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- Écrit par David Sicé
X-Men (2000)
Traduction du titre original : Les non-identifiés.
> Film X-Men suivant
Sorti aux USA le 14 juillet 2000.
Sorti en France le 16 août 2000.
Sorti en Angleterre le 18 août 2000.
Sorti en blu-ray américain le 21 avril 2009 (région A, version et sous-titres français inclus).
Sorti en coffret blu-ray français le 19 octobre 2011.
De Bryan Singer (également scénariste), sur un scénario de Tom DeSanto et David Hayter, d'après la bande dessinée X-Men de 1963 de Stan Lee et Jack Kirby, avec Patrick Stewart, Hugh Jackman, Ian McKellen, Famke Janssen, Anna Paquin, Rebecca Romijn, Bruce Davison, James Marsden , Halle Berry, Tyler Mane, Ray Park, Shawn Ashmore.
Pour adultes et adolescents.
La mutation est la clé de l’Evolution. C’est ce qui a permis a l’être humain d’atteindre le stade de l’espèce dominante sur la planète. Ce mécanisme est lent et prend ordinairement des milliers et des milliers d’années. Mais tous les quelques centaines de millénaires, l’Evolution fait un bond en avant.
Pologne 1944, l’allée barbelée boueuse menant à l’entrée d’un camp de concentration nazi sous la pluie battante. Un père, une mère et leur fils, portant l’étoile jaune que les nazis imposèrent aux juifs font partis de la petite foule de prisonniers poussés en avant par les soldats en direction du portail. Le garçon remarque le numéro tatoué sur l’avant-bras des prisonniers, de l’autre côté du grillage, poussant une brouette ou creusant à la pelle. Comme la famille est séparée, et que les grilles se referme sur sa mère hurlante, le garçon crie et tente d’atteindre la grille, retenu par deux soldats. Il tend la main vers la grille, qui commence à plier, et s’étirer dans sa direction, jusqu’à ce qu’un soldat assomme le garçon d’un coup de crosse au visage.
Meridian dans le Mississipi, dans un futur pas si lointain. Une jeune fille flirte dans sa chambre avec son petit ami, lui parlant du voyage à travers les États-Unis qu’elle compte entreprendre après le lycée, avant l’université. Lorsque finalement le jeune couple s’embrasse, les veines des joues du jeune homme prennent du relief, et le garçon s’écroule, comme frappé d’une attaque. Les hurlements perçants de la jeune fille font monter les parents dans la chambre, et la jeune fille répète qu’elle l’a juste touché, et refuse que sa mère la touche, tandis que le père demande que l’on appelle une ambulance.
Au même moment à Washington DC, au Capitol, devant une commission d’enquête du Sénat, Miss Jean Grey explique qu’ils sont les témoins de l’arrivée à un nouveau stade de l’Évolution : les pouvoirs mutants se révèlent à la puberté, déclenchés le plus souvent par des émotions intenses. Le sénateur Kelly intervient alors, exigeant que Grey réponde à une question simple : les mutants sont-ils dangereux pour l’Humanité, ce qui selon lui est la question posée par la commission. Grey répond que la question est mal posée : lorsque l’on conduit une voiture, on peut être dangereux.
Kelly répond que c’est pour cela que les permis de conduire existe. Grey répond que l’on n’accorde pas de permis de vivre : pour Grey, c’est un fait avéré que les mutants qui se sont publiquement proclamés tels ont dû faire face à la peur, l’hostilité, voire la violence. Et c’est en raison de cette hostilité que Grey insiste pour que le Sénat vote contre l’immatriculation obligatoire des mutants. Ce à quoi Kelly répond en demandant ce que les mutants ont de si important à cacher pour qu’ils refusent à la communauté de les identifier.
Et alors que Grey répond que les mutants n’essaient pas de se cacher, Kelly prétend montrer ce que les mutants ont à cacher : il brandit une liste de nom de mutants vivant aux Etats-Unis : par exemple, une fille de l’Illinois capable de passer au travers les murs. Selon lui, rien n’empêche cette fille de passer à travers les murs des coffres d’une banque ou ceux de la Maison Blanche, ou celles des sénateurs ; Kelly évoque ensuite la rumeur de mutants si puissants qu’ils peuvent pénétrer les esprits humains et contrôler les pensées humaines, ôtant aux humains le libre-arbitre que Dieu leur avait accordé. Pour Kelly, le peuple américain mérite le droit de décider s’ils veulent ou non que leurs enfants soient à l’école avec des mutants, ou de recevoir un enseignement de mutants : les mutants sont réels, ils sont parmi les humains, les humains doivent savoir qui ils sont, et par-dessus tout, ce dont ils sont capables.
