Jason et les argonautes, le film de 1963
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Jason And The Argonauts (1963)
Sorti aux USA le 19 juin 1963.
Sorti en France le 9 octobre 1963.
Sorti en DVD le 14 juillet 1998 (chez Sony, Ray Harryhausen présente).
Sorti en DVD français multi-régions le 5 août 1999 (chez Sony, Ray Harryhausen présente).
Ressorti en France le 6 décembre 2000.
Sorti aux USA en blu-ray le 6 juillet 2010 (Région A, illisible en France, pas de piste française).
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2010.
De Don Chaffey. Avec Todd Armstrong, Nancy Kovack, Gary Raymond, Honor Blackman, Patrick Troughton, Michael Gwynn. Produit par Ray Harryhausen (effets spéciaux). D'après le poème d'Apollonios Rhodios (Appolonius de Rhodes), Argonautica.
Le roi Pelias fait lire l'avenir à un prêtre de Zeus qui lui annonce que l'enfant du roi Aristo qu'il projette d'assassiner l'assassinera plus tard. En prévision, il massacre les enfants du roi, profanant au passage le temple de Hera, qui prend le bébé survivant Jason sous sa protection. Zeus accorde à Hera la possibilité d'aider Jason cinq fois seulement. Vingt ans s'écoule et Jason revient en Thessalie pour reprendre le trône. Sans le savoir, il sauve la vie de Pelias que Hera a jeté à bas de son cheval et attiré sous l'eau. Pelias reconnait Jason, mais pas Jason Pelias... L'usurpateur se faisant passer pour un résistant, suggère à Jason de revenir en héros en ramenant la toison d'or de la Colchide, et lui apporte son aide pour recruter des hommes. Parmi eux se trouvera bien entendu son propre fils Acaste, pour assassiner Jason sur la route.
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Les oiseaux, le film de 1963
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The Birds (1963)
Sorti aux USA le 28 mars 1963.
Sorti en France le 6 septembre 1963.
Sorti en Angleterre le 12 septembre 1963.
Sorti en blu-ray américain le 6 mai 2014 (anglais DTS HD MA mono, français DTS Mono)
De Alfred Hitchcock ; sur un scénario de Evan Hunter ; d'après la nouvelle de Daphne Du Maurier ; avec Rod Taylor, Tippi Hedren, Suzanne Pleshette, Jessica Tandy, Veronica Cartwright, Doreen Lang, Ruth McDevitt, Charles McGraw.
Pour adultes et adolescents.
San Francisco. Une jeune femme blonde – Miss Daniels, grande et élégante, traverse la rue tandis qu’une multitude de mouettes tournoient et crient au-dessus de la place. Alors qu’elle se dirige vers l’animalerie Davidson, quelqu’un la siffle et elle se retourne, apparemment réjouie de cet hommage à son seul physique en la forme d’un harcèlement de rue. Mais aucun homme ne l’a en fait sifflé – il n’y a que des oiseaux au-dessus d’elle.
Miss Daniels entre dans l’animalerie tandis qu’en sort un gros homme promenant deux petits chiens blancs. Dans l’animalerie, les oiseaux chantent sur tous les tons. Décidée, la jeune femme blonde monte rapidement à l’étage de la vaste boutique. Elle va droit vers la vendeuse à son comptoir, Mrs Macgruder, et après un bref échange de saluts, Miss Daniels fait remarquer qu’elle n’a jamais vu autant de mouettes dans le ciel de San Francisco et demande une explication. Mrs MacGruder répond qu’il doit y avoir un orage en mer, c’est ce qui peut repousser les mouettes à l’intérieur des terres. Puis Mrs MacGruder remarque qu’elle espérait que Miss Daniels soit un peu en retard, car « il » n’est pas encore arrivé. Miss Daniels répond que Mrs MacGruder avait dit trois heures. Mrs MacGruder le reconnait : elle a appelé toute la matinée.
