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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E29: Nightmare As A Child (1960)
Traduction du titre original : Le cauchemar vu comme un enfant.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 29 avril 1960 sur CBS US.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Ivan Dixon, Steven Perry, Kim Hamilton.
Pour adultes et adolescents.
Une jeune femme brune sort d’un ascenseur, cherche ses clés sur le pas de sa porte – puis réalise qu’une petite fille blonde est assise sur les premières marches de l’escalier sur sa droite. La jeune femme salue la petite fille, lui demande comment elle va : n’est-elle pas nouvelle dans la résidence ? La petite fille ne répond rien alors la jeune femme brune vient s’asseoir à côté d’elle : est-ce que l’enfant rend visite à quelqu’un dans l’immeuble ? La petite fille ne répond rien alors la jeune femme remarque qu’elle est bien sage – elle n’a pas grand-chose à dire ? Sans aucune réponse, la jeune femme ne perd pas son sourire et se déclare un genre d’experte en enfants – les sages, les bruyants – toutes les sortes : elle est institutrice.
La petite fille blonde répond enfin : elle le sait ; elle sait tout de la jeune femme. La jeune femme n’a pas l’air surprise et se relève, proposant un chocolat chaud à la petite fille, car c’est en général la première chose qu’elle se prépare quand elle rentre chez elle. La petite fille se relève et suit l’institutrice, répétant qu’elle le sait – mais que la jeune femme n’aime pas les marshmallows. Cette fois la jeune femme montre sa surprise : c’est vrai, elle ne les aime pas. La petite fille répond qu’elle ne les aime pas non plus. Ils entrent dans l’appartement. La jeune femme ôte son manteau et remarque qu’il faudrait maintenant qu’ils disent à la mère de la petite fille où elle se trouve, car elles ne voudraient pas que sa mère s’inquiète. La petite fille blonde s’est assis dans le premier fauteuil et répond tranquillement que cela ne sera pas nécessaire. La jeune femme ne répond rien et va au coin cuisine, déclarant qu’elle va faire chauffer le lait. La petite fille blonde répond qu’elle n’est pas pressée. La jeune femme lui jette un nouveau regard surpris.
C’est le mois de novembre, celui du chocolat chaud, et de l’invité surprise en la forme d’un petit minois enfantin – dont la seule imperfection tient à son aspect solennel – des ingrédients improbables d’une émotion humaine – une émotion comme, dirait-on, la peur. Mais dans un instant, cette jeune femme – Helen Foley – réalisera ce qu’est la peur. Elle comprendra ce que sont les attributs de la terreur – une petite fille la prendra par la main et la fera entrer dans un cauchemar. Helen pose la tasse devant la petite fille, remarque qu’elle espère qu’elle n’aura pas mis trop de chocolat. La petite fille répond que non, c’est parfait – et qu’elle est heureuse que cela ne soit pas trop chaud, car elle n’aime pas vraiment les choses très chaude. Helen répond qu’elle ne le lui reprochera pas. Alors la petite fille répond que bien sûr que non : Helen a été brûlée une fois.
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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E28: A Nice Place To Visit (1960)
Traduction du titre original : Un bel endroit à visiter.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 15 avril 1960 sur CBS US.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Ivan Dixon, Steven Perry, Kim Hamilton.
Pour adultes et adolescents.
La nuit, derrière la vitrine de la Southline Loan Company (la compagnie de prêt de la ligne du Sud), un prêteur sur gages. Devant le gardien assommé, un cambrioleur achève de vider le contenu d’un tiroir dans un sac à papier. C’est le portrait d’un homme au travail – le seul travail qu’il ait jamais fait. Le seul travail qu’il sache faire. Son nom est Henry Francis Valentine, mais il se surnomme lui-même Rocky – parce que c’est ainsi que sa vie a été, rocailleuse et périlleuse, et abrupte, dans une course folle tout le chemin durant. Il est fatigué maintenant, fatigué de courir ou de désirer, ou d’attendre la chance qui sourit à d’autres mais jamais à lui. Jamais à Rocky Valentine.