Le sénateur Kelly est alors majoritairement applaudi par les sénateurs et le public. Parmi eux, le professeur Xavier aperçoit un homme âgé, grand, se lever, mettre son chapeau mou et quitter les lieux. En chaise roulante, Xavier rattrape l’homme dans une galerie déserte, et l’appelle par son prénom, Eric, lui demandant ce qu’il vient faire ici, puis de ne pas renoncer aux humains. Eric répond qu’il a déjà entendu les arguments du sénateur Kelly il y a déjà longtemps. Xavier répond que l’Humanité a évolué depuis. Eric confirme : l’Humanité a évolué en les Mutants. Et comme Eric demande à Xavier ce qu’il recherche dans son esprit, Xavier répond qu’il cherche de l’espoir. Eric répond qu’il est à la recherche d’espoir, mais que Xavier a intérêt à ne pas lui faire obstacle.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
The Secret Adventures Of Jules Verne S01E01: In The Beginning (2000)
Traduction du titre original: Les aventures secrètes de Jules Verne: Au commencement.
> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à cette série télévisée.
Diffusé aux USA le 18 juin 2000 sur CBC US.
Diffusé aux USA sur SYFY US.
De Gavin Scott. Avec Michael Praed, Francesca Hunt, Chris Demetral, Michel Courtemanche.
Pour adultes et adolescents.
De nuit, un homme marche lentement sur le pavé. Il oblique vers un escalier qui mène à un passage voûté éclairé par des éclairs, et d’où proviennent des cris de souffrance. Le passage mène à une salle étrange où un jeune homme – Jules Verne – est attaché à une chaise, alors qu’il porte un casque d’où dépassent de nombreux tuyaux. Face à lui, un bassin déborde de brume. Une voix déformée sortant de la brume prétend avoir désormais tout pouvoir sur Verne, grâce au dispositif qui lui permet de dominer les pensées du jeune homme. Le casque est en effet relié à une mécanique qui affiche quatre rangés de symboles cryptiques. Comme l’intrus entre dans la pièce et va jusqu’à la mécanique, la voix déformée commande à Verne d’ouvrir son esprit et de lui montrer le Futur…
Dans une cave remplie de cubes de glaces empilés en colonnes, une femme rousse corsetée armée seulement d’un bâton affronte un samouraï japonais en armure traditionnelle et armée d’un sabre. Le sabre vient rapidement à bout du bâton et la rousse court s’embusque derrière une colonne de glace. Alors quelqu’un loge une balle dans la glace juste au-dessus de la tête de la femme, et celle-ci admet qu’elle a perdu – car il ne s’agissait que d’un entraînement. La femme – Rebecca Fogg – demande alors à Phileas Fogg depuis quand ils utilisent des balles réelles. Fogg répond à sa cousine qu’elle sait très bien que l’on tire rarement à blancs au cours d’une mission pour les services secrets britanniques.
Le Samouraï – Rodney – vient alors saluer Rebecca, qui le remercie. Rebecca fait alors remarquer que pour Fogg, ces exercices ne sont qu’un jeu puisqu’il a quitté le service. Et Fogg confirme : ce n’est qu’un jeu de hasard, dont il connait parfaitement les règles. Rebecca souligne alors qu’il s’agissait bien de hasard : si elle s’était jeté de l’autre côté, elle se serait prit la balle dans la tête. Fogg soupire : la vie de sa cousine est toujours en danger, en ce qui le concerne. Et que si elle veut des balles à blanc, elle devrait changer de profession. Arrive Harry, le majordome de Fogg, qui interrompt l’échange d’amabilités – qui annonce le décès de Sir Boniface, le père de Phileas Fogg.
