Beasts (1976)
Traduction du titre original : Bêtes féroces.
Sorti aux USA le 17 septembre 1976 chez DOUBLEDAY US.
Sorti aux USA en 1978 chez BANTAM US (poche)
Sorti en France en avril 1981 chez LAFFONT FR (broché, traduction de Patrick Berthon).
Sorti en France le 20 mai 1987 chez LE LIVRE DE POCHE FR (poche).
De John Crowley.
Léo est une chimère, c'est-à-dire un être issu de la manipulation génétique, croisement d'un être humain et d'un lion. Considéré comme un échec, il doit être pourchassé et éliminé.
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(Traduction au plus proche) Loren Casaubon se voyait comme un amoureux de la solitude. Il n'avait pas choisi le domaine de l’Éthologie strictement pour cette raison, mais voyait cela comme un atout dans son travail de pouvoir supporter - et même de préférer, le croyait-il alors - la compagnie des animaux sauvages et de l'inhumain. La vieille tour à plomb et ses nouveaux habitants féroces, lesquels Loren devait passer l'été à soigner, lui allait parfaitement. Il en avait rit à gorge déployée quand il l'avait vue la première fois, réagissant immédiatement à l'intransigeance solitaire de l'édifice: il s'était senti comme de retour chez lui.
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(Texte original) Loren Casaubon thought of himself as a lover of solitude. He hadn’t chosen fieldwork in ethology strictly for that reason, but he thought of it as an asset in his work that he could bear—and believed he preferred—the company of the wild and the inhuman. The old shot tower and its new ferocious inhabitants, which Loren was to spend a summer nurturing, suited him exactly. He had laughed aloud when he first saw it, responding immediately to its lonely intransigence: he felt he had come home
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(traduction de Patrick Berthon) LOREN CASAUBON se considérait comme un amoureux de la solitude. Il n'avait pas choisi l'éthologie pour cette unique raison, mais il estimait que pour son travail, la faculté de supporter la compagnie d'animaux sauvages - voire, croyait-il, de la préférer à celle des humains - était un précieux atout. La vieille tour et ses nouveaux locataires féroces que Loren allait passer un été à nourrir lui convenait parfaitement. Il Il avait éclaté de rire quand il l'avait vue pour la première fois et avait été d'emblée sensible à son isolement intransigeant : il avait eu la sensation de retrouver un chez-soi.
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