouvoir imprimer des millions – des centaines de millions de dollars avec les vraies plaques – et cela ne sera même pas de la fausse monnaie, impossible à détecter. Cela pour détruire complètement l’économie américaine.
Plus tard en ville, une grande parade défile devant la foule. De son côté, West, une grosse valise à la main, se présente à la réception d’un hôtel et signe le registre. Le réceptionniste a alors une drôle d’expression, puis il annonce à West qu’il a la chambre numéro un, juste en haut des marches. Il s’excuse de ne pouvoir lui envoyer aucun groom pour monter ses bagages, car ils sont tous dehors à regarder la parade. West assure qu’il se débrouillera, et le réceptionniste le regarde gravir les marches, franchement inquiet.
West entre dans la chambre, dont la fenêtre donne directement sur la parade. Il dépose sa valise sur le lit, sans remarquer un individu cagoulé en équilibre au plafond dans le coin opposé à la porte, au-dessus d’un placard, vêtu du même costume noir que les criminels acrobates qui ont attaqué l’imprimerie. West se fige, puis va ranger comme si de rien n’était des chemises dans le premier tiroir d’une commode. Mais quand il va pour ouvrir le placard, le criminel lui tombe dessus et tente de l’étouffer en écrasant son torse entre ses cuisses. West est bien près d’étouffer quand il parvient à faire sortir le petit révolver dissimulé dans sa manche. Alors l’acrobate prend la fuite.
S’efforçant de récupérer, West entend alors quelqu’un monter quatre à quatre l’escalier – et c’est une femme brune qui ouvre précipitamment la porte. West la jette sur le lit : il l’interroge immédiatement sur l’identité de l’intrus, étant donné qu’elle est la seconde personne à lui tomber brutalement dessus. La femme répond qu’il n’y a pas de temps à perdre : West doit aller à l’hôpital pour parler au garde, parce qu’il a quelque chose à lui dire. West s’étonne : comment sait-elle à propos du garde, et qu’a-t-il à lui dire ?
La femme prétend alors que le garde est son père, insistant pour que West parte sur le champ pour l’hôpital. Puis elle affirme qu’elle doit rentrer chez elle avant qu’ « ils » ne remarquent son absence. Elle refuse de dire qui « ils » sont ; West demande alors qu’elle vienne avec lui à l’hôpital, mais elle répond que ce serait mettre sa vie en danger. West demande le nom de la jolie brune, qui prétend s’appeler Corinne. West jette alors un coup d’œil par la fenêtre – mais quand il se retourne, Corinne n’est déjà plus là.
Quand il arrive à l’hôpital, West trouve la porte bloquée, ce qui étonne le médecin : la porte n’a pas de serrure. West enfonce la porte d’un coup de pied – une chaise avait été placée contre la poignée de la porte pour bloquer son ouverture. Quelqu’un s’est enfuit par la fenêtre ouverte, et le médecin dégage Foxx, le garde de l’imprimerie, qui avait la tête emmailloté par un drap. Le médecin affirme que Foxx a eu le torse écrasé et agonise. West demande alors que le médecin avertisse la fille de Foxx, mais le médecin répond que Foxx n’a jamais mentionné avoir une fille, et aucune jeune femme n’est venue lui rendre visite… Et comme Foxx essaie de parler, West l’interroge : qui est Corinne ? Foxx répond que si West trouve Corinne, il trouvera la mort.
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Les mystères de l'Ouest S01E03: La nuit de la terreur (1965)
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The Wild Wild West S01E03: The Night The Wizard Shook The Earth
Traduction du titre original : L'Ouest très sauvage / L'Agent West le dechaîné, la Nuit où le sorcier fit trembler la terre.
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Ici l'article de ce blog sur la série Les mystères de l'Ouest (1965)
Diffusé aux USA le 1er octobre 1965 sur CBS US.
Diffusé en France le 14 mai 1967 sur ORTF 2 FR.
Sorti en France en coffret DVD français (anglais sous-titré français, l'épisode est censuré par l'ORTF parce que le méchant est français...).
De Michael Garrison, avec Robert Conrad, Ross Martin.
