Men In Black (1997)
Traduction du titre original: Les hommes en noir.

Ici l'article de ce blog sur le film Men in Black (1997)

Sorti aux USA en juin 1997 chez BANTAM US.
Sorti en France en juin 1997 chez POCKET FR (traduction de Thomas Bauduret).

De Steve Perry, d'après l'histoire et le scénario de Ed Solomon.

Kay et Dee sont des hommes en noir: des agents d'une agence si secrète, que personne au gouvernement n'est au courant de leur existence. Équipés de technologies surréalistes, tel l'Effaceur de mémoire, ils traquent les immigrants clandestins extraterrestres qui viennent se cacher sans permission sur la Terre. Mais Dee se fait vieux, et l'arrestation du dénommé Mickey manque de mal tourner, alors que l'extraterrestre s'était jusqu'à présent montré tout à fait inoffensif à toutes ses tentatives précédentes de passages en fraude : Dee est bon pour la retraite - une retraite sans aucun souvenir de carrière sur quoi s'épancher. Et Kay peut se mettre à la recherche d'un nouveau partenaire... Justement, James Edwards, simple policier de New-York vient de démontrer des aptitudes peu ordinaires à la poursuite d'un voleur qui ne l'était pas moins. Pendant ce temps, un OVNI écrabouille le camion d'un certain Edgard Jax, fermier de son état.

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Surtout ne lisez pas le livre avant d'avoir vu le film: l'essentiel de l'intérêt du film repose sur la surprise et un humour qui, à mon humble avis, a peu de chance de fonctionner aussi bien à la rediffusion. Le thème de départ annonçait un risque certain de dérapage idéologique. On en est vraiment pas très loin, notamment compte tenu du parfait détachement affiché par les héros vis à vis de la vie - extraterrestre ou humaine. Ajoutez-y un mépris affiché pour la Science (humaine), l'intégrité mentale humaine, la foule ("aussi bête que la plus bête de ses composantes" - donc si j'ai bien suivi le raisonnement, la Démocratie c'est nul et la Dictature c'est génial). Et bien entendu, la fin justifie les moyens, donc du moment qu'on baratine une justification quelconque, on a tous les droits ? La totale donc.

A part la bordée de messages idéologiques ignobles et amoraux réitérés, les personnages n'ont aucune épaisseur, les extraterrestres sont débiles et lâches dans l'ensemble. Le coup du cafard vengeur est un retournement intéressant, mais une fois de plus, suspect. Comme dans le cas de Independence Day, à prendre au premier degré - sinon vous risquez de rire jaune.

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(traduction au plus proche)

J'aurais voulu aimer l'espèce humaine;
J'aurais voulu aimer ses grimaces vaines;
J'aurais voulu aimer sa façon de marcher;
J'aurais voulu aimer sa façon de parler;
Et quand je lui aurais été présenté
J'aurais voulu penser, mais qu'est-ce qu'on s'amuse!


—Sir Walter Raleigh

1

Il était plus de minuit, et la route nationale était aussi calme que l'intérieur d'un cercueil enterré depuis une centaine d'années. Le ciel d'été du sud du Texas était rempli d'étoiles, en fait, de minuscules points lumineux piquetant le rideau noir d'une nuit sans lune.

Le ciel du sud du Texas était aussi rempli de quelques deux millions d'insectes - mites, moustiques, lucioles, hannetons, charançons volants, cafards errants, moucherons, et Dieu sait quoi d'autre. Les cadavres d'une cargaison entière de ces suceurs formaient une purée visqueuse jaune et verte sur le pare-brise de la Ford LTD 1986, alors stationnée à côté d'un tas de truc, lequel, avec beaucoup de chance, finirait en buisson roulant un jour...

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(texte original)

I wish I loved the human race;
I wish I loved its silly face;
I wish I liked the way it walks;
I wish I liked the way it talked;And when I'm introduced to one
I wish I thought, What a jolly fun!

—Sir Walter Raleigh.