La Sorbonne, université de Paris : un cours a lieu dans un amphithéâtre à propos du roi Philippe IV, sa législation, qui, malgré sa violence envers le Pape, aurait été juste envers son peuple. Au bout de la plus haute rangée de l’amphithéâtre – proche de la sortie – le jeune Jules Verne trace sur une feuille dissimulée dans son cahier de notes, le dessin d’un étrange vaisseau conçu pour transpercer et voyager sous la terre. Alors une blonde voisine une rangée plus bas demande au professeur pourquoi le roi Philippe IV était-il surnommé « Le Roi Maudit ». Le professeur gravit les marches de l’escalier pour répondre à l’étudiante que ce surnom n’était donné au roi que par ceux qui ne partageaient pas sa vision – qui n’avaient pas la vision du Futur.
Trop distrait par son dessin, Jules Verne ajoute des détails sans avoir remarqué que le professeur s’était approché, et comme il relève les yeux, il voit l’estrade et les tableaux noirs en contrebas trembler, tandis que le plafond se lézarde et fait chuter de la poussière et des gravats. Les tableaux noirs s’abattent sur le sol, et le mur derrière est éventré par une gigantesque vrille, la même qui ornait l’extrémité du vaisseau que dessinait Jules Verne à l’instant. Le jeune homme se lève d’un bond, et fait tomber ses affaires. Mais l’amphithéâtre est à nouveau intact, et le professeur achève sa réponse : par ceux qui étaient plus éveillés, Philippe IV était surnommé « Le Magnifique ». Et le professeur demande confirmation de ce fait à Jules Verne, ce que le jeune étudiant fait sans grande conviction. Le professeur conclue alors qu’après le règne de Philippe IV, la France était le royaume le plus prospère de toute la Chrétienneté.
La Memorial Chapel de Londres. Rebecca et Phileas sortent de la messe de funérailles du père de Phileas. La Reine Victoria félicite Rebecca pour la cérémonie et lui assure que les Britanniques resteront à jamais reconnaissants envers son tuteur. De son côté, le Premier Ministre assure à Phileas qu’il y aura toujours une place pour lui dans l’administration britannique. Phileas rappelle alors à son interlocuteur qu’il ne pourra jamais plus faire partie des Services Secrets, et le Premier Ministre lui demande de reconsidérer sa décision. Phileas clôt alors la discussion en déclarant qu’il ne partage pas les ambitions de son père.
Le nouveau chef des services secrets, Sir Jonathan, à son bureau, déclare à Rebecca que les choses se passeront différemment que lorsque son tuteur était aux commandes. Rebecca abrège la discussion, et Sir Jonathan lui remet sa nouvelle mission : une machine appelée « L’encrypteur » a disparu de l’Académie Royale de Médecine, avec son inventeur, un certain John Dickens…
A ces mots, le portrait derrière Sir Jonathan – une photo de Sir Jonathan lui-même – se décroche à moitié. Pendant que Sir Jonathan va remettre d’aplomb la photo, Rebecca demande sans se troubler ce que l’Encrypteur est censé faire. Rien de très remarquable selon Sir Jonathan, mais la machine pourrait aider à décrypter. Rebecca en déduit que l’affaire relève de la sécurité de l’Etat, ce que Sir Jonathan dément : il s’agit d’un vol, un petit vol de rien du tout. Dickens était le plus jeune des techniciens de l’Académie : ils ont retrouvé sa trace à Paris, où il ne peut que rencontrer une personne d’importance – un professeur honoraire de la Sorbonne nommé De Morancy. Sir Jonathan suspecte donc que Rebecca trouvera Dickens là-bas, où elle devra se rendre incognito – elle sera Constance Knight, la nouvelle assistante du professeur honoraire.
C’est alors que la photo de Sir Jonathan se décroche à moitié à nouveau. Sir Jonathan raccroche sa photo, Rebecca se lève en déclarant qu’elle en sait assez. Sir Jonathan présente alors ses condoléances à Rebecca, qui promet en retour un rapport pour d’ici une semaine. Alors c’est le portrait d’à côté celui de Sir Jonathan qui dégringole et se fracasse au sol.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du dvd hollandais FOX FR incluant la version française lisible en France.
Titan A.E. (2000)
Sorti aux USA le 16 juin 2000.
Sorti en Angleterre le 28 juillet 2000.
Sorti en France le 18 octobre 2000.
Sorti en VHS américaine le 7 décembre 2000.
