Flash Gordon (1980), le blu-ray américain de 2010Feu vert blu-ray

Flash Gordon (1980, le blu-ray américain de 2010.

Sorti en blu-ray le 15 juin 2010, multi-régions, sous-titré français.

Ici l'article de ce blog sur le film Flash Gordon (1980)

Sur le film : Il s'agit d'une production Dino De Laurentiis, souvent capable du pire. La production ne sait pas ce qu'elle veut ou ce qu'elle dit, et prétend à la fois faire une parodie tout en étant graphiquement fidèle à la bande-dessinée, oser un érotisme de pacotille déplacé tout en vendant le film comme de l'aventure pour la jeunesse, bref c'est du grand n'importe quoi. Avant, il y avait le bazar du bizarre Barbarella, après il y aura l'excellent Conan le Barbare (scénario d'Oliver Stone, ceci explique cela) et l'horrible Dune. En tout cas, dans les années 1980, Flash Gordon le film est vendu comme le nouveau Star Wars - ou plutôt le nouveau Battlestar Galactica : même album de figurine Panini offert en cadeau dans Pif Gadget (puisqu'on vous dit que c'est pour les gamins !). Plus, il y a des séquences violentes (comme dans la bande dessinée des années 1930) et des morts atroces, et on est vite loin du compte du simple divertissement. Le talent de Queen aidant, le film est devenu "culte" mais passe aussi comme une grosse daube à regarder avant tout pour les accents grotesques, et les excès visuels de la production, et en attendant que quelqu'un se décide à produire une véritable adaptation talentueuse et formidable de Flash Gordon // Guy l'Eclair.

Sur l'image : 1080p 24 images par secondes. 2.35:1. Excellente. L'image du blu-ray américain est conforme à mon souvenir au cinéma. Les détails fins y sont jusqu'aux cils, et malgré la débauche d'effets spéciaux d'avant l'ère du numérique, les couleurs flashy et tout ce qui conduirait habituellement à la catastrophe en HD, l'image est quasi cristalline, aucun artefact ne vient déranger, les textures de peaux survivent au maquillage et les horribles textures toc des costumes et des décors sont fidèlement reproduites. C'est simplement remarquable, en particulier si vous avez subi juste avant l'atroce transfert des Studio Canal / Network (blu-ray français et probablement anglais).

Sur le son : Anglais HD MA 5.1. Bon fort et tonique mais encore un peu étouffé et légèrement flou malgré l'indéniable haute-définition (les percussions à l'orchestre). L'immersion est très timide malgré l'abondance des effets sonores. Ceux-ci ont beau être aussi clinquants et percutants qu'un flipper, ils demeurent localisés dans la sphère avant. La comparaison avec le CD est claire, nous sommes encore en-dessous du son studio. Cependant le son du blu-ray français est beaucoup moins bon en comparaison, et là encore il n'y a aucun doute sur qui a édité le meilleur transfert : les américains.

Bonus : SD porté du DVD américain. Alex Ross (illustrateur) à propos du film Flash Gordon, qu'il considère le film le plus coloré de sa jeunesse - un simple compliment ; interview du scénariste Lorenzo Semple Jr, d'où vient visiblement le gros problème de scénario : avant même avoir lu la bande dessinée, et sans en connaître le contexte, il était déjà parti pour rédiger des dialogues "campy" (ridicules). Imaginez simplement que George Lucas et compagnie aient procédé avec la même désinvolture pour Star Wars, Indiana Jones etc. Étonnamment, le producteur et d'une manière en Italie, on adorait Flash Gordon d'après le propre aveu du scénariste, qui ne s'est même pas posé la question de savoir pourquoi (le merveilleux du space opera, le styling et les décors spectaculaires et vertigineux, le feuilletonnisme, l'action pure et l'héroïsme à puissance maximum, les visuels remarquables, le sens de la composition, l'aspect sculptural des héros et héroïnes etc.) ; premier épisode du serial Flash Gordon Space Soldiers (13 épisodes) The Planet Of Peril // La planète maudite, qu'il faut voir pour le croire (Le pilote : "nous n'arriverons pas à atterrir, dites aux passagers de tenter leur chance avec leurs parachutes..." et tous les passagers de l'avion qui sautent en parachute en hurlant...). Vivement d'ailleurs que le serial sorte en blu-ray.

