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Je suis une légende, le film de 1964

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 6 mai 1964
Affichages : 1161

Je suis une légende, le film de 1964Feu orange cinéma

The Last Man On Earth (1964)

Noter que ce film est dans le domaine public depuis les années 1980.
Noter que le même roman a été adapté avec les films Le Survivant 1971, Je suis une légende 2007.

 Sorti aux USA le 6 mai 1964.
Sorti en Italie le 19 août 1964.

Sorti en DVD américain MGM US en septembre 2005.
Sorti en blu-ray allemand INTERGROOVE DE le 29 juillet 2011 (multi-régions, image et son moins bonnes que le DVD MGM)
Sorti en blu-ray australien SHOCK AU le 2 septembre 2015 (au moins région B )
Sorti en blu-ray américain KINO LORBER US le 31 août 2021 (région A, fin alternative incluse, images d'archives R. Matheson)
Sorti en blu-ray 3D+anaglyphe AIPOP 3D US le 13 juin 2024 (multi-régions, souscription, inclus si platinum bande-dessinée du film 3D anaglyphe)

De Sidney Salkow et Ubaldo B. Ragona (également scénariste), sur un scénario de Logan Swanson (aka Richard Matheson), complété par William F. Leicester, Furio M. Monetti ; d'après le roman Je suis une légende (I Am A Legend) de 1954 de Richard Matheson ; avec Vincent Price, Franca Bettoia, Emma Danieli, Giacomo Rossi Stuart.

(apocalypse zombie) Le soleil se lève sur une banlieue aux immeubles sinistres. Les rues semblent être désertes et peu entretenue. Il y a des cadavres d’hommes gisant ça et là, certains sur les trottoirs, d’autres sur un chantier, d’autres en travers des marches d’un grand escalier extérieur, d’autres en travers de portes de commerces. Le panneau d’affichage à l’entrée d’une église annonce que la fin est arrivée.

Des façades de pavillons, avec leur petit jardin. Dans l’un d’eux, un homme moustachu (Morgan) dort jusqu’à ce que son réveil, bruyant, le tire de son sommeil. Il se lève, tout habillé, de son lit, à la lumière d’ampoules électriques nues. Il pense : Un autre jour à endurer, mieux vaut s’y mettre de suite.

L’homme, voûté, passe dans un couloir, puis dans la cuisine, branche sa cafetière. Apparemment, l’électricité n’est pas un problème à l’arrivée du Jugement dernier. Sur le calendrier au mur, la dernière page de Décembre 1965 a tous ses jours cochés, et l’occupant des lieux a tout simplement dessiné les tableaux des mois de l’année 1966 pour les cocher… tous. Avec ceux de l’année 1967 et de plus que la moitié de l’année 1968.

Et de songer à nouveau : Décembre 1965 : est-ce que c’est tout le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai hérité du monde, seulement trois ans ? J’aurais plutôt dit cent millions.

Nous sommes apparemment le sixième jour du mois de septembre 1968, en supposant que le jour coché soit le dernier révolu, et non celui en cours.

Puis l’homme ôte la barre de bois qui défend l’entrée d’une porte dont la partie supérieure vitrée a été aveuglée de trois planches clouées en travers. Il sort dans le jardin, avec un regard pour le chapelet de gousses d’ails cloué à l’extérieur de la porte. Il inspecte ce chapelet, le renifle, puis va à la porte latérale du bâtiment immédiatement voisin, qui donne comme sa maison sur un genre de parking où sont encore garés deux voitures.

Comme il entre dans ce qui ressemble à un garage, on entend le ronronnement fort d’un groupe électrogène. L’homme remet les pans de sa chemise dans son pantalon, puis se glissant entre le capot du véhicule garé contre le groupe électrogène, dévisse le bouchon du groupe électrogène, en soulève le capot ; ouvre le bouchon du compartiment suivant, cale un entonnoir en plastique dans l’orifice et y verse une partie du contenu clair d’un jerrycan.

