- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain multi-région sous-titré français de Galaxy Quest (1999)
Ici la page Amazon.fr du DVD français de Galaxy Quest (1999)
Galaxy Quest (1999)
Sorti aux USA le 25 décembre 1999.
Sorti en Angleterre le 28 avril 2000.
Sorti en France le 4 octobre 2000.
Sorti en blu-ray américain le 17 novembre 2009 chez WARNER BROS (pas de VF).
Sorti en blu-ray américain le 29 août 2017 chez WARNER BROS (pas de VF).
Sorti en blu-ray américain le 12 juillet 2022 (édition du 20ème anniversaire).
De Dean Parisot, sur un scenario de David Howard et Robert Gordon, parodie des séries et les films Star Trek Original et Star Trek La Nouvelle GenerationAvec Tim Allen, Sigourney Weaver, Alan Rickman, Tony Shalhoub, Sam Rockwell, Daryl Mitchell, Enrico Colantoni, Robin Sachs, Patrick Breen, Missi Pyle.
Version cinéma tout public.
Dix-huitième convention des fans de la série Galaxy Quest à Los Angeles. Devant une salle pleine de Questariens, on projette l’épisode 92 – première partie en date de 1982 dont la seconde partie n’a jamais été diffusée. La salle est pleine, les acclamations fusent après que sur l’écran, le Commandant Taggert ait ordonné d’activé l’Oméga 13. Dans les loges, les acteurs de la série attendent que l’acteur principal daigne se montrer, et le constat n’est pas brillant : Alexander Dane, qui incarnait le Docteur Lazarus, l’officier scientifique extraterrestre s’indigne d’avoir joué Shakespeare et d’en être réduit désormais à courir les conventions pour un cachet misérable, tandis que Gwen DeMarco lui rappelle que son rôle consistait à répéter ce que disait l’ordinateur. Jason Nesmith, qui incarnait le commandant arrive largement en retard et très content de lui : il doit retenir de force Alexander Dane qui veut quitter sur le champ les lieux, et réussit à le faire entrer sur scène après lui avoir rappelé que « le spectacle doit continuer ». Après la présentation aux fans, vient le temps des dédicaces, guère plus brillant : si Jason Nesmith joue complètement son rôle de sympathique acteur passionné, Alexander Dane est une fois de plus dégoûté lorsque se succèdent les fans singeant son salut dans la série (« par le Marteau de Grabthar... »).
Tandis que Jason Nesmith s’absente de ses signatures pour aller aux toilettes, faisant attendre un groupe de jeunes fans voulant lui poser une question technique, l’acteur rencontre en chemin une délégation, qu’il prend pour l’équipe de production d’une publicité dans laquelle il a négocié en douce son apparition à l’insu de ses camarades : il leur réclame au passage une limousine… Mais aux toilettes, Jason Nesmith entend des jeunes se moquer de lui, qui disent qu’il se prend encore pour un commandant devant ses fans retardés. Quand il revient faire ses dédicaces et qu’il est abordé à nouveau par les jeunes fans venus lui demander un détail technique, il se met en colère, rappelant que le vaisseau de Galaxy Quest n’existe pas.
Très inquiète, Gwen pense qu’il a craqué : elle ne l’a jamais vu s’en prendre à ses fans… Le soir venu, Jason Nesmith se saoûle devant sa télévision sur laquelle repasse un vieil épisode et où son personnage répète son moto : ne jamais renoncer, ne jamais se rendre… Le lendemain matin, il est réveillé par la délégation qu’il avait croisé à la convention qui frappe à sa vitre, alors qu’il est par terre en slip et en chemises : ils se présentent comme étant des Thermiens de la Nébuleuse Klaatu, leur peuple étant systématiquement massacré, ils ont entamés des négociations avec leurs ennemis mené par Sarris, qui ont à chaque fois très mal tournée : le commandant est leur dernier espoir… et ils ont une limousine. Jason Nesmithréalise alors qu’il s’agit probablement de son contrat publicitaire, et va enfiler un pantalon et des chaussures…
La limousine l’emmène. Un membre de la délégation se présentant comme Lankh se dit charger de répondre à ses demandes matérielle, et Jason Nesmith demande un coca-cola. Puis le chef de la délégation lui propose un exposé de la situation… Nesmith lui propose de dire ce qu’il a à dire tandis qu’il fermera un peu les yeux pour les reposer – et en profite pour piquer un somme. Il ne réalise pas que la Limousine décolle. Quand Jason Nesmith se réveille, la femme de la délégation dont le traducteur était cassé vient le chercher en lui annonçant que les négociations ont été avancées : Sarris arrive, et tout le monde semble terrorisé.
