Chroniques de la Science-fiction du 27 décembre 2021
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Chroniques de la Science-Fiction #2021-12-27(2021)
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Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2021
Sorti le 24 décembre 2021 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 27 décembre 2021, plus les critiques de Matrix resurrections 2021, Resident Evil welcome to Racoon City 2021, Déni cosmic 2021= Don't Look Up 2021, Lamb 2021, La maison de la mort 1932 = the old dark house 1932, The silent sea 2021, les gouffres de la Lune 1961 = a fall of moondust 1961.
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The King's Man, le film de 2021
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The King’s Man (2021)
Traduction du titre : L’homme du roi.
Titre français : King's Man, première mission.
Sorti aux USA le 22 décembre 2021 ;
Sorti en France le 29 décembre 2021.
Sorti en blu-ray + 4K anglais le 21 février 2022,
Sorti en blu-ray américain + 4K le 22 février 2022.
Sorti en blu-ray + 4K français le 6 mai 2022.
De Matthew Vaughn, également scénariste et producteur, d’après sa bande dessinée ; sur un scénario de Karl Gajdusek. Avec Ralph Fiennes, Gemma Arterton, Rhys Ifans, Matthew Goode, Tom Hollander, Harris Dickinson, Daniel Brühl, Djimon Hounsou, Charles Dance.
Pour adultes.
(Aventure fantastique, comédie, woke) Afrique du Sud, 1902. Deux chariots avancent dans ce qui ressemble à une prairie africaine. Le cocher du premier chariot fait halte et appelle son passager, « votre grâce ». Le quidam en costume d’Indiana Jones descend et scrute avec ses jumelles l’horizon. En contrebas, un campement de tente carré, au-delà la plaine et au loin des reliefs. Aucun oiseau, aucun insecte. Le camp est animé, des soldats coloniaux déposent quelques cadavres supplémentaires aux torses nus dans un large cimetière qui semble avoir été tracé d’avance et dont la surface fait au moins un sixième du camp rectangulaire. Les tombes fraîches font des petits monticules alignés très serrés et il y a de grandes croix de bois partout, preuve que le matériau ne manque pas dans la région, ce qui peut paraître curieux quand il n’y a aucun arbre à l’horizon depuis le début du film. Puis « Sa grâce » regarde du côté du portail, gardé par deux soldats avachis qui ne regardent pas vers la route.
Effectivement, « Sa Grâce » semble surprendre les deux soldats quand il se présente avec ses deux chariots arrêtés sur la route à peut-être cinquante mètres sans aucun obstacle, pourtant très visibles et très bruyants. Il se présente comme représentant la Croix Rouge, et dit vouloir voir le Général Kitchener. Un garde lui répond qu’il n’y a pas de général Kitchener ici, mais déjà un autre soldat accourt et salut « Sa grâce » et ordonne de le laisser entrer. La visite est en fait secrète, car on ne saurait être trop prudent avec les Boers — et de pointer les hommes, les femmes et les enfants très maigres gardés derrière des barbelés. « Sa Grâce » fait alors remarquer que les Boers pourrait avoir utilité d’un peu plus de prudence quant à leur santé. Le militaire lui fait alors remarquer que les camps de concentration comme celui-ci est la raison pour laquelle ils sont en train de gagner la guerre.
« Sa Grâce » aka Orlando, leur « chevalier en armure brillante », rejoint le général Kitchener sous sa tente, le remercie d’être venu. Orlando s’inquiète de ce qu’il se passe ici, d’autant que Kitchener semble avoir pris des libertés avec la vérité. KItchner répond que le temps ne les a pas ménagés ici. Orlando réplique qu’il faudra que le général en parle avec Emily, ce que promet de faire Kitchener dès qu’il sera en Angleterre. Orlando répond qu’Emily est juste dehors, à attendre dans le chariot dehors avec leur fils, parce que c’est apparemment l’usage apparemment de visiter les camps de concentration en famille, surtout en temps de guerre.