Sorti en DVD hollandais le 14 mars 2007 (zone 2 ; anglais, français DD 5.1)
De Don Bluth, Gary Goldman, Art Vitello ; sur un scénario de Hans Bauer, Randall McCormick, Ben Edlund, John August, Joss Whedon ; avec Matt Damon, Drew Barrymore, Bill Pullman, John Leguizamo, Nathan Lane, Janeane Garofalo, Ron Perlman, Alex D. Linz, Tone Loc, Jim Breuer, Christopher Scarabosio, Jim Cummings, Charles Rocket.
Pour adultes et adolescents.
Une fois de temps en temps, l’Humanité libère un secret si profond que son futur en est changé à jamais – le feu, l’électricité, la fission de l’atome. À l’aube du 31ème siècle, un secret de plus fut libéré. Il avait le potentiel de changer le rôle de l’Humanité dans l’univers – on l’appela le Projet Titan, et c’était un tribut dédié au pouvoir illimité de l’imagination humaine. Peut-être était-ce que les Drejs redoutaient le plus. Car c’est cela qui les fit s’abattre sur les humains, sans avertissement ni pitié. Ce jour où les Drejs sont descendus du ciel, la seule chose qui comptât pour le père de Cale, était de le garder sauf.
Pierce, dans le Colorado. Ce jour-là, le garçon blond jouait au bord d’un ruisseau au milieu d’un bois ensoleillé. Il se félicitait d’avoir mis au point une toupie capable de rester stable au milieu du petit flot, quand une secousse fit trembler le sol. Comme tous les oiseaux s’envolaient des arbres, Cale scruta le ciel, la main en visière. Le flot du ruisseau s’amplifia et emporta la toupie avant que Cale ait pu la récupérer.
Comme il courait à sa poursuite, et que le vent se levait faisant voler des feuilles mortes tout autour de lui, il trébucha et se releva face à son père, qui tenait la toupie et lui demandait si tout allait bien. Cale répondit qu’il allait bien mais que son invention était cassée. Alors le père ramasse son fils, lui promettant qu’ils la répareront ensemble, mais pas de suite, car ils doivent partir. Ils sont alors survolés par un essaim de petits astronefs filant à toute allure dans le ciel.
Sur le tarmac de l’astroport, la panique règne sous le ciel orange balayé par un vent fort ; les haut-parleurs annoncent que les boucliers de défense ont été pénétrés et des dizaines de fusées décollent. Toujours dans les bras de son père, Cale demande où va tout le monde. Son père lui répond qu’eux-aussi ils partent et qu’ils doivent tous trouver un endroit sûr. Depuis un véhicule, un extraterrestre humanoïde, Tek, interpelle alors le père de Cale – le profeseur Tucker, criant que les Drejs ont détruit le système de défense globale. Tucker dépose son fils sur le siège arrière et monte dans le véhicule à son tour. Il demande s’ils arriveront à abriter tout le monde à temps, et le chauffeur, un grand brun – Korso – répond qu’ils n’y arriveront pas s’ils continuent de bavarder.
Cale veut conduire, Korso répond que cela n’arrivera que lorsqu’il sera plus vieux. Cale répond qu’il est déjà plus vieux que quatre ans et le brun répond de s’accrocher. Il démarre en trombe, tandis qu’une nouvelle escadrille traverse le ciel dans la direction opposée. Tucker doit crier à cause du vacarme : est-ce que le Titan est prêt à décoller ? D’après Tek l’extraterrestre, il n’attend plus que Tucker. Et Korso renchérit que d’après leurs services de contre-espionnage, les Drejs ignorent encore la position du Titan.
Dans l’espace, une nuée d’astronefs bleus s’abat à très grande vitesse sur le système solaire. Le véhicule de Tucker s’arrête, lévitant, devant un énorme vaisseau spatial. Enthousiaste, Cale saute sur le tarmac et demande s’ils vont monter à bord. Son père le rejoint et lui annonce qu’il doit monter à bord d’un autre vaisseau et qu’ils seront séparés pendant un certain temps. Tek l’extraterrestre, veillera sur lui. Cale n’est pas s’accord et veut venir avec son père. Celui-ci refuse, parce que c’est dangereux, mais Cale s’en fiche. Son père lui remet alors un anneau doré : tant que Cale le portera, il y aura de l’espoir. Et Tucker promet qu’ils se reverront. Cale dit d’abord qu’il est d’accord, puis comme Tek s’empare du garçon et l’emporte sur son épaule, Cale crie qu’il n’est plus d’accord, mais déjà son père s’en va.
