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The Sarah Jane Adventures S01E01: Invasion of the Bane (2007)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Les Aventures de Sarah Jane (2007)
Diffusé en Angleterre le 1er janvier 2007 sur BBC ONE UK.
Sorti du premier épisode Invasion Of The Bane en DVD anglais le 29 octobre 2007.
Sorti en coffret DVD anglais S1 le 10 novembre 2008.
De Russell T Davies ; avec Elisabeth Sladen, Yasmin Paige, Tommy Knight, Daniel Anthony, Anjli Mohindra, Sinead Michael, Alexander Armstrong.
Tout public.
Une étoile filante passe derrière la Lune – et oblique pour tomber sur la Terre... Sarah Jane a vu des choses extraordinaires, là-haut, dans l’Espace. Mais de l’étrangeté peut être découverte dans quelque direction que vous vous tourniez. La vie sur la Terre peut être aussi une aventure – vous avez seulement besoin de savoir dans quelle direction regarder...
Un riff de hard-rock, une planète Terre de dessin animé qui vire à l’orange vif et tournoie pour exploser en un geyser de bulles oranges, c’est... Bulles de Choc ! comme non seulement l’affiche en gros l’écran de la télévision, mais en plus le crient trois pom-pom girls blondes de rouge vêtu et très maquillées.
C’est en effet la première chose qui s’affiche sur la télévision que Maria Jackson, une toute jeune fille vient à peine de déballer dans le salon à peine installé. Sarcastiquement, son père, Alan Jackson, chargé d’un carton, constate que Maria a réussi à faire fonctionner la télévision – c’était bien sûr la priorité numéro un du jour de leur arrivée dans leur nouvelle maison.
Maria grimace tandis que Alan dépose son carton sur une table et prend une voix de contremaitre acariâtre pour commander : plein de choses à bouger ! puis reprend sa voix ordinaire pour ajouter : encore plein de cartons ! – et surtout, que Maria trouve la bouilloire (pour leur faire du thé), parce qu’il est assoiffé !
Pendant ce temps, Maria a beau zapper les programmes, elle retombe encore et toujours sur la publicité agressive pour Bulles de Choc et trois pom-pom girls brandissant leurs bouteilles de soda orange fluo. C’est alors que la mère de Maria, Chrissie, hurle son nom dehors – ce qui fait enfin lever l’adolescente de devant la télévision nouvellement installée.
Dehors, prévisiblement, un camion de déménagement est garé dans la charmante petite rue verdoyante bordée de pavillons strictement identiques, et toute la famille Jackson doit décharger la montagne de cartons qui en dégueule. Comme Maria arrive, Chrissie exige que le déménageur lui passe une lampe – car cette dernière est fragile ; puis la dame, rousse, en jeans, t-shirt turquoise et au gilet rouge voyant, ordonne à sa fille d’aller récupérer les couverts dans leur voiture.
Puis un déménageur passe avec un gros carton (d’allure légère)et demande s’il le dépose dans le salon, et Chrissie corrige, indignée : dans la cuisine ! Le déménageur ne sait-il pas lire ? Et comme le déménageur s’en va, Chrissie ajoute : qu’il ne passe pas par la porte d’entrée mais fasse le tour pour entrer par le côté de la maison ! Et comme le déménageur s’en va, Chrissie mentionne que c’est pour le bien du déménageur, dont elle mate à l’évidence le fessier. Maria s’indigne : que sa mère arrête d’admirer les déménageurs. Chrissie réplique qu’ils aiment ça, et qu’à côté ils sont payés pour. Et Chrissie rappelle à sa fille : les couverts !
Comme Maria va pour traverser la rue, elle suit des yeux une voiture datée verte à la capote blanche, qui passe et va se garder devant la maison d’en face, tout à fait charmante, mais d’un style très différent du reste de la rue : plusieurs étages, en briques rouge, aux hautes fenêtres, avec des toits pointus aux tuiles d’ardoises bleues.
Maria trouve sans difficulté les couverts dans une caisse en plastique dans le coffre de leur voiture, et, la caissette en bois sous le bras, passe devant la voiture verte, immatriculée CJ590 VAX. Une femme d’âge mûr en descend, aux cheveux châtains mi-long et en imperméable bordeau. Maria la salut joyeusement, mais la femme se contente de lui sourire nerveusement, et de se hâter vers sa maison.
