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- Écrit par David Sicé
Ici l'article d'Amazon.fr sur le DVD français du Survivant (1971)
The Omega Man (1971)
Sorti aux USA le 1er août 1971.
Sorti en France le 24 novembre 1971.
Sorti en Angleterre le 13 février 1972.
Sorti en blu-ray américain le 27 novembre 2007.
Sorti en blu-ray anglais le 3 novembre 2008.
De Boris Sagal, sur un scénario de John William Corrington , Joyce Hooper Corrington, William Peter Blatty, d'après le roman de Richard Matheson. Avec Charlton Heston, Anthony Zerbe, Rosalind Cash, Paul Koslo, Eric Laneuville, Lincoln Kilpatrick.
Un homme conduit sa voiture de sport à travers la ville. Il insère une cassette huit-piste dans le lecteur du tableau de bord, qui joue de l’easy-listening, ne s’arrête pas au feu rouge. Il n’y a aucune circulation. À un moment, il s’arrête dans une rue jonchée de détritus, sort un pistolet mitrailleur et le décharge sur des fenêtres à l’étage d’un immeuble. Derrière les vitres qui volent en éclats, il voit une silhouette encapuchonnée s’enfuir.
Les écoles sont abandonnées, avec les livres encore ouverts sur les tables. De même les agences de voyages. L’homme se gare n’importe comment, démolissant l’un de ses pneus sur le trottoir, à côté d’un transport de fonds en travers de la route, ouvert, à moitié cambriolé, avec deux corps, l’un dépassant de l’arrière, l’autre face contre terre : il n’y a jamais de flic quand on en a besoin d’un, selon l’homme. Puis il entre dans un hall d’exposition d’un vendeur de voiture. Le calendrier abandonné dit mars 1975. Le vendeur est à l’état de momie, encore assis à son bureau. Il fait son choix, remplit le réservoir d’essence avec un jerrycan, nettoie la poussière sur le capot puis s’en va.
L’homme s’arrête devant un cinéma qui joue Woodstock… depuis trois ans. Nous sommes donc en 1978. Il remet en marche le projecteur et se passe le concert pour lui tout seul, ne lâchant pas son fusil mitrailleur de la main. Il connait les répliques par cœur, en particulier celle où il ne faut pas avoir peur de marcher dans la rue et de sourire aux gens. Et il commente que l’on ne fait plus des films comme cela maintenant. Alors qu’il ressort, tous les téléphones se mettent soudain à sonner, et il ne sait pas dans quelle direction aller. Puis il crie qu’il n’y a aucun téléphone qui sonne, et les sonneries s’arrêtent. Puis il réalise que la nuit est en train de tomber et s’écrie qu’ « ils » vont bientôt se réveiller…
Il fonce avec sa voiture, franchissant les lignes blanches et dérapant. À l’aide d’une télécommande il ouvre la porte d’un garage, mais une figure encapuchonnée déverse de l’essence sur son capot et y met le feu. Trois encapuchonnés tentent d’entrer à sa suite, mais il les abat au pistolet mitrailleur. Puis il éteint le début d’incendie à l’extincteur, et va ouvrir tous les cadenas de la porte des grilles de son groupe électrogène et le met en marche. Puis il dévérouille l’ascenseur également grillagé, se rendant à l’appartement de luxe du dernier étage.
Là-haut il se souvient du bulletin d’information de Jonathan Matthias à propos de l’escalade de la guerre entre la Russie et la Chine. Puis il se souvient de l’ordre d’arrêter l’interception des missiles porteurs du germe Cilia, dont les retombées sont contagieuses. Dans l’appartement, il allume les téléviseurs de surveillance. La principale caméra est fixée sur lui. Attiré par les cris de joies, il va ensuite à la fenêtre et voit dans la rue les silhouettes encapuchonnées brûler des livres et des tableaux. Puis l’un d’eux crie son nom : Neville. Et parmi les encapuchonnés, deux d’entre eux font leur compte : ils ont perdu trois des leurs, mais la Créature est emprisonnée, il n’a aucun allié, seulement ses gadgets. Pour eux la Famille est unie, mais ce Seigneur des machines de l’Enfer est seul.
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- Écrit par David Sicé
Willy Wonka & the Chocolate Factory (1971)
Traduction du titre : Willy Wonka et la chocolaterie.