1  

It  was  past  midnight,  and  the  state  road  was  as  quiet  as  the  inside  of  a  coffin  buried  a  hundred  years.  The  south Texas  summer  skies  were  filled  with  stars,  though,  pinpoints  of  light  against  the  black  curtain  of a moonless night.

The  south  Texas  skies  were  also  filled  with  a  couple  million  insects—moths,  mosquitoes,  lightning bugs, June bugs, flying weevils, stray roaches, no-see-ums, and God knew what else. The bodies of a whole truckload  of  the  suckers formed a gooey green and yellow paste on  the windshield  of  the  black  '86 Ford LTD  where  it  sat  parked  next  to  a  clump  of  something  that  might—if  it  was  lucky—grow  up  to  be  a tumbleweed someday. 

The car was on  a  tiny hillock a couple hundred yards off the road, but the ground was hard and dry, only a little sand sprinkled over it. Easy enough for even a stock Ford to navigate on it.

Not that the LTD was exactly stock . . .

A mosquito buzzed from the hot night in through the Ford's open passenger window.

Riding shotgun, Dee swatted at the mosquito, "Damned bugs."

Kay, the car's other occupant, sat behind the wheel, staring into the darkness. He said, "I hear that, partner."

Both men wore white shirts, black ties, and black suits. Their black shoes were so shiny they could have been patent leather.

Dee shook his head. He was the older of the two men, close to retirement age, and had a good fifteen years  on Kay.  "This  is  no  way  for  a  grown  man  to  make  a  livin',"  Dee  said.  He  swatted  at  the  mosquito again,  smashed  it  against  the  side  of  his  neck.  Looked  at  the  bloody  spot  on  his  palm  with  disgust,  then wiped it on the windowsill.

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(traduction de Thomas Bauduret de 1997)

CHAPITRE 1

Il était minuit passé, et la route était aussi paisible qu'un cercueil enterré depuis un siècle. On était en plein été, au sud du Texas, et le ciel était piqueté d'étoiles brillant sur fond de nuit sans lune.

Des millions d'insectes bourdonnaient tranquillement au-dessus du désert - des mites, des moustiques, des cafards, des charançons et Dieu sait quoi d'autre. Leurs cadavres accumulés formaient une bouillie jaune et verte sur le pare-brise de la Ford LDT garée près d'une masse végétale qui, avec un peu de chance, finirait par croître pour devenir un buisson...

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Batman & Robin, le film de 1997 Feu rouge cinéma

Batman & Robin (1997)

Film Batman précédent <> Film Batman suivant.

Sorti aux USA le 12 juin 1997.
Sorti en Angleterre le 27 juin 1997.
Sorti en France le 9 juillet 1997.

Sorti en blu-ray français le 4 avril 2009 (multi-régions, anglais DD True HD 5.1.; français DD 5.1 probablement identique à l'édition US et UK)
Sorti en blu-ray américain le 20 avril 2010.

De Joel Schumacher ; sur un scénario de Akiva Goldsman d'après la bande dessinée de Bob Kane ; avec Arnold Schwarzenegger, George Clooney, Chris O'Donnell, Uma Thurman, Alicia Silverstone, Michael Gough, Pat Hingle, John Glover, Elle Macpherson, Jeep Swenson, Elizabeth Sanders, Michael Reid MacKay, Eric Lloyd, Jon Simmons.

Pour adultes et adolescents.

Batman et Robin enfilent leur tenu disco-sado-maso et empoignent une série de gadgets d’allures tranchantes, puis viennent prendre la pose et admirer la batmobile dans la partie garage avec piscine. Robin déclare qu’il veut une voiture, parce que les filles aiment les voitures. Batman répond que c’est pour cela que Superman travaille seul. Alfred, le majordome de Batman, demande alors à ce dernier de ramener cette voiture-là en un seul morceau. Batman répond par un pouce levé, et abandonne Robin en tenu resté en arrière debout dans les gaz d’échappements plus ou moins enflammés.