Plus tard, Maria découvre sa chambre sous les combles, lumineuse, vide, à part le gros tas de cartons dans un coin. Les déménageurs arrivent avec le lit, et Maria leur demande de le placer sous le vasistas. Plus tard encore, sur le seuil de la maison, Chrissie, Maria et Alan regardent les déménageurs partir et Alan les salue et les remercie – sans aucune chance d’être entendu. Ils rentrent, et, sans la cuisine, Alan félicite sa petite famille où il a servi du thé à Chrissie : ils sont dans leur nouvelle maison ! Alors Chrissie s’écrie, en regardant sa montre : il est près de six heures – il est grand temps qu’elle s’en aille.
Maria perd son sourire et demande : sa mère ne peut-elle pas rester pour le thé ? Chrissie répond qu’elle adorerait, mais un certain Ivan lui a préparé à dîner pour quand elle reviendra à la maison. Puis elle vient tirer sur les joues de Maria et promet : celle-ci va adorer sa nouvelle maison. Maria rétorque sèchement qu’elle aimait leur ancienne maison. Alan rappelle à sa fille, amer : Maman voulait l’argent.
Chrissie soupire et demande à Alan de ne pas commencer : le quartier est tellement mieux côté – leur ancien voisinage empêchait sa fille de s’épanouir. Maria rétorque que c’était ses amis. Sans se troubler, Chrissie répond que désormais sa fille pourra se trouver de meilleurs amis. Et, déposant un bref baiser sur la joue de Maria, Chrissie affirme : Maria trouvera ses repères, qu’elle ne s’inquiète de rien.
Puis Chrissie dépose le même baiser sur la joue de Alan – tout en s’empressant d’y ôter une éventuelle trace de rouge à lèvres – et ajoute qu’en ce qui concerne Alan, il ne sait toujours pas faire une bonne tasse de thé. Comme Chrissie s’en va, Maria et son père échangent un regard désolé. Alan fait alors signe à Maria du menton : ils doivent raccompagner Chrissie.
Dehors, Chrissie fait mine de se rappeler d’un coup : Alan peut-il lui remettre le chèque maintenant ? Alan s’excuse : son carnet de chèque est au fond d’un carton, quelque part. Chrissie répond qu’Alan n’a qu’à l’envoyer par la Poste – dès le lendemain s’il le pouvait.
Comme Alan l’assure, Chrissie l’appelle « Mon Ange », et dit à tout le monde au revoir, gros bisous ! Maria regarde alors tristement sa mère s’en aller à bord de sa grosse voiture rouge. Alan lui regarde sa fille et la rejoint pour sous son bras et coller un baiser dans ses cheveux : ils se retrouvent seuls tous les deux.
Plus tard dans sa chambre, Maria rallume sa télévision et s’amuse : c’est encore de la publicité pour Bulles de choc – pour une performance maximale, pas de sucre ajouté, pas de concentré, c’est Bulles de choc. Contient du Fléau ! (et ça à l’air génial, parce que les filles sourient et qu’un garçon fait des acrobaties super-cool en planche à roulettes).
Après avoir posé une photo de sa famille sur la cheminée, Maria éteint la télévision, referme la porte, éteint la lumière principale et va se coucher dans son petit lit avec son doudou, un panda en peluche. Puis elle se met à pleurer.
Plus tard. Il est deux heures trente-sept du matin, nous sommes le 11 janvier et le reveil-matin ne sonnera pas. Un vrombissement dehors – et deux lumières colorées de violet passent devant la fenêtre de la chambre de Maria. La jeune fille ouvre les yeux, réveillée en sursaut. Puis entendant la fin du vrombissement, Maria se lève, et descend l’escalier de la maison, illuminée par les lumières colorées fluctuantes.
Maria finit de nouer la ceinture de sa robe de chambre et s’arrête devant le verre dépoli de la porte d’entrée derrière laquelle les lumières colorées tournent. Elle hésite, puis ouvre la porte, et, émerveillées, sort dans la rue : c’est la maison biscornue de leur voisine d’en face qui est illuminée de lumière violette.
Maria traverse tandis qu’une chouette crie – pousse le portail de la voisine, qui n’est pas verrouillé, va en direction de la lumière dans le jardin – et s’agenouille derrière un buisson : leur voisine est debout devant un être féérique lumineux, qui flotte dans les airs – une créature féminine, aux traits comme à moitié gommés, et aux cheveux comme des sortes d’algues ou de plante grasse, et nimbée de radiations blanches.