Sorti aux USA le 30 juin 1971.
Sorti en Angleterre le 20 août 1971.
Sorti en France le 15 septembre 1971.
Sorti en blu-ray américain le 16 novembre6 octobre 2009.
Sorti en blu-ray anglais le 2novembre 2010.
Sorti en blu-ray américain le 16 novembre 2010.
Sorti en blu-ray américain du 40ème anniversaire le 18 octobre 2011
Sorti en blu-ray 4K anglais le 28 juin 2021.
Sorti en blu-ray 4K américain le 29 juin 2021.
Annoncé à l'international pour le 10 juin 2010 sur HBO PLUS.
De Mel Stuart, sur un scénario de Roal Dahl d’après son roman Charlie et la Chocolaterie de 1964, caviardé sans autorisation par David Seltzer; avec Gene Wilder, Jack Albertson, Peter Ostrum, Roy Kinnear, Julie Dawn Cole, Leonard Stone, Denise Nickerson, Dodo Denney, Paris Themmen.
Pour adultes.
Des enfants se précipitent hors de leur école pour traverser la rue sans regarder et réclamer des confiseries apparemment gratuites à un boutiquier. Quand un des enfants lui demande comment Willy Wonka arrive à créer toutes ces sucreries, le vendeur leur répond que Willy Wonka est né pour créer des sucreries comme eux sont nés pour être des... euh, wonkers ? (= jeu de mot obscène en anglais), et de pousser une chansonnette tout en distribuant des caries à foisons. Plus tard, comme la nuit tombe, un petit blond, aka Charlie Bucket, se presse contre la grille en fer forgée de la chocolaterie de Willy Wonka. Il est alors interpellé par un vieil homme inquiétant, affûteur de couteaux de son métier... étonnamment, Charlie rentre alors chez lui en un seul morceau retrouver ses parents et ses grands-parents qui ne quittent plus leur lit installés dans la seule pièce de la maison.
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- Écrit par David Sicé
Escape from the Planet of the Apes (1971)
Traduction du titre original : L'évasion de la Planète des Singes.
Sorti aux USA le 26 mai 1971.
Sorti en Angleterre le 9 juillet 1971.
Sorti en France le 18 août 1971.
Sorti en blu-ray américain (coffret évolution et à l'unité) le 4 novembre 2008 (multi-régions, français inclus).
Sorti en blu-ray français le (coffret évolution et à l'unité) 3 décembre 2008 (identique à l'édition américaine).
De Don Taylor ; sur un scénario de Paul Dehn ; d'après les films précédents et le roman de Pierre Boulle ; avec Roddy McDowall, Kim Hunter, Bradford Dillman, Natalie Trundy, Ricardo Montalban, Eric Braeden, William Windom, Sal Mineo, Harry Lauter, M. Emmet Walsh, Albert Salmi, Jason Evers, Harry Lauter.
Pour adultes et adolescents.
Un ciel bleu, la mer, une falaise désolée… Soudain le vrombissement des hélices d’un hélicoptère grandit. L’hélicoptère traverse le ciel, survole la mer, aperçoit l’épave noircie d’un vaisseau spatial en forme de flèche qui dérive à la surface, et commence à cercler autour. Le pilote appelle son poste de commandement, identifié comme Baron Rouge Contrôle, et s’identifiant lui-même comme Baron Rouge Cinq – et fait son rapport : patrouillant dans le coin sud-est du secteur Alpha Charlie (AC), ils ont repéré ce qui semble être un astronef juste en dessus de la surface – ils lancent donc une alerte sauvetage et propose de demeurer sur place pendant les quarante-cinq minutes suivantes et afficheront avec leur transpondeur le code 7700 pour l’identification radar.
Au poste de contrôle, le permanent appelle le centre de sauvetage, indiquant un possible astronef au large des côtes, demandant l’envoi d’un hélicoptère pour ramassage et récupération, le radar de la base donnera la direction.
Un autre hélicoptère – militaire – étiqueté « sauvetage » file alors à toute allure le long de la côte, ainsi qu’une colonne de jeeps et pick-up militaires. L’hélicoptère arrivé sur place, trois plongeurs sautent et attachent un câble à l’astronef. Le câble est ensuite treuillé depuis la côte et l’astronef ramené sur la plage.