Pendant ce temps, à bord du vaisseau de Sarris, un hideux lézard humanoïde, un soldat annonce que les Thermiens ont un nouveau Commandant. De son côté, Nesmith s’installe sur le fauteuil de commandement, sirote son Coca en baillant- pendant que Sarris apparait à l’écran et fait la liste de ses exigences, en premier de laquelle figure la livraison de l’Oméga 13. Jason Nesmith étant pressé car il a un autre engagement publicitaire un quart d’heure plus tard, il donne l’ordre de faire feu de tous les canons et d’envoyer tous les missiles, ce qui devrait régler, selon lui, le sort de celui qu’il surnomme « Tête de Homard ». Puis il s’en va, tandis que le chef de la délégation s’inquiète : que devront-ils faire si Sarris a survécu à l’attaque lancée en pleine négociation par Nesmith. On lui remet un communicateur spatial de la série, et l’acteur est laissé sur un petit plateau. Tandis qu’il demande où est sa limousine, une substance transparente le recouvre, il se retrouve face à l’espace intersidéral, puis il est catapulté à travers un trou de vers, et déposé au bord de sa piscine…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret français blu-ray + 4K PARAMOUNT FR du 6 septembre 2023.
Sleepy Hollow (1999)
Sorti aux USA le 19 novembre 1999.
Sorti en Angleterre le 7 janvier 2000.
Sorti en France le 9 février 2000.
Sorti du blu-ray américain le 26 septembre 2006.
Sorti du blu-ray français le 22 septembre 2009.
Sorti le 6 septembre 2023 en coffret français blu-ray + 4K PARAMOUNT FR.
De Tim Burton, sur un scénario de Kevin Yagher et Andrew Kevin Walker, d'après la nouvelle La légende de Sleepy Hollow (1820,The Legend of Sleepy Hollow) de Washington Irving. Avec Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson, Michael Gambon, Casper Van Dien, Jeffrey Jones, Richard Griffiths, Ian McDiarmid, Michael Gough, Christopher Walken, Christopher Lee.
Pour adultes et adolescents.
(horreur fantastique, sorcier) Des gouttes de cire, rouges et épaisses comme le sang tombent : Un testament est signé par Peter Van Garett et cacheté. Van Garett rentre en fiacre par une nuit d’orage et voit sur le côté de la route un inquiétant épouvantail. Puis les chevaux s’affolent et il entend un bruit de ciseaux, et un choc. Comme il passe son corps par la portière, il s’aperçoit que son cocher se trouve décapité. Alors il saute du fiacre, et fuyant à travers champ se retrouve face à l’épouvantail. Puis quelqu’un arrive, et Van Garett se retourne, et deux lames prennent en ciseaux son cou et le décapite.
New-York, 1799. Le constable Ichabod Crane vient de découvrir un corps flottant dans l’East River. Comme il le ramène avec l’aide de deux policiers, le chef du commissaire ordonne de brûler le corps, et Crane proteste : la cause n’est pas forcément une noyade accidentelle. Puis l’on jette aux oubliettes un homme accusé de cambriolage inconscient le visage ensanglanté. Crane proteste à nouveau devant le juge : pourquoi n’utilise-t-on pas des techniques modernes pour résoudre les crimes ? Cela irrite profondément le juge qui propose de le jeter en cellule afin de se calmer. Mais le bourgmestre ordonne plutôt un test de ses expérimentations : à deux jours de chevauchés vers le nord en remontant le long de la rivière Hudson se trouve une petit ville, Sleepy Hollow, une communauté agricole d’origine hollandaise : trois personnes ont été décapitées en une seule nuit. Crane devra détecter le meurtrier à l’aide de ses techniques, et le ramener à New-York pour que Justice soit rendue.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray canadien avec version française lisible en Europe.
Dogma (1999)
Traduction du titre original : Dogme.
Ne pas confondre avec le film de Lars Von Triers.
Ce film appartient à la série des Jay et Silent Bob.
Sorti aux USA le 12 novembre 1999.
Sorti en Angleterre le 26 décembre 1999.
Sorti en France le 19 décembre 2000.
Sorti en blu-ray américain le 11 mars 2008 (multi-régions, français inclus) - épuisé.
Sorti en blu-ray allemand - Blu-cinematek le 17 novembre 2011.
Sorti en blu-ray allemand le 7 février 2013.
De Kevin Smith (également scénariste) ; avec Ben Affleck, Matt Damon, Linda Fiorentino, Janeane Garofalo, Jason Lee, Alan Rickman, Jason Mewes, Kevin Smith, Chris Rock, Salma Hayek, Alanis Morissette.