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The Hole, le film de 2009Feu vert cinéma

The Hole 3D (2009)
Traduction du titre original: Le trou.

Sorti en Italie le 11 juin 2010.
Sorti en Russie en 3D le 17 juin 2010.
Sorti en Angleterre le 22 septembre 2010.
Sorti en France le 28 mars 2012.
Sorti en 3D aux USA le 28 septembre 2012.

De Joe Dante. Avec Chris Massoglia, Haley Bennett, Nathan Gamble.

Pour adultes et adolescents.

Dane, son petit frère Lucas et sa mère Susan viennent emménager dans une nouvelle maison… pour la nième fois. Furieux d’être privé de ses amis (que sa mère n’appréciait pas), Dane est un adolescent ombrageux, qui refuse de jouer au basket avec son petit frère. Plus tard, sa mère vient s’excuser : elle devait déménager, elle ne pouvait prendre aucun risque. Dane ne veut plus discuter : sa mère veut qu’il soit heureux, il est heureux. Le lendemain, leurs cartons sont arrivés, et Dane, qui s’amuse à faire peur à son petit frère, remarque la jolie voisine. Comme Lucas doit porter un carton à la cave, il découvre un vaste sous-sol inquiétant, avec des grincements, des craquements et des coups isolés. Puis un bruit de clochettes et de courses légères. Un déménageur arrive et Lucas s’enfuit précipitamment de la cave.

Le soir venu, Lucas a vu sur la piscine de sa jolie voisine depuis sa chambre et la dessine en bikini. Le lendemain, les deux garçons seront seuls dans la maison car leur mère doit partir travailler. Elle leur demande de faire des activités communes, mais c’est en pure perte. Lucas veut cette fois jouer au Base-ball. Il a bien sûr remarqué que son grand frère passe son temps à regarder la jolie voisine. Comme son frère refuse une fois de plus de jouer avec lui, Lucas va directement parler à la jolie Julie.

Furieux que son petit frère l’ait montré à Julie, il descend poursuivre Lucas jusque dans la cave. En le bousculant, il fait tomber une étagère, qui dissimulait une trappe, également cachée sous un fauteuil et un tapis. La trappe est lourdement cadenassée. Pour Dane, c’est seulement pour empêcher les curieux de toucher aux tuyaux, mais pour Lucas, c’est peut-être pour garder un trésor. Ils découvrent les clés des cadenas cachés dans un pot métallique, et lorsqu’ils soulèvent la trappe, le brouillard qui l’occupait est aspiré vers le fond, et il n’y a plus qu’un trou obscur – un puits sans fond. Ils ne remarquent pas que les bords de la trappe sont couverts de griffures profondes. C’est Lucas qui a ensuite l’idée de descendre une poupée parlante South Park avec une lampe torche au bout d’une corde… Mais quelque chose agrippe la caméra et coupe la corde.

Sur ces entrefaits, la jolie Julie les interrompt. Elle est venue voir si les deux frères ne s’étaient pas entretuée. Ils lui montre leur trou, et Charlie, le petit chien de Julie qui était venu renifler s’enfuit précipitamment. Comme Julie pense que ce n’est qu’un espace vide sous la maison, Lucas fait tomber un gros pot de peinture vide dans le trou… et aucun bruit de chute. Julie admet alors que c’est bizarre.

Puis c’est à Dane d’utiliser une canne à pêche pour faire descendre un autre pot de peinture… toute la ligne descend, puis la ligne lâche, et le pot est perdue. Dane tente cette fois de faire descendre une caméra vidéo… Julie se moque en disant qu’il a peu de chance de découvrir les catacombes de Bensonville, et que ce n’est qu’un trou très profond creusé par un Creepy Carl, qui habitait avant la maison. Dane récupère la caméra, qui fonctionne toujours, et commence à projeter la vidéo sur la télévision du salon – mais les trois adolescents se perdent en conjecture devant l’espèce de rocher qu’affiche l’écran. La mère de Dane et Lucas entrant sur ces entrefaits, ils prétendent être en train de regarder un programme de télévision ordinaire, et dans leur dos, le rocher ouvre ses nombreux yeux…

La nuit vient, et ils se sont couchés, en laissant la trappe grande ouverte. Lucas, qui a entendu un bruit, déménage pour aller dormir sur un matelas dans la chambre de son grand frère, qui ne s’étonne pas. Dans la maison voisine, Julie est réveillée par son walkman qui s’est brutalement remis en marche avec le volume à fond.

