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- Écrit par David Sicé
Channel Zero: The No-End House S02E01: This isn't Real (2017)
Traduction du titre complet: La Maison sans fin : Ceci n'est pas réel.
Diffusé aux USA le 20 septembre 2017 sur SYFY US.
Annoncé en France sur SYFY FR sans date.
De Nick Antosca ; adapté de légendes urbaines ; avec Paul Schneider, Fiona Shaw, Shaun Benson.
Pour adultes et adolescents.
Un premier petit pavillon banal au numéro 2 d’une allée au gazon ras – un seul étage. Un second pavillon également banal au numéro 26 de la même rue, également d’un seul étage. Le ciel est blanc et nuageux, au loin un chien aboie. Un troisième pavillon tout aussi banal au numéro 34, toujours un seul étage. Encore un autre au numéro 51 et un au numéro 10. Un vent léger qui souffle. Et un autre au numéro 6.
Le bruit de quelqu’un qui respire avec difficulté – c’est une jeune fille, qui se cache, dos contre le mur de brique entre le numéro 6 et le numéro 10. Elle est hagarde, tourne la tête, se redresse et sort prudemment de sa cachette.
Il y a des sacs poubelles déposées à la croisée de l’allée de la maison et d’une autre allée qui passe devant tous les maisons et divise en deux la pelouse rase jonchée de quelques feuilles mortes. Les arbres rachitiques jalonnant la rue n’ont plus de feuilles et les caniveaux secs sont remplis de feuilles mortes.
Toujours en scrutant le bout de la rue, la jeune fille avance pas à pas sur le chemin dallé en direction des sacs poubelles. Elle regarde en direction de l’autre bout de la rue, continue de descendre le chemin dallé jusqu’à la rue, avance jusqu’au milieu de la rue, regardant à nouveau de chaque côté. Le chien aboie de nouveau.
Au bout de la rue sur la gauche de la jeune fille, il y a un petit rond-point, dominé par une maison de bois entièrement peinte en noir. La jeune fille se met à marcher plus vite en direction de la maison, regardant une fois derrière elle, puis à nouveau devant elle. Un homme au costume noir sort au loin d’une maison. Une femme ( ?) à casquette blanche promène son chien noir dans l’allée voisine.
Comme la jeune fille jette à nouveau un coup d’œil derrière elle, elle remarque enfin l’homme en costume noir et à chemise violette. Il est barbu et la suit, et comme la jeune fille se met alors à courir en direction de la maison noire, il se met aussi à courir après elle – et la rattrape sans effort au moment où elle arrive devant la maison noire – en fait bleu violacé, de la même couleur que le costume de l’homme.
L’homme jette la jeune fille à tête au bas des marches du perron de la maison noire. Il monte sur elle tandis qu’elle sanglote – l’attrape par les cheveux et frappe plusieurs fois la tête de la jeune fille contre le gazon jusqu’à l’assommer. Un homme appelle la jeune fille « Lacey ! » tandis que la jeune fille a des flashs : une lumière bleue, des fleurs...
Alors l’homme souffle « chut », et lui retroussant la manche, demande pourquoi elle s’est fait les cicatrices qu’elle a sur l’avant-bras, qui ressemblent à des lettres... à l’intérieur de la maison, le carillon d’une horloge résonne. L’homme au costume violet sort un briquet, annonçant qu’il va juste enlever tout ça – et Jules hurle.
Ailleurs, une autre zone résidentielle : la maison a deux étages, deux garages – les arbres et la pelouse sont verdoyant, le ciel est bas, on entend les arrosoirs automatiques, il y a une voiture noire garée devant l’entrée du premier garage. Le ciel est bas, la nuit tombe. Un bip et dans les haut-parleurs, une voix d’homme annonce à tout le monde Margot, qui va leur jouer un morceau au piano.
Sur l’image du téléviseur, une toute jeune fille salue bas, commence à jouer. La même jeune fille en train de se baigner avec son père, sa mère. Son père en train de se faire une moustache de crème à rasée dans le couloir. La même jeune fille qui joue à prendre le thé avec son doudou. Une fleur qui s’ouvre, Margot saute du plongeoir. La piscine n’a pas de fond.
