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- Écrit par David Sicé
2012 (2009)
Sorti en France et aux USA le 11 novembre 2009.
Sorti en Angleterre le 13 novembre 2009.
Sorti en blu-ray américain le 2 mars 2010.
Sorti en blu-ray en France le 11 mars 2010 (multi-régions).
De Roland Emmerich (également scénariste), sur un scénario de Harald Kloser ; avec John Cusack, Amanda Peet , Thandie Newton, Chiwetel Ejiofor, Oliver Platt, Tom McCarthy, Woody Harrelson, Danny Glover, Liam James, Morgan Lily, Zlatko Buric, Beatrice Rosen, Alexandre Haussmann, Philippe Haussmann, Johann Urb, Jimi Mistry , Osric Chau, Patrick Bauchau, Blu Mankuma, John Billingsley, Stephen McHattie, Chin Han.
Pour adultes et adolescents.
Le système solaire – Saturne, Jupiter, la Terre, Vénus, Mercure… le Soleil et ses éruptions solaires. En 2009, l’Inde, sous une pluie battante. Un taxi asperge un enfant jouant avec un bateau dans une flaque, avant de déposer le Dr. Adrian Hemsley chez Satam, le responsable d’une station d’étude des profondeurs de la Terre dans la mine la plus profonde de la Terre. En bas du puits, il règne une chaleur infernale. Satam présente Adrian le Dr. Lokesh, spécialiste de la physique quantique. Puis il lui montre sur un écran le compte des neutrinos traversant le réservoir d’eau. Avec les dernières éruptions solaires, le compte a brutalement augmenté et Satam affirme que le flot des neutrinos cause désormais pour la première fois une réaction physique au sein de la Terre. L’hypothèse de Satam est que les neutrinos ont mutés en une nouvelle particule qui réchauffe à la manière d’un four à micro-onde le cœur de la Terre. Et pour preuve, il lui ouvre un sas donnant sur le réservoir d’eau, que les neutrinos portent désormais à ébullition.
Horrifié, Adrian est reparti pour Washington, où il interrompt la petite fête de levée de fond d’un officiel, Anheiser, pour pouvoir lui parler d’urgence. Il est d’abord bloqué parce qu’il ne porte pas de veste. Il en emprunte donc la veste d’un collègue et parvient à entrer et parler à Anheiser, qui d’abord lui demande de prendre rendez-vous pour plusieurs. Adrian insiste et Anheiser finit par lire le rapport. Anheiser annonce alors que Adrian ne travaille plus pour les services géologiques, mais pour lui, et l’emmène d’urgence à la Maison Blanche. Plus tard, au sommet du G8 de 2010, le président fait sortir tous les traducteurs de la salle où sont réunis les chefs d’état, expliquant qu’ils n’auront pas besoin de comprendre les finesses de langage de l’anglais pour comprendre ce qu’il a à leur dire : six mois auparavant, on l’a informé d’une situation si catastrophique qu’il refusait d’abord d’y croire. Mais à présent, il en est certain : le monde tels qu’ils le connaissent arrivera très bientôt à sa fin.
Plus tard, dans la vallée de Cho-Min au Tibet, en 2010 : Les chinois déportent les populations locales, et tandis que les familles s’en vont, les hommes qui veulent travailler restent tandis que les chinois font l’inventaire de leurs connaissances, et les premières détonations pour creuser une mine retentissent. En 2011, un émir est démarché dans un grand hôtel Londonien par un certain Monsieur Isaacs, qui lui demande un milliard d’Euro pour mettre en sécurité sa famille, tandis qu’au musée du Louvres, la propre fille du président, représentante de l’organisation Héritage, a obtenu du directeur du Louvres de lui confier les chefs-d’œuvres du musée afin qu’elle les mette en sécurité des attentats terroristes au fond d’un coffre dans les profondeurs de la Suisse.
En 2012, au Guatemala, une secte a organisé un suicide collectif à cause d’une prédiction Maya selon laquelle la fin du monde serait pour le 12 décembre. Étrangement, les scientifiques prévoient l’éruption solaire la plus intense pour cette date. Jackson Curtis, un romancier divorcé chauffeur de Limousine habitant la Californie se réveille en sursaut ce matin-là, car il doit emmener ses enfants en vacances. Sa voiture ordinaire est en panne, Jackson doit donc prendre sa limousine et se trouve déjà en retard. Il ne prête donc aucune attention aux « fractures de surfaces » qui se sont multipliées sur la côte Pacifique ces derniers jours. Son ex-femme est à présent avec un chirurgien esthétique, et Jackson ignorait que sa fille de 7 ans mouillait encore son lit la nuit. Son ex lui rappelle de ne pas laisser l’aîné jouer tout le temps à l’ordinateur, puis c’est le départ.