Dans le chariot, un petit blond est assis en face d’Emily, et lui demande ce qu’ils font ici. Car comme nous il attend bien sagement son dialogue d’exposition. Emily répond par une question : se souvient-il de pourquoi le Roi Arthur avait une table ronde avec des chevaliers autours. Certainement pas pour les envoyer visiter en famille des camps de concentration en Afrique, répond alors le petit blond qui, en 1901, lui au moins sait lire. C’est une blague évidemment, le gamin ne sait pas pourquoi le Roi Arthur avait une table ronde et pas carrée. Emily lui donne alors une explication woke anachronique : parce que le roi Arthur pensait que tous les hommes étaient égaux, mais pas les femmes, parce quand même fallait pas pousser ; et qu’il important que les gens nés avec des privilèges vivent en donnant l’exemple. Apparemment, le petit blond n’a pas été non plus mis au courant de la totalité de l’Histoire de l’Empire britannique, parce qu’en guise d’exemple d’Humanité, la bande de trafiquants d’Opium et autres exploitants de serfs et déportateurs d’Irlandais n’a pas exactement brillé. En tout cas, le discours fumeux de la maman pour expliquer pourquoi son père risque leur vie et leur santé en les emmenant en Afrique du Sud avec absolument personne pour savoir qu’ils y sont, se conclue par une réplique d’exposition de plus : voilà pourquoi Orlando et Emily sont mécènes (parrains) de la Croix Rouge, fait qui n’explique rien du tout, puisqu’un mécène ou un parrain donne des sous, il ne va pas se faire tuer, amputer ou attraper la lèpre à la place des médecins et infirmiers de la Croix Rouge. Et qu’il ne l’oublie jamais.
Et Emily de conclure : ils aident les autres, ils ne s’abritent pas derrière leur statut : et joignant le geste à la parole, parce qu’elle veut juste vérifier ce que fait son mari (la laisse est courte et c’est bien connu, en 1900, les épouses se mêlaient toujours des réunions secrètes avec des militaires de haut rang, Emily décide de tester le pouvoir de son statut pour arrêter les balles en restant plantée debout à découvert à mi-chemin entre le portail du camp et le chariot.
Le petit blond profite du départ de sa mère pour grimper à côté du siège du cocher et clamer que cette horrible guerre serait terminée depuis longtemps si Arthur et ses chevaliers s’en étaient occupés, vu qu’ils ont été si rapides à retrouver le Graal. Le cocher s’en amuse et lui demande quel chevalier il serait : le petit blond serait Lancelot, nous supposons pour se faire Guenièvre et ruiner le royaume, parce qu’il le vaut bien. Ah, c’est beau d’avoir des rêves. Et bien sûr le cocher serait le puissant Merlin – celui qui a terminé enfermé au fond d’un trou après s’être fait piégé comme un bleu par une sorcière même pas douée.
Bref, une fusillade éclate, et Emily se prend une balle en s’interposant obligeamment entre le sniper Boer et son mari (qui lui s’est jeté à terre) et le Général. Et bien sûr, il ne fait rien pour stopper l’hémorragie. Voilà donc pourquoi les mécènes de la Croix Rouge qui ne savent pas soigner les gens ne vont jamais sur le terrain. Et sans que personne n’est vérifié s’il y avait un autre tueur que embusqué que celui que le cocher a trucidé dans la seconde (mais une seconde trop tard, bien entendu), c’est la fête au village. Et au lieu de chercher à étreindre une dernière fois sa mère, le petit blond se jette au cou de son père, tant il est vrai que les femmes ne comptent pas à cette époque.
Plus tard, le petit blond a bien grandi et atterrit en biplan avec son père à l’entrée de la haie de domestiques qui les attendent au garde-à-vous à l’entrée de leur majestueux manoirs, parce que c’est important de montrer par l’exemple que tous les êtres humains sont égaux.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Chroniques de la Science-fiction du 20 décembre 2021
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Chroniques de la Science-Fiction #2021-12-20(2021)
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Sorti le 21 décembre 2021 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 20 décembre 2021, plus les critiques de Tour du monde en 80 jours 2021, Station Eleven 2021, Mother Android 2021, Swan Song 2021, Firebite 2021, Monster Squad 1987.
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Matrix Resurrections, le film de 2021
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The Matrix Resurrections (2021)
Quatrième film de la série.
Sorti en France et en Angleterre le 22 décembre 2021.
Sorti aux USA le 22 décembre 2021, au cinéma et en streaming sur HBO PLUS.
Sorti en blu-ray 4K américain le 8 mars 2022.
Sorti en blu-ray 4K anglais le 21 mars 2022.
Sorti en blu-ray français le 21 avril 2022.
Sorti en blu-ray 4K allemand le 30 juin 2022.
De Lana Wachowski (aka Larry Wachowski, également scénariste et productrice), sur un scénario de David Mitchell et Aleksandar Hemon, d'après les films Matrix des frères Wachowski, avec Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Yahya Abdul-Mateen II, Jessica Henwick, Jonathan Groff, Neil Patrick Harris, Priyanka Chopra Jonas, Jada Pinkett Smith.
Pour adultes
(Cyberpunk Woke) Une jeune fille aux cheveux bleus assiste aux premières scènes du film Matrix avec des acteurs différents dans les mêmes décors. Elle est capturée par un grand noir qui la fait passer instantanément dans l’appartement de Néo aka Monsieur Anderson qui est censé ne plus exister. Mais il existe toujours, dans une nouvelle réalité où il assiste à des réunions verbeuses qui sont censées arriver au scénario du prochain film Matrix.