Il fait jour. Margot, qui a grandi et porte des lunettes mange au lit un goûter en regardant un soap pour adolescent sur son ordinateur. Son smartphone vibre, elle se lève, consulte le smartphone, va à la fenêtre : c’est Jules, qui lui sourit, en bas dans l’allée, et lui demande si elle a un nouveau téléphone. Margot confirme. Puis Jules remarque qu’elle n’allait pas laisser s’achever l’été sans passer voir Margot. Après tout, Jules est, en quelque sorte, la seule amie de Margot. Margo remercie Jules.
Les deux jeunes filles prennent ensuite un bain de soleil très relatif au bord de la piscine de Margot tandis qu’un vol d’oiseaux traverse le ciel. Jules déclare que c’est agréable, et Margot remarque qu’elles auraient pu passer tout l’été à faire cela – mais quelqu’un a dû revenir à l’école pour suivre des cours supplémentaires. Puis elle demande si Jules ne serait pas tombée amoureuse d’un professeur ou quelque chose dans le genre...
Jules dément sans s’émouvoir : elle n’attrape pas la maladie des sentiments – jamais. Puis elle propose à Margot de revenir avec elle à l’université, de partager un appartement en dehors du campus. Jules insiste : elle en a assez de ses colocataires, ils sont vraiment nuls... Le smartphone de Jules se met à vibrer et Jules demande à Margot de deviner avec qui elle a un rancart ce soir à Hall Pass. Margot demande en retour si elle est censée littéralement deviner et Jules lui propose de venir avec elle. Margot n’est pas partante.
Arrive la mère de Margot, qui salue Jules et après avoir complimenté celle-ci pour s’être occupée pendant l’été, tandis que Margot est si recluse en ce moment, elle annonce que son avion décolle à cinq heures, donc qu’elle s’en va et que Margot doit essayer de ne pas se vendre aux enchères sur Internet en son absence, ou d’autres choses du même goût. Margot répond qu’elle essaiera.
Sa mère partie, Jules insiste : Margot vient avec elle ce soir. Margot résiste encore, envoie de l’eau sur Jules pour la punir d’insister, mais comme Margot consulte ses messages sur son nouveau téléphone portable, la vidéo noire brille soudain d’un éclat bleu, et Margot a des flashs de fleurs et de l’entrée d’une maison en bois peinte en violet. Margot s’étonne : quelqu’un vient de lui envoyer une vidéo vraiment bizarre.
Plus tard, Margot a finalement suivi Jules à sa soirée étudiante. Jules retrouve au billard son ami J.D, qui lui montre son nouveau tatouage de pieuvre sur l’avant-bras. Margot complimente JD pour son tatouage de bateau de pirate sur l’autre avant-bras, et Jules conseille à J.D d’arrêter d’essayer d’être cool : ils le connaissent d’avant sa puberté ! J.D rougit, les jeunes filles s’esclaffent.
Puis Jules demande où est... et J.D. déclare qu’il a déclaré forfait. Margot s’étonne, J.D explique : Jules lui avait demandé de lui trouver un cavalier. Margot est furieuse, mais en voulant partir, elle tombe sur Seth, et c’est le coup de foudre immédiat.
Pendant ce temps, J.D demande si Jules a entendu parlé de la Maison Sans Fin. Comme Jules lui répond en racontant un cauchemar qu’elle faisait à propos d’un miroir dans la maison de sa grand-mère, J.D emmène la jeune fille au bar et commence à lui parler d’une maison qui était apparue aux USA six ans auparavant près de Détroit, la dernière fois.
Et après, elle s’est retrouvée en Europe de l’Est, en Amérique du Sud : elle apparait juste comme ça, et le seul avertissement, c’est ces textos ou ces vidéos Instagram que les gens reçoivent, la plupart des gens ne savent même pas pourquoi...
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Electric Dream (1984), le blu-ray anglais de 2017
Ici l'article de ce blog sur le film La Belle et l'ordinateur (1984, Electric Dreams)
Sorti le 31 juillet 2017.