Korso dépose Tucker à l’entrée d’une grange. Celle-ci dissimule un ascenseur pour une base souterraine secrète. Pendant ce temps, le vaisseau spatial qui a embarqué Tek et Cale s’envole. Le tarmac s’ouvre alors comme une fleur tandis que Tek répète qu’il faut que Tucker décolle immédiatement.
En orbite, le chef des forces Drejs déclare que les humains doivent être tous anéantis dès alors. Son énorme vaisseau cristallin lance à intervalle régulier un faisceau de lumière éblouissante en direction de la surface de la Terre… Au même moment, le Titan, un vaisseau sphérique, émerge des profondeurs du tarmac. En orbite, la calotte polaire entre en fusion et l’atmosphère est parcourue d’ondes lumineuses qui s’entrecroisent. Depuis son hublot, Cale voit le Titan bondir dans l’hyperespace et échapper aux Drejs. À l’opposé il peut aussi voir les océans de la terre céder la place à de la lave en fusion, la croûte terrestre se soulever et la planète exploser, anéantissant toutes les fusées qui avaient décollé trop tard.
Quinze années plus tard. Cale est devenu un grand jeune homme blond, qui, en combinaison spatiale, travaille à recycler les épaves de vaisseaux spatiaux en les découpant au canon laser et faisant face au mépris et aux provocations quotidiennes des extraterrestres de la base.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film animé.
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- Écrit par David Sicé
Mission To Mars (2000)
Sorti aux USA le 10 mars 2000.
Sorti en Angleterre le 14 avril 2000.
Sorti en France le 12 mai 2000.
Sorti en blu-ray français le 22 septembre 2009 (sous-titres français forcés sur la version anglaise originale).
De Brian De Palma, sur un scénario de Lowell Cannon, Jim Thomas, John Thomas, Graham Yost ; avec Tim Robbins, Gary Sinise, Don Cheadle, Connie Nielsen, Jerry O'Connell, Peter Outerbridge, Kim Delaney.
Pour adultes et adolescents
9 juin 2020. Dans le jardin d’une grande maison, on fête en famille devant un barbecue le départ de la Mission Mars 1. Parmi les conversations sans intérêt qui se tiennent parmi les invités, il y a la question du fait qu’il y a deux couples mariés parmi les équipages ; Si certaines épouses qui restent sur la Terre estime que ce n’est pas juste, selon Terri, l’une des deux épouses, la NASA a estimé que ce serait un facteur d’équilibre – un raisonnement plutôt spécieux quand on considère les risques d’adultères, de rupture, de discrimination et de perte d’objectivité. La soirée se termine par une beuverie entre les trois mâles dominants de l’expédition Jim McConnell, Woody Blake et Luke Graham, qui sert surtout à présenter le premier comme un veuf éploré venant de perdre sa femme Maggie pour cause de maladie – sans doute un autre facteur d’équilibre selon la NASA.
Treize mois plus tard. Sur Mars donc, un petit robot a beaucoup de mal à contourner un simple rocher, mais a tout de même la présence d’esprit de le faire par le côté qui ne donne pas sur le gouffre voisin sosie du Grand Canyon, quand bien même ce genre de structure n’existe pas sur Mars s’il faut en croire les cartes de l’époque du film. A deux pas du grand canyon, le même petit robot se retrouve au bas d’une falaise vertigineuse, autre relief n’étant pas censé exister sur à l’époque. Un peu plus loin un astronaute donne des coups de pioche dans un genre de falaise, et une équipe sur à terre s’interroge sur la présence de glace inexplicable selon les relevés de robots.
Il y a 20 minutes de décalage entre la surface de Mars et la base spatiale, qui pour une raison inconnue ne s’est pas établie en orbite de Mars. Luke Graham fait son rapport, puis s’en va suivre le petit robot jusqu’au site mystérieux, avec tout ses camarades, parce qu’il leur parait logique de mettre tout le monde bien groupé en face du premier danger possible. Là encore, les relevés paraissent impossible : il y aurait une masse de métal sous la montagne, et pourtant sur la Terre, c’est pourtant habituel de trouver des mines sous la terre. Luke Graham décide alors d’envoyer un maximum de micro-ondes en direction du phénomène inexpliqué et de la montagne, qui pourtant a déjà réagi par un intense champ magnétique capable de transformer une zone de sable plane en un chantier de pointes acérées.