Pour adultes et adolescents.
La nuit, alors que le brouillard envahit les quais de Boston, un policier avance d’un bon pas en sifflotant. En passant, l’homme s’amuse à faire sonner le métal d’un réverbère d’un coup de matraque, sans remarquer que derrière les tonneaux entreposés sur sa gauche, on l’épie : un nain et un géant élégamment vêtus, qui se relèvent après son passage. Le nain hoche la tête, et le géant se faufile derrière les tonneaux et très vite, dans le dos du policier – l’attrape à la gorge. Une dizaine de seconde plus tard, le policier est à terre, et, juché sur un tonneau pour être à la hauteur du regard du géant, le nain commente, souriant, que c’est bien dommage : l’homme sifflait superbement – d’ailleurs feu la tendre mère du nain aimait tout particulièrement cette mélodie – elle vénérait la musique… une sainte dans un monde si imparfait.
Le géant – Voltaire – boit les paroles du nain, fasciné. Le nain – le docteur Loveless, lui demande de l’emporter jusqu’à un autre tonneau. Puis il demande à Voltaire si celui-ci lui a apporté une sarbacane et demande à la voir. Voltaire sort un tube fin de métal avec un bout plus épais, que Loveless trouve charmante. Puis il réclame une boite, et Voltaire sort de la poche de sa veste une petite boite ronde. Loveless en sort une petite perle blanche – si minuscule et pourtant si puissant… à peine six de ces balles pourraient détruire tout un quartier ; un sac plein – une ville entière.
Puis Loveless dépose la perle au creux de la grande paume de Voltaire et demande au géant de la traiter gentiment car ils ne voudraient pas être explosés jusqu’au ciel. Voltaire éclairement effrayé, alors Loveless lui conseille de tenir la perle comme s’il ne s’agissait que d’un caillou ordinaire. Puis il demande à Voltaire de regarder dans la direction d’une passerelle d’un bateau à roues à aubes, le Sultana, non loin des caisses derrière lesquelles ils se sont embusqués : dans quelque temps, le professeur Nielsen descendra par là – trop loin pour eux, mais à chaque pas qu’il fera, il s’approchera d’eux, jusqu’à ce que finalement, il arrive à portée – et ce devrait être la fin du professeur Nielsen.
Loveless visse alors la sarbacane de métal à un tube plus épais et court qui se révèle être une lunette que le nain porte à son œil droit, tandis que l’embout de la sarbacane est ajustée pour se retrouver à sa bouche : et avec cela, il ne peut en aucun cas rater sa cible. Se faisant, Loveless pointe sa sarbacane en direction de Voltaire, qui s’agite alors beaucoup en gémissant. Loveless pivote alors et pointe la sarbacane en direction de la passerelle…
Au même moment, dans la luxueuse et vaste cabine à bord du Sultana, l’agent James West rajuste sa chemise devant un miroir, puis chausse les lunettes rondes que l’agent Artemus Gordon lui tend. West prend un air intellectuel vaguement prétentieux et demande alors à Gordon s’il ressemble au professeur Nielson. Gordon, furieux, s’indigne que West veuille vraiment aller jusqu’au bout de ce plan. West quitte le miroir et demande à Gordon si les lunettes ne le rendent pas plus distingué ? Gordon rétorque que West n’est rien moins qu’en train de se déguiser en pigeon d’argile – une cible dégagée. West répond tranquillement qu’ils ne peuvent risquer la vie du professeur Nielsen, aussi précieuse que l’invention de ce dernier. Gordon le concède et propose alors qu’ils lèvent une troupe de gardes du corps pour assurer la sécurité de Nielsen, jusqu’à ce qu’ils l’aient livré lui et ses papiers à Washington.
West refuse : ils doivent forcer l’ennemi à se découvrir. Puis il s’excuse : le professeur Nielsen l’attend dans une autre cabine. Gordon soupire : West a démontré son propos, mais il ne le quittera pas des yeux. Terminant de boutonner son gilet, West se retourne vers Gordon en répondant tranquillement que c’est ce qu’ils verront. Gordon fait non de la tête – mais West continue : il charge Gordon d’aller vérifier la sécurité de la gare de chemin de fer, tandis que lui conduira Nielsen et sa secrétaire à l’hôtel – et ensuite ils partiront le matin comme prévu...