Quant à la voisine de Maria, sans aucune frayeur, elle tient sous les yeux de la créature une espèce de boussole à quatre lumières rouges. La créature contourne la voisine, semble lui parler, mais Maria n’entend rien. Puis la voisine hoche la tête, presse un bouton sur la « boussole », et la créature lève la tête – et s’envole droit vers le ciel étoilé, pour disparaître en laissant une trainée de petites lumières scintillantes.
Souriante, la voisine lève alors sa « boussole » en direction du ciel, comme en guise d’adieu, et comme la lumière violacée a complètement disparu, derrière son buisson, Maria se demande si elle n’est pas en train de rêver – puis elle prend subitement la fuite en courant, laissant le portail de la voisine grincer fortement derrière elle : Maria se précipite dans sa maison, claque et verrouille la porte derrière elle.
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Chroniques de la Science-Fiction #2017-43 (2017)
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Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2017
Sorti le 23 octobre 2017 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraitra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 16 octobre 2017, plus la critique de The Old Dark House 1932 (une soirée étrange).
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- Écrit par David Sicé
Aurora / Singularity (2016)
Traduction du titre original : Aurore.
Attention l'article wikipedia concernant ce film a été supprimée le 6 août 2016.
L'article imdb a été supprimé depuis le 24 juillet 2016.
La page Facebook officielle n'est plus accessible depuis le 18 juillet 2016.
La page Facebook de Vantis Pictures n'est plus accessible depuis le 26 juillet 2016.
Le twitter du réalisateur n'est plus accessible (dernière version en cache le 17 mai 2016)
La page Kirkstarter du film est toujours accessible (dernière actualité, 6 août).
Le film, qui apparemment a déjà été projeté, existait encore au 5 juillet 2016 cf. twitter de Julian A. Schaffner.
Annoncé aux USA pour le 9 juin 2016, repoussé du 11 février 2016.
Annoncé aux USA pour le 2 novembre 2017 avec John Cusack.
De Robert Kouba (également scénariste) ; sur un scénario de Sebastian Cepeda ; avec Carmen Argenziano, Eileen Grubba, Julian Schaffner, Jeannine Wacker, Pavlo Bubryak.
Pour adultes et adolescents.
Une grande ville américaine de nuit, aux rues et avenues rectilignes illuminées. En 2017, une corporation appelée VA Industrie révolutionna les robotiques, guidée par le génie de son inventeur, Elias Van Dorne...
Sur une route à trois voies, une voiture avance, avec un tableau de bord tête haute et un GPS qui suggère d’utiliser la voie de gauche. Puis de tourner à droite. En 2019, trois foyers sur quatre dans le monde possédait un robot fabriqué par VA : le niveau de vie montait exponentiellement.
Le GPS annonce que le véhicule est arrivé à destination – une zone industrielle lugubre, sur fond de sirènes de police. Un robot à silhouette humaine traverse alors la rue devant le véhicule. Puis le voilà qui continue d’avancer le long de la route, tandis que résonnent les slogans publicitaires : VA industrie, une nouvelle manière de penser pour le vaste monde. VA Industrie a ensuite fabriqué une série de robots de pointes à l’usage militaire afin de mettre fin aux guerres partout dans le monde – une bonne fois pour toutes... Cela n’empêcha pas l’inclinaison humaine pour la violence. En fait, cela l’augmenta, grâce à l’efficacité robotique.
Un reportage : la technologie militaire est monté en niveau exponentiellement – la nouvelle génération des drones de guerre en forme de robots géants a été déployée, et Elias Van Dorne s’est retiré de la vie publique. VA Industries a fait entrer l’Humanité dans un nouvel âge du combat – des machines, des robots de guerre sans équipage – et la division militaire de VA Industrie rapporte désormais 80% du chiffre d’affaire de la multinationale... Des milliers de victimes civiles résultent des Guerres Globales, et clament que VA Industries est le responsable de ce massacre – son président directeur général, Elias Van Dorne est le responsable de ce massacre.
En 2020, Elias Van Dorne fit une découverte qui devait changer le monde. On l’appela « Kronos »... Le robot descendu de la voiture à conduite tête-haute a continué sa marche jusqu’à l’entrée de la tour de VA Industrie. Dans la pénombre de l’appartement au sommet, Van Horne explique qu’ « ils » méprisent tout ce que VA Industrie leur a donné. Son interlocuteur humain lui répond que les politiques prétendent que les Guerres sont de la faute de VA, que les robots de chez VA sont trop nombreux et trop rapides. Ils n’étaient pas prêts.