C’est aussi le départ, mais en croisière, pour deux vieux Jazzmen qui doivent se produire à bord. L’un d’eux n’est autre que le père d’Adrian. Alors qu’il sont sur la passerelle d’embarquement, le bateau monte et descend d’un coup, comme si la terre ou le niveau de la mer avait soudain changé. Mais très vite tout redevient normal. Et comme Jackson roule vers Yellowstone avec ses enfants, ils aperçoivent des hélicoptères filer dans le ciel, tandis qu’une radio-pirate commente l’évènement en direct. L’explication ? L’équipe menée par Adrian Hemsley s’est trompé dans ses prévisions : la fin du monde serait en avance de plusieurs mois. Alors qu’Adrian explique cela au président des Etats-Unis à Washington, la fille de ce dernier débarque furieuse dans le bureau ovale : elle avait le directeur du Louvre au téléphone au moment où celui-ci est mort dans un accident de voiture spectaculaire. Or celui-ci accusait l’organisation Héritage de ne pas exister : les œuvres du Louvre n’étaient pas où elles auraient dû se trouver.
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- Écrit par David Sicé
It's a wonderful life (1946) le blu-ray anglais de 2009
Multi-régions, pas de version française.
Sorti en Angleterre le 2 novembre 2009 (lisible en France, pas de version française).
Sur le film : Un film clé de l'histoire du cinéma, une fable humaniste décrivant sans fard les épreuves de ceux qui veulent faire le bien face à ceux qui ne se gênent pas pour faire le mal, aux coups du sort et aux petits travers qui peuvent très bien coûter très cher. Cela pourrait être un mélo si ce n'était pas en prise avec la réalité et si bien joué que les scènes violentes psychologiquement sont difficiles à soutenir pour les âmes sensibles. Le côté fantastique de l'histoire est au service de la fable avant tout, mais là aussi la scène a fait date dans l'histoire du cinéma et c'est une mini-uchronie redoutable de pertinence et d'efficacité.
Image colorisée : bonne. Très belle à voir même si le procédé de colorisation doit encore être amélioré. Les détails fins peuvent aller jusqu'aux cils mais les textures de peaux sont en général gommée par la couleur quasi uniforme ajoutée à l'image, qui ne tient pas compte des rougeurs de la peau liées aux émotions, des variations de pigmentation naturelle, des petits défauts, ou des détails du maquillage d'époque. Le même problème peut se retrouver à n'importe quel niveau de l'image (décor, vêtement etc.), mais dès que les contrastes des détails sont fort (par exemple le costume du héros) ou certains objets du décors, l'illusion de la couleur est presque parfaite.
Image originale noir et blanc : Très bonne.
Son : original anglais Dolby Digital Mono : Bon. Sonne très bien, agréable, même s'il est un peu daté d'allure.
Bonus: Limités (bande annonce, comparaison d'images).
Il vaut mieux acheter l'édition américaine multi-régions, avec piste et sous-titres français, et les vrais bonus, mêmes s'ils ne sont pas non plus très nombreux. La version colorisée est agréable à regarder, même si la version noir et blanc est encore plus belle et que l'imagination n'aura pas le côté encore trop artificiel de la colorisation au niveau des peaux.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de l'Assistant du vampire (2009)
Cirque du Freak: The Vampire's Assistant (2009)
Sorti en aux USA et en Angleterre le 23 octobre 2009.
Sorti en France le 2 décembre 2009.
Sorti en blu-ray aux USA et en France le 23 février 2010 (multi-régions, version et sous-titres français inclus)
De Paul Weitz (également scénariste), sur un scénario de Brian Helgeland , d'après le roman de Darren Shan. Avec Chris Massoglia, Josh Hutcherson, Jessica Carlson, Patrick Fugit, John C. Reilly, Ken Watanabe, Salma Hayek, Michael Cerveris, Ray Stevenson, Willem Dafoe, Morgan Saylor, Orlando Jones.
Pour adultes et adolescents.
Un peu à l’écart, un gros homme amusé mange du pop-corn à un enterrement, celui de Darren Shaw, un adolescent – lequel, de son propre aveux, n’avait jamais prévu de passer autant de temps au fond d’un cercueil… à jouer avec sa console de jeu portable, ce alors même que son meilleur ami, Steve, bouleversé, va déposer une fleur sur sa tombe.