Gordon demande alors si West le laissera au moins l’escorter jusqu’au fiacre. West soupire : Gordon s’inquiète trop, qu’il s’en aille pour la gare immédiatement. Gordon rétorque qu’il ne s’inquiète pas pour West mais pour lui : si West meurt, Gordon aura à « dresser » un nouveau coéquipier pour les missions suivantes. Cela fait rire West, et Gordon rit à son tour, avant de quitter la pièce – avec un dernier regard désapprobateur.
Plus tard, on frappe à la porte de la cabine du professeur Nielsen : c’est Greta Lundquist, la secrétaire de Nielsen qui demande à West, que de dos, elle prend pour Nielsen, s’il est prêt à partir. Quand West se retourne, avec ses petites lunettes rondes sur le nez, Greta est choquée : il n’est pas le professeur Nielsen. West répond tranquillement qu’il l’est désormais. Le véritable Nielsen, assis sur une banquette, précise que West le sera au moins pour les quelques prochaines heures.
Greta demande le pourquoi d’une telle mascarade et West explique qu’il y a des gens qui aimeraient mettre une fin à la collaboration du professeur Nielsen avec le gouvernement. Nielsen complète : c’est ainsi que Monsieur West, agent du gouvernement est devenu le professeur Nielsen – et Nielsen son majordome. Nielsen propose alors de quitter le Sultana, ayant déjà fait débarquer tous les bagages, à l’exception du carton à chapeau du « professeur ». West répond que Nielsen préfèrera le laisser jeter un coup d’œil aux alentours par avance et Nielsen le conçoit.
Dehors, sur le quai noyé de brume, les passagers du Sultana descendent de la passerelle en couples. Embusqué derrière son panier d’osier, le docteur Loveless réclame à Voltaire la bille de verre qu’il lui avait confiée : dans son viseur vient d’apparaître James West, au bas de la passerelle, déguisé en professeur Nielsen, au bras de Greta.
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Les mystères de l'Ouest S01E02: La nuit du lit qui tue (1965)
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The Wild Wild West S01E02: The Night Of The Deadly Bed (1965)
Traduction du titre original : L'Ouest très sauvage, la Nuit du lit mortel.
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Ici l'article de ce blog sur la série Les mystères de l'Ouest (1965)
Diffusé aux USA le 24 septembre 1965 sur CBS US.
Sorti en France en coffret DVD français (anglais sous-titré français, l'épisode est censuré par l'ORTF parce que le méchant est français...).
De Michael Garrison, avec Robert Conrad, Ross Martin, Barbara Luna, J.D. Cannon, Danica d'Hondt, Anna Shin.
Pour adultes et adolescents.
Un gardien entre dans un entrepôt, non sans avoir frappé deux coups de sa matraque contre la porte. Il répète ses deux coups contre plusieurs objets, dont des caisses de vin, qu’il commence à ouvrir. Pendant ce temps, une jeune asiatique en tenue traditionnelle se glisse dans un coin de l’entrepôt pour régler une horloge et lancer le mécanisme. Tandis qu’elle ressort, le gardien découvre à l’intérieur de la caisse des pièces d’un mécanisme étrange. Lorsque la jeune fille rentre dans le bar voisin, le guitariste qui jouait une mélodie douce s’interrompt et rapidement ôte les cordes de sa guitare et les entourent autour de ses phalanges. La jeune fille, qui sert au bar, s’approche alors d’un homme élégant, qui n’est autre que James West. Elle lui glisse que le capitaine Jackson l’attend dans la cours pour lui parler, mais c’est en réalité le guitariste qui tente de l’étrangler avec les cordes de sa guitare. Un autre homme arrive pour frapper au cœur West, mais West se retourne et c’est le guitariste qui est frappé au rein et s’écroule. West jette alors à terre l’homme au couteau et le met en joue pour lui demander où est Jackson, et le tueur répond que Jackson est dans l’entrepôt. Prudemment, West s’approche de l’entrée de l’entrepôt et appelle le capitaine Jackson, lequel, l’entendant, lui dit d’entrer. Au moment où West s’apprête à le faire, l’horloge déclenche la mise à feu d’une bombe, qui souffle Jackson et West. Sonné, West se relève et se précipite dans le nuage de poussière pour relever Jackson, mais celui-ci n’a que le temps de lui murmurer un seul mot avant d’expirer : Flory.