Après leur expérience, les pointes ont disparu et se lève une tempête de sable faisant bouger les rochers, et arrachant des pierres. Cela ne semble pas affoler l’équipe de Luke, qui reste à regarder fixement une gigantesque tornade recouvrir la montagne et se tordre dans leur direction pendant plus d’une minute, parce qu’il semble plus important de filmer le phénomène sur une caméra portable que de sauver leur peau. La tornade se mue en une espèce de vers géant qui se dirige lentement sur eux, et les astronautes ne bougent toujours pas, tandis que la totalité du sol est emporté et que des cailloux acérés volent dans tous les sens. Ils attendent alors patiemment qu’un premier membre de leur expédition soit aspiré par le vers géant, qu’un gros roc manque d’en écraser deux, qu’un petit traverse la visière d’un autre, et qu’un autre astronaute se fasse aspirer. Personne n’envisagera de quitter les lieux, et étonnamment Luke est le seul à survivre alors qu’il s’est juste accroché à une poignée de leur véhicule, qui n’a pas été soulevé de terre comme des rochers environnant clairement plus lourds et beaucoup moins mobile.
La poussière retombe, révélant un visage féminin très stylisé sculpté dans la montagne. A bord de la station, au lieu de s’occuper de surveiller l’expédition ou de relayer les images d’un satellite, le capitaine de la mission bécote le facteur de stabilité selon la NASA. Son subalterne doit s’y reprendre à trois fois avant que le capitaine daigne délaisser son roulage de pelle, et ce n’est même pas pour voir un quelconque enregistrement du phénomène depuis l’espace, ou du sol relayé par le véhicule de Luke, pourtant visiblement équipé d’un matériel de transmission – mais une vidéo confuse de Luke lui-même, qui a utilisé le dit matériel de transmission pour faire un rapport incompréhensible.
Tout cela oblige le capitaine de la mission a envisager une mission pour porter secours à l’expédition sur Mars… Ce qui n’avait même pas été prévu dans le programme : ils n’ont pas le bon équipement, pas le bon équipage, car l’idée était juste d’envoyer leurs gens sans espoir de retour en cas de panne de l’unique véhicule spatial qu’ils ont sur place. Ce qui donne l’occasion au senior de la base et au capitaine de la mission de se disputer pour rien et de citer à nouveau Maggie, l’épouse décédée du capitaine, qui n’a absolument rien à voir avec cette histoire.
Malgré l’urgence de sa mission, le subordonné a eu le temps de jouer avec l’absence de gravité et beaucoup de smarties censé représenter le code génétique de sa femme idéale. Le capitaine mange plusieurs des smarties, parce qu’il a aussi beaucoup de temps devant lui, et pas peur des caries dans l’Espace… Et avant de partir, pourquoi ne pas prendre le temps de se passer du rock et d’inviter son facteur de stabilité à danser à travers la station spatiale : ce n’est pas comme si l’unique survivant de l’expédition sur Mars l’air très désespéré et très instable risquait quoi que ce soit ? En fait si, c’est exactement le cas. Et c’est particulièrement radieux que le facteur de stabilité enchaîne un tour de danse avec son mari légitime sous le regard gourmand du veuf gobeur de smarties…
La séance de danse et de voyeurisme est inopinément interrompu par la voix synthétique de l’ordinateur (Uhura était partie se remaquiller ?) qui annonce l’arrivée des images de la surface de Mars : aucune vie du côté de la base, l’étrange phénomène réduit à une jolie lueur indéchiffrable – alors que le vers géant était on ne peut plus visible de l’Espace, tout comme le visage sculpté dans la montagne. Mais tout cela n’a aucune importance, car les quatre membres de l’expédition de secours a déjà une autre raison de laisser éclater sa joie, malgré le fait qu’il n’y a selon leurs dernières informations aucun signe de survivants de l’expédition qu’ils sont censés secourir.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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