Rocky ôte un gant pour mieux juger de la valeur d’une bague quand une sirène de police se met à hurler, en approche. Il remet son gant, ramasse son sac en papier et saute par-dessus le comptoir. Il sort dans la rue, et se retrouve face à la voiture de police qui arrive. Rocky jette son sac en papier, répandant les bijoux sur le trottoir, et tente de filer par la ruelle la plus proche. Les policiers lui tient dessus et bloquent l’entrée de la ruelle. Rocky court jusqu’au fond – la ruelle est barrée par une haute palissade, qu’il tente d’escalader. Le projecteur de la police l’illumine et un policier lui crie de s’arrêter. Rocky refuse et tire deux fois de son propre pistolet en direction de la police, puis reprend son escalade tandis que les tirs de la police redouble. Arrivé au sommet, Rocky est frappé trois fois des balles de la police dans le dos et chute lourdement au bas de la palissade.
Un petit homme effrayé en colère, qui pense que tout est terminé désormais – mais il se trompe. Car pour Rocky Valentine, c’est juste le commencement… Le temps semble suspendu, et un homme aux chaussures blanches marche jusqu’à lui, puis l’appelle tranquillement « Monsieur Valentine » deux fois. Rocky, d’abord parfaitement immobile, tressaille, bat des paupières, puis demande à qui il a affaire. L’homme est barbu, en costume cravate immaculé et déclare s’appeler Pip – et propose d’aider Rocky à se relever.
Méfiant, Rocky demande d’abord comment Pip peut connaître son nom. Pip répond que c’est son travail de tout savoir de Rocky (il travaille pour Facebook). Rocky demande si Pip est un flic, et Pip en rit doucement – absolument pas, il est le guide de Rocky, qui ricane à son tour – car selon Rocky, il a autant besoin d’un guide qu’un trou dans la tête. Rocky essaie enfin de se relever et Pip l’aide, et Rocky, cherchant à s’échapper, s’adosse dans un coin, pris de vertige, demandant ce qui s’est passé. Pip répond que Rocky a eu un petit accident, mais qu’il ne s’inquiète pas – il sera aussi en forme qu’un violon tout neuf sous peu. Pip remarque alors que Rocky a sûrement envie de changer ses vêtements tout froissés. Rocky rejette le bras de Pip, persistant à vouloir savoir pourquoi Pip sait son nom, puis entendant éclaircir son point de vue, il traite Pip de gros lard et déclare ne pas aimer les petits jeux.
Pip éclate de rire et sort son calepin car selon lui, Rocky aimerait la roulette, le blackjack, le poker et le craps – et entre l’âge de 7 et 8 ans, Rocky adorait le piquet-marmon (un jeu dangereux avec un couteau). Pour toute réponse, Rocky prend le calepin et lit. Puis il se retourne et demande à Pip ce qu’il veut. Pip répond qu’il veut seulement que Rocky soit à l’aise : Pip lui procurera tout ce qu’il veut, quoi que cela puisse être. Rocky demande en échange de quoi. Pip répond : de rien du tout – c’est absolument gratuit.
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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E25: People Are Alike All Over (1960)
Traduction du titre original : Les gens sont partout les mêmes.
Titre français: Tous les gens sont partout semblables.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 25 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 28 mars 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; d'après la nouvelle de Paul Fairman, Brothers Beyond The Void (1952), réalisé par Mitchell Leisen ; avec Roddy McDowall, Paul Comi, Susan Oliver, Byron Morrow, Vic Perrin.
Pour adultes et adolescents.
La nuit. Deux hommes en complet veston derrière un grillage surmonté de barbelés contemplent le formidable pas de lancement d’une fusée, et entendent les annonces des haut-parleurs : la zone de décollage sera dégagée à deux heures. L’homme brun, Marcusson, fait remarquer à son camarade blond, Sam, que c’est une drôle de manière de passer leur dernière nuit sur la Terre : on ne la passe pas d’ordinaire à mater son moyen de transport, on la passe à profiter de la Terre – on marche dans ses rues, on entre dans ses bars, on danse avec ses femmes, parce que la fusée va être leur seul monde pendant un long moment. Et voilà qu’ils se tiennent dehors à la regarder seulement trois heures avant leur décollage.