Van Horne rétorque que les Guerres passeront, mais son interlocuteur réplique qu’ « ils » ne sont pas prêts pour Kronos. Mais Van Horne n’en démord pas : c’est la seule façon de procéder. Son interlocuteur tente encore : Elias Van Horne sait de quoi Kronos est capable. Van Horne répond que Kronos est capable de sauver la Terre de l’auto-destruction.
Plus tard, Van Horne retrouve une secrétaire, qui lui annonce que « ça » a été activé, et que « ça » le réclame. Van Horne semble étonné, et va rejoindre « ça » dans une salle brillamment éclairée. « ça » lui demande qui il est, et Van Horne répond qu’il est celui que « ça » a demandé – il est son créateur, il lui a donné la vie. Puis il demande à « ça » ce qu’il voit. « ça », répond qu’il va le lui montrer, mais qu’il ne prenne pas peur...
La même nuit, dans un logement social au numéro 9792, un certain Andrew Davis rentre chez lui, et est accueilli par son majordome robot, qui lui souhaite la bienvenue avec une voix féminine et un sourire pixellisé affiché sur l’écran noir qui lui tient lieu de visage. Andrew Davis entre dans le salon, un bouquet de fleurs à la main, tandis que le majordome s’adosse au mur et entre apparemment en veille. Sur l’écran plan du téléviseur, le présentateur annonce qu’une exo-planète de plus a été découverte, et qu’ils vont bientôt diffuser en direct la conférence de presse très attendue de VA Industries sur Kronos.
Andrew va embrasser sa mère qui regardait les informations, et lui offre les fleurs, qu’il pose dans un vase – puis il dîne avec sa mère. Tandis que les informations de la chaîne 32 rappelle que tout le monde ignore encore ce qu’est Kronos, et qu’il y a des manifestations agitées partout dans le monde à son sujet, Andrew annonce à sa mère qu’il doit repartir. Celle-ci lui demande de ne pas travailler trop dur.
C’est alors que l’image du téléviseur saute – et avec elle toutes les images de tous les téléviseurs y compris les écrans géants dans la rue. Apparaît Van Horne qui annonce sur fond noir qu’ils ont tous tellement perdu – et ils ont l’intention de le leur rendre : il annonce dès à présent la première et seule véritable intelligence artificielle : Kronos. Et Kronos résoudra bientôt tous les problèmes qui ont tourmenté l’Humanité ; Kronos représente le renouvellement de la Vie sur cette planète, pour leur Futur.
Andrew court pour attraper son bus. Le chauffeur le fait monter en souriant. Derrière lui, l’écran indique qu’il est 11 heures 25 du soir. Andrew s’installe dans son siège, tandis que sur la vitre transformée en écran télévisée, Van Horn annonce que ce soir-là, ils entrent dans un nouvel âge.
Et devant la foule médusée, un premier missile traverse de part en part la tour qui affichait l’écran géant diffusant le discours de Van Horne – et une autre voix remplace celle du milliardaire, se présentant comme Kronos, et demandant à la foule hurlante de ne pas avoir peur, tandis que les tours de la ville s’embrasent les unes après les autres – partout à travers le monde.
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Thunderbirds Are Go S02E17: Attack of the Reptiles (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série Thunderbirds Are Go (2015)
Diffusé en Angleterre sur ITV UK le 22 octobre 2017.
De Rob Hoegee ; d'après la série télévisée de Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; avec Rosamund Pike,Thomas Brodie-Sangster, David Menkin, Rasmus Hardiker, David Graham, Sandra Dickinson, Kayvan Novak, Andres Williams, Angel Coulby ; effets spéciaux, images de synthèses et maquette de Weta Workshop.
Pour tout public.
Une jungle embrumée, remplie de cris d’oiseaux et de singes invisibles. Le guide s’arrête au bas d’un totem menaçant – c’est l’entrée du pays que ses deux clients – Buddy et Ellie Pendergast – recherchaient : de mauvaises terres, très dangereuses – mais il ne peut pas les guider plus loin. Mais pour Buddy, cela ne pose aucun problème.
Le guide insiste alors lourdement : qu’ils n’aillent pas s’aventurer dans la Vallée – ils ont entendu des bruits horribles courir sur ce qu’il y a en bas. Mais Buddy est enthousiaste : lui et Ellie font ce genre d’expérience tous les jours – ils iront jeter un coup d’oeil et ils reviendront trouver leur guide au bas du totem dans 24 heures, parole de scouts.
