Civil War (2024)
Traduction : Guerre civile.
Attention, ceci est un film de propagande toxique visant a faciliter la mise en place d'une dictature aux USA et en Europe s'affranchissant de tous les droits humains. Il vise à convaincre qu'une révolution dirigée contre cette dictature est à éviter à tout prix, quitte à se laisser exterminer, et bien sûr ne jamais faire condamner le révisionnisme, les désinformations officielles, les guerres illégales et les génocides perpétrés par les dictatures successives américaines, ceux qui les commanditent et ceux qui les soutiennent.
Sorti aux USA et en Angleterre le 12 avril 2024 (Ciné et Imax)
Sorti en France le 17 avril 2024.
Annoncé en blu-ray +dvd américain LIONSGATE US le 9 juillet 2024.
Annoncé en blu-ray +4K allemand LIONSGATE DE le 9 août 2024.
Annoncé en blu-ray + 4K français LIONSGATE FR le 23 août 2024.
De Alex Garland (également scénariste), avec Kirsten Dunst, Cailee Spaeny, Wagner Moura, Stephen McKinley Henderson, Nick Offerman.
Pour adultes.
(prospective, propagande démocrate toxique woke) Un homme ressemblant vaguement à Donald Trup avec des cheveux blancs se râcle la gorge. Il est en costume cravate, semble sur le point de prendre la parole dans une conférence de presse mais la caméra a du mal à faire sa mise au point.
Dehors, un rang de policiers et militaires casqués, avec visière et boucliers, le visage masqué, semblent bloquer l’accès du capitole illuminée de nuit, à une foule tenant un drapeau américain étoilée au bord brûlé.
Le faux Donald Trup répète : « Nous sommes à présent plus proche que jamais de la victoire. Certains la qualifie déjà de la plus grande… victoire dans l’histoire de l’Humanité. » La production semble vraiment vouloir nous convaincre que le faux Trump a dû mal à croire à ce qu’il raconte : l’acteur répète plusieurs fois en hésitant et bavassant les deux mêmes phrases.
Pourtant, il aurait suffi de simplement bafouiller de manière complètement incohérente comme tant de fois le président Biden l’a fait à la télévision pour indiquer qu’il avait un problème mental grave, mais peut-être alors que les spectateurs auraient immédiatement reconnu le chef des Démocrates américain à la clarté de son énonciation et à la limpidité de son propos.
La production croyant fermement au conditionnement subliminal, le film n’a même pas commencé depuis deux minutes que le montage superpose une flaque de sang avec le sourire du faux Trump, qui cependant sous cet angle ressemble comme deux gouttes d’eau à Biden. Est-ce qu’on y vient ? Le réalisateur tenterait de donner le change pour ne pas finir pendu à la prochaine véritable révolution américaine ? Peine perdu : personne n’épargnerait un traître collabo se défendant avec du « et en même temps… »
« Aujourd’hui, je peux annoncer que les autoproclamées Forces de l’Ouest du Texas et de la Californie, ont souffert de grandes pertes, une grande défaites, des mains des hommes combattants et des femmes combattantes de l’Armée des Etats-Unis. »
Le discours présidentiel (selon la bande bleue sous l’image de l’écran plat) est retransmis dans une petite chambre à un étage assez élevé d’un hôtel dans une ville américaine non identifiée ; chambre occupée par une blonde (Lee).
« Le peuple du Texas et de la Californie doivent savoir qu’ils seront les bienvenus une fois de retour parmi ces Etats-Unis, aussitôt que leur gouvernement illégal sécessionniste sera déposé. Je peux aussi conformer que l’Allience de Floride a échoué dans sa tentative de forcer le peuple brave des Carolines à les rejoindre dans l’insurrection… »
La blonde s’est assise sur le lit tenant ce qui ressemble à un téléobjectif massif, à côté d’un appareil photo, d’un casque d’allure militaire, d’un sac à dos en treillis, tandis qu’elle-même semble avoir adopté un look qui la confond complètement avec un mercenaire quelconque : il ne lui manque que les insignes nazes et autres tatouages de l’armée Ukrainienne et hop, prête à aller tuer des russes, et n’importe quel autre population, de préférence civile et innocente, parce que c’est tellement plus facile et ça rapporte autant, sinon davantage.
De fait le téléobjectif massif que tient la blonde est effectivement vissé sur un second appareil photo dont la blonde se sert pour photographier son écran plat affichant le président des Etats désunis achevant son discours doublement propagandaire — dans le film et dans un film de propagande dans la présente réalité du spectateur.
« Citoyens de l’Amérique (NDT du Nord), nous sommes à présent plus proche que jamais de la victoire. Comme nous éliminons les poches finales de résistance, que Dieu vous bénisse tous (NDT sauf les rebelles) et que Dieu bénisse l’Amérique (NDT du Nord). »
Et à ces mots, les flammes d’une explosion apparaissent au loin dans le paysage nocturne de gratte-ciels illuminés sur lequel donne la fenêtre de la chambre d’hôtel de la blonde. Au son assourdi de la détonation — les doubles vitrages n’étant plus ce qu’ils étaient — la blonde détourne les yeux vers les lueurs de l’incendie, qui détone à nouveau. L’image de l’écran plat qui se reflète alors dans la vitre de la fenêtre tressaute.
Apparemment, la journaliste de guerre ne semble pas inquiète pour si peu, ni pressée d’enquêter que ce qui arrive pourtant tout près de son hôtel. Peut-être qu’il aurait fallu faire sauter l’hôtel comme les américains l’ont fait pour éliminer les journalistes d’investigation présent en Lybie, dont Tim Hetherington le 20 avril 2011, coréalisateur de Restrepo en 2010.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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