Sam, cramponné au grillage et à l’allure de lapin blanc terrorisé, raffermit sa voix et demande à Marcusson s’il a peur. Marcusson baisse les yeux, répond qu’il ne le pense pas. Sam avoue qu’il a très peur. Selon Sam, ce n’est pas pareil pour Marcusson, qui est entraîné : Sam est un scientifique, un biologiste. Son monde est fait de livres, de lamelles et de microscopes. On l’envoie là-haut parce qu’on a besoin de son esprit, et c’est bien dommage qu’on ne puisse envoyer seulement celui-là dans l’Espace. Laisser le corps en arrière sur la Terre dont il fait partie, juste envoyer l’esprit. Et Sam de répéter qu’il est rempli d’effroi – effrayé à l’idée de ce qu’ils risquent de trouver là-haut.
Alors Marcusson répond tranquillement que c’est justement la seule chose qui ne devrait en rien l’effrayer : l’inconnu, bien sûr, la solitude, le silence – cela devrait épouvanter n’importe qui. Mais Marcusson a cette philosophie à propos des gens – de tous les gens : ce sont les mêmes partout. Marcusson est certain que lorsque Dieu a créé les êtres humains, il les a conçu selon une formule fixe : ils devraient être les mêmes, que ce soit sur la Terre ou dans les confins les plus lointains de l’Espace. Sam en doute : des gens, sur Mars ? Marcusson lève les yeux vers le ciel étoilé et maintient : où qu’ils puissent exister, ils devraient être les mêmes.
Vous regardez une espèce de fragiles petits animaux à deux pattes, avec des têtes extrêmement petites, dont le nom est « humain » : Warren Marcusson, 35 ans ; Samuel A. Conrad, 31 ans. Ils sont sur le point de prendre une autoroute de l’Espace – l’humanité qui rompt ses chaînes et envoie ses minuscules doigts tâtonnant là-haut dans l’Inconnu. Leur destination, c’est Mars – et dans quelques instants, nous débarquerons là-bas avec eux.
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The Twilight Zone S01E24: Long Live Walter Jameson (1960)
Titre français : Longue vie, Walter Jameson.
Traduction du titre original : Vive Walter Jameson! (Vis encore longtemps, Walter Jameson)
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 18 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 9 février 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling ; scénario de Charles Beaumont, réalisé par Anton Leader ; avec Kevin McCarthy, Edgar Stehli.
Pour adultes et adolescents.
Vous regardez l’acte un, scène un d’un cauchemar, un de ceux qui ne se limitent pas aux heures de la Sorcière, et aux nuits ténébreuses balayées par la pluie : voici le professeur Walter Jameson, populaire au-delà des mots, qui parle du passé comme si c’était le présent, qui invoque les morts comme s’ils étaient vivants.
Jameson achève son cours sur la Guerre Civile américaine : les soldats de l’union ont brûlé Atlanta, mais il peut assurer à ses étudiants qu’ils n’ont pris aucun plaisir à leur ouvrage – ils y ont été forcés, par un homme qu’ils ont haï plus qu’ils n’auraient jamais pu haïr les rebelles. Un homme laid, morne, incroyablement brutal – nommé William Tecumseh Sherman.
Et afin de donner une idée plus complète de ce grand héros, Jameson se propose de lire quelques extraits du journal du Major Skelton. Le professeur sort le vieux carnet relié de sa sacoche et le feuillette, puis commence : « La date est le mardi 11 septembre 1864, la ville était à nous, il n’y avait aucune nécessité à détruire quoi que ce soit, mis à part ce qui pouvait être utilisé dans le combat qui nous opposait. Mais Sherman était ivre de sa victoire. Il a lui-même bouté les feux affreux, les feux qui ont détruit cette superbe citadelle de grâce et de beauté.
Parmi les jeunes étudiants qui suivent attentivement le cours, un vieil homme s’est assis. À la vue de cet homme, le professeur Samuel Kittridge, Walter Jameson a accès à un savoir qui ne pourrait être sorti d’un livre d’Histoire, mais plutôt d’un livre sur la Magie Noire – ce qui revient à dire que ce cauchemar commence à Midi.
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