Alors remonte une espèce de boite géante qui s’ouvre, décorée de deux chauves-souris stylisés en néons rouges et révèle une moto qu’enjambe immédiatement Robin. Le jeune homme lance alors à Alfred, qu’il appelle familièrement « Al », de ne pas l’attendre pour dîner, et Alfred répond qu’il annulera les pizzas. Mais une fois Robin parti, Alfred grimace de douleur, incapable de maintenir plus longtemps sa mine d’ordinaire impassible.

Dans la Batmobile, un écran vidéo ovale sort du tableau de bord fluo et apparait l’image du commissaire Gordon : celui annonce qu’un nouveau méchant vient de prendre le contrôle du Gotham Museum et a congelé l’aile des Antiquités (quels sont les autres ailes de ce musée ? les nouveautés ? les machines du futur ?), transformé les gardes en statues de glace – et se dénomme « Monsieur Freeze » (Monsieur Gel, Monsieur Arrêtez-vous). L’air absent, Batman répète le nom en question tandis que Robin tente de doublier la Batmobile par la droite en plein tunnel.

Le Musée des Arts de Gotham City. Au milieu du hall congelé, trois policiers s’élancent ridiculement révolver au point, criant à l’homme en combinaison lourde transparente qui descend le grand escalier de s’arrêter ou ils feront feu. L’homme est armé d’un canon fumant d’allure compliquée et descend sans crainte de déraper l’escalier recouvert de gel, tandis que les policiers font feu, sans paraître l’atteindre. Puis l’homme, blafard, ouvre à son tour le feu, et le rayon congelant de son canon transforme les trois policiers en statues de glace.

Puis deux brutes masqués vêtus plus ou moins comme des hockeyeurs lui amènent un quatrième policier qu’ils mettent à genoux devant lui, tandis que l’homme – Monsieur Freeze, annonce que l’Homme de Glace arrive. Le policier à genoux l’implore de faire preuve de pitié. Freeze répète le mot pitié et les deux brutes s’écartent. Freeze répond que sa maladie le laisse froid quant aux prières du policier. Et il ouvre le feu de son canon de congélation sur le quatrième policier.
Puis Freeze aperçoit un énorme diamant improbablement suspendu dans une vitrine pyramidale, sur laquelle il ouvre le feu à nouveau, ignorant sans doute que les diamants peuvent aussi casser comme le verre en cas de choc, et d’autant plus facilement qu’ils sont gros. La vitrine tombe en miette, et Freeze s’avance à grands pas, en déclarant que dans cet univers il n’existe qu’un seul absolu : tout gèle. Et il ramasse l’énorme diamant.

Alors la verrière ouvragée qui occupe le plafond du grand hall explose, car Batman fait son entrée en passant au travers, sans craindre qu’on lui réclame le remboursement des dégâts. Les débris pleuvent sur la maquette d’un dinosaure, tout à fait à sa place dans l’aile des Antiquités, tout comme le gros diamant. Batman, qui a sauté sur la tête du dinosaure, salue alors Monsieur Freeze par un « Salut, Freeze », puis se présente par un « Je suis Batman ».

Puis Batman descend en glissant comme un skateur le long du cou et du dos du dinosaure, négocie le virage de la queue et utilise cette dernière comme tremplin, pour atterrir pieds joints en avant contre le poitrail de Monsieur Freeze, qui du coup lâche l’énorme diamant, lequel va rebondir sur le sol. Batman tente ensuite en vain d’attraper l’arme de Freeze, qui va pour congeler Batman – mais voilà soudain que Robin à moto passe au travers d’une porte qui semble en bois massif mais éclate comme du balsa.