Pour adultes.
(satire horrifique fantasy urbaine biblique) Asbury Park, dans l’Etat du New-Jersey. Un homme âgé regarde la mer l’air rejoui. Derrière lui, trois jeunes patineurs arrivent avec des manches de hockeys et le roue de coup. Red Bank, New-Jersey. Devant une petite assemblée de journalistes et entouré d’enfants de cœur, le cardinal Glick, chef de fil de l’église catholique fait son discours : selon lui les medias trouve l’église catholique dépassée et obtuse. Glick annonce que pour démentir cette réputation, l’église a décidé de donner le signal d’un renouveau dans la foi comme dans le style : le symbole du crucifix est mis à la retraite, car l’image renvoyée par le Christ mort sur la croix est trop déprimante et que le Christ n’est pas descendu sur Terre pour nous ficher les jetons, mais pour nous aider, nous booster, d’où le nouveau symbole que Glick présente à la presse, comme le premier des nombreux aménagements que le mouvement catholique compte entreprendre : le Buddy Christ (mon pote le Christ ?) – revêtant la forme d’un jeune homme chevelu et barbu, souriant et faisant un clin d’œil au public tout en levant le pouce en signe d’approbation. Bien sûr, ce n’est pas la terminologie officielle, mais un surnom trouvé par le département des études de marchés.
L’aéroport de Milwaukee dans l’État du Wisconsin. Une bonne sœur interroge le jeune homme blond qu’elle accompagne : est-ce qu’il a bien dit qu’il ne croit pas en Dieu à cause d’Alice au Pays des Merveilles ? Le jeune homme – Loki – corrige : à cause de Alice de l’autre côté du Miroir – ce poème, le Morse et le Charpentier, est une condamnation de toute religion officielle. Avec sa bedaine et sa bonne njouille, le Morse représente Bouddha, à l’évidence – ou bien, à cause de ses défenses, il représente Ganesh, le Dieu-Éléphant hindou. Voilà pour les religions asiatiques. Maintenant le charpentier est une référence évidente à Jésus-Christ, le fils d’un charpentier, et représente la religion occidentale. Et dans le poème, qu’est-ce qu’ils font ? Ils embobinent les huîtres pour qu’elles les suivent, puis ensuite, de manière choquante, les dévorent. Loki ne sait pas ce que cela veut dire aux yeux de la bonne sœur, mais pour lui, cela signifie qu’adopter ces religions basées sur des croyances mythologiques conduit forcément à la destruction. La religion organisée détruit l’individu en inhibant actions, décisions, et en inspirant la peur via une figure parentale intangible qui secoue un doigt accusateur depuis des millénaires pour nous dire « si tu le fais, je te donne la fessée ! »
À ces mots, un autre jeune homme – brun, celui-ci – Bartleby, lève les yeux au plafond, en riant sous cape. La bonne sœur est choquée : elle n’avait jamais vu les choses de cette manière. Elle soupire : que va-t-elle faire de sa vie désormais ? Qui est-elle vraiment alors ? Loki lui répond qu’il la comprend et lui donne son conseil : s’approprier l’argent qu’elle collecte pour de bonnes œuvres et s’acheter une belle robe avec ; se faire toute belle et s’emballer un homme ou une femme, quelqu’un avec qui elle puisse avoir une relation ne serait-ce qu’un moment ; car la vie n’est qu’une succession de moments et elle doit profiter des siens.
La bonne sœur ne sait pas quoi répondre, et se lève. Loki murmure « bravo ». Puis il monte sur le siège pour passer de l’autre côté du rang des fauteuils de la salle d’attente et s’asseoir à côté de Bartleby, qui lui déclare qu’il ne le comprend pas : Loki sait parfaitement que Dieu existe, puisqu’il a été en Sa présence et qu’Il lui a déjà parlé – et il joue les athées ? Loki éclate de rire : c’est seulement qu’il aime semer la confusion dans l’esprit du Clergé, il adore les garder en déséquilibre. Loki réplique alors qu’il ne comprend pas pourquoi Bartleby vient toujours à l’aéroport. Ce dernier répond que c’est parce que l’aéroport accueille l’Humanité à son sommet : il pointe alors un couple qui s’embrasse sur la bouche devant des passagers qui débarquent d’un avion : toute cette colère, cette méfiance, cette tristesse… tout est oublié le temps d’un moment parfait à une descente d’avion. Bartleby pointe du doigt le couple : lui ne sait pas qu’elle l’a trompé pendant son absence – deux fois. Mais cela ne compte pas sur le moment parce qu’ils sont tous les deux tellement soulagés d’être l’un avec l’autre. Et Bartleby aime cela : ce couple devrait vivre ce genre de moment plus souvent.
