Runaways S01E01: Reunion(2018)
Traduction du titre original : Les Fugueurs : Réunion.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Marvel: Runaways (2017)
Diffusé aux USA le 21 novembre 2017 sur HULU US.
De Josh Schwartz et Stephanie Savage ; d'après la bande dessinée de Brian K. Vaughan et Adrian Alphona ; avec Rhenzy Feliz, Lyrica Okano, Virginia Gardner, Ariela Barer, Gregg Sulkin, Allegra Acosta, Ryan Sands, Angel Parker, Brittany Ishibashi, James Yaegashi, Kevin Weisman, Brigid Brannagh, Annie Wersching, Kip Pardue, James Marsters, Ever Carradine.
Pour adultes et adolescents.
Dans un autocar circulant de nuit sur une voie rapide, un jeune garçon lit avec avidité Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne. Alors qu’un autre passager fait des mots croisés, Destinée, une jeune fille avec des étoiles bleues tatouées sur la tempe scrute la cabine avec inquiétude, puis regarde à nouveau la route : le bus passe sous un autre pont, et elle peut lire sur le panneau de direction qu’ils vont vers Union Station.
Le terminus du bus. Tous les passagers descendent dans l’éclat verdâtre des néons, sous le regard blasé du chauffeur moustachu aux cheveux gris. Destinée descend à son tour et regard autour d’elle. Elle hésite – trouve une cabine téléphonique, compose un numéro, et tombe sur un message enregistré lui annonçant que le numéro n’est plus attribué.
Destinée se retrouve alors à errer dans les rues commerçantes illuminées, presque désertes. Elle entre dans une laverie et demande au jeune rasta s’il sait où elle pourrait passer la nuit dans le coin. Personne ne le sait, et comme la jeune fille remarque qu’un homme barbu tatoué l’observe, elle préfère partir.
Alors elle s’arrête à nouveau à une cabine téléphonique et compose un numéro qui cette fois, répond : c’est la voix de sa mère qui demande si c’est Destinée qui l’appelle, et si c’est elle, de revenir à la maison, tandis qu’un bébé pleure. Destinée, en larmes, raccroche brutalement. Mais comme elle quitte la cabine, deux jeunes hommes lui barre immédiatement la route en parlant espagnol, lui proposant de les suivre.
Destinée répond qu’elle ne parle pas espagnol. Comme ils tentent de la retenir, elle les repousse et crie de la lâcher. Elle se retrouve face à un minibus jaune qui freine brutalement, et les deux hommes la saisissent tandis qu’elle continue de crier – et la plaque contre un mur et lui criant qu’ils sont en train de la sauver.
Puis deux femmes descendues du bus tasent chacune un voyou, et les deux s’effondrent. L’une des femmes demande à Destinée si elle va bien, puis lui proposent de venir avec elles, et la jeune fille se laisse emmener jusqu’au mini-bus : le véhicule est rempli d’adolescents comme elle.
Comme Destinée semble se raviser, la première femme insiste : elle n’aura qu’à venir voir – elle aura un repas chaud, une douche, une bonne nuit de sommeil. Destinée demande alors de quoi il s’agit : une secte ? La femme répond en riant qu’ils n’utilisent pas ce mot – et que si cela ne lui convient pas, elle pourra parfaitement partir – elle le jure, Destinée n’aura pas de fil à la patte.
Et Destinée finit par monter, tandis que dans son dos, les deux femmes échangent un curieux regard. Puis la portière se referme, avec écrit dessus « Église de Gibborim ». Comme le mini-bus s’en va, les deux voyous se sont redressés et adossés au mur ; l’un dit à l’autre que la jeune fille aurait été plus en sécurité avec eux.
Six mois plus tard. Dans une très vaste et très luxueuse villa, Catherine Wilder appelle son fils Alex. Celui-ci est assis devant un écran géant en train de jouer à la Playstation – et ne bouge pas. Le père d’Alex, Geoffrey Wilder, finit par frapper à la porte de la vaste chambre, pour rappeler à son fils que c’est l’heure du petit-déjeuner – et que sa mère l’a appelé...
Alex s’excuse vaguement et son père s’assoit dans l’autre fauteuil rouge en face du grand écran, et remarque que cela fait bien longtemps qu’il n’avait pas vu Alex jouer à ce jeu vidéo. Alex répond sans regarder son père que c’est parce qu’il avait l’habitude d’y jouer avec « elle ».
Un ange passe. Puis Geoffrey finit par répondre en ramassant une manette de jeu, qu’il pourrait peut-être entrer en jeu. Alex répond que, sans vouloir vexer son père, « elle » était bien meilleure que lui. Alex arrête le jeu, et l’écran affiche qu’une certaine SUPERAMY164 s’est connectée pour la dernière fois au salon d’Alex deux ans auparavant.
Alex se lève et descend déjeuner. Dans la très baste cuisine, Catherine Wilder prépare des pancakes, et Alex en passant, remarque sarcastique que « Maman cuisine ». Sa mère lui répond qu’il n’a pas à avoir l’air si surpris ; elle lui a fait des pancakes, son plat favori – et de poser l’assiette sur la table devant son fils.
Alex, qui vient de prendre une carafe pleine de jus d’orange dans l’armoire réfrigérée derrière lui, répond à sa mère que le jus d’orange lui suffira. Ses parents échangent un regard contrarié, et le regarde s’asseoir à table et se verser un verre, toujours dans un grand silence. Son verre versé, Alex finit par remarquer que la nourriture spéciale, être particulièrement gentil avec lui – tout ça, ses parents n’ont pas à le faire. Sa mère répond en s’approchant que le moment est venu : d’abord ils ont donné à Alex du temps – mais deux ans ? Alex passe tout son temps tout seul...
Alex répond qu’il aime bien être seul avec lui-même : combien de gens peuvent-ils en dire autant ? Plus, l’université n’est pas si loin dans l’avenir – il va juste – il se fera des nouveaux amis là-bas. Catherine regarde Geoffrey, qui répond à Alex : les gamins qui connaîtront Alex dans sa jeunesse – personne ne le connaîtra plus jamais de cette manière – Alex ne doit pas renoncer à ça.
Alex corrige immédiatement : à eux. Puis il ajoute : parce que son père et sa mère ont eux-mêmes si bien réussi à garder le contact avec leurs amis voyous. Catherine et Geoffrey se regardent, atterrés. Alex baisse les yeux, et sa mère déclare alors qu’elle a encore beaucoup de choses à faire, comme par exemple se préparer à plaider, et la réunion FIERTÉ qu’ils doivent recevoir à la maison ce soir-là.
Geoffrey répond à son épouse qu’elle n’a pas besoin de le lui le rappeler. Alex demande alors à ses parents s’ils réalisent qu’ils participent à une organisation de bonne volonté et pas à la Mafia : ils pourraient en sortir s’ils le voudraient – et peut-être donner aussi à des gens riches, l’occasion d’obtenir un crédit d’impôt. Son père baisse les yeux, et un téléphone portable se met à vibrer. Geoffrey répond à son fils que l’école qu’ils sont en train de construire fera beaucoup de bien aux gamins moins chanceux qu’Alex.
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