Dérapant de manière plus ou moins contrôlé à travers le hall, Robin décoche un coup de pied à Freeze, envoyant l’arme du méchant s’accrocher au sommet d’un bouddha géant (tout à fait à sa place à côté du dinosaure et du diamant), tandis que Batman rattrape la poterie d’allure antique qui avait chuté quand Robin avait heurté le présentoir. Robin rejoint Batman en sautant de sa moto et en tournoyant autour d’une torchère ( !) et complimente son partenaire pour avoir rattrapé la poterie. Batman répond que si Robin la casse, il devra l’acheter (ce qui suppose qu’ils viennent d’acheter une verrière et une porte massive).

Freeze rugit alors à ses brutes d’attraper le diamant et de tuer les héros et toute une équipe de Hockeyeurs « de l’Enfer » arrivent de partout en patins à glaces. Jetés à terre, Batman et Robin claquent des talons, et leurs bottes jaillissent des lames de patins à glace. Pendant ce temps, Freeze récupère son canon à congeler – mais c’est Robin qui attrape le diamant. Comme Robin se vante d’avoir attrapé ce qu’il devait attraper, il demande à Batman où le justicier en est avec sa propre cible.

Ce qui permet à Freeze de leur demander ce qui a tué les dinosaures – et de congeler, le temps d’une longue minute – la maquette de dinosaure qui se dressait derrière les deux justiciers, qui restent sans bouger tout ce temps, sans doute pour offrir une cible plus facile et laisser à Freeze plus de temps pour faire tout ce qu’il veut. Du coup, la maquette s’effondre – les hockeyeurs de l’enfer fuient, récupérant au passage le diamant et Freeze s’installe dans un véhicule à la Mad-Max garé entre les grands escaliers et surmonté d’un énorme tuyère, puis ayant récupéré le diamant, remercie Batman et Robin pour avoir joué avec lui.

Batman s’élance et entre dans le compartiment dans la tuyère. La tuyère s’avère être une fusée qui décolle avec Robin accroché dessus. Pendant tout ce temps Batman ne fait rien, et du coup Freeze le congèle – mais seulement à moitié pour lui permettre de parler. Freeze promet à Batman une mort glaciale dans l’Espace, puis s’échappe de la fusée grâce à sa combinaison volante. Robin pénètre dans la fusée après avoir attendu tout ce temps et libère Batman, qui pose une bombe pour anéantir la fusée avant qu’elle ne retombe sur Gotham City.

Puis Batman et Robin utilise les portes des sas de secours comme planche à surfer dans les airs. Batman chevauche Monsieur Freeze, Robin surfe sur le toit d’un gratte-ciel. Batman et Robin se rejoignent dans les airs, ralentissant leur chute avec un grappin, et poursuivent Freeze dans une cheminée. Là, Robin touche terre et veut sauter sur Monsieur Freeze, qui congèle enfin Robin, ce qui lui permet de semer Batman, qui doit rester en arrière pour sauver Robin de la mort – ce qui consiste à déposer Robin congelé dans l’eau d’un bassin et le faire bouillir au laser dedans… Pendant ce temps, dans la serre de son manoir au milieu d’une jungle putride, la future Poison Ivy s’étonne que son expérience d’accouplement d’une orchidée et d’un crotale ait de nouveau échoué.

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Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

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US Magazine numéro 233, juin 1997 Feu rouge livre / BD

US Magazine #233 (juin 1997)

Sorti en kiosque le 5 ? juin 1997 - 130 pages (dont 100 pages de publicité), 3$50 / 29FF, trop cher payé.

De (trop de publicités, pas encore trouvé l'ours, désolé)

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Comme les chaînes de télévision d'aujourd'hui qui s'étonnent de perdre leur spectateur, US Magazine n'a qu'une seule raison d'exister, vous enfourner de la publicité en vous la faisant payer (cher) par-dessus le marché. Même les articles ne sont que de la publicité déguisée. Quant aux petites annonces et aux slogans souvent limite des publicités, elles donnent une idée claire de quel genre de personne fabrique ce genre de pseudo magazine.

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Publi-édito

Page 55 !!! de Peter Travers : Spielberg contre-attaque, le titan du box-office fait chauffer l'été avec (Jurassic Parc) Le Monde perdu. Spielberg aura 50 ans le 18 septembre 1997.