Loki est perplexe, puis demande si c’est pour cela que Bartleby lui a demandé de venir là ce matin au lieu de le laisser regarder ses dessins animés : Bartleby prétendait que c’était important, et il est là à s’épancher sur son obsession pour les moments de cartes postales ? Bartleby répond à Loki qu’ils rentrent chez eux : quelqu’un leur a envoyé une coupure de presse par la poste. Bartleby tend la coupure de presse en question à Loki, qui reste immobile. Bartleby proteste : Loki doit prendre la coupure de presse sinon les gens autour vont croire qu’ils viennent de rompre. Mais Loki répète : est-ce que Bartleby a bien parlé de rentrer chez eux ? Bartleby répète que Loki doit lire la coupure de presse.
« Le cardinal Glick dévoile la nouvelle position de l’Eglise… » Loki s’étonne, mais doit lire plus loin : quiconque passera la porte d’une église sera immédiatement absout de tous ses pêchés. Bartleby et Loki prennent un tapis roulant : Bartleby explique qu’il ne suffira pas de franchir la porte – il faudra ensuite mourir. Mais Loki ne veut pas mourir. Bartleby demande à Loki combien de siècles il veut encore s’éterniser sur Terre, mais Loki explique : il ne sait même pas si ils peuvent mourir et même s’ils le pouvaient – et si cela ne marchait pas, s’ils se retrouvaient en Enfer ? Bartleby soutient que s’ils coupent leurs ailes, ils deviennent mortels. Et s’ils meurent avec une âme nettoyée, personne ne pourra les empêcher de monter au Paradis, et ils rentrent à la maison.
Loki veut alors savoir qui a envoyé la coupure de presse à Bartleby. Ce dernier refuse de s’en préoccuper : tout ce qui compte c’est qu’après toutes ces années ils aient trouvé le vice de procédure qui fait que Dieu ne pourra pas les empêcher d’entrer au Paradis. Et une fois entré, Bartleby est certain que tout sera pardonné et oublié. Loki en bégaye : cette histoire est une loi d’église, ce n’est pas la règle divine – les lois d’église sont faillibles parce qu’elles sont créées par les hommes. Bartleby réplique calmement : selon la dernière promesse faite à Pierre le premier pape, par le fils de Dieu avant son départ, ce qui est vrai sur Terre est vrai au Ciel. C’est la loi du dogme – ce que l’Eglise affirme, Dieu doit s’y conformer. Cet article est signé du Pape.
Loki accorde alors à Bartleby que son souci du détail confinant à la rétention anale aura finalement payé. Bartleby corrige : pour avoir une rétention anale, il faut avoir un anus, ce qui n’est pas leur cas. Mais Loky affirme qu’ils ont à faire une chose avant de quitter ce monde, et sort une page arrachée d’un magazine – et cette chose les aidera à rentrer en grâce ; il en rêve depuis cinq ans. Il tend la page à Bartleby qui lit : « Mooby le veau d’or – comment fonder un empire à partir de la simplicité… » Loki veut se les faire. Bartleby soupire : Loki est vraiment une créature stupide – ils trouvent enfin le moyen de rentrer chez eux et Loki veut tout risquer par nostalgie. Loki proteste : c’est l’occasion pour lui de retrouver le poste qu’il a perdu à cause de Bartleby. Bartleby est outré : il ne pense vraiment pas que se lancer dans le meurtre en série va améliorer leur situation. Loki ne comprend pas – ce n’est pas de meurtres en série dont il parle mais de Justice Divine, de faire pleuvoir le feu et de punir les méchants – et c’est bien ce que Dieu adore ça, et Loki sait qu’Il veut que cela soit fait.
Bartleby rappelle alors à Loki qu’il n’y a pas eu d’Ange de la Mort depuis la démission de Loki. Est-ce que cela ne signifie rien pour lui ? Et à côté, et si Loki se trompait, comme d’habitude. Loki réplique que s’il se trompe – et il ne se trompe pas, cela ne comptera pas, puisque de toute manière ils passeront la porte et seront pardonnés, donc pas de mal ni de tromperie. Bartleby accorde que Dieu n’aime pas la compétition, et que Mooby tombe bien dans cette catégorie. Loki demande alors où se trouve l’église dont ils doivent passer la Porte. Bartleby répond qu’elle se trouve dans le New-Jersey et que la cérémonie d’absolution a lieu dans quatre jours... Ils entrent dans un ascenseur plein de monde. Loki déclare alors que ce sont leurs quatre derniers jours sur Terre et que s’il avait des organes génitaux, il les passerait à faire l’amour, la seconde meilleure chose au monde en ce qui le concerne. Puis il s’exclame enthousiaste : « allons tuer des gens ! » Et comme la jeune fille à côté de lui recrache son café, Loki la rassure : il ne parlait pas d’elle.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français du 1er septembre 2010.