Le groupe électrogène continue de ronronner fortement, et l’homme ôte l’entonnoir, revisse le bouchon, vérifie que le premier bouchon est bien vissé. Puis il va à la grande double porte derrière la voiture pour en ôter la barre : il ouvre le vantail devant lui, qui donne sur l’allée jonchée de branches mortes et d’un cadavre couvert de feuilles mortes. Il constate intérieurement : Ouais, le monde est à moi : un monde vide, mort, silencieux…

L’homme retourne le cadavre d’un coup de pieds pour ouvrir le second vantail de la porte du garage. Ce cadavre-là ne semble pas vraiment dater de trois ans auparavant, ou alors, le mal mystérieux qui se serait abattu sur l’Humanité aura stoppé la décomposition…

Puis l’homme marche sans se presser jusqu’au cadavre suivant, gisant non loin du petit portail de la maison qu’il occupe. Une femme, elle aussi pas vraiment décomposée. Il pense : « Plus pour la fosse ; chaque jour il y en a toujours plus. Ils consomment les faibles et les laissent pour la fosse… »

Il retourne « chez lui », refermant la porte derrière lui sans la barrer, tandis qu’il a laissé complètement ouvert le garage, dont on n’entend rien du groupe électrogène plutôt bruyant, portes ouvertes et dans une rue absolument silencieuse qui aurait forcément du faire écho. Il touche la cafetière pour s’assurer qu’elle est chaude ( !), débranche et prend la cafetière et une tasse.

Dans le salon ou la salle à manger, il y a semble-t-il un autre groupe électrogène, apparemment éteint, tandis que des boites de conserves sont empilées haut sur la tablette au-dessus du foyer de la cheminée. Il y a aussi ce qui ressemble à des caisses de munitions entreposées contre un autre mur et au plafond des câbles électriques sont tirés pour y suspendre des ampoules, toutes allumées.

L’homme traverse le salon pour arriver à côté du canapé, où il y a un poste de radio massif, et en face sur la table une caisse de vin ou d’alcools plus forts. Il s’assied, allume le poste de radio et prend le micro pour appeler : « Ici K-O-K-W, à vous. »

Et de monter le volume du poste : un sifflement aigu lui répond, qui lui aussi doit s’entendre de très loin dans la rue, vu que les volets du salon sont troués et les carreaux des fenêtres brisés. Puis l’homme coupe le son aigu, change la fréquence de l’émetteur radio à l’aide d’une molette faisant pointer une grosse aiguille sur les bandes indiquées. Il reprend le micro et répète : « Ici K-O-K-W, je suis sur la fréquence internationale : à vous. »

Je suis une légende, le film de 1964

Je suis une légende, le film de 1964

Je suis une légende, le film de 1964

Je suis une légende, le film de 1964

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Judex, le film de 1963

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 4 décembre 1963
Affichages : 2657

Judex, le film de 1963Feu vert cinéma

Judex (1963)
Traduction du titre original : Le Juge.

Noir et blanc.

Sorti en France le 4 décembre 1963.
Sorti aux USA le 25 avril 1966.
Sorti en Angleterre en mai 1967.
Sorti en blu-ray américain sorti le 17 juin 2014 chez CRITERION (Région A, image un peu granuleuse qui brouille les textures de peau).

De Georges Franju, d'après le roman de Arthur Bernède, sur un scénario de Jacques Champreux ; avec Channing Pollock, Francine Bergé, Edith Scob, Michel Vitold, Jacques Jouanneau, Théo Sarapo, René Génin, Sylva Koscina, André Méliès, Jean Degrave.

Pour adultes et adolescents.

Dans le bureau de son château, le banquier Favraux s’étonne d’avoir reçu un courrier de Judex, le Juge en latin, comme lui explique son secrétaire, Vallières. Pour Favraux, Judex est un maître-chanteur, même si Vallières objecte qu’il est étrange qu’un maître-chanteur ne demande rien pour lui-même.