Un troisième hélicoptère militaire atterrit alors sur plage, et débarque le Général, qui demande s’il y a quelqu’un dans l’astronef, mais les militaires l’ignorent. Le Général ordonne alors que l’on ouvre l’astronef, ce que font les plongeurs : ils font sortir trois astronautes en combinaison spatiale blanche encore casqués. Mais lorsque le Général veut les saluer au nom de la nation des Etats-Unis d’Amérique, les trois astronautes retirent leur casque… et le Général s’interrompt au milieu de sa phrase , puis fait volte-face et se précipite vers la radio équipant une jeep.
Les trois astronautes sont alors évacués secrètement en direction de la base militaire la plus proche, suivis de leur vaisseau spatial. Tandis que les astronautes suivent docilement le mouvement, les militaires se massent pour les dévisager. Le général arrive ensuite, demandant à son assistant s’il a appelé le zoo. Celui-ci répond que oui – et qu’ils ont de la chance, l’infirmerie du zoo de Los Angeles est quasiment déserte – ils n’ont en pensionnaire qu’un petit renard mordu et un gorille dépressif : le public ne pourra rien voir, et les nouveaux arrivants seront en quarantaine ; s’ils ont besoin de soins médicaux, ce sera disponible et les experts pourront procéder à leur examen complet dès le lendemain.
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- Écrit par Greenheart
Yoko Tsuno 01 : Le trio de l'étrange
Sorti le 13 mai 1971 dans le journal Spirou.
De Roger Leloup.
A la régie du studio 1 de la Radio-Télévision Nationale, Vic Video, un jeune réalisateur termine le tournage tardif d'une émission sur le sommeil. Mais par la faute de Pol Pitron, un tout jeune cameraman rouquin, l'équipe termine le travail alors que la nuit est déjà tombée depuis longtemps. Si Pol est un grand admirateur du travail de Vic, ce dernier est plutôt amer : son dernier projet - aux frontières de la fiction - a été rejeté par la direction. Pol lui propose alors de s'associer pour faire de la production indépendante, mais tous les deux sont fauchés comme les blés. C'est alors que Vic remarque que la grue d'un chantier voisin est en train de fonctionner... à une heure du matin. Vic repère alors une silhouette se glisser hors du sabot chargé par la grue pour sauter sur une corniche : Pol réalise alors enfin qu'ils sont en train d'assister à un cambriolage.
Pendant ce temps, dans un immeuble d'un quartier voisin, un signal d'alarme résonne : le veilleur alerte son patron et tous les deux se précipitent à leur laboratoire. De leur côté, Vic et Pol ont escaladé la grue, pour surprendre le complice du cambrioleur. Surprise : il n'y a personne dans le poste de pilotage ! Vic poursuit donc son ascension, suivi de Pol, pour tenter de suivre le cambrioleur jusqu'à la façade de l'immeuble. Le cambrioleur - en fait, la cambrioleuse - attendait tranquillement l'arrivée des deux hommes dans le laboratoire, aussi, lorsque Vic fait irruption par la fenêtre pour menacer tout le monde avec un pistolet imaginaire caché dans sa poche, il a droit à quelques explications : les propriétaires ont payé Mlle Yoko Tsuno pour qu'elle teste leur système d'alarme. Lorsque la demoiselle lui fait la démonstration du système de télécommande qu'elle a bricolé pour contrôler la grue à distance, Vic Video décide de lui proposer le poste d'ingénieur du son pour sa prochaine série d'émissions sur la spéléologie. Cela tombe à pic (!), vu que Yoko est spécialiste des technologies de la télévision.
Quelques jours plus tard, ils descendent donc à trois - Vic, Pol et Yoko - dans un gouffre, pour déverser un colorant dans le siphon d'un lac souterrain. Après quoi, ils n'auront plus qu'à aller filmer l'endroit par où l'eau colorée est censée ressortir - parmi les huit possibles. A peine ont-il versé le colorant que l'eau se met soudainement à monter - alors qu'aucun orage n'était prévu. Comme ils tentent de regagner à la nage au plus vite la sortie, le siphon se débouche brutalement, et avec une force phénoménale, aspire les trois journalistes. Vic, Yoko et Pol sont alors projeté violemment, avec les restes de leur équipement, sur les grilles métalliques d'une espèce de station de pompage souterraine... et entourés par une douzaine de techniciens... à la peau bleu et incapable de parler leur langue !