Le lendemain, West rejoint à cheval son train à vapeur. Dans le salon, il interroge Artemus : pourquoi Jackson s’intéressait à du charbon. Artemus explique alors à West que le charbon dissimulait de la dynamite. Selon Artemus, Jackson était sur la piste d’une menace pour le pays, mais en quoi les homards dans de la glace et les œuvres d’art de l’entrepôt pourraient-ils se comparer à une menace pour la sécurité de l’Etat. Puis Artemus remet à West une petite chose que West lui avait demandé de lui fabriquer : une bague avec une pierre géométrique, à porter pour la bonne santé. Le soir suivant, West est de retour au bar et interroge le patron au sujet de jeune fille du bar, mais le patron prétend qu’il n’y en avait pas. Puis une danseuse de flamenco jette son dévolu sur West, s’étonnant qu’il ne l’ait pas regardée pendant sa danse. West replique qu’il est à la recherche d’une autre fille. Puis il va interroger le guitariste, à la recherche de son camarade au garrot. Alors la danseuse revient à la charge : elle trouve West très occupé à chercher beaucoup de gens, et sous-entend qu’en temps que fille, elle pourrait faire l’affaire et West lui répond qu’elle n’a qu’à le convaincre.
Elle sort et il la suit, lui demande son nom. Elle s’appelle Gatita, la petite chatte, et promet de ne pas griffer. Il lui répond que lorsqu’il aura trouvé l’autre petite chatte, ils pourront sans doute tous les trois partir chasser la pelotte de laine. Gatita soupire : les américains veulent toujours chasser, comme le capitaine Jackson, mais qui va trop à la chasse peut s’attirer des ennuis. West lui demande alors si elle connait Jackson, et elle répond qu’il est très gentil. West rétorque qu’il est aussi très mort à présent. Gatita répond qu’il ne faut pas parler de la mort, parce que c’est trop déprimant, et qu’il ne faut pas parler des morts, sinon ils reviennent dans la nuit voler vos yeux. West lui répond qu’elle a de très jolis yeux et qu’il ne veut pas qu’elle les perdent. Elle lui répond en lui prenant le visage, caressant de ses pouces les sourcils de West, qu’il devrait être prudent, car lui aussi a de très jolis yeux et que ce serait une honte si quelqu’un les lui volait. Elle prétend alors avoir à se préparer pour sa prochaine danse. West la retient : il veut en savoir plus sur Jackson et Gatita répond qu’il disait chercher un trésort d’art, ce à quoi West répond que de ce serait un bien curieux endroit pour en chercher. Gatita lui propose alors qu’il la suive, afin qu’elle lui montre de quoi elle parle.
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Les Sentinelles de l'Air S01E01: Pris au piège (1965)
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Thunderbirds S01E01: Trapped In The Sky.
Traduction du titre original : Lady Pénélope (1976) / Les sentinelles de l'Air (à partir de 1980) : Piégés dans le ciel.
Ici l'article de ce blog sur la série Les sentinelles de l'air (1965)
Diffusé sur ATV UK le 30 septembre 1965.
Diffusé en France en 1976 sur Antenne 2.
Sortie en Blu-ray anglais le 15 septembre 2008 (anglais seulement, sous-titres anglais, lisible en France, recadré 16/9ème, forma 4:3 non respecté, effets sonores améliorés).
De Gerry Anderson, Sylvia Anderson. Avec Peter Dyneley, Sylvia Anderson, Shane Rimmer, David Holliday, David Graham, Ray Barrett, Christine Finn.
Pour adultes et adolescents.