Arrive Alfred Cocantin, détective privé directeur de l’Agence Céléritas, qu’il a repris de son oncle. Cocantin est un jeune homme un peu gauche et bavard, et, compte tenu que Favraux a déjà fait appel à son prédécesseur, Favraux veut engager Cocantin pour surveiller la fête qu’il donne pour le vingtième anniversaire de la Banque Favraux et les fiançaille de sa fille Jaqueline avec le Viconte Amaury de la Rochefontaine. Favraux fera passer Cocantain pour l’un de ses invités, et devra veiller à ce qu’aucune indélicatesse ne soit commise, que ce soit par un domestique engagé pour la circonstance ou même par un invité. Favraux en profite pour remettre à Cocantin la lettre qu’il vient de recevoir. La lettre ordonne à Favraux de reverser la moitié de sa fortune pour qu’il expie son crime, avant le lendemain soir, six heures. Et pendant que Cocantin lit la lettre, Favraux ordonne à Vallières de vendre massivement des actions pour faire chuter la valeur d’une société qu’il compte racheter ensuite pour une bouchée de pain, et le banquier se félicite déjà du jolie cadeau qu’il va s’offrir pour l’anniversaire de sa banque.

Alors que Cocantin, Favraux et Vallières sortent sur le perron du château, Favraux est interpellé par un vieil homme, Pierre Kerjean, que Favraux traite de mendiant. Kerjean accuse Favraux de l’avoir abandonné alors que Kerjean devait aller en prison à sa place. Favreaux n’a jamais payé ce qu’il avait promis, son épouse est morte dans la misère et le fils de Kerjean a disparu. Kerjean veut donc que Favraux l’aide à retrouver son fils. Favreaux traite de fou le vieillard et ordonne à Vallières de lui donner 40 sous et de le chasser. Pendant ce temps, Favraux présentera Cocantin à Jacqueline, ainsi qu’à Alice, la petite fille de Jacqueline. Arrive Mademoiselle Marie Verdier, l’institutrice de Alice.

Favraux part ensuite en voiture, tandis que de la fenêtre du bureau Vallières l’observe, et Jacqueline s’assoupit dans son fauteuil à l’ombre d’un arbre du jardin. Favraux croise alors Kerjan sur le bord de la route… et lui fonce dessus. Le lendemain, Vallières fait son rapport : Kerjan est mort à l’hôpital dans la nuit et personne ne soupçonne Favraux : il est donc incompréhensible que Favreaux ait reçu une nouvelle lettre de Judex. Favraux fait venir Cocantin et lui remet la lettre, que le détective lit a haute voix : si avant minuit Favraux n’a pas exécuté les ordres de Judex, il sera impitoyablement châtié. Cocantin est très étonné : Favraux aurait assassiné quelqu’un ? En réponse, Favraux donne un ultimatum à Cocantin : il doit découvrir ce soir qui envoie ces lettres. En conséquence, Cocantin commence à écouter aux portes, et apprend en épiant deux femmes de chambre que c’est la seconde fois que Favraux marie sa fille, pour l’argent. Cocantin apprend ensuite que Favraux courtise Mademoiselle Verdier, lui proposant le mariage, donc sa fortune, en échange de sa vertu. Mademoiselle Verdier refuse, au motif qu'elle n'est pas de celles que l'on achète.

Vient le soir… Un homme à tête d’oiseau ramasse une colombe inanimée, et entre dans la salle de Bal, avançant lentement parmi les couples qui valsent, tous masqués. L’homme monte sur une estrade, et quand l’orchestre s’arrête de jouer, la colombe s’envole de ses mains. Il fait alors s’envoler plusieurs colombes de ses mains, et de divers foulards, puis descend parmi les spectateurs et fait quelques tours de plus… Dans les étages, Cocantin distrait Alice en lui racontant Alice au Pays des Merveilles.