Quelques jours auparavant, au lycée Beckman, Darren suivait une scolarité ordinaire. Il était relativement populaire, avait des notes suffisantes pour rendre sa famille fière. Son seul défaut, avoir Steve pour meilleur ami. Steve est du genre à faire n’importe quoi, comme entraîner Darren sur le toit pour sécher le cour d’Histoire, et lui faire casser bruyamment des ampoules à coup de pierres. Darren se fait bien sûr pincer, et à la maison, c’est le drame : pour sa famille, il s’écarte de la voie toute tracée : l’université, un travail, fonder une famille et hurler sur son fils. Le lendemain, Steve est choqué d’apprendre qu’il est devenu le meilleur ami secret de Darren, et lui reproche de faire toujours ce que ses parents veulent. Puis il commence à admettre que les parents de Darren ont raison, il n’est qu’une ordure et ils ne devraient plus se fréquenter, mais Darren proteste : Steve est bien son meilleur ami, il n’est pas une ordure.
C’est alors qu’une limousine passe devant eux et leur jette un tract pour un spectacle de monstre qui doit avoir lieu le soir même en ville. En cours d’histoire, le professeur confisque le tract et déclare que c’est odieux d’exploiter des monstres pour de l’argent. Cependant, Darren file par sa fenêtre et rejoindre Steve pour aller rejoindre à vélo l’adresse du spectacle. Steve lui fait remarquer que la lune de ce soir est rousse – ou plus exactement sanglante. Steve en effet est obsédé par les vampires, tandis que Darren adore les araignées. Devant le guichet, ils découvrent un panneau : « de retour dans trois secondes ». Darren compte jusqu’à trois… Une petite trappe sous le guichet s’ouvre, et un bout de carton sur lequel est écrit « argent » atterrit par terre. Steve tend l’argent, et une main arrache les billets et referme la trappe. Steve s’énerve, frappe à la trappe qui s’ouvre, il tend la main, et une espèce de gnome grimaçant attrape sa main et le mord, puis la chose jette les tickets par terre.
Darren et Steve entre alors dans le hall du théâtre. Ils se retrouvent face à un géant asiatique au crâne déformé, qui leur demande s’ils ont 21 ans. Comme les deux adolescents restent bouche-bée, il ajoute rapidement, plus bas : « dites ‘oui’ ». Et Darren et Steve répondent précipitamment « oui ». Puis il leur demande s’ils sont ordinairement tendance à la panique, ou à l’arrêt cardiaque soudain ou aux crises d’anxiété, et comme à nouveau les deux adolescents hésitent, il leur souffle : « dites ‘non’ ». Et ils répondent « non ».
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- Écrit par David Sicé
The Imaginarium of Doctor Parnassus (2009)
Traduction du titre original: Le cabinet d'imagination du professeur Parnasse.
Sorti en Angleterre le 16 octobre 2009.
Sortie en France le 11 novembre 2009.
Sortie aux USA le 25 décembre 2009.
Sorti en blu-ray français le 2 avril 2010 (1920p 16:9ème ; anglais et français DTSH HD MA 5.1, commentaire audio du réalisateur).
Sorti en blu-ray américain le 27 avril 2010.
De Terry Gilliam (également scénariste) ; sur un scénario de Charles McKeown ; avec Heath Ledger, Andrew Garfield, Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell, Christopher Plummer, Lily Cole, Richard Riddell, Katie Lyons, Richard Shanks, Verne Troyer, Bruce Crawford, Tom Waits, Paloma Faith, Vitaly Kravchenko, Ray Cooper, Emil Hostina, Igor Ingelsman.
Pour adultes et adolescents.
Londres, la nuit à la sortie d’une discothèque , non loin de Saint-Paul. Dans les rues dorment des clochards, tandis que des fêtards sortent et découvrent étonnés la scène dépliable et vieillote du camion du Professeur Parnassum.
De derrière le rideau aux très nombreux accrocs, un jeune comédien sort, en cape, casque ailé et armure romaine des gravures du 19ème siècle : il demande aux dames et aux messieurs d’approcher. Il se présente comme Mercure, messager des dieux, qui invite le public pour une seule nuit à entrer dans l’esprit, le très grand esprit du Professeur Parnassus… Les rideaux s’écartent, et arrive par le côté, mu par un mécanisme grinçant, un homme maquillé en vieillard, en costume oriental, assis en tailleur sur un piédestal de plexiglas censé faire accroire qu’il lévite, avec un petit nuage de fumée.
