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- Écrit par David Sicé
Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1956. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1957.
Ici le calendrier cinéma pour 1955.
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Annoncés pour août 1956
En France
Planète interdite (1956, Forbidden Planet)
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Annoncés pour mars 1956
Aux USA
Planète interdite (15 mars, Forbidden Planet)
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Annoncés pour février 1956
Aux USA
L'invasion des profanateurs de sépultures (5 février, Invasion Of The Bodysnatchers)
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr de Terminus les étoiles
The Star My Destination (1956)
Traduction du titre original : Les étoiles, ma destination.
Autre titre : Tiger! Tiger! (Tigre! Tigre!).
Sorti en feuilleton de octobre 1956 à janvier 1957 dans Galaxy (texte original)
Sorti en deux parties en France en juillet et août 1958 dans Galaxie Science-Fiction (abrégé, traducteur inconnu).
Sorti en Angleterre en 1958 chez SIGNET UK (texte révisé, version finale).
De Alfred Bester.
Résumé à venir.
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(traduction au plus proche du texte original de 1956)
PROLOGUE
C'était un Âge d'Or, une époque de grande aventure, de belle et longue vie... mais personne ne partageait cette opinion. C'était un futur de hasard et de vol, de pillage et de rapine, de civilisation et de perversité... mais personne ne voulait le reconnaître. C'était une ère des extrêmes, un siècle fascinant de monstres de foire... mais personne ne l'adorait.
Tous les mondes habitables du Système Solaire étaient occupés. Trois planètes et huit satellites et onze millions de millions de gens grouillaient à l'un des âges les plus enthousiasmants jamais connu, mais les esprits rêvaient d'autres temps, comme toujours. Le Système Solaire débordait d'activité...
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(texte original de 1956, version magazine)
PROLOGUE
This was a Golden Age, a time of high adventure, rich living and hard dying. This was a future of fortune and theft, pillage and rapine, culture and vice... but nobody admitted it. This was an era of extremes, a fascinating century of freaks... but nobody loved it.
All the habitable worlds of the Solar System were occupied. Three planets and eight satellites and eleven million millions of people swarmed in one of the most exciting ages ever known, yet minds still yearned for other times, as always. The Solar System seethed with activity...
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(traduction de Jacques Papy, 1958
Prologue
C'était un Âge d'Or, une époque d'intense aventure, de vie large, de mort pénible... mais personne ne le pensait. C'était une époque de fortune et de vol, de pillage et de rapine, de culture et de vice... mais personne ne l'admettait. C'était une époque d'extrêmes, un siècle fascinant de monstres... mais personne ne l'aimait.
Tous les mondes habitables du système solaire étaient occupés. Sur trois planètes et huit satellites, onze mille milliards de créatures humaines fourmillaient, dans un des siècles les plus passionnants qui eussent jamais existé. Et malgré tout, certains esprits aspiraient à d'autres temps, comme toujours. L'univers bouillonnait d'activité...
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- Écrit par David Sicé
Night Of The Hunter (1955)
Sorti aux USA le 26 août 1955.
Sorti en France le 11 mai 1956.
Sorti en blu-ray américain le 16 novembre 2010 chez CRITERION (région A, anglais LPCM 1.0, pas de version ou sous-titres français).
Sorti en blu-ray français le 31 octobre 2012, coffret collector 1BR, 2DVD, 1CD (région B, anglais DTS HD MA 1.0, version française, sous-titres forcés), épuisé.
Sorti en blu-ray français le 4 septembre 2013 BR+DVD (région B, anglais DTS HD MA 1.0, version française, sous-titres forcés).
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2010 de la Nuit du Chasseur (1955)
De Charles Laughton (également scénariste), sur un scénario de James Agee, d'après le roman de Davis Grubb ; avec Robert Mitchum, Billy Chapin, Sally Jane Bruce, Shelley Winters, Lillian Gish.
Pour adultes et adolescents.