Comme MacGruder commence à se lamenter sur la difficulté d’obtenir des oisillons de l’Inde, Miss Daniels interrompt la vendeuse : l’oiseau qu’elle a commandé n’est pas censé être un oisillon. MacGruder s’empresse de répondre que ce sera bien un perroquet parfaitement adulte. Miss Daniels insiste : et le perroquet parlera. MacGruder répond bien sûr que oui – puis se reprend : bien sûr que non, il faudra lui apprendre à parler. Puis Mrs MacGruder devient confuse : il est bien trois heures, il doit y avoir des embouteillages. Miss Daniels semble alors jubiler, et Mrs MacGruder demande alors si cela dérangerait Miss Daniels d’attendre. Cette dernière répond qu’elle préfère être livrée et veut donner l’adresse. Mrs MacGruder répète alors que les livreurs sont en route et s’en va rappeler au téléphone leur entreprise.
Miss Daniels se retrouvant seule à noter son adresse au comptoir, dans une pause particulièrement sexy – elle est abordée par un bel homme tiré à quatre épingles qui voudrait son aide : il cherche des inséparables. Interloquée, Miss Daniels décide de jouer la vendeuse. L’homme lui demande s’il y a plusieurs variétés dans l’espèce, et Miss Daniels confirme, aussi vaguement que possible. L’homme explique alors qu’il voudrait ces inséparables pour l’anniversaire de sa sœur, et comme celle-ci n’a que onze ans, il ne voudrait pas d’une paire d’oiseaux trop démonstratifs – mais il ne veut pas non plus qu’ils soient trop distants non plus. Miss Daniels approuve, et l’homme finit par demander si elle a en magasin une paire d’oiseaux qui soient seulement « amicaux ». Miss Daniels répond qu’elle le pense et s’avance parmi les cages, suivie par l’homme, narquois. Arrivés devant une grande cage remplies d’oiseaux rouges, il demande si ce sont des inséparables, et Miss Daniels répond, catégorique, que ce sont seulement des oiseaux rouges. L’homme fait alors remarquer qu’il pensait que c’était des Bengali rouges. Miss Daniels répond qu’elle les appellent aussi comme cela. Puis elle s’arrête devant une cage et déclare qu’elle contient des inséparables. L’homme répond que ce sont des canaris.
Miss Daniels perd son sourire ; l’homme continue : est-ce que cette situation ne la rend pas mal à l’aise ? Miss Daniels demande de quoi il parle, et l’homme explique : avoir toutes ces pauvres petites créatures innocentes tenues en cage de cette manière ? Miss Daniels retrouve son sourire et répond qu’ils ne peuvent pas simplement laisser les oiseaux voler à travers la boutique. L’homme l’admet. Puis il demande s’il y a une raison scientifique pour garder les oiseaux dans des cages séparées. Miss Daniels hésite puis répond que c’est pour préserver les espèces. L’homme répond qu’en effet, c’est très important, surtout pendant la saison de la mue des plumes. Miss Daniels renchérit : c’est un moment particulièrement dangereux. L’homme demande alors si les oiseaux font leurs mues ce jour-là. Miss Daniels répond que c’est le cas de certains. L’homme demande à quoi Miss Daniels le voit. Miss Daniels répond qu’elle le voit au regard de chien battu des oiseaux en question. L’homme finit par dire qu’il comprend, puis réclame à nouveau ses inséparables. Miss Daniels lui demande alors s’il ne préfèrerait pas des canaris à la place, parce qu’ils en ont de très jolis cette semaine. L’homme répond qu’il est d’accord et tend la main : il veut voir le canari.