En bas, Favraux, portant une tête de vautour, monte à son tour sur l’estrade et enlève son masque. Il commence son discours : ils sont là pour fêter le succès de la banque Favraux, mais également les fiançailles de sa fille. Il est interrompu par les douze coups de minuit sonnés par l’horloge posée sur le manteau de la cheminée. Alors le magicien à tête d’oiseau s’avance avec un plateau vide recouvert d’un foulard. Le magicien retire le foulard, et un verre de champagne apparait. Rassuré, Favraux prend le verre de champagne et en boit une gorgée. Il reprend son discours, mais il ne prononce que quelques mots avant de s’écrouler. Un invité ôte son masque et accoure, se déclarant médecin : Favraux est mort… à l’heure exacte indiquée dans la deuxième lettre de Judex.

Judex, le film de 1963

Judex, le film de 1963

Judex, le film de 1963

Judex, le film de 1963

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Au delà du réel S01E06 : L'homme qui n'est jamais né (1963)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 28 octobre 1963
Affichages : 1520

Au-delà du réel, la série télévisée de 1963Feu vert télévision

The Outer Limits S01E06: The man who was never born (1963)
Autre titre : Cry of The Unborn (traduction, le cri de l'avorté).

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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)

Diffusé aux USA le 28 octobre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.

De Leonard Horn (réalisateur), sur un scénario de Anthony Lawrence ; avec Martin Landau, Shirley Knight et Karl Held.

Pour adultes et adolescents

Ici, dans la solitude brillante et amassée des milliards et des milliards d'étoiles, la solitude peut être une chose excitante et volontaire, contrairement à la solitude dont souffre l'homme sur Terre. Ici, au plus profond du néant étoilé, l'homme peut ne faire qu’un avec l'espace et le temps ; préoccupé, mais pas indifférent ; anxieux et pourtant en paix. Il s'appelle Joseph Reardon. Il a, cette année-là, trente ans. C'est la première fois qu'il fait ce périple seul. Ses instruments bipent et font flasher des lumière et pourtant il n’y a absolument rien d’autre autour de lui que les étoiles. Les choses semblent alors se précipiter : un choc le plaque dans son fauteuil, et sa fusée passe au travers d’une anomalie qui inverse les couleurs de sa vision et le stupéfait. Puis en quelques secondes, tout retourne à la normale et les étoiles autour de lui sont toujours les mêmes.

Reardon interroge alors sa base, se présentant comme l’Astronef 1 demandant une trajectoire de ré-entrée. La radio crépite, mais la base, Project Control reste muette. Reardon fait basculer sa fusée et entame une descente verticale dans l’atmosphère terrienne pour atterrir, toujours à la verticale au milieu d’un désert jonché de rocher, avec une seule tour érigée au milieu, en forme de pyramide renversée. Reardon scrute le paysage à travers le hublot de son sas, puis déclenche l’ouverture des volets protégeant l’échelle pour descendre à la surface, puis celle du sas lui-même. En combinaison, mais sans son casque, il place son pistolet automatique dans son casque et descend l’échelle, puis marche à nouveau pistolet au poing, tandis qu’un homme défiguré en bure l’observe dissimulé en haut d’un rocher. Au détour du rocher, l’homme défiguré confronte l’astronaute qui lui demande où il se trouve. L’homme défiguré — un certain Andro — répond que l’astronaute se trouve sur la Terre...

Au delà du réel S01E06 : L'homme qui n'est jamais né (1963)
 
Au delà du réel S01E06 : L'homme qui n'est jamais né (1963)
 
Au delà du réel S01E06 : L'homme qui n'est jamais né (1963)
 
Au delà du réel S01E06 : L'homme qui n'est jamais né (1963)

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Au delà du réel S01E07 : L'Espion robot (1963)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 4 novembre 1963
Affichages : 1586

Au-delà du réel, la série télévisée de 1963Feu vert télévision

The Outer Limits S01E07: O.B.I.T. (1963)
Signification de l'acronyme : Outer Band Individuated Teletracer (Télé-traceur individuel sur fréquences extérieures).