Sur le film : une comédie romantique et un conte de fée informatique extrêmement bien vu, parfaitement romantique et en même temps c'est bien de la science-fiction prospective qui a vu tout juste, et voit encore juste tandis que les Intelligence Artificielles et les Robots sont enfin sur le point d'émerger - plus que jamais pertinent, à voir absolument pour comparer la manière dont nos points de vue ont été altérés. Le réalisateur a fait un vrai film, et il l'a bien fait. C'est tout public, mais c'est aussi l'adorable pendant de films d'horreur et d'apocalypse sur le même thème à savoir la Semence du Démon (la maison informatisée qui vous viole) et le Cerveau d'Acier (l'intelligence artificielle qui prend le pouvoir, et force le "bien" de l'humanité en exécutant sommairement à tour de bras).
Sur l'image : 1080p 16/9ème - Excellente. à peut-être quelques plans, l'image est superbe, les détails fins vont jusqu'aux cils avec une belle profondeur de champ. Même les images vidéos (qui sont assez castrophiques dans The Last Starfighter) sortent très bien, sans aucun bruit.
Sur le son : LPCM 2.0 - Excellent même s'il faut pousser le volume. Mon système convertit la stéréo en une immersion très agréable, le film, et notamment les chansons comme les passages orchestraux sont superbes.
Sur les bonus : excellent. Trois longs interviews du réalisateur, du producteur et des deux acteurs principaux, très riches d'information, très humains, et clairement des gens passionnés et qui font du bien au cœur.
En conclusion : une présentation quasi parfaite, pour un film que je n'ai jamais vu dans de telles conditions. Si vous comprenez l'anglais, ou avez décidé de l'apprendre, ne passez pas à côté de l'innocence pure et rafraîchissante d'Electric Dreams, qui à sa manière arrivera à vous ouvrir les yeux aussi bien qu'un épisode de Dark Mirror ou de Philip K. Dick's Electric Dreams, mais sans douleur ni horreur - juste de la tendresse et un amour naissant qui apparemment n'était pas qu'à l'écran ou au montage.
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Voyage au centre de la Terre (1959), le blu-ray anglais de 2017.
Ici l'article de ce blog sur le film Voyage au centre de la Terre (1959).
Sorti le 18 septembre 2017.
Sur le film : formidable : une des meilleures adaptations de Jules Verne jamais réalisé, un magnifique livre d'image animé, avec des numéros musicaux qui ont été coupés à la sortie et seulement partiellement rétablis dans les récentes éditions DVD et Blu-ray. Une première restauration limitée avait eu lieu pour l'édition DVD, puis le master DVD avait été utilisé pour l'édition "limitée" américaine Twilight Time hors de prix et vite épuisée. Des éditions européennes comparables un peu plus accessibles avaient été proposée, puis Twilight Time avait proposé toujours hors de prix et seulement en région A le nouveau master restauré à l'image HD digne de ce nom. Voilà ce master qui débarque en Angleterre, dans toute sa splendeur, avec en prime le commentaire audio et la version orchestrale seulement proposée jusqu'ici sur le blu-ray Twilight Time.
Image : 1080p 2:35 original respecté. Excellente. Dès le logo d'ouverture, l'image est enfin clair, les couleurs enfin vives, plus de bavure dues à la déformation des négatifs couleurs, détails HD jusqu'aux cils avec un gain évident sur les textures des vêtements. Même la désastreuse projection de la scène de rue devant le libraire s'en porte beaucoup mieux. Selon la taille de votre écran et votre système de projection un moirage peut apparaître sur les tweeds des personnages.
Son : DTS HD MA 5.1 + DTS 2.0. Bon. Pas de version française, ni de sous-titres français. La musique orchestrale, la plus vulnérable à la compression, est présente, sans souffle ni distorsion dès les premières mesures, les trompettes tranchantes à souhait. Sur les dialogues, ce n'est pas hyperréaliste et il y a un souffle résiduel de la prise de son. On entend aussi à peine le bruit des pas et des froissements des vêtements sur la piste orchestrale alors que l'orchestre se tait justement. Les effets sonores (l'explosion du laboratoire) sont en revanche impressionnants de force et de clarté.