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Mother/Android, le film de 2021
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Mother/Android 2021
Traduction : mère / androïde.
Toxique.
Diffusé aux USA à partir du 17 décembre 2021 sur HULU US.
Diffusé à l'international et en France à partir du 7 janvier 2022 sur NETFLIX INT/FR.
De Mattson Tomlin (également scénariste et producteur) ; avec Chloë Grace Moretz, Algee Smith, Raúl Castillo, Linnea Gardner, Kiara Pichardo, Oscar Wahlberg, Christian Mallen, Jared Reinfeldt, Liam McNeill, Stephen Thorne.
Pour adultes.
(prospective, robots, AI apocalypse, woke toxique) L’obscurité. Une jeune femme blonde s’y reprend à trois fois pour allumer un feu de cheminée avec un briquet. Puis, regardant une photo polaroïd, se demande comment on peut laisser quelqu’un derrière soi, le quitter pour de vrai, le laisser tellement en arrière que cela vous semble comme si vous ne l’aviez jamais rencontré ? Elle caresse le visage sur la photo puis semble pousser un gros soupir.
Dans les toilettes, l’air aussi constipée qu’auprès du feu, elle aligne trois tests covid positifs… non, trois tests de grossesse, en fait. L’homme de la photo, un jeune homme noir nommé Sam qui a l’air aussi constipé qu’elle mais qui n’est pas plus assis sur le trône qu’elle (il semble que le carrelage de leur salle de bain soit très confortable, à moins qu’il ne s’agisse d’une subtile mise en scène pour cadrer leur accablement), suggère à la jeune femme de faire un quatrième test. La jeune femme pousse (à nouveau pour le spectateur) un gros soupir.
Sam lui demande alors ce qu’elle compte faire. Elle soupire à nouveau : elle veut juste rester là, assise sur le carrelage de sa salle de bain. Sam répond qu’il veut juste qu’elle sache qu’il la soutiendra, peu importe ce dont elle a besoin. Elle répond « Ok », et Sam s’indigne : ne va-t-elle pas dire quelque chose à la fin ? La jeune femme semble être outrée et déclare qu’elle sait que Sam essaie d’être gentil et qu’il s’inquiète pour elle mais elle veut juste qu’il s’arrête. Nous supposons alors que l’héroïne est super-raciste et en veut vraiment à son compagnon de l’avoir engrossée alors qu’elle ne cherchait qu’à réaliser un fantasme sexuel avec lui.
Sam propose alors à « G » de l’épouser, ce qui est super-romantique assis à côté de la cuvette des WC et que nous ignorons toujours s’il lui a au moins offert un repas et une sortie cinéma (pas évident en ces temps de pandémie) avant de la mettre enceinte, et nous supposons que la blonde devait également être allergique au préservatif féminin et son compagnon ignorer comment on met un préservatif. Ou alors conformément aux consignes des autorités, supposait que leurs masques faciaux les protégeraient.
« G » semble décidément à court de vocabulaire, à moins que ce ne soit ses dialoguistes qui soient à court de clichés. Toujours est-il que Sam insiste lourdement : il est sérieux, faisons-le, et puis quoi, il l’aime. Une voiture klaxonne sous leur fenêtre, et là je suppose que « G » en fait est déjà mariée à un suprémaciste blanc, ou bien le bébé est de Bill Clinton et a été procréé sur l’île d’Epstein pendant qu’Hilary démolissait ses téléphones portables à coups de marteaux pour ne pas les remettre au Sénat américain.
Quelqu’un descend de la voiture et « G » se lève en disant qu’ils sont là (les androïdes tueurs d’humains ?). Elle enlève une de ses chaussettes et y glisse les trois tests covids positifs, mais elle oublie son smartphone sur le rebord de l’évier, ce qui prouve que ce film est de la pure fiction et n’a rien de scientifique. Elle sort en laissant la porte des toilettes ouverte, et Sam se lève et retrouve « G » et M. et Mme Olsen, les parents de « G ». Celle-ci insiste pour que personne ne conduise ce soir, elle a d’ailleurs commandé un taxi. Passionnant.
Mme Olsen demande à sa fille si elle va bien parce qu’elle la trouve un peu jaune, et ne s’étonnent pas que « G » n’ai qu’une seule chaussette à son pied. M. Olsen demande quels parents seront à la fête, et « G » répond aucun, ils sont à l’université. Comme Sam et « G » sortent de la maison, le domestique un peu raide — dont les yeux brillent soudain d’un éclat bleu. Nommé Eli, il souhaite à Sam un joyeux Halloween, et Sam corrige, c’est Noël aujourd’hui.