Fight Club (1999)
Traduction du titre original : Cercle de combat.
Sorti aux USA le 15 octobre 1999.
Sorti en France le 10 novembre 1999.
Sorti en Angleterre le 12 novembre 1999.
Sorti en blu-ray américain le 17 novembre 2009.
Sorti en blu-ray français le 1er septembre 2010 (multi-régions, identique à l'édition US).
De David Fincher, sur un scénario de Jim Uhls, d'après le roman de Chuck Palahniuk. Avec Brad Pitt, Edward Norton, Helena Bonham Carter, Jared Leto.
Pour adultes.
Plus que trois minutes. Un homme, Tyler Durden, a mis un pistolet dans la bouche de son prisonnier, attaché à une chaise, lui demande s’il veut dire quelques mots pour l’occasion. Le prisonnier ne peut que baragouiner, alors Tyler retire le pistolet, et son prisonnier répond qu’il n’arrive à penser à rien. En fait il a oublié pendant quelques secondes la démolition contrôlée que Tyler a organisée, et se demande à quel point le canon du pistolet était propre. Tyler va à la fenêtre. Ils ont des places au premier rang pour ce théâtre de destruction massive : une douzaine de gratte-ciels ont leurs fondations garnies de gélatine explosive. Encore deux minutes et plusieurs blocs du quartier seront réduits en décombres fumants. Et le prisonnier de Tyler se souvient que tout cela a quelque chose à voir avec une femme nommée Marla Singer.
Quelque temps auparavant, le prisonnier avait sa tête pressé contre les gros seins de Bob, du groupe de support des hommes ayant eu un cancer des testicules. Bob est alors en train de sangloter en répétant qu’ils sont encore des hommes, et le prisonnier approuvait sans conviction. Bob recevait un traitement hormonal à base de testostérone, mais la dose trop élevée avait poussé son corps à produire trop d’œstrogène, ce qui lui avait fait pousser les seins. Bob soupire et demande au prisonnier de pleurer à son tour, et celui-ci se demande visiblement à propos de quoi.
Encore plus de temps auparavant, le prisonnier souffrait d’insomnie : pendant six mois, il n’avait pas pu dormir. Avec l’insomnie, plus rien ne lui paraissait réel – tout était très loin, tout était une copie d’une copie. Il fait un travail de bureau, et ne voit plus que les grandes marques autour de lui : IBM, Microsoft, Starbuck. Ce n’est plus son patron qui lui parle, mais la cravate de son patron, et tous les deux débitent du jargon bureaucratique à n’en plus finir. Son seul but dans la vie est d’ajouter à son appartement un nouveau produit du catalogue IKEA, au point qu’il a l’impression de vivre littéralement dans un catalogue IKEA.
Il finit par consulter un médecin aux urgences quant à son insomnie, de peur d’en mourir ou de tomber et de se réveiller dans des lieux étranges sans avoir aucune idée de comment il y est arrivé. Il croit pouvoir se doper aux antidépresseurs et aux somnifères aux allures de bonbons, mais le médecin refuse : selon ce dernier, le prisonnier n’a besoin que d’un sommeil sain et naturel, et il prescrit de mâcher de la racine de Valériane et de faire du sport. Comme le prisonnier se plaint alors d’être en souffrance, le médecin lui répond que s’il veut voir de la souffrance, il n’a qu’à aller à l’église des Premiers Méthodistes les mardis soirs pour voir les types avec un cancer des testicules, car pour le médecin, c’est cela de la souffrance. Le prisonnier suit son conseil et se présente au groupe de support sous le faux nom de Cornelius. Après qu’un des membres du groupe se soit épancher, ils passent un pour un, et Bod, un ex-bodybuilder qui a détruit ses testicules à coups de stéroïdes pour son émission télévisée et a tout perdu – son émission de télévision, sa fortune, sa famille. Et quand Bob lui demande de pleurer à son tour, le prisonnier se laisse enfin aller… Et la nuit venue, il peut enfin dormir comme un bébé.
Du coup, il se met à faire tous les groupes de support pour toutes les maladies.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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