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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)


Diffusé aux USA le 4 Novembre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.

De Gerd Oswald (réalisateur), sur un scénario de Meyer Dolinsky ; avec Peter Breck, Jeff Corey, Joanne Gilbert, Alan Baxter, Harry Townes.

Pour adultes et adolescents

Dans cette salle, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, le personnel de sécurité du Centre de recherche de Cypress Hills du ministère de la Défense surveille constamment ses scientifiques grâce à l'O.B.I.T., un mystérieux appareil électronique dont l'existence même a été soigneusement cachée au grand public. Et cela aurait continué si les faits dont vous allez être témoins n'étaient pas survenus...

Sur l'écran circulaire, l'image d'un homme moustachu en blouse blanche et grosses lunettes d'écailles ondule et pulse, traversée d'étincelles. Le savant parle à quelqu'un hors champ, lui demande qu'il lui en dise plus sur un certain Norton, car si le père de celui-ci n'avait pas siégé au conseil d'administration, ils l'auraient littéralement jeté hors du collège, et à présent l'homme dirige le projet biochimique du savant : il ne saurait pas faire la différence entre une table périodique et un emploi du temps...

L'opérateur pousse un bouton : le son est coupé, l'écran devient noir. Puis l'opérateur enclenche un magnétophone à bande et dicte : Code L3B4D, Docteur Anderson, remarques désobligeantes à propos de son supérieur, pour la douzième fois. IL arrête l'enregistrement, revient à son tableau de bord qui clignote, tente de régler l'image. L'écran circulaire montre des pattes griffues en train de marcher sur le sol, celles d'un être de forme humaine habillé d'une tunique claire. Intrigué, l'opérateur enregistre une nouvelle note : vu sur le moniteur une image, je vérifie le circuit de résolution et d'autocontrôle vidéo. Tandis que l'opérateur tourne ses boutons, l'image se précise : une espèce d'homme défiguré, puis le propre visage de l'opérateur - et le monstre qui surgit derrière l'opérateur, l'étranglant à la fois à l'écran et dans la réalité.

Au delà du réel S01E07 : L'Espion robot (1963)

Au delà du réel S01E07 : L'Espion robot (1963)
 
Au delà du réel S01E07 : L'Espion robot (1963)
 
Au delà du réel S01E07 : L'Espion robot (1963)

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Au delà du réel S01E05: Le sixième doigt (1963)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 14 octobre 1963
Affichages : 1392

Au delà du réel, la série télévisée de 1963Feu vert télévision

The Outer Limits S01E05: The Sixth Finger (1963)

Episode précédent <> Episode suivant

Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)


Diffusé aux USA le 14 octobre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.

De James Goldstone (réalisateur), sur un scénario de Ellis St. Joseph ; avec David McCallum.

Pour adultes et adolescents

Une jeune fille blonde avec un panier traverse l'élégant parc jalonné de statues d'une imposante résidence à deux étages. Où allons-nous. La vie, ce mystérieux don intemporel continue d'évoluer. Quelles merveilles ou quelles terreurs nous réserve les prochaines dix-mille années ? dans un million d'années ? dans six millions d'années ? La jeune fille frappe à la porte et appelle Madame Ives, sans réponse. Elle pousse la porte. Peut-être que la réponse à cette question-là se trouve dans cette vieille maison, dans cette vieille et brumeuse vallée.

La jeune fille referme la porte derrière elle et s'avance, peu assurée dans le hall, puis une antichambre donnant sur un couloir et un escalier, avec une table de bois octogonale sur laquelle on a posé un lion de bronze la patte posée sur un orbe. La jeune fille va alors vers la première double porte sur sa gauche et l'ouvre. La porte donne sur un laboratoire qu'arpente un homme aux cheveux blonds à lunette et blouse blanche, le professeur Mathers. Celui-ci aperçoit la jeune fille, enlève précipitamment ses lunettes et lui demande ce qu'elle fait là. La jeune fille répond innocemment qu'elle est Cathy, et qu'elle lui apporte du pain frais que la gouvernante, Madame Ives doit payer. L'homme répond que cette femme-là n'est jamais dans le coin quand on a besoin d'elle et qu'il est impossible de trouver quelqu'un pour l'aider correctement dans ce pays : il n'arrive même pas à trouver un assistant !