Miss Daniels est troublée. Elle met son crayon à l’oreille, soulève la porte de la cage devant laquelle ils se tiennent et glisse sa main manucurée aux ongles vernis de rouge. Mais l’oiseau qu’elle veut attraper s’écarte aussitôt. Elle finit par attraper l’oiseau, mais le laisse échapper dans la boutique. Alors la véritable vendeuse, Mrs MacGruder arrive et les deux femmes se retrouvent bras tendus en l’air et poussant des petits cris tandis que l’oiseau volète au plafond de l’étage, sous le regard critique de l’homme. L’oiseau finit par atterrir dans le cendrier du comptoir – et l’homme pose son chapeau feutre dessus, le capturant infailliblement. Puis rangeant l’oiseau dans la cage, il déclare que Mélanie Daniels est de retour dans sa cage dorée.
Miss Daniels perd à nouveau son sourire et demande ce que l’homme a dit. Celui-ci répond, triomphant, qu’il ne faisait que décrire un parallélisme, appelant une nouvelle fois Mélanie par son nom de famille. Mélanie Daniels veut alors savoir comment l’homme connait son nom. Il répond qu’un petit oiseau lui a dit, et souhaite une bonne journée à Mélanie et à Mrs MacGruder. Melanie le retient, furieuse : elle ne connait pas son nom à lui et veut savoir comment il la connait. L’homme répond qu’ils se sont rencontrés au tribunal. Mélanie rétorque qu’ils ne se sont rencontrés nulle part. Il confirme : il l’a vue au tribunal, pas rencontrée. Mélanie demande quand, et il lui demande si elle ne se souvient pas de l’une de ses plaisanteries qui consistait à fracasser une baie vitrée. Mélanie réplique qu’elle n’a pas cassé cette vitre. L’homme réplique que c’est sa plaisanterie qui l’a cassée et que le juge aurait dû la mettre derrière les barreaux. Mélanie demande à l’homme s’il est policier. L’homme répond qu’il croit dans la loi et n’apprécie pas les plaisanteries de Mélanie.
Mélanie riposte : comment appelle-t-il alors son baratin à propos des inséparables ? L’homme répond qu’il voulait vraiment acheter les inséparables. Il admet cependant qu’il a reconnu Mélanie au premier coup d’œil. Il a seulement pensé qu’elle aimerait savoir ce que cela faisait d’être la personne à qui l’on joue un mauvais tour. Il demande alors à Mélanie ce qu’elle a pensé de son expérience, et elle lui répond qu’elle pense que son farceur est un pou. Ce dernier l’admet avec classe, la salue et s’en va. Mélanie lui lance qu’elle est heureuse qu’il n’ait pas pu trouver ses inséparables, l’autre répond qu’il trouvera autre chose et qu’ils se reverront au tribunal.
De retour au comptoir, Mélanie veut savoir qui était cet homme. Mrs MacGruder répond qu’elle n’en a aucune idée.. Mélanie réfléchit une seconde, puis sort en courant de la boutique et note la plaque d’immatriculation – elle demande ensuite à utiliser le téléphone de la boutique, utilisant le crayon pour composer le numéro. Mélanie appelle le Daily News (les Nouvelles du Jour), se fait passer Charlie du responsable de l’actualité de la ville, auquel elle demande une petite faveur. Charlie accuse alors Mélanie de faire pression sur lui, Mélanie tout sourire répond qu’elle n’a aucune raison de faire pression, puis demande à ce qu’il appelle le service des immatriculations automobile pour trouver le nom du propriétaire de la plaque W-J-H-0-0-3, Californie et promet de parler plus tard, sans déranger son père, qui est le directeur du journal. Elle raccroche et demande à Mrs MacGruder si elle a des inséparables. Non, mais la dame peut en commander, et elle demande quand Mélanie. Mélanie répond : sur le champ. Mrs MacGruder répond qu’elle les aura probablement pour le lendemain matin – et Mélanie est satisfaite.