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Les films de l'été

(limité à la science-fiction)

Le monde perdu : Jurassic Park (23 mai 1997)

Batman & Robin (20 juin 1997)

Hercules (animé, 27 juin 1997)

Volte / face (27 juin 1997, Face Off - Face à face)

Titanic (2 juillet 1997)

Men In Black (2 juillet 1997)

Contact (11 juillet 1997)

George de la Jungle (18 juillet 1997)

Complots (25 juillet 1997, Conspiracy Theory)

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Interviews

Julianne Moore

Brendan Fraser

Harrison Ford

Alicia Silverstone

Stallone

Tim Robbins

Bush

Juliette Binoche

 

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Publicités

Revlon Revolutionary, le nouveau crayon à lèvre : un bout pour dessiner les contours, un bout pour les remplir.

Revlon Revolutionary, les couleurs de la mode maintenant - Gold Rush, vernis à ongles.

Calgon Brume de corps, six nouvelles senteurs fraîches - Calgon emporte-moi !

Chevrolet camaro convertible : ne préjugez pas que toutes les femmes veulent des diamants (elles se vendront aussi pour une voiture... donc préjugez qu'elles ont toutes des p.tes ?)

Adidas, des pieds que vous portez (comme des vêtements, atroce comme image, n'est-ce pas ?)

Kodak : il n'y a qu'une seule manière de charger un appareil photo Kodak Advantix, la manière facile. Et aujourd'hui il n'y en a plus du tout, tout le monde utilise son téléphone portable... ou un appareil photo numérique.

Finesse (laque ?) : des cheveux qui ont l'air si beau mérite une main (voire même deux, soyons fous !)

Eau de toilette Preferred Stock (bétail préféré ?), ce que les hommes préfèrent, une eau de toilette pour homme de la Maison Stetson.

Parfum exclamation (pour femme) : donnez votre avis sans prononcer un mot (sois belle et tais-toi ?)

Carte de crédit Discover (découvert autorisé) : donnez un avis personnel en achetant cette carte de crédit, une certaine Paula Poundstone (humoriste américaine) l'a fait.

Saturn, voiture japonaise de Yokohama : quand vous achetez une voiture au Japon, le vendeur prend le temps de mieux vous connaître... on échange des plaisanteries, on répond à des questions (pour les acheteurs qui n'ont pas d'amis).

Shampoing "naturels" Willow Lake : Venez au lac du saule et laissez la Terre materner vos cheveux...

Comedy Central Just Say I Do / Best Buy : gagnez un mariage parfait à Las Vegas (avec ou sans les zombies ?)

Rhum de Puerto Rico - les meilleurs Rhum viennent de Puerto Rico (Tout comme les meilleurs cirrhoses - et allez encore raconter aujourd'hui que le syndrome du foie gras vient seulement des sodas...)

Ford escort SX2, à partir de 12.995 dollars : optez pour l'imprévisibilité, avec la voiture qui vous attrapera (the car that will grab you), attrapez la vie par le volant - car vous n'avez pas intérêt à le lâcher ce volant, si votre voiture est effectivement imprévisible.

Cigarettes Virginia Slim : la vraie raison pour laquelle nous t'emmenons à la plage c'est pour avoir un endroit où ranger nos clés (est-ce qu'il parle de la bonne femme en maillot de bain jaune qui se penche en avant et ouvre la bouche ? Parce qu'en toute logique, le paquet de cigarette est plein). Parce que les cigarettes, c'est un truc de femmes et la fumée des femmes contient du monoxyde de carbone ? Gnn ?!?

Hercules le dessin animé (tiens, du cinéma dans un magazine de cinéma - surprenant !), à partir du vendredi 27 juin dans les cinémas, partout !

Ajoutez seulement du Bacardi (rhum blanc 40 degrés d'alcool, mais ce n'est pas précisé).

Drizz-Ease, produit pour défriser les cheveux : d'abord fait boucler, ensuite lisse en séchant lentement.