Sur les bonus : bons Un petit livret couleur (mais pas la couverture) est inclue, avec un court texte, et les reproductions de nombreuses affiches. La piste orchestrale et le commentaire audio sont extrêmement bienvenus, mais il y a deux autres bonus. L'interview de Kim Newman (romancier de SF de nombreuses fois représenté) est intéressant comme remise en contexte, mais il n'y a aucun véritable reportage sur le tournage ou vidéos d'interviews des acteurs. Bien sûr, il manque toutes les scènes coupées, certaines étant à l'occasion sur youtube, pourquoi pas en bonus ? Enfin, le reportage sur la restauration ne va pas jusqu'au bout de l'histoire : c'est le même que sur le DVD, en qualité HD (pas celle du film sur le blu-ray), et s'arrête avant la restauration 4K, bien plus belle - donc pourquoi pas d'explication sur ce nouveau gain en qualité ?
En conclusion : Si vous comprenez l'anglais, c'est un must. Si vous ne comprenez pas l'anglais, il est temps de vous y mettre car il y a très peu de chances que l'éditeur français fasse mieux.
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Fear The Walking Dead S03E12: Brother's Keeper (2017)
Traduction du titre original : (Celui) Qui veille sur son frère / (nous sommes) les gardiens de nos frères (Génèse).
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Ici l'article de ce blog sur la série Fear The Walking Dead (2015)
Diffusé aux USA le 24 septembre 2017 sur AMC US.
Diffusé en France le 25 septembre 2017 sur CANAL PLUS SERIES FR.
De Robert Kirkman et Dave Erickson, d'après la bande dessinée de Robert Kirkman et la série télévisée The Walking Dead du même ; avec Kim Dickens, Cliff Curtis, Frank Dillane, Alycia Debnam-Carey, Colman Domingo.
Pour adultes.
Un serpent à sonnette enroulé sur le sol se dresse alors que le vent hurle. Troy Otto, le plus jeune des fils Otto, lui plante son couteau dans la tête, et tranche sa « sonnette ». Puis il secoue l’appendice à son oreille. Le visage du jeune homme est impassible, son regard vide. Il soupire.
Assis sur une pierre à côté d’un feu de bois, il prend des notes au crayon dans son carnet. Puis il goûte la chair du serpent écorché cuite enroulée sur un bâton au-dessus du feu – et à sa grimace, il n’en attend rien de bon. Il enfourne et marche, puis achève de noter. Referme soigneusement la couverture de cuir son carnet, puis examine son pistolet automatique. Une cartouche est engagée dans le canon.
Il referme l’arme et marche jusqu’au poste de garde abandonné au sommet de la crête. Le cadavre du chef de la milice qui le gardait est encore dans sa chaise, recouvert de mouche, scalpé. Troy entre ensuite dans le hangar de métal troué, grimpe sur la plate-forme avec l’échelle, fouille les poubelles et découvre une conserve, qu’il ouvre, et dévore avidement le contenu.
Puis il entre dans le dortoir vide, et son attention est attiré par une devise au crochet à côté d’un lit superposé : Dieu aide ce qui s’aident eux-mêmes. Troy inspecte le panneau de bois auquel la devise est accrochée, tire dessus. En fait, c’est la porte d’un placard, et dans le placard, il y a un lance-grenade, et son chapelet de munition. Troy sourit.
Trois ressort du baraquement alors que le vent souffle et le soleil se couche. Il va ensuite chercher une pelle et creuse une tombe. Il écrit fébrilement dans son carnet dans la nuit, au coin du feu. Puis le lendemain matin, il va à la chaise du chef de la milice désormais vide, et contemple son pistolet automatique face à l’horizon...
Alors, possiblement alerté par l’odeur du vent qui souffle, Troy Otto se lève et regarde en direction du désert, d’où montent un concert de râles encore lointains. Alors il sourit, lève son pistolet automatique en l’air – et tire une première balle.
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