Le lendemain, Mélanie Daniels débarque dans un immeuble cossu avec ses inséparables dans une cage. Elle prend l’ascenseur avec un moustachu, qui la suit au même étage, et dépose la cage dans le couloir devant la porte d’un appartement, avec une enveloppe au nom de Mitchell Brenner. Elle est immédiatement interpellée par le moustachu : Mitch Brenner n’est pas chez lui et ne reviendra pas avant Lundi. Donc elle ne devrait pas laisser les oiseaux dans le couloir. Mélanie, soucieuse, demande alors où Mitch Brenner est parti. Le moustachu répond que Mitch est à Bodega Bay, où il va chaque week-end – à 60 miles au nord sur la côte depuis San Francisco – une heure et demi de route. Le moustachu aurait bien gardé les oiseaux, mais il part aussi en week-end.
Mélanie soupire, puis prend sa décapotable pour se rendre à Bodega Bay, avec les inséparables sur le siège arrière. La route est absolument déserte et elle fonce, faisant crisser ses pneus à chaque virage. Elle arrive enfin dans la petite ville et se gare devant le bureau de poste et droguerie. Elle demande au préposé où vit Mitch Brenner : de l’autre côté de la baie, juste en face, la maison blanche avec les deux grands arbres. Mélanie s’alarme en entendant parler « des Brenners » ; seulement Lydia et les deux enfants selon le préposé. Mélanie s’alarme encore plus : deux enfants ? Le préposé confirme : Mitch et la petite fille. Mélanie est soulagée. Elle demande comment arriver là-bas. Le préposé lui conseille de suivre la route qui fait le tour de la baie et elle arrivera juste devant l’entrée principale. Mais Mélanie préférerait arriver par une route plus discrète. Il n’y en a pas. Mélanie insiste, elle veut faire une surprise. Le préposé propose alors de prendre un canot et de traverser la baie jusqu’au ponton des Brenners. Mélanie demande immédiatement où elle peut trouver le canot. Le préposé l’indique, mais s’inquiète : est-ce que la jeune femme sait manier un canot. Mélanie assure que oui. Puis il propose de téléphoner pour lui réserver le canot. Comme il téléphone, Mélanie veut savoir le nom de la fille de Brenner – mais personne n’est certain – Alice ou Lois ? Pour en être sûr, le préposé conseille à Mélanie d’aller sonner à la porte de l’institutrice Annie Hayworth, qui habite une petite maison à côté de l’école avec une boite aux lettres rouge.
Mélanie se rend à l’adresse indiqué, pousse le portail et sonne à la porte. Annie Hayworh, qui jardinait, sort de derrière la maison et lui demande qui elle est. Mélanie se présente, explique que c’est le préposé de la poste qui l’envoie et qu’elle veut connaître le nom de la petite Brenner : Cathy. Puis quand elle demande si Mélanie vient voir Cathy. Mélanie répond que non, et l’institutrice demande alors si elle vient voir Mitch. Mélanie répond non à nouveau, intriguée. Puis l’institutrice parle de son jardinage, du temps libre en trop à Bodega Bay, puis elle demande à Mélanie si elle compte rester longtemps. Mélanie répond que non – juste quelques heures. L’institutrice demande alors si Mélanie repartira juste après avoir vu Cathy, et Mélanie répond que c’est quelque chose comme cela, s’excuse de paraître si mystérieuse et prend congé. Puis comme l’institutrice suit Mélanie jusqu’à sa voiture et la complimente pour son voyage en voiture, elle demande encore si c’est à San Francisco qu’elle a rencontré Mitch. D’un air de défi, Mélanie répond que oui. Annie Hayworth commente que c’est ainsi que tout le monde rencontre Mitch. De retour au volant, Mélanie déclare que c’est Miss Hayworth qui commence à avoir l’air mystérieuse. Puis comme l’institutrice prétend être un livre ouvert – ou plutôt fermé, elle demande à Mélanie quelle est l’espèce des oiseaux qu’elle apporte. Lorsque Mélanie répond qu’il s’agit d’inséparables, l’institutrice répond qu’elle comprend et souhaite bonne chance à Mélanie.