Nair, le soin total pour les cheveux dont vous ne voulez plus (Unwanted Hair - la tondeuse n'est apparemment pas fournie).

Anti-transpirant Nike : La sueur est votre corps qui a des fuites de carburant (et la pisse, c'est Fukushima ?).

Vous ne remarquerez jamais ceux qui utilisent Head And Shoulders (shampoing anti-pelliculaire), illlustré par une photo de chanteurs de Gospell noirs. Parce que les cheveux superbes n'ont pas droit aux pellicules (ce sont des perruques).

Allez, faut que tu essaies (always) Dri-weave - Serviette hygiénique, parce que les règles féminines ne sont que de l'humidité (Moisture). Est-ce comme les tampons, c'est bourré de pesticides mortels ? Alors faut vraiment que j'essaye !

Pantene Prov, c'est un balayage net, pour des cheveux si sains qu'ils brillent (même la nuit ?).

Reprochez ça à Tabu. Par ça ils veulent dire se faire troncher par un modèle nu qu'on a fait spécialement venir pour peindre son portrait à l'huile.

Walkman résistant à l'eau Sony : L'un protège votre crâne et votre cervelle, l'autre protège ce à quoi vous tenez vraiment (devinez lequel est indispensable).

Cigarette Misty Light & Sassy : souriez maintenant, mourez du cancer demain. Prix léger aussi, qu'ils disaient.

Gel Salon Selective : voyez à quel point vos cheveux peuvent être géniaux...

Vodka saveur orange Gordon : versez le sanglier ! (Gore, celui-là).

...Et encore plein de pub pour des alcools, des cigarettes, des voitures et des produits d'hygiène et de maquillage, plus des annonces pour "jouets personnels" (pas des collectors), clubs de rencontre, voyance et "produits sensuels".

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Le cinquième élément, le film de 1997Feu orange cinéma

The Fifth Element (1997)

Sorti en France le 7 mai 1997.
Sorti aux USA le 9 mai 1997.
Sorti en Angleterre le 6 juin 1997.

Sorti en DVD français le 8 avril 1998.
Sorti en blu-ray américain le 20 juin 2008 (multi-régions, master de qualité limitée)
Sorti en blu-ray américain le 17 juillet 2007 (son anglais LPCM 5.1 48hz 16bit, seul bonus Visual effects commentary)
Sorti en blu-ray français le 11 juin 2009 (multi-régions, master correct, seul vrai bonus, le making of The Elements)
Sorti en blu-ray anglais le 6 juin 2011 (meilleure image, son DTS MA, bonus nombreux, dont The Art of Jean-Claude Mezieres, Elements of style MTV Cannes première, pas de piste ou sous-titres français).

De Luc Besson (également scénariste), sur un scénario de Robert Mark Kamen. Avec Bruce Willis, Milla Jovovich, Ian Holm, Gary Oldman, Chris Tucker, Tommy 'Tiny' Lister, Maïwenn, Brion James, Mathieu Kassovitz, Luke Perry, John Bluthal, John Neville, John Bennett. Inspiré notamment des dessins de Jean-Claude Mézières et de la bande dessinée Valérian, ainsi que des dessins de Moebius ; costumes de Jean-Paul Gauthier .

Un énorme vaisseau spatial approche de la Terre. Égypte 1914. Un enfant sur un âne en rejoint d’autres postés à l’entrée d’une porte dans un roc isolé pour amener de l’eau à l’expédition. À l’intérieur, l’un de ses camarades tient un miroir de cuivre pour réfléchir les rayons du soleil et éclairer un professeur en train de déchiffrer des inscriptions, dictant sa traduction à son jeune assistant blasé, qui ne prend même pas de notes, mais tient un compte du nombre de fois où en enfant nommé Aziz s’est endormi et a laissé fléchir le miroir. Selon le professeur, quand les trois planètes sont en éclipse, le trou noir s’ouvre comme une porte, le Mal entre semant la Terreur et le Chaos. Le serpent, qui représente le Mal ultime, est censé revenir tous les 5.000 ans.