Le lendemain, la mère de Lucas va l’inscrire à son école. De son côté, Dane a rendez-vous avec Julie : la jeune fille doit lui faire visiter la ville… Julie apprend qu’ils ont sans arrêt déménagé depuis son enfance. Ils s’arrêtent devant Frolic Garden, un ancien parc d’attraction abandonné que Julie déteste. Ils vont ensuite manger un hamburger. Julie lui demande comment il trouve sa viande, et elle lui raconte qu’ici ils mélangent la viande avec celle des écureuils de la région. Dane la croit et elle se moque de lui. Puis Dane remarque le médaillon coupé en deux de Julie, mais elle refuse d’en parler. Il est quatre heures de l’après-midi, et Dane n’est toujours pas rentré de sa balade avec Julie : la mère de Lucas doit donc laisser le garçon seul à la maison.

Après avoir joué aux jeux vidéos, Lucas va dans sa chambre et trouve une poupée sinistre d’Arlequin grimaçant sur son lit. Pensant à une plaisanterie de son grand frère, il prend une couverture, enveloppe la marionnette, et va l’installer dans le lit de son frère. Au même moment, Julie est allée se laver les mains et entend une petite fille pleurer dans une des cabines. La lumière s’éteint, et comme elle veut ouvrir la porte des lavabos, celle-ci est bloquée.

The Hole (2009)

The Hole (2009)

The Hole (2009)

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Percy Jackson: Le voleur de Foudre, le film de 2010Feu vert blu-ray

Percy Jackson, le blu-ray français de 2010

Sorti le 9 juin 2010 (région A et B )

Ici l'article de ce blog sur le film Percy Jackson: Le voleur de Foudre de 2010.

Sur le film : Si vous avez lu le roman original, c'est presque insupportable tant l'adaptation semble mépriser l'original. Si vous n'avez pas lu le roman, vous devrez supporter les anachronismes, les maladresses de production, le rythme inégal et les acteurs sous-employés. Chris Columbus, qui a tout de même signé Harry Potter 1, ne s'est pas foulé, c'est le moins que l'on puisse dire, même si le résultat est quand même moins grave que n'importe quel massacre signé Michael Bay (Transformers). Et si nous nageons dans la pacotille brusquée, avec un scénario qui va du point A au point B à la manière d'une attraction de foire, cela reste assez sympathique. Notez que le film suivant, "La mer des monstres" sera plus réussi, d'abord parce que le texte du romancier sera bien davantage respecté, et parce tout aura été mieux ficelé.

Image : Excellente, format 2.35:1, 1080p - les détails fins sont constamment présents jusqu'au grain de peau, les cils et le duvet sont occasionnellement visibles. Le problème est que la production et les effets spéciaux ne donnent pas toujours à voir de quoi s'extasier, donnant au film une allure générale un peu toc - nous ne sommes définitivement pas dans un des derniers films signé Guillermo Del Toro ou Peter Jackson ou encore, dans un Harry Potter...

Son : Excellent, Anglais DTS HD MA 5.1 - Image sonore détaillée, immersion complète, effets sonores convaincants. Egalement fournie la piste française, allemande et italienne DTS 5.1, tous les sous-titres correspondants, plus hollandais, espagnol, tchèque, arabe, chinois, hébreux, polonais.

Bonus : correct, 16/9ème HD - sous-titrés. Scènes coupées (plutôt réussies), Secrets Of The Gods, Discover Your Powers Quizz, Inside Camp Half-Blood, On Set With Brandon T. Jackson, Meet The Demi-Gods (entretien avec les acteurs, qui racontent le film...). Le menu d'accès est en anglais.

En conclusion, ce blu-ray est une très bonne présentation d'un film qui distraira sans problème les jeunes spectateurs pourvu qu'ils n'aient pas lu le roman original. Dans le cas contraire, déception assurée.