De retour dans la petite ville, Mélanie prépare la carte avec le bon prénom. Puis elle se gare à côté du port et prend la cage pour s’avancer sur le quai. Elle demande au marin si elle a un canot pour Miss Daniels, qui le lui indique. Celle-ci lui fait descendre la cage dans le canot, puis largue les amarres et Miss Daniels file à travers le lac. Elle arrête le moteur en cours de traversée quand elle aperçoit une femme et une petite fille prendre le pick-up vert de la ferme, et un homme – Mitch – entrer dans la grande. Elle prend alors la rame, s’amarre au ponton, s’empresse de porter la cage dans la maison, dépose la cage sur une banquette et laisse la carte pour Cathy. Vérifiant par la fenêtre que Mitch n’est pas ressorti de la grange, elle se hâte de regagner le canot à moteur, pousse avec la rame pour écarter le canot du ponton, détache l’amarre, puis observe la maison, voit Mitch ressortir en courant, puis comme l’homme aperçoit Mélanie sur son canot, elle tente de redémarrer sans succès le moteur, tandis que Mitch a pris des jumelles et identifie cette fois Mélanie avec certitude. Le moteur démarre et aussi bien Mitch que Mélanie ont l’air très contents de ce tour.
Tandis que Mélanie va pour regagner le port, Mitch a pris sa voiture de sport et s’empresse de faire le tour de la baie. Mélanie jubile. Le marin voit revenir la jeune femme et accourt alors qu’elle approche du ponton. Soudain une mouette plonge sur Mélanie et la frappe à la tête. Mélanie ne comprend pas ce qui lui arrive et porte sa main gantée à sa tête – elle saigne. Le marin amarre le canot, Mitch arrive et la ramène au restaurant voisin pour la soigner, tandis que Mélanie a du sang qui lui dégouline sur le visage.
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Calendrier cinéma 1962
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Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1962. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1963.
Ici le calendrier cinéma pour 1961.
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Novembre 1962
En France
Un crime dans la tête (23 novembre, The Manchurian Candidate)
Le Fascinant Capitaine Clegg 1962 (Night Creatures, 28 novembre 1962)
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Octobre 1962
Aux USA
Un crime dans la tête (24 octobre, The Manchurian Candidate)
Les yeux sans visage (24 octobre, Eyes Without A Face)
En Angleterre
James Bond contre Dr. No (10 octobre, Dr. No)
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Août 1962
Aux USA
Le fantôme de l'Opéra 1962 (The Phantom of The Opera, 15 août 1962)
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Juillet 1962
Aux USA
Panique Année Zéro 1962 (Panic In Year Zero, End Of The World, apocalypse atomique, 5 juillet 1962)
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Juin 1962
En Angleterre
Le Fascinant Capitaine Clegg 1962 (Night Creatures, 7 juin 1962)
Le fantôme de l'Opéra 1962 (The Phantom of The Opera, 7 juin 1962)
Aux USA
Le Fascinant Capitaine Clegg 1962 (Night Creatures, 13 juin 1962)
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La planète des singes, le roman de 1963
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La planète des Singes (1963)
Autre titre : La planète mystérieuse.
Sorti à Paris en janvier 1963 aux éditions Julliard,
réédité en février 1963, au Livre de Poche en février 1970, puis avril 1972, mars 1974, décembre 1974, août 1977, mai 1978,
Réédité chez Pocket en janvier et février 1980, puis juillet 1981, puis en mai et novembre 1984 — puis 17 août 2017.
réédité chez GP Rouge et Or Souveraine en octobre 1982,
Réédité chez Pocket cinéma en août 1989, mai 1990, avril 1993 puis mars 1995, puis juin 2000 ;
Réédité chez Pocket junior référence en mai 1994 puis octobre 1998, en Omnibus en février 1998 ;
Réédité chez France Loisir Piment en février 2001 puis octobre 2001 ;
Réédité chez Pocket junior roman en août 2001, Pocket littérature en septembre 2001 puis janvier 2008 ;
Réédité chez Pocket jeunesse jeune adulte janvier 2004 puis décembre 2012,
Compilé en Omnibus plus 6 romans et 8 novelles juin 2011.