(techno-thriller, prospective, catastrophe) La nuit, un temple dans la jungle à l’imposante statue de jade d’un démon effrayant. Un oriental chauve semble procéder à une invocation et comme au signal de ses bras levés, un rideau de perles s’écarte, révélant sur un piédestal, entouré de lampes à huile flambant haut, la statue argentée d’un autre oriental souriant en prières.
Le chauve baisse ses bras et déclare, menaçant : « Sauvetage International… Si seulement je connaissais leurs secrets : je serai l’homme le plus riche du monde… Et toi, Kyrano, mon propre frère, tu es parmi eux ! Mais à cause de ta loyauté malavisée, tu auras refusé de m’aider ! Mais j’ai un pouvoir sur toi qui te fera parler ; bientôt tu seras sous mon emprise ; quand bien même tu es très loin, tu ne peux pas m’échapper ! »
Alors la lumière tombant sur la statue argentée vire au rouge écarlate, et le chauve appelle deux fois : « Kyrano ! »
Très loin en effet, dans le vaste salon de la villa du milliardaire Tracy sur une île privée du Pacifique, Kyrano lui-même semble perdu dans ses pensées, bras croisés, les mains dans les manches de son kimono. Son employeur lui parle pourtant, une lettre à la main : « Kyrano, j’ai reçu la nouvelle que Tin Tin quittera Londres mercredi, donc elle sera rentrée vendredi. »
Kyrano répond, hochant la tête, les yeux baissés : « Ce sont de bonnes nouvelles, Monsieur Tracy ; comment pourrais-je jamais vous remercier pour votre gentillesse envers ma fille ? »
Tracy répond, souriant, assis sur un coin de son bureau : « Eh bien, elle est bien partie : une instruction dans la meilleure université américaine, et un voyage à travers l’Europe à son crédit. »
Kyrano répond : « Monsieur Tracy, vous êtes l’homme le plus distingué pour lequel j’ai eu le privilège de travailler. »
Tracy répond : « Et vous-même, Kyrano, vous êtes le plus loyal. »
Tracy allait reprendre la lecture de son courrier quand le cri de douleur de son majordome lui fait relever la tête, alarmé : « Kyrano ! Qu’est-ce qui ne va pas ? »
Le vieil homme pousse un nouveau cri, levant les mains comme pour appeler à l’aide, puis il s’effondre. Tracy crie à nouveau « Kyrano ! » et s’élance à son secours.
A des milles et des milles de là, dans le temple maudit, le frère de Kyrano commande : « Kyrano, à partir de cet instant, tu es en mon pouvoir ; à présent : quand Sauvetage International commencera ses opérations ? Parle, Kyrano ! »
Allongé sur le carrelage du salon de la villa, Tracy un genou à terre à son côté, Kyrano se tord de douleur. Et Tracy essaie de comprendre : « Qu’est-ce qui ne va pas, Kyrano ? »
Dans le temple maudit, le frère de Kyrano s’impatiente : « Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ne parles-tu pas ? » Chez les Tracy, Kyrano bredouille : « Non, non ! »
Alors, dans le temple, les yeux de son frère s’illuminent d’une lueur maléfique, et celui-ci répète : « Quand Sauvetage International commencera ses opérations ? »
Chez les Tracy, Kyrano gémit, puis avoue douloureusement : « Ils sont prêts ! Sauvetage International est prêt à commencer ses opérations ! »
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Les mystères de l'Ouest S01E01: La nuit des ténèbres (1965)
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Ici la page Amazon.fr du coffret DVD saison 1 TF1 VIDEO FR de 2009.
The Wild Wild West S01E01: The Night Of The Inferno.
Traduction du titre original : L'Ouest très sauvage, la Nuit de l'Enfer.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Les Mystères de l'Ouest (1965)
Diffusé aux USA le 17 septembre 1965.
Sorti en DVD US coffret intégrale le 4 novembre 2008.
De Michael Garrison. Avec Robert Conrad, Ross Martin, Suzanne Pleshette.