« Mercure » le confirme : c’est bien le Professeur Parnassus, aussi vieux que le Temps – il a plus de mille ans, il a le pouvoir de rendre votre esprit puissant – et d’enjoindre le public de laisser le Professeur Parnassus ouvrir leur imagination, de le laisser les transporter. À ces mots, un couple de jeunes anglais particulièrement saouls sortent de la discothèque d’en face de la scène. L’un d’entre eux, Martin, aperçoit la lumière de la scène et veut aller voir – et sur la scène, « Mercure » invite le public à transcender les sommets où la Beauté et les attend, tandis qu’une jolie jeune fille perruquée de blanc et en jupons apparait prenant une pose accrochée à un miroir tournant.
La jeune fille fait un pas de danse avec « Mercure » tandis que Martin entraîne ses amis devant la scène. Après avoir péniblement soulevé la jeune fille et l’avoir faite tourner, « Mercure » propose de plonger dans les abîmes puant avec un certain « Putride », un nain déguisé en crotte qui fait semblant de sortir d’entre les jambes de « Mercure » en passant entre. Le nain annonce que l’entrée ne coûtera que cinq livres... Alors Martin tente de lancer une bouteille de bière vide sur le nain. La bouteille se brise sur scène tandis que les amis de Martin l’acclame. Puis Martin monte à l’assaut de la scène en hurlant. « Mercure » tente de le raisonner : pas d’entrée sans billet. Martin jette alors « Mercure » au bas de la scène – puis le nain qui tentait de le retenir.
Martin va pour pousser le Professeur Parnassus, mais il est arrêté par la jeune fille qui lui ordonne de descendre de la scène. En réponse, Martin la complimente sur ses « nichons », répond qu’il ne descendra pas, et déclare qu’il la veut, elle. Il se met alors à poursuivre la jeune fille, d’abord autour de miroir. La jeune fille passe alors au travers le miroir – deux simples grandes feuilles de papier épais brillant – et Martin la suit...
Très surpris, Martin découvre devant lui un décor peint de forêt qui semble s’étendre à l’infini, et de loin, la jeune fille le nargue, courant d’arbres plats en arbres plats. Martin tente alors à nouveau de la rattraper en braillant qu’il va lui peloter le derrière. La jeune fille se laisse rejoindre en riant – puis comme il va pour l’attraper, elle lui assène trois violents coups de poing, qui le mettent à genoux. Elle s’enfuit à nouveau, et Martin se relève, rouge de colère, ordonnant à la jeune fille de revenir, en la traitant de chienne.
Martin trébuche et se retrouve le nez dans la boue. Mais quand il s’essuie, il réalise en voyant son reflet dans la mare, que son visage n’est plus le sien – et à ses yeux, il est devenu laid. À cet instant, la jeune fille ressort du miroir sur la scène dans la rue de Londres, tandis que hurlent les sirènes de la police. La petite amie de Martin le réclame à grand cri, accusant la jeune fille – qu’elle traite de chienne – de lui avoir volé, et la menaçant de lui arracher les yeux. La police l’appréhende.
Pendant ce temps, Martin appelle au secours : le décor de la forêt est devenu une véritable forêt d’allure malsaine, aux cris inquiétant et il s’est enfoncé au milieu d’un tas de bouteilles de verre, tandis que des bouteilles tombent du ciel et éclatent autour de lui. De la noirceur des branchages jaillit alors une main colorée comme un oiseau des îles, pendue au bout d’une liane, qui attrape Martin par l’épaule et l’emmène jusque dans l’Espace, peuplé de méduses translucides géantes...
La main lâche Martin, qui chute jusque dans le creux d’une punaise (l’outil) géante, sous un ciel bas à l’horizon incendié. Comme il tient à peine sur ses jambes, et gémit de peur, Martin aperçoit une forteresse sur un rocher, illuminée par les rayons d’un soleil transperçant les nuages. Des marches de pierre taillée semble mener à la forteresse – et la punaise géante est posée à côté des premières marches.
Comme Martin s’approche de la première marche – géante –, une voix de vieil homme tombe du ciel et lui annonce qu’il a bien choisi : le chemin jusqu’au Parnasse est abrupte et long, mais avec de la persévérance et une dévotion farouche, ses sommets peuvent être atteints… C’est alors que Martin aperçoit à l’opposé de l’escalier, dans le couchant, le Bar-Saloon de Mister Nick, une drôle de petite maison circulaire avec un toit en forme de chapeau melon rouge d’où s’échappe la musique d’un piano mécanique.
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