Adapté en film américain en 1968 avec Charlton Heston.
De Pierre Boulle.
Pour adultes et adolescents.
(Fable dystopique) Jinn et Phyllis, des touristes spatiaux trouvent un manuscrit dans une bouteille jetée à l’espace qui raconte l’expédition, en l’an 2500, du professeur Antelle à destination de l’étoile supergéante . Antelle a embarqué avec son disciple, le jeune physicien Arthur Levain, le journaliste, auteur du manuscrit, Ulysse Méroua, et avec un chimpanzé baptisé Hector. Arrivés à proximité de l'étoile, ils découvrent quatre planètes gravitant autour d'elle, dont l’une d’elle semblables à la Terre, qu’ils décident d’explorer. À bord de leur « chaloupe » à fusées, les trois aventuriers survolent des villes, des routes, des champs avant d’atterrir dans une forêt. Après analyses, l’atmosphère de cette planète se révèle identique à celle de la Terre, et ils baptisent la nouvelle planète Soror (« Sœur » en latin. Ils sortent, enlèvent leur scaphandre, laisse Hector s’échapper, explorent la forêt, arrivent à un lac naturel dont l’eau limpide leur donne envie de se baigner. C’est alors qu’ils découvrent au bord du lac les traces de pas humains.
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Le texte original de Pierre Boulle de 1963.
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Jinn et Phyllis passaient des vacances merveilleuses, dans l’espace, le plus loin possible des astres habités.
En ce temps-là, les voyages interplanétaires étaient communs ; les déplacements intersidéraux, non exceptionnels. Les fusées emportaient des touristes vers les sites prodigieux de Sirius, ou des financiers vers les Bourses fameuses d’Arcturus et d’Aldébaran. Mais Jinn et Phyllis, un couple de riches oisifs, se signalaient dans le cosmos par leur originalité et par quelques grains de poésie. Ils parcouraient l’univers pour leur plaisir — à la voile.
Leur navire était une sorte de sphère dont l’enveloppe — la voile — miraculeusement fine et légère se déplaçait dans l’espace, poussée par la pression des radiations lumineuses. Un tel engin, abandonné à lui-même dans le voisinage d’une étoile (assez loin cependant pour que le champ de gravitation ne soit pas trop intense), se dirigera toujours en ligne droite dans la direction opposée à celle-ci ; mais comme le système stellaire de Jinn et Phyllis comprenait trois soleils, relativement peu éloignés les uns des autres, leur embarcation recevait des coups de lumière suivant trois axes différent. Jinn avait alors imaginé un procédé extrêmement ingénieux pour se diriger. Sa voile était doublée intérieurement par une série de stores noirs qu’il pouvait enrouler ou dérouler à volonté, ce qui changeait la résultante des pressions lumineuses, en modifiant le pouvoir réflecteur de certaines sections. De plus, cette enveloppe élastique pouvait se dilater ou se contracter au gré du navigateur. Ainsi quand Jinn désirait accélérer l’allure, il lui donnait le plus grand diamètre possible. Elle prenait alors le souffle des radiations sur une surface énorme et le vaisseau se précipitait dans l’espace à une vitesse folle qui donnait le vertige à son amie Phyllis : un vertige qui le saisissait à son tour et qui les faisait s’étreindre passionnément, le regard perdu au loin vers les abîmes mystérieux où les entraînait leur course. Quand au contraire ils désiraient ralentir, Jinn appuyait sur un bouton. La voile se rétrécissait jusqu’à devenir une sphère assez grande pour les contenir tous les deux serrés l’un contre l’autre. L’action de la lumière devenait négligeable et cette boule minuscule, réduite à sa seule inertie, paraissait immobile, comme suspendue dans le vide par un fil invisible. Les deux jeunes gens passaient des heures paresseuses et enivrantes dans cet univers réduit, édifié à leur mesure pour eux seuls, que Jinn comparait à un voilier en panne et Phyllis à la bulle d’air de l’araignée sous-marine.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.