Notez que certains propos dans les bonus (Camp Half-Blood par exemple) expliquent la basse qualité de cette adaptation : par exemple, à propos du camp des sang-mêlés, le responsable des décors expliquent que dans le roman, le camp est composé de nombreux temples, ce qui ne fait pas assez "camp d'été" (ce qui est un peu normal, parce que dans le roman, ce n'est pas un camp d'été mais un refuge et un camp d'entraînement pour demi-dieux grecs). Juste avant dans le bonus, un autre membre de la production explique que le camp qu'ils ont construit ne faisait pas assez "grec" et qu'il a fallu rajouter des éléments grecs. Autrement dit, la production se fichaient complètement du contenu du roman et une fois le contenu du roman foulé au pied, ils avaient une approche incohérente et désordonnée - le genre d'approche qui bouffe du gros budget sans que l'on puisse voir le résultat à l'écran.

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Splice, le film de 2010Feu vert cinéma

Splice (2010)

Sorti aux USA le 4 juin 2010.
Sorti en France le 30 juin 2010.
Sorti du blu-ray anglais le 16 mai 2010.
Sortie du blu-ray américain le 5 octobre 2010 (multi-régions, pas de version française, pas de sous-titres français).
Sorti du blu-ray français le 2 novembre 2010 (région B)

De Vincenzo Natali (également scénariste). Avec Adrien Brody, Sarah Polley, Delphine Chanéac, Brandon McGibbon, David Hewlett, Simona Maicanescu.

Pour adultes.

Un jeune couple de bio-techniciens, Clive et Elsa, procèdent à un accouchement qui se passe moyennement : le cœur du bébé s’arrête et ils sont obligés de le choquer pour refaire battre son cœur. Mais de leur avis, le bébé est parfait, et il a une tête à s’appeler Marvin, mais ils le prénomment Fred. Le bébé est en fait une sorte de grosse larve, qui fait la paire avec la dénommée Ginger. À peine réunis les deux larves se mettent à s’enrouler une espèce de langues, de fait, à faire un bébé. Leur chef de service est très inquiet avant la présentation auprès du comité de direction : depuis trois ans, leur laboratoire a combiner les ADN de nombreuses espèces, et ont abouti à Ginger et perfectionné leur technique de combinaison génétique au point de pouvoir introduire des gènes humains, ce qui les mènent droit à des possibilités de production de médicaments contre d’innombrables maladies humaines.

La responsable du comité de direction leur annonce alors qu’ils sont ravis, et qu’ils vont fermer le laboratoire, car ils doivent se lancer dans la phase 2, la production de bétail viable. Newstead les tient : la firme est propriétaire de tous leurs brevets et Elsa ne veut pas passer les cinq prochaines années à farfouiller l’ADN de protéines. Clive décide de la suivre dans son projet : hybrider l’humain et l’animal. Mais les premières tentatives sont un échec. Alors la jeune femme décide de forcer l’hybridation des gènes. Après de nombreux échecs, ils obtiennent soudain un succès, sans savoir exactement comment : tous les gènes se combinent à présent les uns aux autres : ils tiennent leur découverte du siècle, congelée. Elsa amène alors le container et s’enferme seule dans le laboratoire. Elle ne lui ouvre que lorsqu’elle a inséré le génome créé dans un œuf et mit l’œuf en gestation. En rouvrant la porte à son compagnon, elle rappelle que le clonage humain est interdit, mais que la chose qu’ils viennent de créer n’est pas humaine. Sous leur yeux, les premières subdivision de l’œuf remplissent leur utérus artificiel. Plus tard, alors qu’Elsa surveille l’embryon, le cœur de celui s’arrête, puis repart.

Alors qu’ils passent une soirée tranquille à rêver d’un appartement plus grand, ils reçoivent une alerte par téléphone : Beti, comme ils l’ont prénommée, s’apprête à sortir, très en avance sur le planning, et beaucoup plus grosse que prévu. Comme Elsa met sa main gantée pour sentir la créature, celle-ci la saisit par le bras, et Clive brise la vitre de la couveuse puis découpe la poche : la créature libérée relâche enfin Elsa. C’est une espèce de grosse larve, avec une queue dotée d’un dard, dard qui a frappé Elsa qui se met à convulser. Clive lui injecte alors un antidote dans la cuisse et Elsa se redresse, répétant : « qu’est-ce que c’était ? ». Ce à quoi Clive répond que c’était une erreur. Selon Clive, la créature est mal formée, et il veut l’euthanasier, mais Elsa l’arrête : ils n’en savent rien, il faut d’abord l’étudier, et voir si elle est viable…

Splice, le film de 2010

Splice, le film de 2010

Splice, le film de 2010

Splice, le film de 2010

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