Rêve, mon petit, rêve
Rôde dans la nuit le chasseur
Gonfle ton cœur enfantin, de peur
La peur est juste un rêve
Alors rêve, mon petit, rêve…
La vieille dame disait : Alors vous vous souvenez les enfants comme je vous avais raconté dimanche dernier à propos du bon Seigneur qui montait jusqu’en haut de la montagne et parlait au peuple, et comme il disait « que soient bénis les cœurs purs car ils verront tous Dieu », et comme il disait que le Roi Salomon, dans toute sa gloire, n’était pas aussi merveilleux que les lys dans le pré ? Et je sais que vous n’oublierez pas « Ne juge pas sans quoi tu seras toi-même jugé », parce que je vous l’ai expliqué. Et puis le bon Seigneur vint à dire : « Méfiez-toi des faux prophètes, qui viennent à vous habillés en mouton, mais qui sont à l’intérieur des loups voraces. Tu les reconnaîtras à leurs fruits… »
Des enfants filent dans toutes les directions, tandis que l’un est resté face à l’arbre pour compter de cinq en cinq à toute vitesse jusqu’à cent. Il quitte l’arbre immédiatement, et va vers le seul garçon resté immobile devant la trappe ouverte de la cave de la maison voisine, et demande ce qui ne va pas. Le garçon immobile ne répond pas, mais pointe du doigt les jambes d’une jeune femme renversée au bas des marches de l’escalier. Tous les enfants se rassemblent devant la trappe.
Un arbre bon ne peut pas porter de fruits maléfiques, pas davantage que ne peut un arbre corrompu porter un fruit bon. De là, par leurs fruits, tu les reconnaîtras.
Sur la route qui quitte la maison, s’en va, joyeux et fier, un pasteur dans son automobile. Le pasteur parle tout seul et demande au Seigneur ce qu’il arrivera ensuite : une autre veuve ? Cela en fait déjà six, ou douze – il ne se souvient pas : le Seigneur n’a qu’à lui dire quelle sera la prochaine, il est déjà en route. Selon le pasteur, le Seigneur lui envoie toujours l’argent qu’il lui faut pour avancer et prêcher sa parole : une veuve avec une petite liaisse de billets cachés dans un pôt à sucre.
Comme il traverse une ville puis passe devant une église, le pasteur soupire : il se sent fatigué et pense que le Seigneur ne comprend pas sa fatigue. Selon le pasteur, le Seigneur comprend les meurtres parce que son Livre est plein de meurtres – mais il y a des choses que le Seigneur déteste, des choses qui sentent le parfum, des choses avec de la dentelle, des choses avec des cheveux bouclés… Et le pasteur de s’arrêter en ville pour se payer un spectacle de strip-teaseuse. Assis dans le noir, le pasteur grimace, son poing gauche tatoué « Haine » crispé sur sa cuisse. Il finit par rentrer son poing dans sa poche, et avec un clac, la lame de son couteau à cran d’arrêt jaillit de sa poche. Alors le pasteur lève les yeux au ciel et soupire : « il y en a trop : on ne peut pas tuer le monde entier. » C’est alors qu’un policier lui pose la main sur l’épaule : le pasteur conduit une voiture de tourisme immatriculée à Moundsville : et, pour le vol de cette voiture de tourisme, Harry Powell est condamné à passer trente jours au pénitencier de Moundsville. Lorsque Harry Powell tente de corriger le juge lorsque ce dernier prononce sa sentence, afin que le Juge l’appelle « Prêcheur » (Pasteur), le juge rétorque qu’un voleur de voiture ne peut être un homme de Dieu et maintient son verdict.
Ailleurs, dans une prairie remplie de fleurs, un garçon répare la poupée d’une petite fille. Soudain, leur père arrive en voiture au milieu du jardin. Son fils accoure, joyeux. Le père demande où est sa mère ; le fils répond qu’elle est partie faire des courses, puis remarque que son père saigne. Alors son père lui demande de l’écouter : la liasse de billet qu’il tient dans sa main droite (il a un révolver dans sa main gauche), il faut la cacher avant qu’ « ils » arrivent. Il y en aurait pour près de 10.000 dollars. Ils entendent alors une sirène de police arriver, tandis que le père envisage plusieurs cachettes, puis réalise où personne n’ira chercher l’argent.