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Pathfinder in Space, la série télévisée de 1960
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Pathfinders in Space (1960)
Pathfinders in Space : In Space, To Mars, To Venus (1962)
Ne pas confondre avec le film de 1953 de Budd Boetticher avec Robert Ryan et Anthony Quinn.
Ne pas confondre avec le téléfilm de 1971 d'Irwin Allen.
Diffusé en Angleterre le 17 novembre 1962 sur BBC UK.
Sorti en DVD anglais NETWORK le 6 février 2023.
De John Lucarotti ; avec Gerald Flood, Stewart Guidotti, Denis Goacher, Caroline Blakiston.
Pour tout public.
Un pas de tir de fusées gardé par des grilles électrifiées. Un homme à l’imperméable blanc et chapeau mou marche rapidement jusqu’à un guichet à côté de laquelle le panneau à la grille annonce : « île de Buchan, base de recherche sur les fusées, pas d’entrée sans laisser-passer ».
Le vieux militaire qui occupe le guichet parle au téléphone, et de manière peu professionnelle tourne le dos à sa fenêtre, ne pouvant apercevoir d’éventuels visiteurs, s’ils sont armés, ou s’ils sont en train d’écouter sa conversation téléphonique. Mais la bizzarerie a dû faciliter le travail du directeur de la photographie qui voulait montrer dans le même plan le visage du gardien et celui du visiteur.
Et alors que le gardien répète apparemment sa consigne : personne n’est autorisé à entrer sans la permission du ministère… eh bien, une silhouette semble fugacement entrer dans le périmètre dans le dos du visiteur qui attend à la fenêtre. Quelqu’un sur le plateau n’aura pas vu le signal que la caméra tournait ?
Le gardien se retourne enfin, ouvre un panneau de sa fenêtre et salue « Monsieur Conway Henderson » le visiteur qui sourit et fouille une poche intérieure pour tendre son passe. Il serait un conseiller scientifique. Le gardien le fait entrer et attendre, et demande à examiner les chaussures de Henderson pour le cas où elles dissimuleraient une cache.
Handerson voudrait en savoir davantage sur un futur lancement de fusées. Le gardien lui répond que c’est lui qui lit les journaux, à Handerson de le lui dire. Handerson salue alors une certaine Valérie, une toute jeune fille, à laquelle il sourit largement. Il tente alors de lui faire dire ce qui est censé se passer ce matin à la base. Valérie répond immédiatement qu’elle ne le sait pas, elle n’est arrivée avec un certain Geoff que ce matin. Elle est à la recherche d’un certain Jimmy. Comme le gardien ne sait pas où Jimmy est, et que Henderson veut emboiter le pas à Valérie qui repart dans la base, le gardien retient Henderson. C’est alors qu’une alarme se met à sonner.
Geoffrey (Wedgwood), un garçon en costume cravate, fait irruption dans le poste principal de contrôle, réclamant son père (Norman Wedgwood). Mais celui-ci préfère parler au téléphone pour signaler un intrus du côté du pas de tir de la fusée lunaire et qu’il faut l’arrêter immédiatement. Presque aussitôt le téléphone sonne à nouveau et une femme annonce que l’intrus a été arrêté : c’est Jimmy. Geoffrey s’étonne : comment Jimmy a-t-il pu arriver là ?
Jimmy se trouve être le petit frère de Geoffrey qui aura échappé à la garde de son grand frère. En conséquence, Papa Wedgwood décide d’escorter sa progéniture — Geoffrey l’aîné, Valerie et Jimmy là où il pourra les retrouver. Et de leur expliquer le déroulement de la mission lunaire devant trois experts venus assister au lancement : Wedgwood partira trois semaines pour la Mer des Vapeurs sur la Lune. Ses propres enfants le pressent alors de questions.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série.
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