Puis le savant se retourne : du pain frais, a-t-elle dit ? Qu'elle le lui donne. La jeune fille s'exécute et le savant avec un soupir affamé s'en empare. Cathy lui réclame son penny et demi sans se troubler. Cherchant dans les poches de sa blouse blanche la monnaie, le savant s'explique : il n'a pas pris de petit-déjeuner ce matin et il a travaillé toute la nuit. Il lui remet son penny et demi. La jeune fille le remercie puis lui demande le genre de travail qu'il fait là. Le savant répond qu'il est professeur de génétique. La jeune fille, n'ayant visiblement pas compris sa réponse, ne réagit pas. Le savant ne le remarque pas et déclare que le pain est très bon et demande si elle en a davantage. La jeune fille est gênée, c'était le dernier pain du panier, mais elle peut revenir lui en apporter davantage s'il peut attendre. Le savant répond qu'il peut attendre, mais pas longtemps : il est pressé et ne peut attendre longtemps pour rien. Qu'elle se dépêche.

Mais la jeune fille ne bouge pas et répète : "gé-né-tique". Le savant confirme : génétique. C'est alors qu'un singe de grande taille saute d'une étagère - un singe que le savant appelle "Darwin" et qui apparemment a aussi faim que lui. Le savant conçoit que le singe a eu une nuit difficile et lui donne un morceau de pain. D'abord effrayée, Cathy est à présent émerveillée : est-ce que le savant lui a appris des tours ? Le savant répond qu'il lui a appris bien davantage : ce singe gagne sa vie. Et de tendre au singe un dossier et de lui ordonner de le ranger aux lettres MG. En criant, le singe se précipite à l'armoire des dossiers, tire le tiroir portant la lettre G, regarde son maître, qui précise "Génétique moléculaire" (molecular genetics). Le singe cherche dans le tiroir et glisse le dossier, apparemment au bon endroit. Puis il se retourne vers un bureau, se juche sur la chaise, retire d'un tiroir différents dossiers dont il parcourt rapidement les titres...

Mais comment a-t-il peut devenir si intelligent ? s'étonne Cathy, émerveillée. Faussement modeste, le savant répond qu'il a rendu le singe ainsi. La jeune fille demande alors si le savant peut faire la même chose aux gens. Le savant répond un peu vite que : ça ma chère, c'est ce que je veux faire. Puis il s'étonne : pourquoi pose-t-elle cette question ? La jeune fille répond alors qu'elle aimerait être intelligente. Parce qu'il y a quelqu'un pour qui elle voudrait être intelligente. Le savant s'approche d'elle et demande qui sont ses parents. Cathy répond qu'elle n'en a pas. Puis elle demande si le savant pourrait la rendre à moitié plus intelligente ? Le savant la regarde longuement, souriant tout en hésitant. Puis il demande de prendre un échantillon de son sang. Ajoutant devant l'expression inquiète de la jeune fille que tout ira bien, cela ne fera pas mal.

Au delà du réel S01E05: Le sixième doigt (1963)

Au delà du réel S01E05: Le sixième doigt (1963)

Au delà du réel S01E05: Le sixième doigt (1963)

Au delà du réel S01E05: Le sixième doigt (1963)

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  1. Au delà du réel S01E04: L'homme qui détenait la puissance (1963)
  2. Au delà du réel S01E03: Les architectes de la peur (1963)
  3. Au delà du réel S01E02 : Les 100 jours du Dragon (1963)
  4. Au delà du réel S01E01: Ne quittez pas l'écoute (1963)

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