A la fête, ils sont servis par Daniel, un autre androïde à la peau blanche et au prénom juif. Le jeune maître de maison demande du rhum avec le cocktail, le jeune homme répond par un code qui lui permet d’annuler la directive parental qui interdit à l’androïde de servir du rhum. Dans la salle de bain, « G » avoue à une autre blonde qu’elle a super-peur, surtout parce que Sam essaie d’être gentil. Et comme sa potesse blonde lui demande ce qu’elle va faire, « G » répond qu’elle pense qu’elle va prononcer le mot avortement, interdit à la télévision américaine donc sur HULU qui diffuse ce qui ressemble de plus en plus à un téléfilm de m.rde.
Elle est interrompu par un énorme biip grésillant, qui lui fait si mal aux oreilles qu’elle laisse échapper son smartphone, dont l’écran diffuse à présent un film en crypté sur Canal Plus. Le biip continue de grésiller. Les lumières vacillent, les deux blondes entendent un choc sourd et un jeune homme en train de crier d’arrêter tandis qu’une jeune femme hurle. Elles descendent rejoindre la fête au rez-de-chaussée où Daniel l’androïde juif est en train d’étrangler une autre femme. Le jeune maître de maison traverse la pièce en criant « non, non, non, non, arrête ! » et tiens donc, cette fois il n’utilise pas son super-code pour annuler la consigne de tuer tout le monde ? Curieux.
L’androïde utilise alors le jeune maître de maison pour ouvrir une fenêtre à guillotine sans la soulever. Sam crie alors à « G » de courir, et comme elle obéit, l’androïde apparaît devant elle, alors Sam lui dit de courir dans l’autre sens, et l’androïde apparaît à côté d’elle et Sam se jette sur Daniel et l’étrangle. « G » se jette sur l’androïde qui la dégage d’un coup de pied.
Arrive un autre invité — ils étaient où tous les autres ? — qui à coup de canne de golf fracasse la tête de Daniel, qui apparemment a son cerveau au même endroit qu’un bête humain, ce qui n’était pas gagné. « G » déclare alors que les androïdes ne sont pas censés tuer — un peu comme les drones tueurs, les couteaux, les mitrailleuses lourdes et les tanks ou la bombe atomique fabriquée à partir d’une énergie verte selon les gouvernements français alors ?
Et pour confirmer les dire de « G », on entend des cris dehors et encore une femme qui demande d’arrêter. Il est vrai que demander à un terroriste ou un tueur en série de s’arrêter de tuer tout le monde à Noël a toujours fonctionner, il faut donc continuer, peu importe le nombre de victimes qui vous auront précédé.
Les randonnées sont très à la mode en ce moment dans les films et séries de Science-fiction américains. C’est seulement bizarre que les touristes veuillent éviter la route quand il y en a une qui mène directement au camp à disposition des androïdes et de leurs drones.
Dans la rue, ça tire de partout et les quatre survivants restent plantés là au milieu. La potesse blonde tombe alors après une balle reçue en pleine tête (pas assez bien roulée au goût de la production pour rester en vie plus que le premier quart d’heure ?), mais les trois autres continuent de rester debout immobiles bien alignés au milieu de la rue avec une expression étonnée, tandis que le quartier brûle. Qu’est-ce qui empêchait le tireur de les descendre dans la foulée ? Le scénario ?
Plus tard, Sam et « G » sont au lit sous une tente illuminée (c’est plus discret) en pleine forêt noire la nuit et apparemment le rendez-vous au planning familial a dû être déprogrammé, puis qu’elle a le ventre rond. Ils entendent un craquement, sans doute un ours, mais ce n’est pas grave, « G » demande à Sam de rentrer et de ranger son pistolet automatique. « G » se réveille, il fait jour, Sam ouvre la fermeture éclair de la tente et lui demande comment elle va : elle a mal aux pieds, aux seins et elle a fait un mauvais rêve. Sam rigole et lui demande d’être sérieuse, il faut qu’ils se remettent en marche (pour où ?). Le plan doit être d’accoucher en pleine nature.
Alors qu’ils sont censés éviter les routes, il tombent sur une voiture et un cadavre d’androïde brûlé attaché à un poteau. Conseil de « G », bouger lentement. On leur ordonne alors par mégaphone de s’arrêter, lever les mains, déposer leur sac à dos. Ils s’exécutent. On leur demande s’ils ont des armes : « G » répond qu’ils ont une machette et un revolver et qu’elle est enceinte de neuf mois. Ils avancent ensuite entre deux grillages et des militaires passent au détecteur de métal, on teste leur sang et on fouille leurs sac à dos. Ils peuvent donc enfin entrer dans le camp de réfugiés, le genre de lieu super-plus facile à repérer par satellite ou en observant les réfugiés converger, ou simplement en captant le bruit des ballons qui rebondissent sur le sol.
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