Pour adultes et adolescents
Dans la nuit, la pluie, à la gare de Difficult Run (Virginia), un vieux soldat ivrogne chantonne à côté d’un réverbère. Des soldats escortant un fourgon arrive et les soldats se hâte. L’ivrogne va interroger le cocher : les militaires viennent chercher à la gare un renégat, James West, qu’ils doivent ensuite pendre. Effectivement, l’homme menotté est tiré hors du train, et l’ivrogne se moque de lui, imitant le cri des corbeaux et mimant la pendaison. Le fourgon roule jusqu’à une prison et West est amené dans un des bureaux. Il est alors présenté… au président Grant, qui le salue, et s’excuse d’avoir eu à le malmener : l’agent était en couverture. Grant le considère comme leur meilleur agent et le pays est en danger : le Sud est dévoré par l’inflation, Washington par la corruption, et voilà qu’un nouveau danger menace, un dénommé Juan Manolo, dont le portrait orne le dossier, venu du Mexique, Sante De Cristo, dans la Vallée de l’Adalanto. Mais James ne repartira là-bas entre quatre planches, mais comme un dandy, propriétaire d’un train entier. En effet, il y a 6 mois environs, des raids ont commencés, par une bande surnommée les Gorilles, menaçant de faire basculer la région dans une guerre. Les raids suivent un certain motif, pointant vers la ville de Quemada, gouverné par un sadique nommé Juan Manolo, responsable de nombreux massacres et incendies volontaires.
Et sur la route du petit train privé de Jim West se trouve la carriole du Gordon’s Traveling Emporium. Frappe à la porte du luxueux wagon de West Artemus Gordon, qui n’est autre que le vieux soldat qui prétendait se réjouir de la pendaison prochaine de West et récupérer ses bottes. Gordon entre et prend ses consignes, car c’est lui aussi l’un des agents du président Grant. Manolo a fait fuir les habitants de Quemada et aurait débarquer avec des canons et munitions pour commencer la guerre. À Gordon de trouver les armes, tandis que West trouve Manolo et le ramène prisonnier à Washington – ou bien il tuera Manolo. Gordon est réticent, mais les ordres sont les ordres. Pour lui prouver qu’ils sont en position de force, West lui montre que le jeu de billards qu’ils étaient en train de faire cache déjà plusieurs moyens d’assassiner quelqu’un : l’une de boules est explosive : l’une des queues de billard cache un poignard, l’autre une arme à feu. Gordon parti, West se change pour la mission : son costume, d’allure serré, cache pourtant poignard, révolver miniature, munitions, un autre révolver qui peut jaillir de sa manche – un arsenal auquel s’ajoute le colt à la ceinture et un fusil. Puis il s’en va sur son cheval noir jusqu’aux ruines fumantes de Quémada que les villageois sont encore en train d’abandonner.
Quémada est une petite ville du Far West tout en bois, au bas d’une colline surmontée par une hacienda de pierre, une maison de jeu, la Casa Estrella. West va trouver le drugstore tenu par un chinois de très grande taille fumeur d’Opium, Wing-Fat. West déclare qu’il vient acheter des informations, et Fat l’invite à discuter dans la boutique. West prétend avoir une proposition intéressante pour Juan Manolo. Fat conseille à West de passer par une amie de Manolo, Miss Lydia Monteran, qui gère la Casa Estrella. Fat remet à West un message pour Manolo si West parvient à rencontrer Manolo, et n’exigera qu’un modeste pourcentage si West parvient à faire affaire. Fat emmène West à la Casa Estrella, et Gordon, déguisé en mendiant, assiste à leur départ. Fat se retire aussitôt après avoir laissé West être présenté à Lydia Monteran, qui lui propose de monter à l'étage: elle se souvient très bien de lui, West l'a abandonnée, et faite arrêtée - l'affaire lui a coûté plus de 20.000 dollars. Elle ordonne à West de quitter sa maison, mais West insiste: il paraîtrait que la Casa Estrella serait plutôt la maison de Juan Manolo. Alors Lydia Monteran sort un révolver. West parie qu'elle n'osera pas tirer. Elle ouvre immédiatement le feu sur lui...
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