Un vieux moine arrivé furtivement prend la gourde de l’enfant, et y verse le contenu d’un flacon, puis apporte la gourde, sans que personne ne les voit : le professeur continue de déchiffrer, et évoque cinq éléments, et une arme contre le Mal. Le moine leur verse son eau dans les verres, et le professeur se réjouit déjà de devenir célèbre, mais comme on ne peut trinquer avec de l’eau, il envoie son assistant chercher du vin. Le moine remarque alors la descente de l’ombre sur eux. Le petit Aziz s’est endormi depuis longtemps : c’est en fait l’énorme vaisseau spatial qui s’est posté à l’entrée. Le professeur déchiffre encore le symbole d’un être divin, et d’une lumière divine, et comme il rappelle à nouveau à l’ordre le petit Aziz, une lumière forte illumine la pièce, tandis que des créatures en armures avancent au pas, et que l’assistant du professeur, recroquevillé dans le tas de bagage en fait un croquis, malgré sa terreur. Quand le professeur se retourne enfin, il se retrouve nez à nez avec le premier des extraterrestres, et, très surpris, leur demande s’il est allemand. Le moine se répand en excuse, mais l’extraterrestre déclare que la Guerre est proche et que les Pierres ne sont plus en sécurité sur la Terre, et d’une clé, ouvre le mur de pierre dont le professeur déchiffrait les inscriptions. Le chef des extraterrestres fait un signe à son second, qui s’approche du professeur, et le vieil homme s’écroule.

Comme la délégation entre dans le temple secret, le moine parle d’un Cinquième élément. Le chef des extraterrestres ordonne seulement de prendre les cinq éléments. Le prêtre s’inquiète alors que la Terre soit laissée sans défense, mais le chef des extraterrestres annoncent que, lorsque le Mal réviendra, ils reviendront eux aussi dans trois cents ans. C’est alors que l’assistant du professeur met en joue les extraterrestres. Lors que le prêtre s’interpose, prétendant que ceux-là sont leurs amis, l’assistant trébuche et son pistolet mitrailleur lâche une rafale, qui touche le chef extraterrestre, et le mur de pierre se referme sur lui. L’extraterrestre donne alors une nouvelle mission au prêtre : passer la connaissance de ce qui va arriver, et la clé que l’extraterrestre lui tend, tandis que le mur se referme sur son gant de métal.

Trois cents années plus tard, un croiseur terrien stationne face à un objet inconnu au large de Jupiter. L’astre obscur explose, puis prend la forme d’une planète noire. Le général Staedert ordonne l’envoi d’une sonde. New-York City, dans le Quartier Général, le Président des Territoires Fédérés s’apprête à faire un discours devant diverses délégations, dont un prêtre au comportement suspect : le père Vito Cornelius, spécialiste des phénomènes astronomiques, lequel, au moment où le général propose d’ouvrir le feu, intervient et prétend que la chose inconnu est le Mal même, et détruira toute vie : faire feu le rendra simplement puis puissant. Le général fait feu, et la petite planète noire grossit, tandis que le Président doute. L’armée arme davantage de missiles et fait feu. La planète enfle encore. Le Président demande ce qui arrive, si la menace est détruite. Le général répond « pas encore », et envoie davantage de missiles, et malgré l’ordre du Président, refuse de quitter les lieux. La planète enfle, enfle encore, et engloutit le croiseur.

Sur Terre, New-York City, Major, chauffeur de taxi et ex pilote de chasseur interstellaire se réveille dans son petit cube d’habitation. Il reçoit un appel téléphonique de son chef pour qu’il amène son taxi à la révision. À la télévision, une publicité pour de la nourriture pour chat annonce un grand concours pour gagner une place à bord d’une croisière intersidérale…

Le cinquième élément (1997) photo

Le cinquième élément (1997) photo

Le cinquième élément (1997) photo

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