Un peu plus loin, sur le sentier, Buddy demande à Ellie si celle-ci est prête à le filmer avec sa tablette. Ellie confirme. Alors Buddy se lance et souhaite la bienvenue à ses spectateurs dans ce nouvel épisode de « En avant pour l’Inconnu, avec Buddy et Ellie » ...Et de souhaiter la bienvenue dans la vallée de Mulokamba – une des vastes contrées inexplorées au cœur de l’Afrique Centrale. Et de pointer la direction d’un pont suspendue de planches et de lianes enjambant la rivière noyée de brouillard.
Alors que Buddy ouvre la marche et commence à traverser le pont, Ellie poursuit le commentaire : aujourd’hui, ils sont à la recherche des Grands Singes à Cornes – car certains croient que cet espèce pourrait se cacher quelque part au plus profond de la vallée. Et Buddy d’en rajouter une tartine : se pourrait-il que les récits au sujet de ces créatures si fuyantes puissent être vrais ? Ce jour, Buddy risquera sa vie (toujours avec le sourire) pour le découvrir !
La caméra coupée, Ellie demande tout de même à Buddy s’ils doivent se faire du souci – parce que leur guide s’en faisait certainement. Buddy répond avec entrain qu’il faudra plus quelques rumeurs pour effrayer les Prendergasts : après tout, ils ont survécu aux Lunes gelées de Jupiter ! Qu’est-ce qui pourrait être pire que cela ? ...Et comme ils traversent et s’enfoncent dans la jungle, une sorte d’iguane géant saute soudain sur l’un des rochers du pont, et hume l’air, visiblement intéressé parce qu’il vient de renifler.
Très loin au-dessus d’eux, à bord de la station orbitale Thunderbird 5, John Tracy vient de découvrir un beignet moisi sur le sol, et le ramassant, grimace et protège son nez, tant le beignet empeste : il ne veut même pas savoir depuis quand ce truc traîne-là...
L'icône d'un appel arrivant pour la station apparait soudain dans l'air avec un premier bip - et avec un second bip, l’hologramme du guide des Prendergasts apparait flottant à côté de John, demandant s’il y a quelqu’un. John sursaute, se retourne, puis réalisant qu’il tient le beignet moisi devant lui le jette au loin par-dessus son épaule et se relève pour prendre une attitude plus professionnelle : John se présente alors comme représentant la Sécurité Internationale, et demande si le guide a besoin d’aide.
Immédiatement, le guide répond que c’est possible, car, « ils » ne sont jamais revenus pour donner de leurs nouvelles. John s’étonne : qui n’est jamais revenu pour donner de ses nouvelles. Le guide répond : les Prendergasts – Buddy et Ellie Prendergasts.
En entendant les noms, John lève les yeux au ciel et soupire qu’au moins les Prendergasts seront restés sur la planète Terre, cette fois... Plus tard, en hologramme flottant au-dessus de la table du grand salon des Tracy, John fait son rapport à ses frères Scott (pilote de la fusée Thunderbird 1) et Gordon (pilote et plongeur du sous-marin Thunderbird 4). John explique que cela fait plus de 24 heures que les Prendergasts n’ont plus donné signe de vie.
Scott répond que cela n’a rien d’inhabituels pour ces deux-là ; John répond qu’il a pensé exactement la même chose, alors il a vérifié les images par satellite de la caméra des Prendergasts : ils étaient à la recherche de Grands Singes à Cornes, mais voilà ce qu’ils ont trouvé (John l’affiche holographiquement) – un plan fixe sur le sol de la jungle.
Scott en déduit que soit les Prendergasts sont vraiment branchés humus, soit ils ont lâché leur caméra en pleine jungle – et ce n’est pas un bon signe. John reprend : les autorités locales ont trop peur de la vallée pour lancer une expédition de secours – et le guide prétend qu’il faudrait être fou à lier pour essayer de retrouver les Prendergasts.
À ces mots, Gordon saute sur ses pieds et lève la main : lui, il le fera – la Sécurité Internationale ne peut pas laisser Ellie et Buddy disparaître – ils n’ont même pas encore achevé la saison 40 de leur web-série !!! Scott se lève à son tour et rend compte à John de sa décision : lui et Gordon vont prendre le Thunderbird 1 et se rendre sur place.
Du coup, Gordon ne se tient plus de joie : ils vont vivre une nouvelle aventure avec les Prendergasts ! Il est tellement fan d’eux ! Sarcastiquement, Gordon répond qu’il ne l’aurait jamais deviné. Et de prendre le passage secret pour embarquer à bord de sa fusée.
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