Comme la police arrive, le père s’agenouille et dit à son fils : le garçon doit d’abord jurer qu’il s’occupera de la petite Pearl, sur sa vie. Ensuite il doit jurer qu’il ne dira jamais où l’argent est caché, même pas à sa mère. Le garçon jure et s’étonne d’avoir à garder le secret de sa mère, mais son père explique que le garçon a du bon sens, et pas sa mère, et il veut que cet argent revienne à son fils quand celui-ci aura grandi… Puis il se relève et demande au garçon de se redresser et de jurer solennellement, main levée, en répétant son serment : il protègera Perle sur sa vie et ne dira jamais où est l’argent. Quatre policiers arrivent, pistolet au point et appelle le père par son nom, Ben Harper. Puis ils plaquent le père à terre et l’emmène, choquant le garçon. Sa mère arrive. Le garçon, John, tourne simplement les talons et s'en va, tandis que sa mère prend sa petite sœur dans les bras.
Plus tard, Ben Harper est condamné à être pendu par le cou par le même juge que Harry Powell pour le meurtre de Ed Smiley et Corey South. Seulement, lorsqu’il partage sa cellule avec Harry Powell, il ne peut s’empêcher de parler dans son sommeil, et Harry Powell tente de lui faire avouer où il a caché l’argent. Harper se réveille et lui donne un coup de poing : Harry Powell a quand même entendu parler Harper d’enfants, et comme il tente de jouer sur la culpabilité de Harper quand à son double meurtre, Harper rétorque qu’il ne supportait pas l’idée de voir ses enfants mourir de faim comme tant d’autres sur les routes en cette période de Grande Dépression. Et comme Harper est conduit à la potence, Harry Powell remercie le Seigneur de l’avoir conduit en prison, dans la même cellule qu’un homme qui a laissé une veuve avec 10.000 dollars qui l’attendent bien cachés.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Forbidden Planet (1956)
Sorti aux USA le 15 mars 1956.
Sorti en France le 22 août 1956.
Sorti en blu-ray US le 7 septembre 2010 (multi-régions, piste française incluse).
Sorti en blu-ray français le 20 octobre 2010 (région B).
ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2010.
De Fred M. Wilcox. Avec Walter Pidgeon, Anne Francis, Leslie Nielsen.
D'après Shakespeare (La tempête, 1611).
Dans la dernière décennie du 21ème siècle, des hommes et des femmes atterrirent sur la Lune dans des fusées. En l'an 2200 après Jésus-Christ, ils avaient atteint les autres planètes de notre système solaire. Presqu'aussitôt suivit la découverte de l'hyper-propulsion, qui permit d'atteindre la vitesse de la Lumière, puis de la dépasser largement. Et c'est ainsi qu'enfin l'Humanité commença la conquête et la colonisation de l'Espace profond.
Le croiseur des Planètes unies C57-D est à présent à plus d'une année de route de la plus proche base terrienne en mission spéciale d'exploration du système planétaire de l'étoile géante d'Altaïr : retrouver les survivants du vaisseau d'exploration Belerophon perdue corps et bien vingt ans auparavant. Mais après avoir décéléré, être arrivés en orbite de la quatrième planète, être entré dans l'atmosphère sans avoir détecté le moindre signe de civilisation, ils sont balayés par un signal radar en provenance d'une zone bien précise. C'est alors qu'une voix humaine les contacte par radio : un dénommé Edward Morbius du Belerophon, spécialiste des langues à bord du vaisseau naufragé. Celui-ci les informe qu'il n'a besoin d'aucun secours, et leur demande de repartir aussitôt sans atterrir, sans quoi les sauveteurs mettront en danger leur vie. Le Commander John J Adams refuse d'obtempérer et demande des coordonnées d’atterrissage.
C'est donc sous un ciel vert que leur soucoupe volante atterrit, et les voilà presque immédiatement accueilli par un robot à voix humaine qui prétend s'appeler Robby et leur parle comme un majordome. Le robot leur a été envoyé par Morbius pour les transporter jusqu'à sa luxueuse et paisible résidence. Là-bas, ils découvrent que tout l'équipage du Belerophon a été violemment assassiné, que Morbius s'était marié à bord du vaisseau, et que l'homme leur a caché que sa très jolie et très innocente fille Altaïra vivait avec lui : en effet, la jeune fille a choisi de ne pas tenir compte des ordres de son père, trop curieuse de rencontrer les premiers jolis garçons de sa vie...
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